Alain Griotteray
Alain Griotteray, né le Modèle:Date de naissance à Paris et mort le Modèle:Date de décès dans la même ville, est un résistant, journaliste et homme politique français.
Chef d'entreprise et journaliste, il participe à la fondation de l'UDF et détient notamment les mandats de député du Val-de-Marne et de maire de Charenton-le-Pont.
Biographie
Jeunesse et formation
Fils d'architecte, ancien étudiant de la faculté de droit et de lettres de Paris, sympathisant de l'Action française, il est engagé volontaire en 1940, à l'âge de 17 ans<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=lemonde >Sophie Landrin, « Alain Griotteray », Le Monde, 6 septembre 2008.</ref>. Le Modèle:Date, il est l'un des instigateurs de la manifestation par laquelle les étudiants défient l'occupant allemand en commémorant l'armistice de la Première Guerre mondiale. Repéré à cette occasion par Henri d'Astier de la Vigerie, il rejoint le réseau de ce dernier et en prend le commandement en 1943, devenant ainsi le plus jeune chef de réseau de la Résistance. Le réseau prend le nom de réseau Orion<ref name=figaro>Philippe Goulliaud, « Décès d'Alain Griotteray, hussard de la droite », Le Figaro, Modèle:1er septembre 2008.</ref>.
Capitaine parachutiste jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il est appelé par le ministre des Forces Armées, Pierre-Henri Teitgen, comme chargé de mission dans son cabinet, poste qu'il conserve auprès de son successeur, René Mayer. Il est ensuite, entre 1956 et 1957, attaché au cabinet du général commandant supérieur des troupes françaises au Maroc<ref name=figaro />.
Débuts en politique
En 1947, il adhère au RPF de Charles de Gaulle ; c'est un des cadets du gaullisme étudiés par François Audigier. Il milite activement pour le maintien de l'empire colonial, en particulier pour l'Algérie française. Alors au cabinet militaire du général Cogny, il est mis en cause par les auteurs de l'attentat dans l'affaire du bazooka. En Modèle:Date, il participe aux événements qui ramènent de Gaulle au pouvoir. Il rejoint l'UNR et est élu conseiller de Paris, mais il quitte ce parti en 1960 par fidélité à l'Algérie française.
Militantisme dans les années 1960
Alain Griotteray entre alors au Centre national des indépendants et paysans puis en 1965 aux Républicains indépendants de Valéry Giscard d'Estaing et participe à la création de la Fédération nationale des clubs Perspectives et Réalités.
Il devient, en 1963, un des actionnaires fondateurs de l'hebdomadaire Minute<ref>Modèle:Article.</ref>. Il est élu député du Val-de-Marne en 1967 et réélu en 1968, avant d'être battu par le socialiste Joseph Franceschi (1973).
Septennat de Valéry Giscard d'Estaing
Il devient maire de Charenton-le-Pont en 1973<ref name=figaro />,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, Alain Griotteray est chargé des investitures au Parti républicain. À ce titre, il participe à la fondation de l'UDF en 1978, et contribue à l'ascension d'une génération de nouveaux hommes politiques dont Alain Madelin, Charles Millon, Gérard Longuet et François Léotard.
En 1978, avec Louis Pauwels, il fonde le Figaro Magazine dont il est directeur délégué et éditorialiste. Ses éditoriaux sont sans concessions envers la gauche, favorables au libéralisme économique, très conservateurs et très eurosceptiques. Il fut le premier journaliste étranger à s'entretenir avec Ronald Reagan. Il finit par entrer en conflit éditorial avec le nouveau directeur du journal, Patrick de Carolis. Il est licencié en 2001, en même temps que d'autres partisans du libéralisme à l'américaine comme Thierry Desjardins et Jean-Jacques Rosa.
Député et maire de Charenton-le-Pont
Dans les années 1980, il écrit dans la revue du Club de l'horloge, Contrepoint<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1999, il signe pour s'opposer à la guerre en Serbie la pétition « Les Européens veulent la paix »<ref>Modèle:Lien web</ref>, initiée par le collectif Non à la guerre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réélu pendant ces années à la mairie de Charenton-le-Pont, il retrouve son siège de député entre 1986 et 1997, mais candidat malheureux aux élections législatives de 1997 face au maire de Maisons-Alfort (Démocratie Libérale) Michel Herbillon, il démissionne de l'UDF en 1998. La rivalité apparue entre Alain Griotteray, député-maire de Charenton, et Michel Herbillon, maire de Maisons-Alfort (qu'Alain Griotteray avait introduit en politique, puis suggéré comme successeur à l'ancien maire de Maisons-Alfort, René Nectoux), différend né d'ambitions personnelles, se transforma sur le terrain en choc frontal entre les tendances Madelin et Léotard. Lors de la campagne 2001, il est candidat à sa réélection à la mairie de Charenton, mais son échec au premier tour des municipales face à son adjoint Jean-Marie Brétillon l'amène à se retirer<ref name=figaro />.
Retrait de la vie politique
De 2002 à sa mort, il est directeur d'un libre journal à Radio Courtoisie, fondée par son ami Jean Ferré, également cofondateur du Figaro Magazine. Il avait donné à Radio Courtoisie, lors de sa création en 1987, le matériel de la radio qu'il avait lui-même créée en 1981, Radio Alpha, première radio d'opposition à la victoire de l'union de la gauche. Éditorialiste au Figaro Magazine, il publie également de nombreux ouvrages. Modèle:Référence nécessaire. Alain Griotteray est membre du comité d'honneur du Mouvement initiative et liberté.
Retiré de la vie politique, il poursuit néanmoins ses prises de positions politiques. Il soutient, au second tour des élections législatives de juin 2007, Marine Le Pen dans la quatorzième circonscription du Pas-de-Calais, au nom d'une conception commune de l’« Europe des patries »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors des élections municipales de 2008, il soutient Louis Aliot, tête de liste FN à Perpignan, contre le maire sortant Jean-Paul Alduy (UMP), ainsi que la candidature de Rachida Dati dans le [[7e arrondissement de Paris|Modèle:7e de Paris]] qui illustre, selon lui, le Modèle:Citation de la France<ref>Aux municipales de 2008, le résistant Alain Griotteray soutient Lesquen, Dati et Aliot, sur le site e-deo.net, avec la reproduction d'un article de l'hebdomadaire Minute.</ref>.
Atteint de la maladie de Charcot, il est hospitalisé en Modèle:Date-, et meurt le Modèle:Date<ref name=figaro />. La cérémonie funèbre se déroule en la cathédrale Saint-Louis des Invalides, à Paris, en présence, notamment, de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, de la ministre de la Justice Rachida Dati, et de trois anciens candidats à l'élection présidentielle : Marie-France Garaud, Jean-Marie Le Pen et Philippe de Villiers.
Homme de droite radicale aux convictions tranchées, pourfendeur d'une gauche accusée de « donner une apparence savante à ses raisonnements absurdes »<ref name=figaro />, il est amateur engagé des débats d'idée, partisan déclaré d'ententes entre la droite et le Front national pour battre la gauche. En trente ans, il transforme profondément Charenton, rénovant les quartiers et attirant de grands groupes industriels ou financiers tels que Natixis<ref name="Parisien08">Modèle:Lien web.</ref>.
Autres activités
Fondateur des aspirateurs Tornado<ref name="Parisien08" />, il en est PDG de la société entre 1961 à 1976, et membre à partir de 1997 des conseils d'administration de Tornado et Electrolux<ref>« Alain Griotteray, co-fondateur de l'UDF, est mort », leparisien.fr avec AFP, 31 août 2008.</ref>.
Il commandera au sculpteur Cyril de La Patellière, pour l'école Pasteur de Charenton, un monument à Louis Pasteur, inauguré le Modèle:Date- en présence de François Jacob, prix Nobel de médecine.
Détail des mandats et fonctions
- Conseiller de Paris (1959-1965)
- Député du Val-de-Marne (1967-1973 ; 1986-1997)
- Maire de Charenton-le-Pont (1973-2001)
- Membre du Conseil économique et social (1979-1985)
- Conseiller régional, vice-président du conseil régional d'Île-de-France, chargé des finances (1982-1986)
- Vice-président de la Fédération nationale des républicains indépendants (1966-1967)
- Président de la fédération Union pour la démocratie française du Val-de-Marne (1978-1997)
Distinctions
Ouvrages
- Anatomie du Parti communiste, Denoël, 1952
- L'État contre Paris, Hachette, 1962
- Des Barricades ou des Réformes, Fayard, 1968
- Si la France parlait, Fayard, 1973
- Lettre aux giscardo-gaullistes, Mengès, 1980
- Le Théâtre des opérations, La Table Ronde, 1982
- La Fraude électorale de la gauche, Albatros, 1983
- Nous ne serons plus jamais socialistes, Albatros, 1985
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- Réformer l'administration, Albatros, 1987
- Les Privatisations, oui mais…, Éditions républicaines, 1987
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- Politique d'abord, Albatros, 1991
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- Modèle:Ouvrage ouvr. collectif, avec Gilles William Goldnadel, Alexandre del Valle, Eric Zemmour, Chantal Delsol, Christian Jellen
- La Pensée unique : le vrai procès, ouvrage collectif (avec Jean Foyer, Michel Godet, Philippe Tesson, Jean-Pierre Thiollet, Françoise Thom…) ; Économica, 1998
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