Aimé Lepercq
Aimé Marie Antoine Lepercq, né le Modèle:Date de naissance à Collonges-au-Mont-d'Or (Rhône) et mort le Modèle:Date de décès à Lille, est un ingénieur, industriel, résistant et homme politique français (https://x-resistance.polytechnique.org/, https://x-resistance.polytechnique.org/fs_comp.html et https://x-resistance.polytechnique.org/X33leperq.html).
Biographie
Aimé Lepercq est le fils de Gaston Paul Jules Lepercq, professeur de chimie à la faculté catholique de Lyon, et de Claudine Fichet. Il est l'aîné d'une famille de neuf enfants<ref>https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&n=lepercq&oc=0&p=aime</ref>.
Marié avec Annie Colrat (1893-1949), il était père de cinq enfants<ref>https://gw.geneanet.org/wikifrat?lang=fr&n=lepercq&oc=0&p=aime</ref>.
Il est inhumé à Paris dans le cimetière des Batignolles (Modèle:26e)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Études
Aimé Lepercq intègre l'École polytechnique en 1909 et en sort classé quatrième sur Modèle:Nobr ; comme conséquence de ce rang de sortie, il devient ingénieur-élève du Corps des mines à l'École des Mines de Paris et sort premier de sa promotion.
Première Guerre mondiale
Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en Modèle:Date-, alors qu'il est lieutenant au [[54e régiment d'artillerie|Modèle:54e d'artillerie]], avec cette citation : Modèle:Citation
Il est en tout blessé à trois reprises et reçoit cinq citations dont quatre à l'ordre de l'armée. Il est fait officier de la Légion d'honneur<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.
Entre-deux-Guerres
Après la guerre, il est directeur des services de l'Union européenne, industrielle et financière en Tchécoslovaquie de 1923 à 1929, ainsi qu'administrateur délégué de la société tchécoslovaque Škoda.
Seconde Guerre mondiale
Mobilisé en 1939, Aimé Lepercq commande le Modèle:2e du [[182e régiment d'artillerie|Modèle:182e d'artillerie.]] Deux fois cité, il refuse de déposer les armes malgré les ordres de ses supérieurs et ne le fait qu'à l'entrée en vigueur de l'armistice, le Modèle:Date-. Il est alors fait prisonnier<ref name=":0" />. Libéré en Modèle:Date- de la même année, il assure la présidence du Comité d'organisation des combustibles minéraux solides. Il est révoqué en Modèle:Date-, s'opposant ouvertement à la politique de Laval relative au STO.
Il s'engage alors dans la Résistance. À partir de 1943, il se consacre à l'organisation de la résistance active dans le cadre de l'Organisation civile et militaire (OCM) dont il prend la tête. Il est en 1943 le premier commandant FFI de Paris, chef des FFI de l'Île-de-France. Arrêté en Modèle:Date- puis libéré à la faveur de la désorganisation de l'administration allemande en Modèle:Date-, il prend le commandement militaire de l’hôtel de ville de Paris jusqu'au Modèle:Date-.
Il est fait compagnon de la Libération en décembre de la même année<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Libération et Modèle:1er provisoire
Directeur de l'Union européenne industrielle et financière, il répond à l'appel du Général de Gaulle puis de Pierre Mendès France et entre au gouvernement comme ministre des Finances dans le [[gouvernement Charles de Gaulle (1)|Modèle:1er « de Gaulle »]] dès le Modèle:Date-<ref>http://www.oomark.com/destins/destins_lepercq_prend_la_suite_de_pierre_mendes_france_au_ministere_des_finances_le_4_septembre_1944._on_dit_quil_aurait_pu_changer_lhistoire_financiere_de_la_france._pourquoi_.html</ref>. La mort le surprit accidentellement, dans l'accomplissement de ses hautes fonctions, le Modèle:Date-, alors qu'il venait de quitter Lille en voiture, après s'y être assuré personnellement que toutes les mesures étaient prises pour assurer le succès de l'emprunt de la Libération, décidé quelques jours auparavant en Conseil des Ministres<ref>Son véhicule, une Traction Avant conduite par un chauffeur, Renaudie avec à son bord son directeur de cabinet Ricquebourg (IF 1939) et son chef de secrétariat particulier Raoux, est tombée dans le canal de la Deûle, au lieu-dit « le Pont-maudit » proche du village d'Estevelles, après avoir quitté la route dans un virage donnant accès à un pont provisoire. Le ministre rentrait de Lille où il s’était rendu pour le lancement de l’emprunt de Libération.</ref>. Il est déclaré « mort au service de la France ».
Le Général de Gaulle lui rend hommage appuyé dans son allocution lors de ses obsèques : « Dans une guerre qui frappe à coups redoublés l'élite du courage, la mort d'Aimé LEPERCQ , Ministre des Finances, est l'une des pertes les plus cruelles que nous ayons eu à subir. Car c'est bien le mot courage qui exprime le mieux ce qu'était son caractère. » « Il était comme marqué d'avance pour paraître, dans les épreuves inouïes que traverse à présent la Patrie, au premier rang des plus ardents et des plus efficaces. » <ref name=":0" />.
Après avoir éventuellement pensé à René Mayer pour ce poste, de Gaulle le donne finalement à René Pleven, qui lui succède ensuite au gouvernement<ref>https://www.cairn.info/rene-mayer--9782130379072-page-87.htm</ref>.
Une rue a été inaugurée près du Château de Sorques à Montigny-sur-Loing en souvenir de services rendus à la Résistance Française<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Famille
Aimé Lepercq est père de cinq enfants dont Paul Adolphe Lepercq (1922-1999)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, également polytechnicien, de la Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Décorations
- Modèle:Déco Officier de la Légion d'honneur
- Modèle:Déco Compagnon de la Libération à titre posthume par décret du 29 Décembre 1944<ref name=":0" />
- Modèle:Déco Croix de guerre 1914-1918 (5 citations)
- Modèle:Déco Croix de guerre 1939-1945 (2 citations)
- Modèle:Déco Croix militaire (britannique)
Ouvrages où il en est fait mention
- L'histoire : Les années De Gaulle hors série n°1, 1998.
- Éric Roussel, Pierre Mendès France, 2007.
- Alexandre Moatti, De Gaulle et les polytechniciens résistants (page-12-13), 2009.
- Anne Françoise Garçon et Bruno Belhoste, Les ingénieurs des mines, cultures pouvoirs pratiques, 2012.
- Stéphane Curveiller, De Gaulle (Vendroux), la Résistance dans le Nord de la France, 1940-1945, Artois Presses université, 2013.
Notes et références
Annexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Lien web.
- https://www.economie.gouv.fr/saef/aime-lepercq, parcours d'Aimé Lepercq de son arrivée au Ministère de l'économie jusqu'à sa mort prématurée en revenant de l'Lille (Pas-de-Calais) à Harnes.
- Modèle:Lien web.
- https://www.nytimes.com/1944/11/11/archives/paris-fiscal-chief-killed-in-accident-car-falls-into-canal-during.html, article résumant l'accident arrivé à Lepercq le 9 novembre 1944.
- Liste de polytechniciens déportés dont Aimé Lepercq : https://x-resistance.polytechnique.org/x-memorial.pdf.
- Autre liste : https://resitance-blog4ever.blog4ever.com/compagnons-de-la-liberation.
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