Andilly (Meurthe-et-Moselle)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Andilly est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est. Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Encadré texte

La commune fait partie du parc naturel régional de Lorraine<ref>Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine.</ref>.

D’après les données Corine land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le ban communal de 712 hectares comprend en 2011, plus de 84 % de terres arables et de prairies, près de 8,5 % de forêt, 3 % de surfaces agricoles diverses et 5 % de zones urbanisées.

La commune est aujourd’hui traversée par la route départementale 904 (ex Route nationale 404) mais les chroniques archéologiques<ref>A l 'extrémité ouest du territoire E Olry a signalé des restes de la voie antique Toul-Montsec sous la forme d'un pavage de pierres disposées en écaille</ref> signalent un ancien chemin traversant la commune du nord au sud pour relier Toul à Pannes vers Bavay (parfois nommé chemin Brabant car ce dernier a fait partie de la Lotharingie)

Le territoire est arrosé par les cours d'eau suivants : le Terrouin (3,101 km), le ruisseau de la Grande Tourniere (1,682 km), le ruisseau de l’Étang de Villanaux (0,481 km) et le ruisseau de Mandrelle (2,62 km)<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Andilly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,4 %), prairies (34,4 %), forêts (8,4 %), zones urbanisées (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Arduno ; Locus qui dicitur Ardinio (622 ?) ; Ecclesia villæ quæ dicitur Andeleriis (986) ; Andeliers (1050) ; Andilliers (1290) ; Andelliers (1315) ; Antillier (1385) ; Andeley, Andeiley (1460) et Andillier (1602), sont les graphies recensées dans le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe<ref name=":1">Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862</ref>.

Ardinio (600-622), Andeleriis, (986). Ces deux formes sont tellement différentes que l'étymologie du toponyme reste obscure pour A WIRTH<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Toutefois d'autres historiens font un lien entre le nom de ce village et le toponyme latin Angeliacum qui apparaît dans certains documents historiques, comme, par exemple, dans les preuves à l'appui de la notice historique de Dom Calmet<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> :

«ANDILLY, ou Angelier. —Andiiay,en latin Angeliacum, ou Angeriacum,ou Angeriaca Villa, se dit en français Angellier, Angerey, Andilli, ou Andillier. Il est fait mention d'Anchiacum dans le dénombrement des biens de l'abbaye de Bouxières-aux-Dames, en 965 et 968, et dans les biens de saint-Mansuy ,en 965.»

Écarts et lieux-dits

Dans son volume sur l'Histoire de la Lorraine, Y Burnand<ref>Modèle:Lien web.</ref> considère que les déclinaisons de toponymes issus du nom Sarrazin (Fig1) (sarrazins, sarrazines, sarrazinières ...) sont révélateurs de lieux attribués aux païens lors de la christianisation et recèlent statistiquement beaucoup d’artefacts archéologiques en Lorraine.

Histoire

Préhistoire

Des silex taillés ont été ramassés sur le territoire de la commune<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>

Antiquité

Les premiers habitats ayant laissé des vestiges archéologiques semblent avoir été les abords du Terrouin dans sa vallée et l'emprise de l'actuel Village, au croisement d'anciens chemins partant de Toul vers le nord et le nord-est. Au nombre de ces artefacts sont signalés par la carte archéologique de Gaule<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, volume consacré à la Meurthe-et-Moselle : des tuiles plates, tessons et autres objets d’époque gallo-romaine y compris une clé en bronze<ref name=":0" />.

Dans le village même, lors de travaux au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une stratigraphie complète de plusieurs niveaux possibles d'occupation a été mise en évidence : des sépultures de l’antiquité tardive ou de l’époque franque reposant sur des substructions gallo-romaines<ref name=":0" />

Moyen Âge et Renaissance

Au lieu-dit Chauffour (fig1-ban communal) une nécropole mérovingienne a été découverte en 1869 et a livré des objets et des squelettes en plusieurs occasions (dont une bague en or<ref>Modèle:Article.</ref>)

La terre d'Andilly fut possédée, soit simultanément, soit successivement, par un grand nombre de seigneurs, qui la reçurent des sires d'Apremont, des ducs de Bar et ensuite des ducs de Lorraine ; tels sont : Renier de Choiseul et Miles Daicey (1315) ; Simon de Varmeranges (1333) ; Philippe Daicey (1334) ; Jean de Toul(l)on (1445) ; Jean d'Orne et Agnès du Chastellet (1446) ; Nicolas de Vienne (1460)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Epoque moderne

Lepage dans son ouvrage (La Meurthe statistique, historique et administrative) écrit en 1843 :

« La commune d'Andilly est essentiellement agricole ; le territoire est assez fertile, quoique froid et difficile à exploiter en raison des nombreuses fondrières qui y existent ; le sol est formé d'une terre blanche et pierreuse. Elle possède trois petits étangs qui amassent les eaux pluviales et qui sont de peu de valeur, un moulin et deux fours à chaux où l'on fait de la chaux noire qui jouit d'une certaine réputation. Andilly renfermait autrefois un hôpital<ref>M. de Maillane, évêque de Toul, en parle dans les actes de ses visites de l'an 1611 (H Lepage)</ref>, maintenant détruit, auquel le fondateur avait fait don d'une rente »

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Les habitants sont nommés les Andillois<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Modèle:Population de France/section

Économie

H Lepage<ref name=":1" /> indique dans son ouvrage, vers 1843, au sujet des produits de la terre :

«Surf. territ. : 400 hect. en terres lab., 80 en prés, 10 en vignes, 41 en bois. L'hectare semé en blé peut rapporter 15 hectol., en avoine 20. On y élève des chevaux, des bœufs et des vaches. La commune d'Andilly est essentiellement agricole.....»

indiquant ainsi également la tradition viticole du village. (Cf. carte historique du vignoble lorrain).

Secteur primaire ou Agriculture

Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.

D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune d'Andilly était majoritairement orientée<ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune :  production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la polyculture et le poly-élevage (auparavant même production) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 614 hectares (au delà de la surface cultivable communale) en hausse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est renforcé de 245 à 345 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 6 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 9 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure  en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Andilly était, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, connue pour la ferveur de ses habitants, et vit naître le Modèle:Date- la célèbre mystique stigmatisée et voyante Caroline Clément, fille du cultivateur François Clément, lequel avait été élu maire du village à 26 ans. (cf. RP. MARC, Histoire d'une âme victime, Caroline Clément, 1895)

Nécropole militaire allemande d'Andilly

Modèle:Article détaillé

Fichier:FR-54-Andilly cimetière allemand 1.JPG
Nécropole militaire allemande d'Andilly.

Voici le texte qui se trouve affiché à l'entrée de la Nécropole militaire allemande d'Andilly :

"Les tombes de soldats sont les grands prédicateurs de la Paix" (Albert Schweitzer, Prix Nobel de la Paix).

À partir de 1957, le Volksbund a commencé à rechercher et à regrouper à Andilly les corps des soldats allemands tombés à l'ouest de Metz et dans onze départements : Nièvre, Saône-et-Loire, Côte-d'Or, Haute-Marne, Jura, Doubs, Haute-Saône, Vosges, Territoire de Belfort, Meuse et Meurthe-et-Moselle. C'est ainsi qu'avec plus de 33 000 sépultures, la plus grande nécropole militaire allemande pour la Seconde Guerre mondiale en France a été créée. Elle a été ouverte au public en 1962.

Les défunts de ce cimetière appellent à la Paix.

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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