André Darrigade

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Modèle:Infobox Cycliste

André Darrigade, né le Modèle:Date à Narrosse près de Dax dans les Landes, est un coureur cycliste français. Surnommé « Le Lévrier des Landes », il est considéré comme l'un des plus grands routiers-sprinteurs de tous les temps.

Professionnel de 1951 à 1966, il est notamment champion de France sur route en 1955 et champion du monde sur route en 1959. Il construit sa légende sur les routes du Tour de France en remportant Modèle:Nobrs dont cinq lors des premières étapes, en portant le maillot jaune pendant Modèle:Nobr, et en s'adjugeant le classement par points du Tour de France en 1959 et 1961 ainsi que le premier Prix de la combativité en 1956. Il remporte également une étape du Tour d'Italie et le Tour de Lombardie en 1956.

Biographie

Fichier:André Darrigade (1962).jpg
André Darrigade en 1962.
Fichier:André Darrigade, Tour de France 1963 (cropped).jpg
André Darrigade chez Margnat sur le Tour de France 1963.

Darrigade, surnommé le « Lévrier des Landes », gagne ses premiers galons au Vélodrome d’Hiver à Paris en battant, dans la Grande Finale de la Médaille, la veille des 6 Jours, le futur champion du monde de sprint, Antonio Maspes<ref>Modèle:Google Livres.</ref>. Il participe à Modèle:Nobr de France, avec Modèle:Nobr gagnées, en portant très souvent le maillot jaune, et en gagnant 2 fois le maillot vert à Paris. Darrigade est champion de France sur route en 1955, vainqueur du Tour de Lombardie en 1956, vainqueur des Six jours de Paris en 1957 et 1958 avec Jacques Anquetil et Ferdinando Terruzzi.

Il est champion du monde sur route à Zandvoort en 1959 : dérogeant à ses habitudes, il se lance, le Modèle:Date-, à Modèle:Nobr de l’arrivée dans une échappée matinale, qui ne sera jamais reprise. Il devance au sprint l'Italien Michele Gismondi et le Belge Noël Foré et revêt le maillot arc-en-ciel.

Il est devenu l’un des piliers de l’équipe de France sur le Tour de 1951, et deviendra l’un des lieutenants préférés de Jacques Anquetil. Dans le Tour de France 1956, lors de l'étape Luchon-Toulouse, une crevaison suivie d'une mésentente avec le directeur technique de l'équipe de France, Marcel Bidot, l’a privé d’une victoire dans cette épreuve.

Un drame le marquera toute sa vie : au Parc des Princes en 1958, lors du sprint final, il percute le jardinier du Parc, qui meurt quelques jours plus tard.

Dix-neuf étapes en jaune, une victoire finale qui lui échappe à cause d’une crevaison en 1956 lors de l’étape Luchon-Toulouse, un titre de champion de France en 1955, un Tour de Lombardie en 1956 et un titre de champion du Monde en 1959 : André Darrigade est un cycliste complet, à la fois équipier modèle et caractère bien trempé quand il joue sa carte personnelle.

Le directeur technique de l'équipe de France Marcel Bidot dira : « André n'était pas un routier-sprinter courant à l'économie. Il a pour mission de gagner des étapes, de viser le maillot vert et il le remporte deux fois, mais quand il se présentait sous la flamme rouge du dernier kilomètre, il accomplissait un gros travail au service du leader et il était parfois émoussé. S'il avait couru pour son propre compte et si la malchance l'avait épargné, il aurait gagné dix étapes de plus. J'ai souvent pensé à son dramatique accident du Parc des Princes en 1958. C'est une image qui ne s'effacera jamais de ma mémoire. Ce garçon attachant parlait le langage de l'équipe de France. C'est tout le contraire d'un individualiste. J'ai pour lui la plus haute estime. »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> De par son palmarès et ses performances, il est considéré comme le plus grand sprinteur français de l'histoire<ref>Arnaud Démare est-il le plus grand sprinter français depuis 1945 ?</ref>,<ref>Pénurie de sprinteurs français sur le Tour de France</ref>.

Ses différentes équipes

Darrigade porte successivement les couleurs de « La Perle-Hutchinson » (1951-1955), « Bianchi-Pirelli» (1955-1957), « Helyett-Potin » (1956-1957), « Helyett-Leroux » (1958-1960), « Alcyon-Leroux » (1961), « Gitane-Leroux-Dunlop » (1962), « Margnat-Paloma-Dunlop » (1963-1965), « Kamomé-Dilecta-Dunlop » (1966).

Famille

Son frère cadet Roger Darrigade est aussi un cycliste professionnel. Ils ont couru dans la même équipe pendant quelques années. Avant cela, les deux frères ont été champions de France la même année en 1955, André en professionnel et Roger en amateur.

Le Modèle:Date-, il épouse Françoise avec qui il aura deux enfants, Éric et Patrick, puis deux petits-enfants, Pierre et Alexandre.

Palmarès

Palmarès amateur

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Palmarès professionnel

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Résultats sur les grands tours

Tour de France

Fichier:André Darrigade, Stage 1, Tour de France 1956 (4) (cropped).jpg
André Darrigade avec le maillot jaune en 1956.

André Darrigade fait partie des [[Statistiques des victoires d'étapes du Tour de France#Les plus grands vainqueurs d'étapes|coureurs ayant remporté au moins Modèle:Nobr individuelles]] ainsi que des coureurs ayant remporté au moins deux étapes du Tour de France sur plus de dix années.
Il cumule Modèle:Nobr d'étapes durant les tours des années 1953, 1955, 1956, 1957, 1958, 1959, 1960, 1961, 1962, 1963 et 1964. Ce qui signifie qu'il est celui qui a remporté des étapes sur le plus grand nombre de tours différents. Soit en tout Modèle:Nobr de France dont Modèle:Nobr de 1955 à 1964, record qui a survécu malgré les supers champions qui ont suivi.

Il a porté le maillot jaune pendant Modèle:Nobr tout au long de sa carrière.

Modèle:Nobr

Tour d'Italie

Modèle:Nobr

Résultats sur les classiques « Monuments »

Modèle:Col-start Modèle:Col-3

1956 : Modèle:13e
1957 : Modèle:9e
1958 : Modèle:3e
1959 : Modèle:25e
1961 : Modèle:8e
1963 : Modèle:45e
1964 : Modèle:50e
1966 : Modèle:40e
1962 : Modèle:25e
1963 : Modèle:16e

Modèle:Col-3

1951 : Modèle:93e
1952 : Modèle:28e
1955 : Modèle:50e
1957 : Modèle:4e
1958 : Modèle:41e
1959 : Modèle:19e
1960 : Modèle:46e
1961 : Modèle:51e
1962 : Modèle:16e
1963 : Modèle:18e
1964 : Modèle:40e
1965 : Modèle:41e

Modèle:Col-3

1962 : Modèle:5e
1963 : Modèle:22e
1956 : vainqueur
1957 : Modèle:6e
1958 : Modèle:20e
1959 : Modèle:6e
1960 : Modèle:44e

Modèle:Col-end

Résultats aux Championnats du monde

Lugano 1953 : Modèle:17e
Frascati 1955 : abandon
Copenhague 1956 : Modèle:13e
Waregem 1957 : Modèle:3e Modèle:Médaille
Reims 1958 : Modèle:3e Modèle:Médaille
Zandvoort 1959 : vainqueur Modèle:MédailleModèle:Maillot
Sachsenring 1960 : Modèle:2e Modèle:Médaille
Berne 1961 : abandon
Salò 1962 : Modèle:16e
Renaix 1963 : Modèle:4e
Sallanches 1964 : abandon

Distinctions

Hommages

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Autres projets

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