Amstel Gold Race

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Compétition sportive

L'Amstel Gold Race est une course cycliste d'un jour créée en 1966 et patronnée par la marque de bière Amstel<ref group="n">Le nom ne se réfère donc pas directement à la rivière Amstel, qui traverse la ville d'Amsterdam.</ref>. Elle parcourt le sud de la province du Limbourg aux environs de Maastricht, ainsi que parfois la Belgique voisine. Les principales difficultés se trouvent à la Montagne Saint-Pierre et à Fauquemont-sur-Gueule (Valkenburg).

Entre 1989 et 2004, cette course est inscrite au calendrier de la Coupe du monde, puis elle fait partie du ProTour entre 2005 et 2010 avant d'intégrer le calendrier UCI World Tour en 2011. C'est la première des classiques ardennaises, se déroulant avant la Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège. Elle sert traditionnellement de passage de relais au cours des classiques printanières, entre les flandriens, spécialistes des courses avec des secteurs pavés et les puncheurs-grimpeurs.

L'édition 2020 est annulée en raison de la pandémie de Covid-19<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Seule course d'un jour de niveau World Tour organisée aux Pays-Bas, elle est considérée comme l'épreuve la plus importante du calendrier sur route néerlandais<ref group="n">L'Eneco Tour, une course par étapes organisée conjointement avec la Belgique depuis 2005, est l'autre épreuve du circuit WorldTour</ref>,<ref name="AGR" />. Le Néerlandais Jan Raas détient le record de succès avec cinq victoires. Une course féminine, également World Tour, est organisée le même jour.

Histoire

La première édition

L'Amstel Gold Race est créée par les promoteurs sportifs néerlandais Ton Vissers et Herman Krott, qui dirigent une société appelée Inter SportModèle:RefnModèle:Refn. Leur rêve est de créer une classique néerlandaise capable de rivaliser avec les [[Classique_(cyclisme)#Les_classiques_.C2.AB_Monuments_.C2.BB|classiques Modèle:Citation]] belges et italiennes<ref name="Race History" >Modèle:Lien web</ref>. La première édition est prévue pour le Modèle:Date-, jour de la fête nationale des Pays-Bas. Le plan initial est de commencer la course à Amsterdam, puis de se diriger à l'est du pays pour terminer la course à Maastricht, dans le sud-est du pays, sur un total de 280 kmModèle:Refn.

Cependant, de nombreux problèmes apparaissent<ref name="Race History" />. Krott et Vissers n'ont pas pris en compte les nombreux cours d'eau le long du parcours et ils ont mal calculé les détours nécessaires pour les franchir, ce qui rend la distance réelle beaucoup plus longue que 280 km. De nouvelles villes départ sont envisagées comme Utrecht, puis Rotterdam, tandis que l'arrivée est déplacée dans le petit village de Meerssen dans le Limbourg. Cependant, moins de trois semaines avant le début, les organisateurs réalisent qu'ils n'ont pas obtenu la permission de traverser le pont de Moerdijk, la seule façon de quitter Rotterdam au sud. Le parcours doit de nouveau être redessiné et le départ est déplacé plus au sud, à Breda. En plus de tout cela, les militants hippies de Provo ont déclaré les Pays-Bas comme un état d'anarchie en 1966Modèle:Refn. Les autorités craignent qu'une course organisée le jour de la célébration de la famille royale cause de possibles soulèvements.

Fichier:Jean Stablinski 1963.jpg
Jean Stablinski remporte la première Amstel Gold Race en 1966.

Quatre jours avant la date prévue, Vissers et Krott abandonnent l'idée d'organiser la course et tiennent une conférence de presse, lorsque le ministère des routes néerlandaises à La Haye appelle pour dire que la course peut se tenir, à condition qu'elle n'ait plus jamais lieu lors du jour du Roi<ref name="Race History" />.

Le samedi Modèle:Date-, la première Amstel Gold Race se déroule entre Breda et Meerssen, sans incidents graves<ref name="Race History" />. Trois coureurs de l'équipe Ford France sprintent pour la victoire. Le Néerlandais Jan Hugens subit un problème mécanique dans les derniers mètres et est battu par le Français Jean Stablinski qui s'adjuge la première édition<ref name="Race History" />. Tracée sur 302 km, il s'agit de la plus longue édition de l'histoire de la course. Sur les 120 coureurs au départ, 30 terminent la course. En dépit de son intention initiale, l'Amstel Gold Race n'a jamais commencé à Amsterdam, Rotterdam ou Utrecht, les trois plus grandes villes du paysModèle:Refn.

En quête d'identité

En 1967, l'emplacement du départ est déplacé à Helmond, en face du siège de l'Amstel, le sponsor principal de la course. La distance est réduite à 213 km. Arie den Hartog remporte la deuxième édition, en devenant le premier vainqueur néerlandais. En 1968, la course a lieu le Modèle:Date- à cause d'un conflit de calendrier. C'est la seule fois où l'Amstel Gold Race est organisée à l'automne. Le Néerlandais Harry Steevens gagne la course sur une distance de 254 km.

En 1969, la course est à nouveau déplacée en avril. Guido Reybrouck s'adjuge la quatrième édition, la première d'une série de victoires belges. La course est sévèrement affectée par la neige et la grêle, forçant de nombreux coureurs à abandonner en raison d'hypothermie<ref name="Race History" />.

En tant que jeune course, l'Amstel Gold Race lutte pour trouver sa place dans le calendrier international, entre les classiques pavées beaucoup plus anciennes et les classiques ardennaises. Elle a des difficultés pour attirer les meilleurs coureurs. Durant plusieurs années, le meilleur coureur Eddy Merckx ne participe pas à l'épreuve parce que les organisateurs ne peuvent pas payer ses frais de départ. En 1973, le directeur de course Herman Krott accepte de payer une somme considérable à l'équipe de Merckx, à condition qu'il gagne la course. Merckx prend le départ et remporte l'Amstel Gold Race avec plus de trois minutes d'avance sur le deuxième<ref name="Race History" />. Deux ans plus tard, il devient le premier coureur à remporter l'épreuve une deuxième fois.

À la fin des années 1970, le Néerlandais Jan Raas remporte l'Amstel Gold Race un record de cinq fois (en six ans), dont quatre consécutives. Raas peut compter sur sa pointe de vitesse pour s'imposer au sprint, mais il remporte également deux victoires en solitaire. Les médias néerlandais surnomment alors la course l'Modèle:Citation. En 1983, l'Australien Phil Anderson devient le premier vainqueur non-européen<ref> http://sporza.be/cm/sporza/videozone/retro/retro_voorjaarsklassiekers/retro_agr/1.1270886 Video of 1983 Amstel Gold Race (In Dutch)</ref>.

Fichier:Michael Boogerd.jpg
Michael Boogerd compte cinq podiums et une victoire sur son épreuve nationale.

Déplacement vers Maastricht

En 1991, l'arrivée de l'Amstel Gold Race est déplacée vers Maastricht, le chef-lieu du Limbourg. À compter de 1998, Maastricht est également le lieu de l'arrivée. Le caractère propre de la course devient de plus en plus défini par la zone des côtes dans le sud de la province. Entre 1992 et 2015, seuls deux coureurs néerlandais, Michael Boogerd et Erik Dekker, remportent la course. Ils s'imposent à chaque fois lors d'un sprint à deux face à l'Américain Lance Armstrong à Maastricht, respectivement en 1999 et 2001<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref> http://www.cyclingfever.com/video.html?detp=view&video_idd=NDA5Ng== Video of 1999 Amstel Gold Race (In Dutch)</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors de l'édition 2001, seuls 37 coureurs sur les 190 au départ terminent la course, le plus petit nombre des temps modernes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Avant sa disqualification pour dopage<ref name="boogerd"/>, Boogerd, partageait le record de sept podiums avec Jan Raas, après avoir obtenu une victoire, quatre deuxièmes places, deux troisièmes places et plusieurs autres top 10.

L'arrivée au Cauberg

De 2003 à 2012, l'arrivée est déplacée peu après le sommet de la montée du Cauberg à Fauquemont-sur-Gueule. Alexandre Vinokourov remporte la première édition avec cette arrivée en côte, grâce à une attaque avant le Cauberg<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2013, l'arrivée est déplacée de 1,8 km après le sommet du Cauberg, près du centre de Fauquemont, sur une dernière ligne droite essentiellement plate<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le coureur avec le plus de succès au cours des dernières années est le spécialiste des classiques Philippe Gilbert. Le Belge remporte la course à quatre reprises dans les années 2010, en fondant ses victoires sur des attaques puissantes et décisives sur le Cauberg<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2015, le Polonais Michał Kwiatkowski devient le premier champion du monde à remporter la course depuis Bernard Hinault en 1981<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>http://sporza.be/cm/sporza/videozone/retro/retro_voorjaarsklassiekers/retro_agr/1.1602472 Video of 1981 Amstel Gold Race (In Dutch)</ref>.

Fichier:Wesemann Eyserbosweg 2006.jpg
Steffen Wesemann sur l'Eyserbosweg en 2006.

Nouvelle arrivée

En 2017, les organisateurs de la course déplacent l'arrivée pour que la dernière ascension du Cauberg soit située à 19 kilomètres de l'arrivée, dans l'espoir d'une course "plus ouverte"<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette édition s'avère être l'une des plus animées des dernières années et est remportée pour la quatrième fois par Philippe Gilbert lors d'un sprint à deux avec Michał Kwiatkowski.

L'édition 2020, initialement prévue en avril, puis reportée au 10 octobre, est finalement annulée en raison de la pandémie de Covid-19<ref>L'Amstel Gold Race annulée à cause du coronavirus - Cyclisme - Amstel Gold Race</ref>.

En 2021 et 2022, les vainqueurs ont dû être départagés par la photo finish : Wout van Aert devant Tom Pidcock en 2021 et Michał Kwiatkowski devant Benoît Cosnefroy en 2022 alors que le coureur français avait d'abord été annoncé vainqueur par le speaker.

Nouvel organisateur

Flanders Classics devient l'organisateur de l'Amstel Gold Race à partir de 2025<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Parcours

Bien que les Pays-Bas soient connus pour leur météo venteuse et leurs routes plates, l'Amstel Gold Race se déroule au sud dans la région vallonnée du Limbourg. Le parcours offre de nombreuses routes tortueuses à travers la campagne du Limbourg, ainsi que de nombreux changements de direction plus abrupts les uns que les autres et de nombreuses côtes (bergs)<ref name="AGR" >Modèle:Lien web</ref>. La montée la plus notable est le Cauberg, qui est franchie quatre fois, la dernière fois dans le final de l'épreuve<ref>Modèle:Lien web</ref>. La distance totale est de 250 km. Les tactiques des équipes, le placement et les connaissances du parcours jouent souvent un rôle essentiel dans la détermination du vainqueur de la course.

Course actuelle

Fichier:Amstel Gold Race 2012.jpg
Parcours de l'édition 2012

Le départ de l'Amstel Gold Race est donné à Maastricht et l'arrivée est jugée à Berg en Terblijt après Modèle:Unité de course<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="tip">Modèle:Lien web</ref>. Le parcours est formé par quatre boucles sinueuses autour de Fauquemont. Seule la dernière boucle, longue de Modèle:Unité, est modifiée afin d'emprunter des routes plus étroites. Les organisateurs entendent ainsi rendre le final plus difficile à contrôler par un peloton<ref name="tip" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Maastricht et la commune de Fauquemont-sur-Gueule accueillent le départ et l'arrivée de la course respectivement depuis 1998 et 2003. Toutes deux se sont engagées en début d'année avec l'organisation de la course pour continuer à l'accueillir jusqu'en 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le parcours comprend Modèle:Unité en général relativement courtes, mais dont la pente et la répétition font la difficulté de la course<ref name="tip" />. Alors que de 2003 à 2016 l'arrivée était jugée au Cauberg, celui-ci n'est plus, depuis 2017, la dernière côte franchie. Il est néanmoins emprunté à trois reprises, la dernière étant l'antépénultième côte de la course, suivie du Geulhemmerberg et du Modèle:Lien. Cette dernière difficulté est située à Modèle:Unité de l'arrivée<ref name="tip" />.

Changements de parcours

Évolution des villes de départ et d'arrivée
Année Départ Arrivée
1966 Breda Meerssen
1967 Helmond Meerssen
1968 Helmond Elsloo
1969-1970 Helmond Meerssen
1971-1990 Heerlen Meerssen
1991-1997 Heerlen Maastricht
1998-2002 Maastricht Maastricht
Depuis 2003 Maastricht Fauquemont

Bien que la course soit plus jeune que beaucoup d'autres classiques cyclistes, le parcours a considérablement changé au fil des ans. La première édition de la course part de Breda dans le Brabant-Septentrional, mais rapidement se rapproche de la région vallonnée. De 1971 à 1997, le départ est donné à Heerlen. Depuis 1998, la course commence sur la place du marché central dans le centre-ville de Maastricht.

Depuis 2005, la course se déroule entièrement dans les limites du Limbourg. Les éditions précédentes avaient couvert des parties importantes de la province de Liège en Belgique, abordant la Côte de Hallembaye, destinée à provoquer une plus grande sélection.

De 1991 à 2002, la course se termine à Maastricht. L'arrivée a lieu sur le Maasboulevard, sur une fin de parcours plate. En 2001, le sprinteur Erik Zabel remporte la course devant un groupe de 20 coureurs.

De 2003 à 2012, l'arrivée est au sommet de la montée du Cauberg, dans la commune de Valkenburg (Fauquemont-sur-Gueule), près de Maastricht. L'arrivée est remaniée en 2013 pour être déplacée à l'ouest, au hameau de Berg en Terblijt, à 1,8 kilomètre du sommet du Cauberg. L'arrivée modifiée reflète l'emplacement utilisé pour les championnats du monde de cyclisme sur route 2012 à Fauquemont<ref>Finish Amstel Gold Race niet op Cauberg</ref>.

À partir de 2017, l'emplacement de la ligne d'arrivée n'est pas modifié, mais son approche dans l'ultime boucle diffère. La montée finale du Cauberg est abandonnée, après avoir été la dernière montée de la course pendant 14 ans. Néanmoins, le Cauberg, le passage le plus difficile et emblématique, est abordé trois fois pendant la course. La troisième traversée est situé à 18 kilomètres de l'arrivée et est suivie par le Geulhemmerberg à 13 kilomètres et le Bemelerberg à 7 kilomètres de l'arrivée.

Caractéristiques de l'épreuve

Semaine ardennaise

Modèle:Article connexe Bien que l'emplacement de la course dans le Limbourg ne fasse pas partie des Ardennes, ni géographiquement, ni géologiquement, l'Amstel Gold Race est souvent considérée comme la course d'ouverture de la Semaine des Ardennes<ref name="CyclingNews">Modèle:Lien web</ref>. En 2004, l'Amstel Gold Race a inversé sa position dans le calendrier international avec Liège-Bastogne-Liège<ref>Modèle:Lien web</ref>. Depuis, la course a lieu le dimanche suivant Paris-Roubaix (classique pavée) et avant la Flèche Wallonne (classique ardennaise) qui a lieu le mercredi suivant.

Fichier:View from the Schneeberg in Germany to Oud-Lemiers in the Netherlands.jpg
Vue de l'Oud-Lemiers, près de Vaals, dans le sud-est du Limbourg.

Jusqu'en 2002, l'arrivée de l'Amstel Gold Race a lieu sur une route plate et est souvent remportée par des coureurs excellant dans les classiques pavées, notamment le Tour des Flandres. Au cours des dernières décennies, les organisateurs ont choisi de mettre l'accent de la course sur les côtes et la nature de la course a changé. Le peloton est généralement constitué des mêmes coureurs durant les classiques ardennaises : des coureurs de classiques avec des capacités de grimpeur suffisantes et même des spécialistes de grand tour.

Les collines néerlandaises, dans l'extrême sud du Limbourg, sont l'unique région vallonnée des Pays-Bas. Ces côtes ont été formées par les contreforts des Ardennes voisines et l'Eifel. Les côtes définissent le caractère de la course : elles sont plus courtes et pas aussi élevé que dans les Ardennes, mais sont beaucoup plus nombreuses que dans Liège-Bastogne-Liège. Le point le plus élevé de la course est le Vaalserberg, situé à 322,7 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le sommet du Cauberg est à 133,7 mètres d'altitude.

Côtes

Fichier:Philippe Gilbert, 2012 Road World Championships, Cauberg.jpg
Philippe Gilbert attaquant sur le Cauberg lors du final des mondiaux 2012.

Le parcours actuel comprend plus de 30 courtes ascensions qui se succèdent au fur et à mesure que la course progresse, ce qui signifie que les coureurs ont peu de temps pour récupérer entre les côtes. 25 ascensions sont placées dans les 165 derniers kilomètres de la course, dont huit dans les 45 derniers kilomètres. Les plus difficiles sont le Cauberg, le Keutenberg et l'Modèle:Lien. Certaines montées très raides atteignent une pente maximale à 22 % (Keutenberg), d'autres sont beaucoup moins pentues. Contrairement aux monts pavées du Tour des Flandres, toutes les côtes du Limbourg sont asphaltées de nos jours<ref name="BBC">Modèle:Lien web</ref>.

Pour tenter d'expliquer la difficulté du parcours, le journaliste Peter Easton évoque les calculs d'un mathématicien : Modèle:Citation bloc

Les côtes de l'Amstel Gold Race 2016 sont les suivantes<ref name="hn-route">Modèle:Article</ref> :

Numéro Nom Distance du départ (Modèle:Abbr) Longueur (Modèle:Abbr) Pente moyenne (%) Pente maximale (%)
1 Slingerberg 9.4 900 4,4 % 9,5 %
2 Adsteeg 14.1 700 4,3 % 7,5 %
3 Lange Raarberg 22.3 1700 3,7 % 6,6 %
4 Bergseweg 38.0 2700 3,3 % 6,8 %
5 Sibbergrubbe (1) 49.7 2100 3,6 % 6,0 %
6 Cauberg (1) 54.1 800 6,5 % 12,8 %
7 Geulhemmerberg (1) 58.6 1200 4,6 % 8,0 %
8 Wolfsberg 78.1 1200 2,8 % 12,0 %
9 Loorberg (1) 81.2 1500 5,3 % 8,6 %
10 Schweibergerweg 92.5 2700 4,5 % 7,1 %
11 Camerig 98.9 4400 4,0 % 7,7 %
12 Vaalserberg 109.5 3200 4,4 % 9,9 %
13 Gemmenich 114.0 2200 5,0 % 8,8 %
14 Vijlenerbos 117.8 2700 3,8 % 10,7 %
15 Eperheide 126.5 2100 4,7 % 8,0 %
16 Gulpenerberg (1) 135.1 600 5,7 % 13,9 %
17 Plettenberg 141.6 1200 3,7 % 8,0 %
18 Eyserweg 143.7 2100 4,4 % 9,0 %
19 Huls 148.2 900 7,8 % 10,7 %
20 Vrakelberg 153.5 600 7,2 % 11,4 %
21 Sibbergrubbe 161.2 2100 3,6 % 6,0 %
22 Cauberg (2) 165.5 800 6,5 % 12,8 %
23 Geulhemmerberg (2) 170.2 1200 4,6 % 8,0 %
24 Bemelerberg (1) 182.9 900 4,5 % 7,0 %
25 Loorberg (2) 198.2 1500 5,3 % 8,6 %
26 Gulpenerberg (2) 207.7 600 5,7 % 13,9 %
27 Kruisberg 216.7 600 8,8 % 15,5 %
28 Eyserbosweg 218.6 900 9,3 % 17,0 %
29 Fromberg 222.4 1600 3,6 % 8,0 %
30 Keutenberg 226.9 1200 5,9 % 22,0 %
31 Cauberg (3) 236.9 800 6,5 % 12,8 %
32 Geulhemmerberg (3) 241.5 1200 4,6 % 8,0 %
33 Bemelerberg (2) 251.0 900 4,5 % 7,0 %
34 Cauberg (4) 256.2 800 6,5 % 12,8 %

Nervosité de la course

L'Amstel Gold Race est la plus grande course professionnelle des Pays-Bas, mais est souvent critiquée pour la dangerosité de son parcours<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le parcours est tracé sur des routes étroites, à travers banlieues et villages souvent densément peuplées. En raison de la forte densité de population, de nombreuses maisons néerlandaises ne disposent pas de garages et les voitures sont le plus souvent garées à gauche dans la rue. Une grande partie du parcours est urbain, avec beaucoup de dispositifs d'apaisement de la circulation tels que des ralentisseurs, des bollards, des chicanes, des îlots et des ronds-points, ce qui incite le Britannique Robert Millar à surnommer la course Modèle:Citation, le Tour des ronds-points<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les chutes y sont très nombreuses<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Palmarès

Modèle:En-tête de tableau Palmarès d'une course cycliste |- |1966 |Modèle:FRA-d Jean Stablinski |Modèle:BEL-d Bernard Van De Kerckhove |Modèle:NED-d Jan Hugens |- |1967 |Modèle:NED-d Arie den Hartog |Modèle:NED-d Cees Lute |Modèle:NED-d Harry Steevens |- |1968 |Modèle:NED-d Harry Steevens |Modèle:BEL-d Roger Rosiers |Modèle:BEL-d Daniel Van Rijckeghem |- |1969 |Modèle:BEL-d Guido Reybrouck |Modèle:BEL-d Joseph Huysmans |Modèle:BEL-d Eddy Merckx |- |1970 |Modèle:BEL-d Georges Pintens |Modèle:BEL-d Willy Van Neste |Modèle:BEL-d André Dierickx |- |1971 |Modèle:BEL-d Frans Verbeeck |Modèle:NED-d Gerben Karstens |Modèle:BEL-d Roger Rosiers |- |1972 |Modèle:BEL-d Walter Planckaert |Modèle:BEL-d Willy De Geest |Modèle:NED-d Joop Zoetemelk |- |1973 |Modèle:BEL-d Eddy Merckx |Modèle:BEL-d Frans Verbeeck |Modèle:BEL-d Herman Van Springel |- |1974 |Modèle:NED-d Gerrie Knetemann |Modèle:BEL-d Walter Planckaert |Modèle:BEL-d Walter Godefroot |- |1975 |Modèle:BEL-d Eddy Merckx |Modèle:BEL-d Freddy Maertens |Modèle:BEL-d Joseph Bruyère |- |1976 |Modèle:BEL-d Freddy Maertens |Modèle:NED-d Jan Raas |Modèle:BEL-d Luc Leman |- |1977 |Modèle:NED-d Jan Raas |Modèle:NED-d Gerrie Knetemann |Modèle:NED-d Hennie Kuiper |- |1978 |Modèle:NED-d Jan Raas |Modèle:ITA-d Francesco Moser |Modèle:NED-d Joop Zoetemelk |- |1979 |Modèle:NED-d Jan Raas |Modèle:NED-d Henk Lubberding |Modèle:SWE-d Sven-Åke Nilsson |- |1980 |Modèle:NED-d Jan Raas |Modèle:BEL-d Fons De Wolf |Modèle:IRL-d Sean Kelly |- |1981 |Modèle:FRA-d Bernard Hinault |Modèle:BEL-d Roger De Vlaeminck |Modèle:BEL-d Fons De Wolf |- |1982 |Modèle:NED-d Jan Raas |Modèle:IRL-d Stephen Roche |Modèle:GER-d Gregor Braun |- |1983 |Modèle:AUS-d Phil Anderson |Modèle:BEL-d Jan Bogaert |Modèle:NED-d Jan Raas |- |1984 |Modèle:NED-d Jacques Hanegraaf |Modèle:DEN-d Kim Andersen |Modèle:BEL-d Patrick Versluys

|- |1985 |Modèle:NED-d Gerrie Knetemann |Modèle:BEL-d Jozef Lieckens |Modèle:NED-d Johnny Broers |- |1986 |Modèle:NED-d Steven Rooks |Modèle:NED-d Joop Zoetemelk |Modèle:BEL-d Ronny Van Holen |- |1987 |Modèle:NED-d Joop Zoetemelk |Modèle:NED-d Steven Rooks |Modèle:GBR-d Malcolm Elliott |- |1988 |Modèle:NED-d Jelle Nijdam |Modèle:NED-d Steven Rooks |Modèle:BEL-d Claude Criquielion |- |1989 |Modèle:BEL-d Eric Van Lancker |Modèle:BEL-d Claude Criquielion |Modèle:CAN-d Steve Bauer |- |1990 |Modèle:NED-d Adrie van der Poel |Modèle:BEL-d Luc Roosen |Modèle:NED-d Jelle Nijdam |- |1991 |Modèle:NED-d Frans Maassen |Modèle:ITA-d Maurizio Fondriest |Modèle:BEL-d Dirk De Wolf |- |1992 |Modèle:GER-d Olaf Ludwig |Modèle:BEL-d Johan Museeuw |Modèle:RUS-d Dimitri Konyshev |- |1993 |Modèle:SUI-d Rolf Jaermann |Modèle:ITA-d Gianni Bugno |Modèle:GER-d Jens Heppner |- |1994 |Modèle:BEL-d Johan Museeuw |Modèle:ITA-d Bruno Cenghialta |Modèle:ITA-d Marco Saligari |- |1995 |Modèle:SUI-d Mauro Gianetti |Modèle:ITA-d Davide Cassani |Modèle:SUI-d Beat Zberg |- |1996 |Modèle:ITA-d Stefano Zanini |Modèle:ITA-d Mauro Bettin |Modèle:BEL-d Johan Museeuw |- |1997 |Modèle:DEN-d Bjarne Riis |Modèle:ITA-d Andre Tafi |Modèle:SUI-d Beat Zberg |- |1998 |Modèle:SUI-d Rolf Jaermann |Modèle:NED-d Maarten den Bakker |Modèle:ITA-d Michele Bartoli |- |1999 |Modèle:NED-d Michael Boogerd |désattribué<ref group="n" name="Armstrong">Lance Armstrong, initialement deuxième en 1999 et 2001, a été déclassé par l'UCI<ref>Modèle:Lien web</ref></ref> |Modèle:ITA-d Gabriele Missaglia |- |2000 |Modèle:GER-d Erik Zabel |Modèle:NED-d Michael Boogerd |Modèle:SUI-d Markus Zberg |- |2001 |Modèle:NED-d Erik Dekker |désattribué<ref group="n" name="Armstrong"/> |Modèle:BEL-d Serge Baguet |- |2002 |Modèle:ITA-d Michele Bartoli |Modèle:RUS-d Serguei Ivanov |Modèle:NED-d Michael Boogerd |- |2003 |Modèle:KAZ-d Alexandre Vinokourov |Modèle:NED-d Michael Boogerd |Modèle:ITA-d Danilo Di Luca |- |2004 |Modèle:ITA-d Davide Rebellin |Modèle:NED-d Michael Boogerd |Modèle:ITA-d Paolo Bettini |- |2005 |Modèle:ITA-d Danilo Di Luca |désattribué<ref name="boogerd">En décembre 2015, Michael Boogerd qui a reconnu s'être dopé, perd le bénéfice de tous ses résultats acquis entre 2005 et 2007 (Modèle:Lien web)</ref> |Modèle:ITA-d Mirko Celestino |- |2006 |Modèle:LUX-d Fränk Schleck |Modèle:SUI-d Steffen Wesemann |désattribué<ref name="boogerd"/> |- |2007 |Modèle:GER-d Stefan Schumacher |Modèle:ITA-d Davide Rebellin |Modèle:ITA-d Danilo Di Luca |- |2008 |Modèle:ITA-d Damiano Cunego |Modèle:LUX-d Fränk Schleck |Modèle:ESP-d Alejandro Valverde |- |2009 |Modèle:RUS-d Sergueï Ivanov |Modèle:NED-d Karsten Kroon |Modèle:NED-d Robert Gesink |- |2010 |Modèle:BEL-d Philippe Gilbert |Modèle:CAN-d Ryder Hesjedal |Modèle:ITA-d Enrico Gasparotto |- |2011 |Modèle:BEL-d Philippe Gilbert |Modèle:ESP-d Joaquim Rodríguez |Modèle:AUS-d Simon Gerrans |- |2012 |Modèle:ITA-d Enrico Gasparotto |Modèle:BEL-d Jelle Vanendert |Modèle:SVK-d Peter Sagan |- |2013 |Modèle:CZE-d Roman Kreuziger |Modèle:ESP-d Alejandro Valverde |Modèle:AUS-d Simon Gerrans |- |2014 |Modèle:BEL-d Philippe Gilbert |Modèle:BEL-d Jelle Vanendert |Modèle:AUS-d Simon Gerrans |- |2015 |Modèle:POL-d Michał Kwiatkowski |Modèle:ESP-d Alejandro Valverde |Modèle:AUS-d Michael Matthews |- |2016 |Modèle:ITA-d Enrico Gasparotto |Modèle:DEN-d Michael Valgren |Modèle:ITA-d Sonny Colbrelli |- |2017 |Modèle:BEL-d Philippe Gilbert |Modèle:POL-d Michał Kwiatkowski |Modèle:SUI-d Michael Albasini |- |2018 |Modèle:DEN-d Michael Valgren |Modèle:CZE-d Roman Kreuziger |Modèle:ITA-d Enrico Gasparotto |- |2019 |Modèle:NED-d Mathieu van der Poel |Modèle:AUS-d Simon Clarke |Modèle:DEN-d Jakob Fuglsang |- |2020 |colspan=3 align=center|Édition annulée en raison de la pandémie de Covid-19 aux Pays-Bas |- |2021 |Modèle:BEL-d Wout van Aert |Modèle:GBR-d Tom Pidcock |Modèle:GER-d Maximilian Schachmann |- |2022 |Modèle:POL-d Michał Kwiatkowski |Modèle:FRA-d Benoît Cosnefroy |Modèle:BEL-d Tiesj Benoot |- |2023 | Modèle:SLO-d Tadej Pogačar | Modèle:IRL-d Ben Healy | Modèle:GBR-d Tom Pidcock |- | |}

Fichier:Eddy Merckx Amstel Gold Race 1975.jpg
Eddy Merckx, avec le maillot arc-en-ciel, sur le podium après sa victoire lors de l'Amstel Gold Race 1975.
Fichier:Jan Raas huldiging.jpg
Le recordman de victoires Jan Raas s'est imposé à cinq reprises sur l'épreuve.

Statistiques

Modèle:Col-début Modèle:Col-2

Vainqueurs multiples

# Coureurs Victoires
1 Modèle:NED-d Jan Raas 5
2 Modèle:BEL-d Philippe Gilbert 4
3 Modèle:BEL-d Eddy Merckx 2
Modèle:NED-d Gerrie Knetemann
Modèle:SUI-d Rolf Jaermann
Modèle:ITA-d Enrico Gasparotto
Modèle:POL-d Michał Kwiatkowski

Victoires par pays

# Pays Victoires
1 Modèle:Pays 18
2 Modèle:Pays 14
3 Modèle:Pays 7
4 Modèle:Pays 3
Modèle:Pays
6 Modèle:Pays 2
Modèle:Pays
Modèle:Pays
9 Modèle:Pays 1
Modèle:Pays
Modèle:Pays
  1. redirect Modèle:Tchéquie
Modèle:Pays
Modèle:Pays

Modèle:Col-fin

Course féminine

Modèle:Article connexe De 2001 à 2003, trois éditions de l'Amstel Gold Race pour les femmes sont organisées. En 2003, elle fait partie de la Coupe du monde féminine<ref>Modèle:Lien web</ref>. La course commence à Maastricht, 30 minutes après que les hommes. Elle est tracée sur plus de Modèle:Unité, dont neuf ascensions (Maasberg, Adsteeg, Lange Raaberg, Bergseweg, Sibbergrubbe, Cauberg, Bemelerberg, Keutenberg) et l'arrivée sur le Cauberg<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La course est interrompue après la troisième édition, car l'organisation le même jour et en grande partie sur les mêmes routes que la course masculine s'avère trop difficile. Ainsi, les courses féminine et masculine de 2003 ont menacé de s'entrechoquer<ref>Anna van der Breggen powers to a solo victory at women’s Amstel Gold Race return</ref>.

Elle réapparaît en 2017 et devient une manche de l'UCI World Tour féminin.

Cyclotour Gold Race

Depuis 2001, a lieu une course pour cyclotouristes. Elle est organisée chaque année, la veille de l'épreuve pour les professionnels. Les fanatiques de vélo et les cyclistes de loisirs peuvent prend part à des parcours de 60, 100, 125, 150, 200 ou Modèle:Unité. Chaque distance se termine sur l'emplacement de la course professionnelle, immédiatement après la montée du Cauberg<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le nombre de participants est limité à 12 000, en vue de garantir la sécurité des coureurs. En 2009, le site officiel est mis hors service, à cause de la ruée sur les billets. En 2010, les Modèle:Unité sont vendus en seulement 38 minutes.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Autres projets

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