Alan Greenspan
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Scientifique
Alan Greenspan, né le Modèle:Date de naissance à New York, est un économiste américain. Il fut président de la Réserve fédérale, la banque centrale des États-Unis, du Modèle:Date au Modèle:Date.
Spécialiste de la politique monétaire intérieure des États-Unis, sa gestion du krach d'octobre 1987 et de l’inflation pendant son mandat est reconnue. Louant sa grande expérience, les médias l'ont appelé « l'économiste des économistes », ou le « Maestro »<ref>N. Gregory Mankiw, A letter to Ben Bernanke, http://www.economics.harvard.edu, décembre 2005 Modèle:Lire en ligne</ref>, au regard de l'engouement des années 1990 pour la technologie, qu'il a favorisé. Il a cependant été mis en cause lors de la crise des subprimes pour avoir laissé fortement augmenter la masse monétaire à la fin de son mandat, par une politique de taux d'intérêt très bas suivie d'un redressement important des taux directeurs, et pour avoir ignoré des mises en garde concernant le marché des subprimes émanant du conseil de la Réserve fédérale, notamment d'Edward Gramlich<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Biographie
Alan Greenspan a grandi à Manhattan (New York) dans le quartier de Washington Heights. Fils unique né en 1926 au sein d'une famille juive, ses parents divorcent peu après sa naissance. Sa mère l'élève seul, travaillant comme vendeuse dans un magasin de meubles. Son père est agent de change (courtier en bourse) à Wall Street et écrit un livre en 1935, La croissance revient, qu'il lui dédie<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1943, diplômé du George Washington High School, il échappe à la conscription pour des raisons médicales et, repoussant l'entrée à l'université, passe deux années comme musicien professionnel dans le groupe de Henry Jérôme<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
À l'automne 1945, il entre à l'école de commerce, de comptabilité et de finance de l'université de New York. Il obtient sa licence d'économie au printemps 1948. Au cours de ses études, il est amené à travailler pour joindre les deux bouts dans différentes activités, dont un poste au National Industrial Conference Board<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Il obtint son master d'économie en 1950 et continua ses études comme doctorant à l'université Columbia sous la houlette d'Modèle:Lien<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref group="note">Arthur Burns deviendra le Modèle:10e du conseil de la Réserve fédérale des États-Unis.</ref>. En 1953, il s'associa et fonda le cabinet de conseil et d'analyse économique Townsend-Greenspan mettant de côté sa thèse Les Habitudes des ménages américains en matière de dépense et d'épargne qu'il était sur le point d'achever<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
En 1967, il s'implique dans la vie publique en intégrant l'équipe de campagne de Richard Nixon, candidat républicain qui devient président des États-Unis en 1969<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Prenant quelques distances avec le nouveau gouvernement<ref>Modèle:Harvsp</ref>, il accepta néanmoins la présidence du Council of Economic Advisers (CEA), où il prit ses fonctions le Modèle:Date-, la veille de la démission de Richard Nixon à la suite du scandale du Watergate<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Il tiendra ce poste jusqu'à la fin du mandat présidentiel de Gerald Ford en 1977, puis retourna diriger sa société de conseil.
En 1977, il soutient sa thèse à l'université de New York et obtient son doctorat en sciences économiques<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1979, il entre dans l'équipe de campagne présidentielle de Ronald Reagan<ref>Modèle:Harvsp</ref>, qui devient président en 1981 et sera réélu en 1984.
Le Modèle:Date-, il est nommé Modèle:13e du conseil de la Réserve fédérale des États-Unis par Ronald Reagan, remplaçant Paul Volcker. Deux mois seulement après son arrivée à la tête de cette institution, il doit faire face au krach d'octobre 1987. Il sera ensuite confirmé à son poste par les présidents suivants George H. W. Bush, républicain, et Bill Clinton, démocrate. En 2004, George W. Bush le renomme pour servir un Modèle:5e et dernier mandat. Il cède son poste le Modèle:Date- à Ben Bernanke.
Durant son mandat à la Réserve fédérale, il participe à la popularisation de la règle de Greenspan-Guidotti, qui prend son nom<ref>Modèle:Ouvrage</ref> .
En 1999, il abroge avec Robert Rubin et Larry Summers le Glass-Steagall Act, qui maintenait la séparation entre les métiers de banque de dépôt et de banque d'investissement. Il promeut les opérations de gré à gré et les produits dérivés qui accéléreront la crise financière mondiale de 2007-2008.
Il a été un ami de Ayn Rand et se définit comme républicain libertarien<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Graham Paterson, Fed veteran Alan Greenspan lambasts George W Bush on economy, http://www.timeonline.co.uk, 16/09/2007 Modèle:Lire en ligne / article du Sunday Times du 16 septembre 2007 sur son mémoire critique de l'économie de George W. Bush : « Greenspan [...] describes his own politics as “lifelong libertarian Republican” »]</ref>.
Milton Friedman, père du monétarisme, le considérait comme le meilleur gouverneur de la Fed<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Interview de Milton Friedman par Charlie Rose, 2005 (Modèle:13e environ)</ref>.
Alan Greenspan est commandeur de la Légion d'honneur. Il est marié depuis 1997 à la journaliste de la NBC Andrea Mitchell.
Il est un ancien membre du Bohemian Club. Il a participé à la conférence Bilderberg de 2002.
À la suite de la crise des subprimes, ayant à s'expliquer devant le Congrès le Modèle:Date, il reconnait publiquement que son système consistant à faire du marché libre le meilleur moyen d'organiser l'économie était en fait faillible<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} retranscription de l'échange, pbs, 23 octobre 2008</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Greenspan déclare également avoir été dépassé par les technologies d'automatisation des marchés financiers<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il est conseiller de Pacific Investment Management Company (Pimco, contrôlé par Allianz), l’un des principaux créanciers privés de l’État américain<ref name="Les marchés financiers ont un visage">Modèle:Lien web. </ref>.
Décorations
- Commandeur de la Légion d'honneur, France<ref>Modèle:Lien web</ref>,
- Chevalier grand-croix de l'ordre de l'Empire britannique, Royaume-Uni,
- Médaille présidentielle de la Liberté, États-Unis.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Lien web.
- Charles Ferguson, Inside Job, 2010
Références
Notes
<references group="note" />
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