Alpha Andromedae

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

{{#ifeq:|non||Modèle:Coord univers/avec séparateur}}Modèle:Infobox V3/Début {{#ifexist: Media:Alpheratz.gif |Modèle:Infobox V3/Image

|

Alpheratz.gif

}} {{#if:J2000.000/08/23.260+29/05/25.55Andromède2.06|Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox/Géolocalisation astronomique Modèle:Infobox V3/Tableau fin}}{{#if:B8IVpMnHg-0.46-0.11-0.10|Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin}}{{#if:-10.10 ± 0.2+137.46-163.4433.62 ± 0.3597 ± 129.7 ± 0.3-0.30 ± 0.05|Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin}}{{#if:~ 3.6~ 2.7~24013800|Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin}}{{#if:α And Aa, α And Ab|Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin}}{{#if:|Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin}}{{#if:|Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin}}Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Centrer

Modèle:Infobox V3/Fin Alpha Andromedae (α And) dans la Désignation de Bayer est l'étoile la plus brillante de la constellation d'Andromède.

Nomenclature et histoire

Alpheratz est le nom approuvé pour α And = δ Peg par l’Union astronomique internationale (UAI)<ref>Modèle:Lien web</ref>. C’est, littéralement, l’arabe الفرس al-Faras, « le Cheval » <ref>(de) Paul Kunitzsch, Arabische Sternnamen in Europa, Wiesbaden : Otto Harrassowitz, 1959, pp. 132-133.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. C’est en fait le nom منكب الفرس Mankib al-Faras, nom donné à l’origne à β Peg, comme le signale ᶜAbd al-Raḥmān al-Ṣūfī <ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>(ar/fr) Hans Karl Frederik Christian Schjellerup, Description des étoiles fixes composée au milieu du Xe siècle de notre ère par l'astronome persan Abd-al-Rahman Al-Sûfi. Traduction littérale de deux manuscrits arabes de la Bibliothèque royale de Copenhague et de la Bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg…, Saint-Pétersbourg : Eggers et Cie, 1874, repr. Fuat Sezgin, Islamic mathematics and Astronomy, vol. XXVI, Frankfurt am Main : Institut für Geschichte der arabisch-islamischen Wissenschaft an der Johann Wolfgang Goethe-Universität, 1997, p. 120 (fr.).</ref>. Comme ce nom figure sur l’astrolabe, notamment chez Maslama al-Mağrītī<ref>Roland Laffitte, Le ciel des Arabes. Apport de l’uranographie arabe, Paris : Geuthner, 2012, p. 202.</ref>, il n’est pas étonnant de le retouver dans les textes latins sur cet instrument dès l’an mil, notamment mentichel et feraz, chez Llobet de Barcelone<ref>Roland Laffitte, Héritages arabes. Des noms arabes pour les étoiles, Paris : Geuthner, 2005, pp. 190-191.</ref>. Ce second nom va être déplacé, notamment chez Jean de Londres (ca. 1246), qui donne alpheraz pour α And = δ Peg<ref> (de) Paul Kunitzsch, « Typ VI », in : Typen von Sternverzeichnissen in astronomischen Handshriften des zehnten bis vierzehnten Jahrhunderts, Wiesbaden : Harrassowitz, 1966, p. 41. </ref>. Voilà qui est repris dans l’Uranometria de Johann Bayer (1603), à propos de α And: Vmbilicum Equi […] communi Alpberas nomine<ref> (la)Johann Bayer, Uranometria, omnium asterismorum continens schemata, nova methodo delineata…, Augusta Vindelicorum : C. Mangus, 1603, fol. 20r.</ref>. Ce nom est noté par Richard Hinckley Allen (1899) <ref>Modèle:Lien web</ref>, qui contribue à le populariser<ref>Roland Laffitte, Héritages arabes..., op. cit., p. 195.</ref>.

La figure d’Andromède dans l’Urania’s Mirror’’, 1824
La figure d’Andromède dans l’Urania’s Mirror’’, 1824

.

La figure de Pégase dans l’Urania’s Mirror, 1824
La figure de Pégase dans l’Urania’s Mirror, 1824

.



Sirrah est l'autre nom, bien plus authentique qu’Alpheratz, pour α And = δ Peg. C’est en effet, à l’origine, سرّة الفرس Surrat al-Faras, « l’Ombilic du Cheval », dans la figure de الفرس al-Faras, soit Pégase dans le ciel gréco-arabe. Relevé sur l’astrolabe par ᶜAbd al-Raḥmān al-Ṣūfī, puis notamment par al-Zarqālluh, l'Azarchel des Latins<ref>Roland Laffitte, Le ciel des Arabes..., op. cit., pp. 198-203.</ref>, il n’est pas étonnant que l’on puisse lire chez Jean de Londres (ca. 1246): alpheraz, .i. equus et super vmbilicum eius<ref>(de) Paul Kunitzsch, « Typ VI », op. cit., p. 41.</ref>. Le nom paraît donc d’abord en latin, et il va falloir attendre que, dans sa traduction du زيجِ سلطانی Zīğ-i Sulṭānī ou « Tables sultaniennes » d’Uluġ Bēg (1437), Thomas Hyde (1665), le nom arabe apparaisse en transcripion, sous la graghie ‘Sírra AlPháras‘<ref>Modèle:Lien web</ref>. À partir de là, le nom entre dans les catalogues sous deux formes. Une première fois, par l’intermédiaire du philologue Friedrich Wilhelm Lach (1796) qui retranscrit ‘sirrah el-pheras’<ref>Modèle:Lien web</ref>, le nom est Sirra chez Johann Elert Bode <ref> (la) Johann Elert Bode, Uranographia, sive astrorum descriptio viginti tabulis aeneis incisa ex recentissimis et absolutissimis astronomorum observationibus, Berlin : apud autorem, 1801, pl. X.</ref>. Quelques années après, Giuseppe Piazzi donne, directement à partir de Hyde cette fois, le nom Sirrah <ref>Giuseppe Piazzi, Præcipuarum stellarum inerrantium positiones mediæ ineunte sæculo XIX : ex observationibus habitis in specola Panormitana ab anno 1792 ad annum 1813, éd. Panermi : ex regia typ. militari, 1814, p. 171.</ref>, relevé par Richard Hinckley Allen (1899)<ref> (en) Richard Hinckley Allen, Star-names and their meaning, op. cit., p. 35.</ref>, qui contribue à le populariser<ref> (de) Paul Kunitzsch, Arabische Sternnamen in Europa, op. cit., pp. 132-133.</ref>,<ref>Roland Laffitte, Héritages arabes... , op. cit., pp. 195-196.</ref>.


Caractéristiques physiques

De magnitude 2,06<ref name="BSC" />, éloignée de la Terre d'environ 97 années-lumière<ref name="vanLeeuwen2007" />, Alphératz est une étoile blanc-bleu, la plus brillante d'un groupe d'étoiles nommées « à mercure-manganèse ». Elle présente une abondance anormale de mercure, gallium, manganèse et europium dans son atmosphère et une sous-représentation inhabituelle d'autres éléments. On pense que cette anomalie est le résultat de la séparation des éléments sous l'effet de la propre gravité de l'étoile.

Environnement stellaire

Alphératz est une étoile binaire, composée de deux étoiles orbitant très près l'une de l'autre et qui ne peuvent être distinguées que par une analyse spectroscopique très fine. La plus grande des deux est à peu près 10 fois plus lumineuse que la plus petite et elles orbitent en 96,7 jours. La paire est environ 200 fois plus lumineuse que le Soleil.

Par sa brillance, Alphératz est logiquement l'étoile α d'Andromède. Mais, grâce à sa position, elle est aussi l'un des sommets de l'astérisme connu sous le nom de Grand carré de Pégase.

Repérage

Alphératz est le plus brillant des quatre sommets du grand carré de Pégase.

Elle forme également avec Hamal du Bélier et Diphda de la Baleine le Triangle d'automne.

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail