Acace de Césarée

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Acacius ou Acace de Césarée (né v. 300, mort en 365/366)<ref name="Benedetto">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Ouvrage</ref>, surnommé « Monophtalmus<ref name="Michaud">Modèle:Ouvrage</ref> » c'est-à-dire « le Borgne », devient évêque arien de Césarée en Palestine en 340. Il succède alors à l’historien Eusèbe de Césarée<ref name="Benedetto"/>.

On considère qu’il professait un arianisme modéré ; à ce titre, il était le chef de la secte des acaciens, branche des ariens<ref name="Michaud"/>, qui admet une certaine ressemblance, quant à la volonté, du Père avec le Fils. Cette concession distingue les acaciens des anoméens, qui repoussent avec une égale énergie et la ressemblance et la consubstantialité du Père et du Fils (cf. « Arianisme »).

Parcours ecclésiastique

Il participe au concile de la Dédicace à Antioche en 341 et siège avec les évêques grecs au concile de Sardique/Philippopolis en 443, à la suite duquel les évêques d’Occident tentent de le déposer. Il ordonne Cyrille, évêque de Jérusalem vers 350, mais plus tard se brouille avec lui pour des questions de juridiction<ref name="Benedetto"/> et réussit à le faire déposer en 357 par une assemblée d’évêques réunie à Césarée<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

À partir de 357, il participe activement aux disputes doctrinales. Au synode de Séleucie de 359, il dépose une profession de foi qui rejette à la fois l'homoousisme (Père et Fils de même nature) de la formule de Nicée, l'homoiousisme (Fils de substance semblable à celle du Père), et l'anoméisme (dissemblance) pour proposer l'homéisme (ressemblance du Fils au Père, sans préciser de quoi relève cette similitude). Acace a la réputation d’être un opportuniste théologiquement inconstant<ref name="Benedetto"/>.

Il défend l’homéisme au concile de Constantinople en 360. Il approuve l’élection de Mélèce d'Antioche en 360/361 pour ensuite se brouiller avec lui. Il se réconcilie avec Mélèce en 363, sous Jovien, et accepte la formulation du Symbole de Nicée, mais retourne à l'arianisme dès l’année suivante à l’avènement de Valens<ref name="Benedetto"/>.

Il écrit un grand nombre d'ouvrages (CPG 3510-3515) qui se sont perdus. Celui qu'on regrette le plus est une Vie d'Eusèbe de Césarée, dont il était le disciple<ref name="Michaud"/>. Il écrit un ouvrage contre Marcel d'Ancyre (Contra Marcellum) dont des fragments nous sont parvenus dans l’œuvre d'Épiphane de Salamine<ref name="Benedetto"/>.

Source

Notes et références

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Articles connexes

Liens externes

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