Affaire Mohammed al-Durah

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Fichier:Bamako Avenue Avenue Al Qoods.jpg
L’avenue Al Qods dans le centre de Bamako au Mali. La peinture murale représente la photo prise à l'instant précédant la mort de Mohammed al-Durah.

L’affaire Mohammed al-Durah<ref group=N>Parfois transcrit en al-Dura ou al-Doura ou al-Durrah, avec ou sans tiret.</ref> (en Modèle:Lang-ar) désigne les controverses générées par la diffusion d’un reportage de France 2 et Charles Enderlin sur la mort d’un enfant palestinien de Modèle:Unité, Mohammed al-Durah, tué par balles alors que son père tentait de le protéger, lors d’échanges de tirs dans la bande de Gaza entre les Forces de sécurité palestiniennes et l’armée israélienne, le Modèle:Date-, au début de la seconde intifada.

Le journaliste franco-israélien Charles Enderlin a été le premier journaliste à commenter les images à la suite du film des événements pris par son caméraman. Pour Charles Enderlin, dans son premier reportage puis dans son livre écrit par la suite sur cette affaire, l'enfant est victime de tirs israéliens. Son reportage fut diffusé le soir même sur Modèle:Nobr au journal de 20 heures et repris à travers le monde.

Une controverse en deux temps issue de commentateurs pro-israéliens a pris corps peu après la diffusion du reportage, d'abord sur la provenance des balles tirées sur le jeune Mohammed al-Durah (ce seraient les Palestiniens qui auraient tué l'enfant, et non l'armée israélienne), ensuite sur l'allégation d'une « mise en scène » des Palestiniens, selon laquelle l'enfant n'aurait pas été tué. Lancée et soutenue en France par un petit nombre de personnes (Gérard Huber, Stéphane Juffa, puis Philippe Karsenty, Luc Rosenzweig), cette controverse est devenue avec le temps une polémique multiforme à rebondissements judiciaires.

L'affaire est qualifiée de diverses manières de Modèle:Citation<ref name ="GWR2" />,<ref name="vidal2">Dominique Vidal, « Au nom du combat contre l'antisémitisme,] », Le Monde diplomatique.</ref> ayant des enjeux politiques et idéologiques<ref name="media20061211">Modèle:Article.</ref>,<ref name ="GWR1">Guillaume Weill-Raynal, La communauté juive française, la seconde Intifada, et « l’affaire Al Doura », Confluences Méditerranée Modèle:Nobr, numéro sur "La Palestine en débat", Modèle:P.. Modèle:ISSN, Modèle:ISBN, L'Harmattan, Paris.</ref>,<ref name="vidal1">Dominique Vidal, « Acharnement contre Charles Enderlin », Le Monde diplomatique, Modèle:Date-.</ref>,<ref name ="GWR2">Guillaume Weill-Raynal, Les nouveaux désinformateurs, Armand Colin, 2007.</ref>,<ref name="hare">Isabelle Hare, Le rêve brisé de Charles Enderlin: transposition du conflit israélo-palestinien devant les locaux de France 2 in {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:|  }} }} congrès international des sociologues de langue française, Actes de travaux du groupe de travail "Sociologie de la communication", Tours, 5-Modèle:Date-, France, Modèle:P., Modèle:Pdf.</ref>. Mediapart la présente comme Modèle:Citation<ref name="Mediapart1">François Bonnet, « Charles Enderlin : Dix années de traque, et ce n’est pas fini », Mediapart, 11 octobre 2010.</ref> qui Modèle:Citation<ref name="Hermes 47 2007 p 92">Jérôme Bourdon, « Qui a tué Mohammed el-Dura ? De la mise en doute informatique d’un fait journalistique : Paroles publiques : Communiquer dans la cité », Hermès no 47, 2007, Modèle:P., lire en ligne</ref>.

Dans les dernières années, l’affaire s’est polarisée autour du procès en diffamation intenté par Modèle:Nobr et Charles Enderlin à Philippe Karsenty, qui, en 2004, avait dénoncé une Modèle:Citation. Condamné le Modèle:Date- par le tribunal de grande instance de Paris, Philippe Karsenty a fait appel et a été relaxé le Modèle:Date-. Charles Enderlin et Modèle:Nobr se pourvoient en cassation et le Modèle:Date-, la Cour de cassation renvoie les deux parties vers un nouveau jugement. Le Modèle:Date-, la Cour d’appel a entendu de nouveau les parties et son arrêt, rendu le Modèle:Date-, condamne cette fois Philippe Karsenty<ref name="lemonde001">Modèle:Lien web.</ref>.

Chronologie

30 septembre 2000

Le Modèle:Date, deux jours après la visite d’Ariel Sharon sur l’esplanade des Mosquées et deuxième jour de l’Intifada Al-Aqsa, des journalistes de Reuters, d’AP, de la NHK, ainsi que Talal Hassan Abu Rahmeh, cadreur palestinien de Modèle:Nobr, ont pris place au carrefour de Netzarim, dans la bande de Gaza<ref name="media20061211" />. Mohammed al-Durah, un garçon de Modèle:Nombre, et son père, Jamal al-Durah s’engagent dans la rue Al-Shuhada qui les conduit au carrefour de Netzarim : c'est une journée de grève et de protestation dans les territoires palestiniens, et il n'y a pas école. Talal Hassan Abu Rahma filme par intermittence les manifestants, pendant toute la matinée, puis, l’après-midi, les échanges de feux et enregistre sur sa caméra, à quelques mètres de lui, l’enfant Mohammed al-Durah atteint mortellement par des balles alors qu’il se blottissait dans les bras de son père<ref name="media20061211" />.

Le vidéaste palestinien fait parvenir ses images à Charles Enderlin, qui était au bureau de Modèle:Nobr à Jérusalem. Celui-ci prend contact avec le service de presse de l’armée israélienne pour l’informer de la gravité des images détenues. Il n’obtient pas de réponse<ref name="media20061211" />. En application d'accords standard entre chaînes de télévision le bureau de Modèle:Nobr transmet alors gratuitement à d’autres équipes de télévision le reportage d'Abu Rahma et du journaliste Charles Enderlin présentant la mort d’un enfant dans les bras de son père. Cette transmission du reportage d'Enderlin à d'autres chaînes sera par la suite vivement reprochée à Modèle:Nobr qui se verra accusée par les personnes qui mettront en cause le reportage d'Enderlin (par exemple, et entre autres, Pierre-André Taguieff) d'avoir intentionnellement promu un message accusateur contre l'occupation israélienne<ref name="TaguieffMeilleurdesmondes">Modèle:Lien brisé ; mentionnant comme source Tom Gross, Spotlight On L’affaire al-Dura[1], Modèle:Date-, Modèle:Lien brisé.</ref> alors que lesdits accords entre chaînes existent bien et s'appliquent indifféremment à une grande variété de reportages produits<ref name="GrizbecMeilleurdesmondes">Modèle:Lien brisé.</ref>. Pour sa part, Modèle:Nobr diffuse, le soir où les événements eurent lieu, et après accord de la rédaction de Paris, un reportage sur le drame, commenté par Charles Enderlin.

Premières réactions

Ces images font rapidement le tour de la planète et, dans le contexte de l’Intifada, suscitent une émotion considérable. L’armée israélienne reconnaît dans un premier temps sa responsabilité, et publie des excuses officielles : le général Giora Eiland déclare à la BBC le Modèle:Date- que « les tirs venaient apparemment des soldats israéliens postés à Netzarim »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, répète ces propos sur CNN (« apparemment, l’enfant a été tué par l’armée israélienne »), et dit également : Modèle:Citation cité par le journal Modèle:Lang le Modèle:Date-)<ref name="media20061211" />. Ces propos sont ensuite confirmés par le général Moshe Ya’alon<ref name="media20061211" />.

Contestations

La montée des réactions provoquées par les images et la crainte de leur possible instrumentalisation, écrit Hervé Deguine<ref name="media20061211" />, conduisent l’armée à revenir sur ses positions. Une reconstitution de la scène aurait permis de jeter une lumière sur les différentes hypothèses, mais la démolition du site par l’armée empêchera à tout jamais la conduite d’une enquête sérieuse<ref name="media20061211" /> car selon Bernie Schechter, un expert israélien en balistique, cette destruction Modèle:Citation<ref name="Haaretz">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Adi Schwartz, Modèle:Lang, in Modèle:Lang, Modèle:Date-, article en ligne.</ref>.

C’est alors que des contre-réactions s’organisent. La première provient de Modèle:Lien, physicien, qui dirige une petite entreprise travaillant pour l’armée. Nahum Shahaf avait, quelques années plus tôt, Modèle:Lien l’authenticité du film vidéo amateur établissant la responsabilité d’Yigal Amir dans l’assassinat d’Yitzhak Rabin en 1995<ref name="Hermes 47 2007 p 92" />. Le Modèle:Date-, il prend contact avec le général Yom Tov Samia et tente de le persuader de la non-responsabilité de l’armée. Selon Hervé Deguine<ref name="media20061211" /> l’enquête de Shahaf est Modèle:Citation. Shahaf est aidé par Yossef Duriel, un proche de Moshe Feiglin, extrémiste du Likoud condamné pour « sédition » à l’époque de l’assassinat de Rabin. Le surlendemain de la mort de Mohamed al-Durah, il écrit une lettre au quotidien israélien Modèle:Lang, dans laquelle il affirme avant même de se livrer à l’examen des faits : Modèle:Citation Luis Lema, ancien directeur des rubriques internationales du Journal de Genève et du Temps écrit que la conclusion de Shahaf est Modèle:Citation<ref name="Lema1">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le général Samia met Shahaf à l’écart de l’enquête. Pour Hervé Deguine, Modèle:Citation. La chaîne américaine CBS, bénéficiant d’une exclusivité sur l’affaire, produit un documentaire, jugé accablant par le journal Modèle:Lang qui titre : Modèle:Citation<ref name="media20061211" />.

Le Modèle:Date-, le général Yom Tov Samia convoque une conférence de presse durant laquelle il essaie d’utiliser le travail de Shahaf et Duriel, mais Shaul Mofaz, chef d’état major des armées, prend ses distances Modèle:Citation<ref name="media20061211" />.

Les contestations de Nahum Shahaf et Yossef Duriel sont en deux étapes : ils contestent d'abord l'origine des balles, affirmant que celles-ci ne provenaient pas des positions israéliennes. Puis dans un deuxième temps, ils vont jusqu'à évoquer « une mise en scène des Palestiniens », c'est-à-dire qu'ils affirment que les Palestiniens auraient procédé à un montage avec figurants, fausses ambulances, etc. En particulier, ils affirment que le petit Mohammed al-Durah ne serait pas mort, mais serait un comédien qui aurait Modèle:Citation. Chronologiquement, ceux qui reprennent et diffuseront les thèses de Shahaf et Duriel sont :

  • tout d'abord la Ména avec Stéphane Juffa ainsi que l'un de ses correspondants à Paris en 2002, Gérard Huber (son livre, Contrexpertise d'une mise en scène<ref>Décès de Gérard Huber.</ref>, paraît en Modèle:Date- et sera pendant un certain temps librement téléchargeable sur son site web) ;
  • puis Modèle:Lien et Luc Rosenzweig — qui est par la suite lui aussi un temps correspondant de la Ména ;
  • et enfin Philippe Karsenty à partir de 2002.

Tensions et polémiques naissent par la suite entre la Ména et certaines de ces personnes, certains accusant d'autres d'avoir repris un travail antérieur sans permission.

Dès la fin 2001, l’affaire commence à apparaître en France, d'abord par l'intermédiaire de Claude Lanzmann qui s’exprima à propos du preneur d’images palestinien de Charles Enderlin (Talal Abou Rahma) dans le journal Le Monde en ces termes : Modèle:Citation<ref>Modèle:Cf. Claude Lanzmann : Israël, Palestine : la séparation illusoire, in Le Monde, Modèle:Date-.</ref>. Ensuite, Modèle:Nobr est soumise à des pressions pour qu’elle diffuse le documentaire d’Modèle:Lien produit pour la chaîne de télévision allemande ARD, « Trois balles et un enfant mort »<ref>[[IMDbTitle:1310529|Modèle:Lang]].</ref>, décrit comme une « stupidité » par Modèle:Lang<ref name="Hermes 47 2007 p 92" />, qui reprend l’essentiel des thèses de Shahaf et Duriel. Le Modèle:Date, dans un climat de surexcitation, la Ligue de défense juive organise une manifestation sous les fenêtres de Modèle:Nobr, faisant suite à un « Prix Goebbels de la désinformation »<ref>Jérôme Bourdon, Le récit impossible. Le conflit israélo-palestinien et les médias, de boeck, 2009, Modèle:P. indique que le prix en question a été renommé « Prix Goebbels ».</ref> attribué en mars à Modèle:Nobr et à Charles Enderlin par cette Ligue. Charles Enderlin est obligé par la suite de déménager avec toute sa famille, en raison des lettres de menaces et des intimidations dont il est la cible<ref name="media20061211" />.

Lors de l'audition, le Modèle:Date-, par la Commission de la Culture, de l'Éducation et de la Communication du Sénat de Rémy Pflimlin, désigné pour la présidence de France Télévisions, le sénateur de Haute-Garonne, Jean-Pierre Plancade, membre du groupe d’amitié France-Israël au Sénat et de l’association France-Israël, a demandé quelles étaient les intentions du futur président quant à l'affaire al-Durah. Richard Prasquier, le président alors du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), a rencontré à la mi-Modèle:Date- Rémy Pflimlin, pour demander, une fois de plus, l’ouverture d’une enquête sur ce reportage<ref name="Mediapart1" />.

Philippe Karsenty

En 2003, l’homme d'affaires parisien et militant pro-israélien Philippe Karsenty rapporte en France un exemplaire du film de la Modèle:Lang (Ména, dirigée par Stéphane Juffa) et s’en sert en partie pour construire sa propre version, ce qui sera à l’origine de tensions entre l’agence et lui<ref name="media20061211" />,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Orit Arfa, Modèle:Lang: [2].</ref>Modèle:Refnc. Pour la Ména et Karsenty, la scène est une fiction créée de toutes pièces par les Palestiniens<ref name="vidal1" />. Karsenty bénéficie du soutien de l’écrivaine américaine Nidra Poller, et il suscite l’attention des milieux néoconservateurs américains sur l’affaire<ref name="media20061211" />. Un universitaire proche de Karsenty, Modèle:Lien, Modèle:Citation, exploite à son tour le film de la Ména contre la volonté de Shahaf<ref name="media20061211" />.

Modèle:Nobr affirme en retour que les images sont authentiques, que l’enfant est bien mort et que l’ensemble de la bande filmée le prouve, mais que l’intensité dramatique de la scène d’agonie interdit déontologiquement sa diffusion complète<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date-, la Modèle:17e du tribunal correctionnel de Paris condamne Philippe Karsenty pour diffamation publique, bien que le procureur ait demandé sa relaxe<ref name="Rosenzweig2013">Luc Rosenzweig, « Enderlin-Al-Dura : une histoire française », Causeur, Modèle:Date-.</ref>. La 11Modèle:È chambre de la Cour d'appel de Paris, présidée par Laurence Trébucq, visionne en public les rushes de Modèle:Nobr lors d'une audience relais du Modèle:Date- où se présente Charles Enderlin avec son avocate Modèle:Me et Alain Lardière, directeur adjoint de l’information chargé des reportages de Modèle:Nobr, pour l'interroger notamment sur leur durée controversée (timecode) de Modèle:Unité par rapport aux Modèle:Unité initiales<ref name=":2" /> par l'appelant Philippe Karsenty assisté de Modèle:Me. Ayant fait appel de sa condamnation de 2006, Philippe Karsenty est relaxé par la Cour d'appel de Paris le Modèle:Date-, cour qui ne se prononce pas sur l’authenticité des images mais estime que Philippe Karsenty est resté dans les limites du droit à la critique<ref>[[s:Arrêt de la Cour d’appel A-Dura France-2 Karsenty|Texte du jugement de la Cour, Modèle:Date-]], sur Wikisource.</ref>.

C'est Philippe Karsenty qui commandite un rapport balistique, établi en 2008, dont il tirera un argument selon lequel les impacts de balles ne provenaient pas de tirs depuis la position israélienne: la Modèle:Citation des impacts sur le mur situé derrière Mohammed al-Durah et son père, prouverait, selon Karsenty, que les tirs étaient perpendiculaires alors que les soldats israéliens se trouvaient en biais et auraient fait des trous ovales dans le mur<ref name="Rue89">Nolwenn Le Blevennec, « Affaire al-Dura : Philippe Karsenty essaye de prouver sa bonne foi », Rue89, publié le Modèle:Date-.</ref>.

François Bonnet de Mediapart rapporte une déclaration de Karsenty à propos d'une Modèle:Citation<ref name="Mediapart1" /> puis il ajoute que Philippe Karsenty explique comment il fut l'artisan de la chute de David Martinon, conseiller de Nicolas Sarkozy opposé aux thèses de Karsenty<ref name="Mediapart1" />, et que « l’affaire Al-Dura est bien le support d’une machine de guerre politique. Le Modèle:Date-, il est longuement interrogé par le site américain ultraconservateur Modèle:Lien »<ref name="Mediapart1" />. La Cour de cassation casse et annule l'arrêt de la cour d'appel de Paris du Modèle:Date-<ref>Arrêt de la Cour d'appel du Modèle:Date-.</ref>, à la suite d'un pourvoi formé par Modèle:Nobr et Charles Enderlin<ref>Relaxe pour le détracteur de l’image-choc de l’Intifida, Dépêche Reuters reprise par Le Point, Modèle:Date-, article en ligne.</ref>, au motif que cette cour d'appel ne pouvait ordonner à Modèle:Nobr de montrer les rushes non diffusés<ref>Arrêt de la Cour de cassation sur Wikisource</ref>. L'audience a lieu le Modèle:Date-<ref name="Rosenzweig2013" />,<ref name="Rue89" />, et, après deux reports, le Modèle:Date-, la cour d'appel de Paris condamne cette fois Philippe Karsenty pour diffamation, et porte à Modèle:Unité les dommages et intérêts versés à Charles Enderlin et à Modèle:Nobr<ref name="lemonde001" />.

Visionnage de l'enregistrement original

Fichier:Durrah-map-en.svg
Diagramme montrant les parties en présence lors du drame. Ce dessin est extrait de la déclaration écrite sous serment par le cadreur de Modèle:Nobr, Talal Abu Rahma, à Raji Sourani, avocat à Gaza, et enregistrée le Modèle:Date<ref name="AbuRahmaaffidavit">Abu Rahma, Talal. Modèle:Lien brisé, 3 octobre 2000.</ref>.

Le vendredi Modèle:Date, à la suite de nombreuses pressions, Modèle:Nobr accepte de diffuser en cercle privé la totalité de la cassette à trois journalistes : Daniel Leconte d’Arte, Denis Jeambar, directeur de L’Express et Luc Rosenzweig, ancien rédacteur en chef du Monde — les deux premiers ayant été auparavant approchés par Luc Rosenzweig qui leur avait présenté des éléments allant, selon lui, dans le sens d’un montage opéré par les Palestiniens.

Luc Rosenzweig affirme que, lors du visionnage des rushes, Modèle:Citation. Il ajoute également que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>,<ref name=":1" />.

Selon Guillaume Weill-Raynal, avocat et auteur de Contre-enquête sur le nouvel antisémitisme (2005), Denis Jeambar et Daniel Leconte ont joué un rôle important dans le montage des Modèle:Citation propagées par la suite par les opposants à Enderlin<ref name="weill-raynal-marianne">Guillaume Weill-Raynal, Affaire Mohamed Al Doura : les vrais imposteurs ont gagné, Marianne2 du 26 mai 2008</ref>. Dans un premier temps, ils écrivent que les rushes montrent des Modèle:Citation, pour se rétracter dans un second article du Figaro, dans lequel ils affirment avoir été Modèle:Citation par Rosenzweig et la Ména<ref name=":1">D. Jeambar & Daniel Leconte, Guet-apens dans la guerre des images, Le Figaro, 15 octobre 2007, disponible en ligne.</ref>,<ref name="Haaretz" />,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Date- Modèle:Lang.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Doreen Carvajal, Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Date- Modèle:Lang.</ref>.

Le Modèle:Date-, le président du CRIF Richard Prasquier demande à Modèle:Nobr de voir l'entièreté de ces rushes, même ceux de l'agonie de Mohamed al-Durah qu'Enderlin avait coupés, considérant qu'elle « était trop insupportable »<ref>Nicolas Delesalle, Marc Belpois, « Modèle:Nobr accusée d'avoir falsifié un reportage à Gaza, en 2000», Télérama du Modèle:Date- (Modèle:1re publication Télérama Modèle:N° du Modèle:Date-), s'appuyant sur un article du Modèle:Date-.</ref>,<ref name=":0" />. Son prédécesseur, Roger Cukierman, avait formulé la même demande<ref>Roger Cukierman, Ni fiers ni dominateurs. Ed. du Moment, 2008. 275 p. Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

Poursuivi en justice par Charles Enderlin et France 2, Karsenty est condamné en première séance en 2006. Relaxé en appel, ce dernier est cependant cassé 4 ans plus tard<ref>Christophe-Cécil Garnier, Karsenty, l’élu conspi de Notre-Dame, StreetPress, Modèle:Date-.</ref>.

Les blessures de Jamal al-Durah

Le Modèle:Date, à la suite de l’extension de la polémique, et pour prouver la bonne foi de Charles Enderlin et de son cadreur, Arlette Chabot projette leur reportage tel qu’il avait été diffusé sur la chaîne ainsi qu’un autre reportage tourné au même moment, mais sous un autre angle, par l’agence Associated Press. On montre aussi des images du cadavre de l’enfant à la morgue, ainsi que des images récentes du père de l’enfant montrant ses cicatrices. Modèle:Nobr maintient sa position et porte plainte contre X pour diffamation<ref>Accusée de bidonnage, Modèle:Nobr porte plainte, nouvel Obs.com, Modèle:Date-.</ref>.

Les images montrent les cicatrices de Jamal al-Durah, le père de Mohammed al-Durah, le jour de la mort de son fils. Ces images sont elles aussi contestées, et les promoteurs de la version d’une mise en scène affirment que le père du petit Mohammed n’avait pas été blessé. Pour répondre à ces accusations, Modèle:Nobr montre un autre reportage de la télévision jordanienne, tourné le Modèle:Date à l’hôpital militaire Al Hussein à Amman, montrant le prince Abdallah rendant visite au père du jeune Mohamed, transporté en Jordanie pour y subir plusieurs opérations. De plus, Modèle:Nobr demande au cadreur Talal Hassan Abu Rahma d’aller interviewer Jamal al-Durah à Gaza, où il vit toujours. Montrant sa carte d’identité pour bien se faire identifier, l’homme montre que ses cicatrices correspondaient Modèle:Citation à l’emplacement de ses blessures filmées sur son lit d’hôpital quatre ans plus tôt<ref>Nicolas Delesalle et Marc Belpois, « La controverse de Netzarim [A-Dura/Modèle:Nobr] », Télérama no 2863, Modèle:Date-.</ref>. Mais, sur les blessures de Jamal al-Durah, le père de Mohammed al-Durah, la Ména a une tout autre explication : ces cicatrices seraient les marques de Modèle:Citation datant de 1992 causées par des Modèle:Citation qui auraient agressé Jamal al-Durah, et soignées par un certain Modèle:Dr ; et la Ména livre sur son site une interview avec le docteur en question<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont les propos sont repris par Philippe Karsenty<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

En Modèle:Date-, le Modèle:Dr revient sur cette thèse lors d'une interview donnée à Actualité juive (no 1038, daté du Modèle:Date-). Dans cette interview conduite par une personne se faisant appeler « Daniel Vavinsky », présenté comme journaliste, le Modèle:Dr soutient que les blessures et cicatrices de Jamal al-Durah, père de Mohammed, ne résultent pas de la fusillade de 2000 mais d’une intervention chirurgicale effectuée par lui-même en 1994, qui avait consisté à prélever des tendons sur le pied gauche pour les greffer sur les muscles de la main droite. Dans la même interview, le Modèle:Dr évoque également le dossier médical jordanien de Jamal al-Durah : Modèle:Citation<ref>Actualité juive no 1038, Modèle:Date-, Modèle:Nobr.</ref>.

Le Modèle:Date-, Charles Enderlin adresse un droit de réponse à Actualité juive auquel est joint le certificat en arabe de l’hôpital jordanien, un certificat en anglais établi par le professeur Raphaël Walden, chirurgien à l’hôpital Tel HaShomer de Tel-Aviv, au vu du dossier médical jordanien, lui-même établi en anglais, ainsi qu’une radio des lésions constatées dans la région pelvienne et aux os du bassin (correspondant à un tir de balle ayant pénétré par le pli de l'aine et étant ressorti par la fesse, conforme aux cicatrices présentées par Jamal al-Durah), blessures bien distinctes des cicatrices au pied et à la main évoquées par le Modèle:Dr dans son interview. Charles Enderlin adresse également copie de ce droit de réponse à divers sites qui avaient relayé l’interview d’Actualité juive, notamment au site Debriefing.org qui met en ligne, le Modèle:Date-, le texte complet de la lettre de Charles Enderlin ainsi que l’ensemble des documents médicaux<ref>Voir sur le site : « Modèle:Lien brisé.</ref>. Le Modèle:Date-, Actualité juive publie également ce droit de réponse, mais en supprimant de celui-ci la phrase « Ci-joint le rapport que vous voudrez bien reproduire », et sans publier les documents annexes, ni mentionner leur existenceModèle:Référence souhaitée. Ce droit de réponse est suivi d’une contre-réponse ironique de « Daniel Vavinsky » : Modèle:Citation<ref>Actualité juive no 1041 du Modèle:Date-, courrier des lecteurs, Modèle:Nobr.</ref>.

Dans les semaines qui suivent, Jamal al-Durah dépose plainte en diffamation contre deux partisans de la thèse de la manipulation, dont Gil Mihaely, responsable, avec Élisabeth Levy, du site Causeur, l'un des relais médiatiques des thèses de Karsenty Modèle:Et al.<ref name="Mediapart1" />. Sur commission rogatoire ordonnée par Nicolas Bot, juge d'instruction au tribunal de grande instance de Paris, « Daniel Vavinsky », auteur de l’interview et du contre-droit de réponse, est identifié, en Modèle:Date-, comme étant en réalité Clément Weill-Raynal, rédacteur en chef adjoint à Modèle:Nobr, société du même groupe (France Télévisions) que Modèle:Nobr, chaîne de Charles Enderlin<ref>Denis Sieffert, Après le drame, la diffamation, Politis, no 1074, Modèle:Date-.</ref>. Le Modèle:Date-, Clément Weill-Raynal est mis en examen pour diffamation et complicité de diffamation, ainsi que, quelques semaines plus tard, le Modèle:Dr et Serge Benattar, directeur de la publication d'Actualité juive<ref name="Parquet_n0830323012">Procédure enregistrée au tribunal de grande instance sous les références Parquet no 0830323012 - Instruction no 2274/09/02 selon les renseignements communiqués par le bureau d'ordre pénal du parquet du TGI de Paris.</ref>.

Par ordonnance en date du Modèle:Date-<ref name="Parquet_n0830323012" />, Serge Benattar, Clément Weill-Raynal et Yehouda David ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel pour diffamation et complicité de diffamation, à l'audience du Modèle:Date-. Serge Benattar était défendu par Modèle:Me. Clément Weill-Raynal était défendu par Modèle:Me. Le Modèle:Dr était défendu par Modèle:Me, ainsi que par Modèle:Me, seul avocat défendeur inscrit au barreau de Lyon (les autres étant du barreau de Paris), et président de la LICRA, depuis 2010. Jamal al-Durah, plaignant et partie civile, avait pour avocat Modèle:Me.

Par jugement rendu le Modèle:Date-, la Modèle:17e correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris a déclaré les trois prévenus coupables des délits de diffamation et complicité de diffamation. Serge Benattar et Clément Weill-Raynal ont été condamnés à la peine de Modèle:Unité d'amende, le docteur Yehouda David à une peine de Modèle:Unité d'amende avec sursis. Les trois prévenus ont été condamnés à verser à Jamal al-Durah la somme de Modèle:Unité de dommages-intérêts, ainsi qu'à la somme de Modèle:Unité au titre des frais de justice<ref>copie du jugementModèle:Pdf, Rue89, Modèle:Date-.</ref>.

Par jugement rendu le Modèle:Date-, la cour d'appel de Paris a relaxé le docteur Yehouda David, chirurgien israélien qui avait opéré Jamal al-Durah<ref>Delphine de Freitas, « Polémique Enderlin : un chirurgien israélien relaxé en appel », TF1 News, Modèle:Date-, Modèle:Consulté le.</ref>. Clément Weill-Raynal restait condamné à Modèle:Unité d'amende avec sursis, Modèle:Unité de dommages-intérêts et Modèle:Unité de frais de justice.

Mais le Modèle:Date-, la Cour de cassation a annulé cette condamnation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Cour estime que Modèle:Citation.

Le livre de Charles Enderlin : Un enfant est mort

En Modèle:Date-, un livre de Charles Enderlin sur toute l'affaire est publié : Un enfant est mort, dans lequel il répond point par point à l'ensemble de l'argumentaire élaboré par Philippe Karsenty et tous ceux qui soutiennent la thèse d'une mise en scène, qui ont construit Modèle:Citation<ref name="Mediapart1" />. Le journaliste François Bonnet juge que l'un des mérites du livre d'Enderlin est de Modèle:Citation et qu'il démonte une accusation devenue volumineuse au fil des ans, mais dont l'accumulation de ses composants ne résiste pas à une analyse méticuleuse : les accusations de Karsenty et de Rosenzweig peuvent Modèle:Citation<ref name="Mediapart1" />. François Bonnet demande cependant si « ce livre [arrive] trop tard pour donner un coup d’arrêt à une campagne aussi puissante que nauséabonde »<ref name="Mediapart1" />. De son côté, Rudy Reichstadt écrit que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans une réponse à un article du journaliste Alain Gresh du Monde diplomatique, Charles Enderlin écrit que l'une des personnes qui l'attaque en justice lui a proposé de sauvegarder sa situation professionnelle s'il accepte de Modèle:Citation son cadreur palestinien Talal Abu Rahme<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Citation

Controverses

En Israël

L’affaire n’a pas fait l’objet de débats en Israël, où des reportages sont revenus sur cette affaire sans mettre en avant la thèse d’une manipulation. L’armée israélienne a admis dans un premier temps sa probable implication dans la mort de l’enfant, avant de soutenir que Mohamed al-Durah avait tout aussi bien pu être tué par des tirs palestiniens (voir ci-dessus). Peu de temps après ces événements, l’armée israélienne a procédé à la démolition du mur devant lequel se trouvaient le père et son enfant, ce qui, selon Bernie Schechter, un expert en balistique israélien Modèle:Citation<ref name="Haaretz" />, les impacts des balles se trouvant sur ce mur. Cette démolition est interprétée différemment par les deux parties : ceux qui soutiennent la thèse d’une manipulation affirment que la position occupée par le père et l’enfant les mettait hors de portée des tirs des soldats israéliens, et que, la reconstitution des événements est devenue délicate du fait que les structures en place sur le carrefour de Netzarim ont été rasées par l’armée israélienne. Ils affirment également que les images diffusées par Modèle:Nobr n’appuient ni l’idée de la mort de l’enfant, ni une responsabilité israélienne dans cette affaire.

Le soutien de Charles Enderlin à l’intégrité de son preneur d’images palestinien reste indéfectible pendant toute l’affaire. Selon le journaliste, Modèle:Citation<ref>Charles Enderlin, « Non à la censure à la source », Le Figaro, Modèle:Date-.</ref>. Cependant, en Israël, l’opinion contraire à la version d'Enderlin est parfois mentionnée<ref>« Mohammed n’est pas mort » (Modèle:Lang), Modèle:Lang, Modèle:Date-.</ref>.

Le Modèle:Date-, le gouvernement israélien publie un rapport commandé par le Modèle:Lien à un organisme anonyme mis à part sa direction contestée<ref>Son directeur, l'ex-général Yossi Kuperwasser avait tenté en 2007 d’obtenir en vain le retrait de la carte professionnelle d’Enderlin devant la justice israélienne ; Chaim Levinson, « Modèle:Lang », Modèle:Lang, Modèle:Date-.</ref>, qui affirme que la scène diffusée par Modèle:Nobr ne corrobore pas l'affirmation du commentaire oral du reportage d'Enderlin, selon laquelle l'enfant était mort<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce rapport a été l'objet de critiques<ref>Daniel Schneidermann « Fusillade : Netanyahu s'engage contre Enderlin », Arrêt sur images.</ref>, y compris celles émanant de la communauté juive<ref>Affaire Al Dura: un curieux rapport pour une curieuse commission, Centre communautaire laic juif.</ref>, la commission n’ayant notamment pas entendu Charles Enderlin, son cadreur ou les médecins jordaniens ayant soigné Jamal al-Dura<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans les territoires palestiniens

La mort du garçon diffusée dans les territoires palestiniens a provoqué des événements sanglants : deux réservistes de l’armée israélienne, alors habillés en civil, ont [[Lynchage de réservistes israéliens à Ramallah en 2000|été lynchés par une foule en colère, le Modèle:Date-]], dans le commissariat de Ramallah<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le jour de la mort de Mohammed Al-Durah, l’ONG israélienne B’Tselem nota que Modèle:Nombre civils palestiniens furent tués, dont un garçon de Modèle:Nombre, Samir Sudki Tabanjeh, et trois mineurs. Aucune de ces morts ne suscita de controverse<ref>Anthony H. Cordesman & Jennifer Moravitz, Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:ISBN, 2005.</ref>.

En Allemagne

L'affaire Al-Durah est suivie en Allemagne par les enquêtes controversées d'Modèle:Lien (voir supra), qui réalise deux documentaires<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang ("Trois balles et un enfant mort"), 2002, et Modèle:Lang ("L'enfant, la mort et la vérité"), 2009.</ref> et publie un livre<ref>Esther Schapira et Georg Hafner : L'enfant, la mort et la vérité, éditions Valensin, 2015. Modèle:Nombre Modèle:ISBN.</ref>. Elle met directement en cause Charles Enderlin.

Points de vue du CRIF et de Pierre-André Taguieff

Le CRIF a officiellement demandé au chef de l’État, Nicolas Sarkozy, la constitution d’une commission d’enquête, par la voix de Richard Prasquier, son président, dans une conférence de presse du Modèle:Date-<ref>Modèle:Cf. Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, à la suite de la publication du livre de Charles Enderlin, Un enfant est mort, Richard Prasquier proteste et réitère sa demande<ref>sur le site du CRIF.</ref>Modèle:Refnc.

En Modèle:Date-, à la suite de l’arrêt de la Cour de cassation renvoyant l’affaire devant la cour d'appel de Paris, Richard Prasquier redemande Modèle:Citation<ref>Reportage à Netzarim, quelle vérité ? sur le site du CRIF, Modèle:Date-.</ref>. Cette demande provoque une polémique avec l'ancien président du CRIF, Théo Klein<ref>Lettre de Théo Klein et réponse de R. Prasquier.</ref>. En 2013, Richard Prasquier redemande Modèle:Citation car on ne peut lutter contre l’antisémitisme si on ne s’attaque pas à la propagande<ref>Affaire Al-Dura : le temps de la vérité, Causeur, Modèle:Date-.</ref>.

Selon Pierre-André Taguieff, Modèle:Citation<ref name = "TaguieffMeilleurdesmondes" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Taguieff n'est ni le premier ni le seul à parler d'une accusation de meurtre rituel : quelques publications anglophones ont également parlé de Modèle:Lang avant lui<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et après lui<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réactions aux thèses de Taguieff

Dans un débat organisé par la revue Le Meilleur des mondes, Rudy Reichstadt répond à l'analyse de Pierre-André Taguieff. Selon lui, deux mythes s'affrontent : Modèle:Citation Il estime que Modèle:Citation Il vise en particulier les trois thèses défendues par ceux qui contestent la version officielle et dont il souligne l'exclusion mutuelle : Modèle:Citation ; Modèle:Citation ; Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Le grand reporter Gérard Grizbec de son côté répond aux attaques portées à l'encontre des journalistes. Sur la question de la diffusion gratuite des images, il explique qu'en Israël Modèle:Citation Il accuse également Pierre-André Taguieff de s'être fait Modèle:Citation<ref name = "GrizbecMeilleurdesmondes" />, et de répéter dans son article des Modèle:Citation, tel celui concernant le cadreur palestinien de Modèle:Nobr, qui, contrairement à ce qu'affirme Taguieff (et Reichstadt dans un premier temps<ref>Modèle:Article.</ref>), n'a jamais appartenu au Fatah - tout au plus est-ce un Modèle:Citation, selon Enderlin<ref>Targuieff, La nouvelle propagande, Modèle:Op. cit., Modèle:Chap..</ref>.

Notes et références

Notes

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Références

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Annexes

Bibliographie

Liens externes

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