André Chassaigne

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

André Chassaigne, né le Modèle:Date de naissance à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), est un homme politique français.

Membre du Parti communiste français, il a été conseiller général du canton de Saint-Amant-Roche-Savine, conseiller régional d'Auvergne, maire de Saint-Amant-Roche-Savine. Il est député de la [[Cinquième circonscription du Puy-de-Dôme|Modèle:5e du Puy-de-Dôme]] depuis 2002 et président du groupe de la Gauche démocrate et républicaine à l'Assemblée nationale depuis 2012.

Biographie

Origines, famille et études

André Marcel Chassaigne<ref>Voir nom complet sur Légifrance.</ref> est le fils d’un ouvrier chez Michelin, marié à la fille d'un polisseur à domicile de la montagne thiernoise.

Il commence sa carrière professionnelle comme professeur de lettres et d'histoire-géographie, de 1972 à 1981<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à sa sortie de l'École normale primaire de Clermont-Ferrand. Puis, il devient principal du collège de Saint-Amant-Roche-Savine, un bourg du Haut Livradois dans le sud-est du Puy-de-Dôme, de 1981 à 2002.

Parcours politique

En 1977, il devient adjoint au maire de Saint-Amant-Roche-Savine, puis maire de 1983 à 2010. Il est également élu conseiller général du Puy-de-Dôme en 1979 et conseiller régional d'Auvergne de 1998 à 2000.

Aux élections législatives de 2002, alors que le PCF perd quatorze sièges de députés, il est le seul à en conquérir dans une nouvelle circonscription, la cinquième circonscription du Puy-de-Dôme, dite circonscription de Thiers-Ambert, les deux principales villes qu'elle englobe. Il est élu au second tour avec Modèle:Nombre, soit 51,34 % des suffrages exprimés. Il quitte son mandat de conseiller général, lors des élections cantonales de 2004. Il est depuis régulièrement cité parmi les députés les plus actifs de l'Assemblée nationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, il est élu président de l'Association nationale des élus communistes et républicains (ANECR), en remplacement de Bernard Birsinger, décédé.

En 2007, lors des élections législatives, il est réélu député du Puy-de-Dôme, en nette progression par rapport à 2002 puisqu'il remporte 27 819 voix, soit 65,90 % des suffrages exprimés, avec une participation sensiblement identique à celle de 2002 (65,32 % de votants au lieu de 65,21 %).

Tête de liste du Front de gauche en Auvergne pour les élections régionales de 2010, il remporte, avec 14,2 % des suffrages exprimés, le meilleur résultat de sa formation toutes régions confondues. Pour le second tour des élections régionales, le Modèle:Date-, sa liste fusionne avec celles de René Souchon (PS-PRG-MRC) et de Christian Bouchardy (Europe Écologie). Il figure lui-même en troisième place parmi les 22 candidats pour le Puy-de-Dôme<ref>Composition de la liste « Rassemblement pour l'Auvergne Juste et Solidaire » menée par René Souchon, sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref>.

Il démissionne alors de son mandat de maire de Saint-Amant-Roche-Savine, son fils François Chassaigne lui succédant<ref>Modèle:Article.</ref>, ainsi que de la présidence de l'Association nationale des élus communistes et républicains (ANECR), remplacé par Dominique Adenot.

En Modèle:Date-, il est élu président du groupe Gauche démocrate et républicaine, qui regroupe les députés du Front de gauche et des députés d'Outre-mer à l'Assemblée nationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, un vote des militants place en tête le texte d'orientation qu'André Chassaigne et Fabien Roussel ont présenté en vue du congrès du Parti communiste en novembre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il fait partie de la liste « Pour l'Europe des gens, contre l'Europe de l'argent » menée par Ian Brossat pour les élections européennes de 2019 en France. Il figure en Modèle:79e et dernière position<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Élections présidentielle et législatives de 2012

Le Modèle:Date-, il se porte candidat à l'investiture du PCF pour représenter le Front de gauche à l'élection présidentielle de 2012<ref>AFP, dépêche « Front de Gauche : Chassaigne candidat », 10 septembre 2010, sur le site Le Figaro.fr.</ref>.

Lors de la consultation interne qui a lieu au PCF du 16 au Modèle:Date-, il obtient 36,82 % des voix des militants communistes et est battu par le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier est ensuite désigné comme candidat du Front de gauche pour l'élection présidentielle.

Candidat à sa propre succession dans la Cinquième circonscription du Puy-de-Dôme sous l'étiquette Front de gauche pour les élections législatives de juin 2012, il est facilement réélu député, avec 41,2 % des suffrages exprimés au premier tour — malgré la concurrence de Martine Munoz, la candidate du PS — puis 67,5 % au second tour contre Maxime Costilhes, le candidat UMP.

Il est le député le plus actif de la [[XIVe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:|  }} }} législature]] selon le classement établi par le magazine Capital<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, selon le site Capital.fr, se basant sur les données recueillies par le collectif Regards citoyens, il est désigné comme « meilleur élève » parmi les députés sortants de l’Assemblée nationale, pour son assiduité et son implication dans le travail parlementaire<ref>Modèle:Lien web. </ref>.

Élections présidentielle et législatives de 2017 et mandat consécutif

Il se prononce contre un soutien du PCF à la candidature présidentielle de Jean-Luc Mélenchon lors de la consultation interne en 2016 et défend une candidature communiste autonome, se déclarant lui-même Modèle:Citation pour la porter<ref>Modèle:Article.</ref>. Il est ainsi le seul communiste à déclarer ouvertement sa candidature contre le candidat de la France insoumise<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, les adhérents choisissent majoritairement de soutenir Mélenchon à 53,50 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Candidat à l'[[Élections législatives de 2017 dans le Puy-de-Dôme|élection législative dans la Modèle:5e du Puy-de-Dôme]], André Chassaigne obtient 34,85 % des suffrages au premier tour, étant devant le candidat LREM, Sébastien Gardette qui obtient 29,27 % des suffrages<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

34,85 % des suffrages, c'est moins qu'à l'élection de 2012 où il avait obtenu 41,16 % des suffrages, mais si l'on prend en compte les voix de Sara Perret (FI, 6,82 %), la gauche radicale obtient alors 41,67 % des suffrages. André Chassaigne remporte le deuxième tour avec 63,55 % des suffrages face à Sébastien Gardette qui obtient 36,45 % des voix<ref name=":0" />.

André Chassaigne est réélu président du groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors du [[XXXVIIIe congrès du Parti communiste français|Modèle:38e congrès du PCF]] à Ivry-sur-Seine en 2018 il est l'un des principaux défenseurs du texte alternatif 2, Modèle:Citation qui vise à réaffirmer l'identité du PCF, tout en se distançant de La France insoumise. Ce dernier texte parvient à mettre en minorité la direction de Pierre Laurent avec 42,14 % des voix des adhérents<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Élections législatives de 2022

À l'issue de son mandat<ref>Arthur Cesbron, À la veille des législatives, quel bilan pour les cinq députés sortants du Puy-de-Dôme ?, sur lamontagne.fr, 3 juin 2022.</ref>, André Chassaigne présente sa candidature pour sa réélection en 2022. Investi sous la bannière de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale, il est élu au second tour avec 69,43 % des suffrages exprimés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, il est reconduit dans sa fonction de président du groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Prises de position

Lors de la campagne référendaire sur le projet de Constitution européenne en 2005, il se prononce pour le Non et tient une réunion commune de réflexion à Clermont-Ferrand avec notamment Jean-Luc Mélenchon (PS) et Olivier Besancenot (LCR).

Il intervient fréquemment sur les thématiques en lien avec la protection de l’environnement, passant ainsi, selon Mediapart, pour le « Monsieur écologie » du PCF. Il contribue à faire évoluer la réflexion au sein du parti, notamment autour de la question du productivisme, et publie un livre de critique du « capitalisme vert » (Pour une terre commune, éditions Arcane). Il est perçu comme un élu de terrain, proche de ses administrés et du monde rural<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En avril 2008, il dépose un amendement (dit « amendement 252 ») au projet de loi sur les OGM, permettant de restreindre la culture d'OGM dans de nombreuses zones, comme les régions de culture d'AOC. Cet amendement est adopté par surprise, provoquant une crise au sein du gouvernement et de la majorité parlementaire<ref>Laurent Mouloud, « L'amendement Chassaigne génétiquement modifié », dans L'Humanité, 16 avril 2008 Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Le Modèle:Date-, il vote contre la réforme des retraites présentée par le gouvernement Ayrault, dénonçant Modèle:Citation<ref>Sophie Huet, « La gauche vote sans enthousiasme la réforme des retraites », in Le Figaro, mercredi Modèle:Date-, page 4.</ref>.

Lors d'une séance de questions au gouvernement en Modèle:Date-, il dénonce le recours à l'article 49.3 pour faire adopter la loi travail. Il qualifie le procédé de Modèle:Citation contre Modèle:Citation, contre Modèle:Citation et contre Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, il est l'un des deux députés, avec le député Les Républicains Nicolas Dhuicq à voter contre la ratification de l'accord d'association entre la Géorgie et l'Union européenne<ref>Modèle:Lien web.</ref> et contre celui avec l'Ukraine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il explique sa position par le fait qu'il ne veut pas que cet accord envenime les relations entre la Russie et l'Ukraine, et favorise un « scénario à la grecque » économiquement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il propose avec les autres députés du Front de gauche une plus grande régulation dans l’agriculture afin de garantir des prix d'achat aux agriculteurs<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date-, il défend la motion de censure déposée par la gauche, en rapport avec l'Affaire Benalla, qualifiant les députés LREM de Modèle:Citation, d'Modèle:Citation à la suite de leur refus de faire Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il est à l'origine d'une proposition de loi devant garantir aux agriculteurs une retraite équivalente à au moins 85 % du salaire minimum. Celle-ci est adoptée par l'assemblée nationale en février 2017, mais en mai 2018, le nouvel exécutif dépose un amendement pour bloquer le vote. Il explique avoir « proposé que ces retraites soient financées par une recette qui ne plaît pas : l’augmentation de la taxe sur les transactions financières de 0,1 %. Cela ferait une recette de 500 millions d’euros par an, et ils n’en veulent pas ». Il défend également la création d’un statut pour les conjointes qui exercent aux côtés de leur mari afin de leur assurer des droits pour leurs retraites<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En juin 2020, il est rapporteur d'une proposition de loi, initialement déposée durant le précédent mandat, visant à revaloriser les petites retraites agricoles pour qu'aucune ne soit inférieures à 85% du SMIC avec un financement assuré par une augmentation de 0,1% de la « taxe sur les transactions financières »<ref>Modèle:Article.</ref>. Il parvient finalement à obtenir un vote à l'unanimité de la revalorisation<ref>[1], capital.fr, 22 avril 2021, par Adeline Lorence</ref>. Sa proposition de réévaluation des retraites des aidants d'exploitations agricoles, dont en particulier les femmes conjoints, est également adoptée en décembre 2021<ref>Retraite : bonne nouvelle pour les conjoints d'agriculteurs, capital.fr, 9 février 2022</ref>.

Détail des mandats et fonctions

La date initiale est celle du début de mandat. La date de cessation de fonction n'est indiquée, à la fin, qu'en cas d'interruption ou de non-renouvellement.

Conseiller municipal et maire

Conseiller général

Conseiller régional

Député

Autres fonctions

Décorations

Par ordre de préséance :

Publications

Iconographie

  • Fils de berger, fils d'ouvrier... les portes voix des campagnes meurtries, de Jean-Pierre et Fabien Franey - 2016
  • Fils de berger, fils d'ouvrier, de Jean-Pierre et Fabien Franey - 2007

Notes et références

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Liens externes

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