Bagnères-de-Luchon
Modèle:Bandeau homonymie Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Bagnères-de-Luchon, également nommée Luchon par métonymie (en occitan gascon Luishon ou Banhèras de Luishon), est une commune française située dans l'arrondissement de Saint-Gaudens du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Surnommée « la reine des Pyrénées », c'est une station thermale doublée d'une station de ski (Luchon-Superbagnères) implantée sur la commune voisine de Saint-Aventin mais accessible au départ de Bagnères-de-Luchon par télécabine ou par la route départementale 46 via la vallée du Lis. Depuis 1801, Bagnères-de-Luchon a été le chef-lieu du canton du même nom et en est depuis 2015 le bureau centralisateur. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Pique, la Neste d'Oô, le Lis et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les « vallées du Lis, de la Pique et d'Oô », la « haute vallée de la Pique » et « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (« Luchon ») et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Bagnères-de-Luchon est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Elle appartient à l'unité urbaine de Bagnères-de-Luchon et fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon. Ses habitants sont appelés les Luchonnais ou Luchonnaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend dix immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château Lafont, inscrit en 1927 puis classé en 1931, la chapelle Saint-Étienne de Bagnères-de-Luchon, inscrite en 1931, les thermes Chambert, inscrits en 1977, la résidence Charles Tron, inscrite en 1986, les chalets Spont, inscrits en 1993, le casino de Bagnères-de-Luchon, inscrit en 1999, l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, inscrite en 2003, la villa Édouard, inscrite en 2003, la villa Pyrène, inscrite en 2004, la Villa Santa Maria, inscrite en 2006, et la Villa Luisa, inscrite en 2012.
Géographie
Localisation
La commune de Bagnères-de-Luchon se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Aragon et Catalogne)<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Saint-Gaudens<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Saint-Mamet (Modèle:Unité), Montauban-de-Luchon (Modèle:Unité), Cazarilh-Laspènes (Modèle:Unité), Juzet-de-Luchon (Modèle:Unité), Moustajon (Modèle:Unité), Trébons-de-Luchon (Modèle:Unité), Sode (Modèle:Unité), Saccourvielle (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Bagnères-de-Luchon fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Sur le plan physique, les montagnes du Luchonnais forment une barrière naturelle au sud. Vers l'est, Bagnères-de-Luchon communique avec le val d'Aran en Espagne par le col du Portillon et vers l'ouest avec la vallée du Larboust et au-delà, avec celle du Louron par le col de Peyresourde.
Bagnères-de-Luchon est limitrophe de douze autres communes dont six communes espagnoles. Modèle:Carte communes limitrophes
Paysages et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ce qui en fait la cinquième commune la plus étendue de la Haute-Garonne ; son altitude varie de Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Pique, la Neste d'Oô, le Lis, Canal de la Mouline, le ruisseau de Bagnartigue, le ruisseau de Baliran, le ruisseau de Barradé, le ruisseau de Bers, le ruisseau de Bounéu, le ruisseau de Burbe, le ruisseau de Coume-Fermé, le ruisseau de His, le ruisseau de Jean, le ruisseau de la Flache de Roumingau,, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Pique, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Chaum, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
La Neste d'Oô, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Oô et s'écoule vers le nord puis se réoriente vers l'est. Elle se jette dans la Pique sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1959 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Un espace protégé est présent sur la commune : « Luchon », une réserve biologique dirigée, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :
- la « haute vallée de la Pique », d'une superficie de Modèle:Unité, une haute-vallée glaciaire divisée en deux vallons principaux surplombés par une chaîne de sommets dépassant à l'est les Modèle:Unité pour sept d'entre eux, avec la présence de glaciers<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste », d'une superficie de Modèle:Unité, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et un au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/>
- les « vallées du Lis, de la Pique et d'Oô », d'une superficie de Modèle:Unité, hébergeant une avifaune de montagne bien représentée avec treize espèces de l'Annexe 1 se reproduisant sur le site. Parmi ces espèces figurent des populations remarquables pour l'Aigle Royal, la Chouette de Tengmalm, le Grand Tétras, le Lagopède alpin, le Pic à dos blanc, le Gypaète barbu, le Milan Royal et le Faucon pèlerin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
- les « affluents et rivière de l'One » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- « chaînon du sommet d'Antenac au cap de Pouy de Hourmigué » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 16 dans la Haute-Garonne et six dans les Hautes-Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « massifs du Luchonnais et du Larboust » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont dix dans la Haute-Garonne et trois dans les Hautes-Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « rivière de la Pique, entre Luchon et la Garonne. » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « vallée d'Oueil et soulane du Larboust » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 21 dans la Haute-Garonne et six dans les Hautes-Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- « Garonne amont, Pique et Neste » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 42 dans la Haute-Garonne et 70 dans les Hautes-Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « Haute montagne en Haute-Garonne » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 41 dans la Haute-Garonne et huit dans les Hautes-Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « massif de la Barousse et chaînon du sommet d´Antenac au cap de Pouy de Hourmigué » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 18 dans la Haute-Garonne et 15 dans les Hautes-Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Bagnères-de-Luchon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bagnères-de-Luchon, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (12,1 %), zones urbanisées (3,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Logement
Projets d'aménagements
Voies de communication et transports
Accès par la route nationale 125 et par la gare de Luchon qui est le terminus SNCF de la ligne Montréjeau - Luchon qui la relie à Toulouse via Montréjeau. Le week-end (tous les jours en été), un train de nuit reliait directement Bagnères-de-Luchon et Paris. Le trafic de la ligne Montréjeau-Luchon est cependant suspendu depuis Modèle:Date- pour une durée indéterminée.
Une télécabine fait la liaison depuis 1993 de Bagnères-de-Luchon à Superbagnères. Elle a pris la relève du chemin de fer de Luchon à Superbagnères à crémaillère (système Strub) qui fut exploité de 1912 à 1966. La commune dispose aussi d'un aérodrome, l'aérodrome de Bagnères-de-Luchon. Venu de Toulouse, le sentier de grande randonnée 86 se termine aux thermes de Luchon.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bagnères-de-Luchon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Neste d'Oô. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1999, 2009 et 2013<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Bagnères-de-Luchon est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de Modèle:Unité des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque feux de forêts.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 23,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 288 sont en aléa moyen ou fort, soit 27 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage du Portillon sur la Neste d'Oô. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bagnères-de-Luchon est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Le nom de Bagnères-de-Luchon vient d'une part de son thermalisme (bagnères = bains), et d'autre part d'un dieu local, Illixo (Ilixoni deo<ref>Modèle:CIL XIII.</ref>, traité avec la désinence latine non étymologique -onis<ref name="JGC">Modèle:Ref-Gorrochategui-Onomastica Aquitania.</ref>).
D'après Julien Sacaze, Ilixo, dieu des sources, a donné son nom à la vallée de Luxon ou Luchon<ref>Histoire des thermes de Bagnères-de-Luchon.</ref>. Cette correspondance a été mise en avant par les chercheurs Achille Luchaire, Raymond Lizop, Gerhard Rohlfs ou Joan Coromines.
Le nom Ilixo contient vraisemblablement la base basque ili 'domaine, ville'<ref name="JGC"/>,<ref>Modèle:Michel Morvan 2004.</ref>. Pour d’autres, le nom de la divinité viendrait de la racine celte « l’ch » (lac), correspondant à la configuration du bassin glaciaire luchonnais<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
Histoire
Cette ville a plus de deux millénaires. La présence de population est attestée depuis le néolithique au moins à la grotte de Saint-Mamet. La présence de cromlech atteste aussi une occupation très ancienne<ref>Luchon, onglet « Découvrir Luchon », « Historique de la ville », consulté le 14 septembre 2017.</ref>. La partie inférieure du bassin glaciaire de Luchon était occupée par un lac, jusqu’au verrou de Cier-de-Luchon<ref>Modèle:Article</ref>, et un marché regroupait périodiquement les populations des vallées frontalières avoisinantes à la confluence de l’One et de la Pique<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En Modèle:Date, Pompée, de retour d'une expédition de maintien de l'ordre en Espagne (où il fonde notamment la ville de Pampelune qui porte son nom), s'arrête dans la région et fonde la ville nouvelle de Lugdunum Convenarum, où se rassemblent les tribus convènes éparses (convènes = regroupés, rassemblés) ; c'est la future Saint-Bertrand-de-Comminges.
Un de ses soldats, atteint d'une maladie de peau, vient s'immerger dans les eaux thermales de Luchon, et de ses bains « onésiens » dont il découvre les vertus thermales. Au bout de Modèle:Unité (durée traditionnelle et toujours actuelle d'une cure), il en sort complètement guéri.
En Modèle:Date, Tibère Claude fait creuser trois piscines et développe les thermes. Les thermes s'enorgueillissent dès lors de la peu modeste devise « Balneum Lixonense post Neapolitense primum » (les thermes de Luchon sont les premiers après ceux de Naples) qui est toujours aujourd'hui celle de la ville. Les invasions des Goths et des Wisigoths passent par la région, ainsi que les incursions des Maures. Les populations se réfugient dans les vallées hautes du Larboust ou d'Oueil. Des traces de ces invasions subsistent dans certains mythes et légendes locaux.
Charlemagne, Gaston Fébus donnent à la région un statut particulier de marche frontière avec une certaine autonomie, entre France et Espagne.
La région est relativement épargnée par la Guerre de Cent Ans et par les guerres de religion liées au catharisme et à la Réforme. Les populations restent fidèles à un catholicisme « adapté » et bien peu orthodoxe, que les évêques de Saint-Bertrand mettront des siècles à reprendre en main : prêtres vivant en communautés, parfois armés et mariés, peu éduqués et mal formés, extorquant des messes funéraires payées sous forme de repas dûment arrosés, cadets plus fidèles aux intérêts de leur Maison d'origine (la famille, la casa pyrénéenne) qu'à Rome...
Modèle:Référence nécessaire, le village de « Banières » et ses thermes sont décrits comme assez prospères, autour de son église. À la Toussaint a lieu une foire importante, qui n'a cependant pas la renommée de celle de Saint-Béat, qui profite davantage du commerce avec l'Espagne.
Vers 1200, l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem installe une commanderie à Frontés, entre Montauban et Juzet-de-Luchon. L'objectif est de garder le passage vers la montagne, de ce chemin secondaire de Saint-Jacques-de-Compostelle et d'organiser des hospices pour les pèlerins et les commerçants, qui risquent leur vie en hiver. La création du bâtiment de l'hospice de France date de cette époque et est la seule trace qui subsiste des chevaliers hospitaliers. L'ouverture du port (col) de Vénasque est, quant à elle, postérieure.
Commence alors une lutte continue de plusieurs siècles entre les chevaliers hospitaliers et les populations guidées par leurs prêtres. L'objectif devint rapidement plus économique que religieux et il n'était pas question de partager les impôts. Finalement, l'ordre abandonna la région.
Il y a toujours eu très peu de nobles dans cette région où la paysannerie a toujours lutté pour sa survie. Les anciens traités de Lies et passeries associaient les populations des deux versants de la montagne par des accords de libre circulation et de libre échange, même au cas où les royaumes auraient été en guerre. Un boycott un peu soutenu aurait en effet facilement décimé les populations. Ces traités étaient systématiquement renouvelés et imposés aux rois comme aux évêques. Une forme de représentation populaire élue, les consuls, existait. On a ainsi pu parler de républiques pyrénéennes.
Les rois de France cherchent à mettre un terme à cette situation qui leur paraît anormale.
En 1759, le baron Antoine Mégret d'Étigny, intendant de Gascogne, est envoyé à Luchon. Il commence par créer une route carrossable, à coups de corvées et d'expropriations. Il est obligé de faire appel à une compagnie de Dragons pour tenir la population en respect, peu habituée à un traitement aussi autoritaire. En 1761, il réorganise les thermes et leur donne les bases de leur futur essor. En 1763, il fait venir prendre les eaux au maréchal, duc de Richelieu, qui reviendra en 1769 avec une grande partie de la Cour. La station thermale est lancée. Il développe également l'exploitation forestière, capitale pour fournir du bois pour la marine et du charbon de bois pour les forges. Il meurt en 1767, à l'âge de 47 ans, ruiné et disgracié.
Son successeur donnera son nom aux allées d'Étigny, principale artère de la ville, et une statue élevée en 1889 à son effigie se trouve toujours placée devant les Thermes.
La Révolution et l'Empire ont peu d'impact à Luchon, même si le val d'Aran voisin est annexé, tout comme la Catalogne, pour former d'éphémères nouveaux départements. Avec la guerre d'Espagne, la frontière sera quand même le théâtre de nombreux incidents, causés par des partisans espagnols rejetant le nouvel ordre politique imposé par Napoléon. Il y aura aussi à l'inverse de nombreuses opérations militaires de « pacification ».
De nombreux visiteurs célèbres viennent ensuite à Luchon, attirés par la vogue des eaux thermales pyrénéennes, lancée par l'Impératrice Eugénie, ou les débuts du pyrénéisme par le comte Henry Russell. Lamartine (en 1840 dans la rue qui porte désormais son nom), Victor Hugo (en 1861), José-Maria de Heredia (qui résida aussi dans un village non loin de Luchon, Marignac ; c'est là qu'il s'inspira du Pic du Gar pour un des poèmes de son recueil Les Trophées), le prince Louis-Napoléon Bonaparte, le prince impérial (fils de Louis Napoléon Bonaparte, soigné par le Docteur Ernest Lambron, dont l'avenue faisant face au pavillon impérial porte le nom), Edmond Rostand, Gustave Flaubert (1840 et 1872), Guy de Maupassant, Octave Mirbeau, Stéphen Liégeard, Moulay Mohammed (futur Mohammed V du Maroc), Alphonse XIII d'Espagne, Sacha Guitry, Francis Carco, François Mauriac comptent parmi ces hôtes les plus illustres.
L'arrivée du train en 1873, la construction du casino en 1880 développent encore la popularité de la ville où des touristes huppés et cosmopolites ne tardent pas à affluer, jusqu'aux années folles. Les acquis sociaux (congés payés puis sécurité sociale) démocratisent ensuite la population touristique.
Des installations hydro-électriques sont mises en place dès les années 1890 par la société La Luchonnaise.
Le tour de France cycliste fait de la ville une de ses étapes obligées depuis ses débuts.
L'ouverture de l'hôtel d'altitude de Superbagnères (travaux finis en 1922), relié par un train à crémaillère et aujourd'hui par une télécabine, complète la ville thermale par une station de sports d'hiver. Aux jeux olympiques d'hiver de 1968, Ingrid Lafforgue défend les couleurs de la station. Sa sœur jumelle Britt Lafforgue a un palmarès non moins éloquent aux championnats du monde de ski alpin. En 2010, c'est Marie-Laure Brunet qui se distingue à Vancouver.
Un golf et un aéroclub font bien mériter à la ville son surnom de « Reine des Pyrénées » donné par Vincent de Chausenque en 1834 dans son ouvrage Les Pyrénées ou voyages pédestres.
Enfin, l'eau minérale de Luchon est commercialisée depuis quelques années dans toute la France.
Des fouilles ont permis de retrouver la trace de trois vastes piscines revêtues de marbre avec circulation d'air chaud et de vapeur.
La tempête Xynthia, qui a causé fin Modèle:Date- la mort d'une cinquantaine de personnes en France, a durement touché Luchon et sa région. Des vents ont soufflé à Modèle:Unité sur les sommets, ce qui a occasionné de très nombreux dégâts.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes des Pyrénées Haut-Garonnaises et du canton de Bagnères-de-Luchon avant le Modèle:Date- Bagnères-de-Luchon faisait partie de la communauté de communes du Pays de Luchon.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Instances judiciaires et administratives
Bagnères-de-Luchon abrite un peloton de gendarmerie de haute montagne.
Politique environnementale
Dans son palmarès 2016, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a renouvelé son attribution de trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris<ref>Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2016.</ref>.
Finances locales
Cette sous-section présente la situation des finances communales de Bagnères-de-Luchon<ref group="Note">Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des Modèle:Nobr du site alize2.finances.gouv.fr concernant Bagnères-de-Luchon. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3. </ref>.
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Bagnères-de-Luchon s'établit à Modèle:Euro en dépenses et Modèle:Euro en recettes<ref group="A2" name="Alize2_2013_0"/> :
En 2013, la section de fonctionnement<ref group="Note">La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.</ref> se répartit en Modèle:Euro de charges (Modèle:Euro par habitant) pour Modèle:Euro de produits (Modèle:Euro par habitant), soit un solde de Modèle:Euro (Modèle:Euro par habitant)<ref group="A2" name="Alize2_2013_0"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="A2" name="Alize2_2013_1"> Modèle:Lien web.</ref> :
- le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels<ref group="Note">Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.</ref> pour une somme de Modèle:Euro (55 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 556 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2010 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2013 ;
- la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux<ref group="Note">Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.</ref> pour une valeur de Modèle:Euro (49 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 334 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2010 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2013.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Bagnères-de-Luchon<ref group="A2" name="Alize2_2013_Detail"> Modèle:Lien web.</ref>. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012<ref group="A2" name="Alize2_2013_Detail"/> :
- la taxe d'habitation constante 24,76 % ;
- la taxe foncière sur le bâti égale 27,77 % ;
- celle sur le non bâti constante 85,92 %.
La section investissement<ref group="Note">La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.</ref> se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance<ref group="A2" name="Alize2_2013_2">Modèle:Lien web.</ref> :
- des dépenses d'équipement<ref group="Note">Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.</ref> pour une valeur totale de Modèle:Euro (56 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 35 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio diminue de façon continue de Modèle:Euro à Modèle:Euro par habitant ;
- des remboursements d'emprunts<ref group="Note">Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.</ref> pour une valeur totale de Modèle:Euro (41 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 129 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant).
Les ressources en investissement de Bagnères-de-Luchon se répartissent principalement en<ref group="A2" name="Alize2_2013_2"/> :
- nouvelles dettes pour un montant de Modèle:Euro (14 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 19 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2013 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2010 ;
- subventions reçues pour une valeur de Modèle:Euro (10 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 28 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant).
L'endettement de Bagnères-de-Luchon au Modèle:Date- peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette<ref group="Note">L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au Modèle:Date- de l'année considérée</ref>, l'annuité de la dette<ref group="Note">L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année</ref> et sa capacité de désendettement<ref group="Note">La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : Modèle:Formule. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Bagnères-de-Luchon.</ref> :
- l'encours de la dette pour Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 95 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio diminue de façon continue de Modèle:Euro à Modèle:Euro par habitant<ref group="A2" name="Alize2_2013_5">
Modèle:Lien web.</ref> ;
- l'annuité de la dette pour une valeur de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 130 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2013 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2009<ref group="A2" name="Alize2_2013_5"/> ;
- la capacité d'autofinancement (CAF) pour une valeur de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 14 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2013 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2011<ref group="A2" name="Alize2_2013_4">
Modèle:Lien web.</ref>. La capacité de désendettement est d'environ Modèle:Nobr en 2013. Sur une période de Modèle:Nobr, ce ratio présente un minimum d'environ Modèle:Nobr en 2011 et un maximum élevé d'un montant de Modèle:Nobr en 2001.
Jumelages
Bagnères-de-Luchon est jumelée avec<ref>Annuaire des villes jumelées sur le site de l'Association française du conseil des communes et régions d'Europe, consulté le 7 juillet, 2013.</ref> :
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Voir aussi l'unité urbaine de Bagnères-de-Luchon et l'aire urbaine de Bagnères-de-Luchon.
Enseignement
Bagnères-de-Luchon est située dans l'académie de Toulouse.
Établissements scolaires
La ville administre une école maternelle et une école élémentaire communales.
Le département gère le collège Jean-Monnet et la région le lycée général Edmond-Rostand. On y trouve plusieurs options :
- section ski alpin ;
- option montagne ;
- académie de gardiens de but ;
- section européenne;
- bachi bac.
Le lycée professionnel des métiers de la première transformation du bois, situé sur le territoire de la commune voisine de Montauban-de-Luchon, propose les formations suivantes<ref>http://pedagogie.ac-toulouse.fr/lp-bois-montauban-luchon</ref> :
- CAP mécanicien affûteur ;
- CAP constructeur bois ;
- Baccalauréat professionnel technicien de scierie ;
- BTS technico-commercial bois et dérivés (en apprentissage) ;
- Formation pluriactivité : option ski alpin - Métiers de la montagne ;
- Formation professionnelle d'agent de soins en thermalisme et thalassothérapie.
Manifestations culturelles et festivités
- Festivals de cinéma : le Festival du film de télévision de Luchon.
- La Fête des Fleurs. La fête a été inscrite à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel français depuis 2020.
- Les Rencontres Lyriques de Luchon.
- Brandon de la Saint-Jean - Classé au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO en 2015.
Santé
Sports
Nombreuses stations de ski à proximité : Superbagnères, Peyragudes, Bourg-d'Oueil.
Bagnères-de-Luchon a été une ville-étape et de passage du Tour de France cycliste dans les Pyrénées. Le Modèle:Date-, Lucien Buysse a remporté l'étape Bayonne-Luchon, dans des conditions climatiques apocalyptiques. Le Modèle:Date-, Eddy Merckx a gagné l'étape Luchon-Mourenx-Ville-Nouvelle avec près de huit minutes d'avance sur le deuxième, et après cent quarante kilomètres d'échappée en solitaire. Indépendamment du caractère toujours subjectif des considérations de cette sorte, les victoires de Buysse et Merckx sont considérées comme les deux étapes les plus grandioses de l'Histoire du Tour de France et les deux exploits humains les plus extraordinaires, en ce sens qu'ils sortent de l'ordinaire. Le Modèle:Date-, mais de manière beaucoup plus anecdotique, Christopher Froome remporte l'étape Pau - Bagnères-de-Luchon, après une descente dans le col de Peyresourde.
Golf, sentiers de grande randonnée GR 86 GR 10...
Bagnères-de-Luchon abrite la Compagnie des guides de Luchon.
Aérogare de Luchon, vol possible au-dessus des massifs pyrénéens
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des Pyrénées Haut-Garonnaises<ref>http://www.cc-pyreneeshautgaronnaises.fr/vivre/gestion-des-dechets/tri-dechets</ref>.
Protection environnementale
La zone Natura 2000 de la Haute Vallée de la Pique est classé en zone spéciale de conservation (en référence à la Directive Habitats) depuis 2007, avec une superficie de 8 251 hectares, elle s'étend sur une partie de la commune de Bagnères-de-Luchon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La zone Natura 2000 des Vallées du Lis, de la Pique et d'Oô est classé en zone de protection spéciale (en référence à la Directive Oiseaux) depuis 2006, avec une superficie de 10 515 hectares, elle s'étend sur une partie de la commune de Bagnères-de-Luchon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ces deux zones Natura 2000 se superposent sur une grande partie de leur superficie.
Médias
Modèle:… Luchon Mag, un site d'information pour le Pays de Luchon<ref>Luchon Mag</ref>.
Cultes
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 44 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (55,3 % dans le département).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 75,6 % d'actifs (66,1 % ayant un emploi et 9,5 % de chômeurs) et 24,4 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 1 891 en 2013 et 2 013 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 824, soit un indicateur de concentration d'emploi de 209,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,2 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 824 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 648 travaillent dans la commune, soit 79 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 49 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 33,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Entreprises et commerces
Thermalisme (Thermes de Luchon), sports d'hiver (Superbagnères), eaux minérales, tourisme, service ambulancier.
Culture locale et patrimoine
Modèle:Infobox Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France
Culture locale et patrimoine
Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption
Modèle:Article détaillé Il s'agit d'un édifice néoroman construit de 1847 à 1857 sur l'emplacement de l'ancienne église romane. Il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 2003<ref name=":1">Modèle:Base Mérimée. Consultée le 18 juin 2010.</ref>.
Les peintures murales sont de Romain Cazes<ref name=":1" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Chapelle Saint-Étienne de Barcugnas
Modèle:Article détaillé La porte romane du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est inscrite aux monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée. Consultée le 18 juin 2010.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Autres édifices religieux
- Chapelle de l'hôpital militaire des Dominicaines de Sainte-Hélène de Quinconces<ref>Ancienne chapelle de l'hôpital militaire des Dominicaines de Sainte-Hélène (Quinconces)</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, nommée aussi chapelle de l’Institut Saint Hélène<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
- Chapelle Notre-Dame de Bagnartigue<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Temple protestant de Bagnères-de-Luchon.
-
La chapelle Saint-Étienne de Barcugnas
-
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption
-
Temple protestant
Thermes
Ils sont construits de 1854 à 1858. Les peintures murales du grand hall ont été inscrites à l'inventaires des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée. Consultée le 18 juin 2010.</ref>.
Le hall de l'ancien bâtiment des thermes est pourvu d'une verrière de vitraux figuratifs, au-dessus de la porte d'entrée vitrée.
Casino
Modèle:Article détaillé Le bâtiment est construit entre 1878 et 1880, en brique-pierre dans un style historiciste classique, puis agrandi en 1929 avec ajout du décor Art Déco de la façade antérieure. Le parc est dessiné autour d'une pièce d'eau serpentine avec grotte artificielle. Le parc du casino, ses deux pavillons d'entrée et le pavillon normand ont été inscrits par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée. Consultée le 18 juin 2010.</ref>.
Autres édifices civils
- Le château Lafont-Lassalle, ou hôtel Lassus-Nestier<ref>En sa façade, une plaque de marbre monumentale ancienne indique sur cinq lignes : "HOTEL / LASSUS-NESTIER / 1772 / CHATEAU LAFONT-LASSALLE", relevée en avril 2019.</ref>, qui date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est inscrit par arrêté du Modèle:Date- et son escalier est classé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 28 avril 2019.</ref>. Il abrite le Musée du Pays de Luchon.
- Trois villas du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ont été totalement ou partiellement inscrites. La villa Édouard de style néo-gothique, construite en 1864<ref>Modèle:Base Mérimée. Consultée le 18 juin 2010.</ref>, la villa Pyrène<ref>Modèle:Base Mérimée. Consultée le 18 juin 2010.</ref>, et la villa Santa Maria. La villa Santa Maria (ou Narychkine) construite vers 1840, aux façades néo-palladiennes côté rue a abrité la princesse Narychkine et Alexandre Dumas fils<ref>Modèle:Base Mérimée. Consultée le 18 juin 2010.</ref>.
- la villa Luisa, dans le parc du Pyrénées Palace.
- Les toitures et façades des trois chalets Spont, construits entre 1848 et 1855, sont inscrites<ref>Modèle:Base Mérimée. Consultée le 18 juin 2010.</ref>.
- Il en est de même pour la résidence Charles Tron qui date de 1854<ref>Modèle:Base Mérimée. Consultée le 18 juin 2010.</ref>.
À proximité
- Les alignements mégalithiques ont été classés monument historique en 1889<ref>Modèle:Base Mérimée. Consultée le 18 juin 2010.</ref> de même qu'un cromlech<ref>Modèle:Base Mérimée. Consultée le 18 juin 2010.</ref>.
- Des balades dans le massif des Pyrénées (notamment l'Hospice de France, arboretum de Jouéou, la tour à signaux de Castelvielh, la vallée du Lys, etc.).
Patrimoine culturel
- Musée de la ville de Luchon Musée du Pays de Luchon.
- Musée de l'aéronautique Léon-Elissalde (situé à l'aérodrome de Bagnères-de-Luchon).
- Musée de la Crémaillère au Grand Hôtel de Superbagnères par les Villages Club du Soleil et Alban Leymarie coréalisateur.
Personnalités liées à la commune
- Antoine Mégret d'Étigny (1719-1767), intendant de la généralité de Gascogne, Béarn et Navarre. La commune lui a rendu hommage : les allées d'Étigny forment la principale artère de la ville, et une statue à son effigie se trouve devant les Thermes.
- Nérée Boubée (1806-1862), naturaliste, entomologiste, géologue et enseignant à l'Université de Paris, mort à Luchon.
- Théodore Gobley (1811-1876), pharmacien et chimiste, membre de l'Académie nationale de médecine, mort à Bagnères-de-Luchon.
- André Bouéry (1821-1879)<ref name="M. J. Allières, A. Berthoumieux, G. Brignol, J. Castex, J. Ducos">Modèle:M. J. Allières, A. Berthoumieux, G. Brignol, J. Castex, J. Ducos : André Bouéry musicien et poète gascon, 1994</ref>,<ref name="Revue de Comminges - 1947 - 1950">Revue de Comminges - 1947 (T. 60) - 1950 (T. 63) - Modèle:P. - Source : Bibliothèque nationale de France / gallica.bnf.fr</ref> : poète gascon. Appelé aussi Moussu Andrè. Auteur des Cansous det campané d'Aspetch (« Chansons du sonneur d'Aspet »). cansoun Mai de Diu. Né à Luchon le Modèle:Date-. Inhumé à Nestier le Modèle:Date-. Membre de l'Escolo deras Pirenéos.
- Stéphen Liégeard (1830-1925), écrivain et poète français, auteur de Vingt journées d'un touriste au pays de Luchon (1874).
- Auguste Scheurer-Kestner (1833-1899), chimiste et homme politique, mort à Bagnères-de-Luchon.
- Édouard Broustet, (1836-1901), compositeur et chef d'orchestre, directeur de l'orchestre du casino de Luchon, mort à Bagnères-de-Luchon.
- Jean-Marie Mengue (1855-1939), sculpteur né à Bagnères-de-Luchon.
- Henri Gadeau de Kerville (1858-1940), zoologue, botaniste et archéologue, mort à Bagnères-de-Luchon.
- Ludovic Dardenne<ref>Modèle:Article.</ref> (1859 - 1944), Pharmacien-Chocolatier, considéré comme le « père » de Superbagnères. La commune lui a rendu hommage : le Boulevard Ludovic Dardenne a été nommé ainsi en souvenir de ce dernier et en raison de la présence des anciens ateliers de la Chocolaterie Dardenne.
- Henry de Gorsse ou Henri de Gorsse (1868-1936), homme de lettres, dramaturge, scénariste et parolier, né à Luchon.
- Edmond Rostand (1868-1918), auteur dramatique qui passa à Luchon 22 étés de sa jeunesse et y composa Les Musardises. Dans Cyrano de Bergerac, Acte IV, Scène VI, l'auteur s'est inspiré de la toponymie de la vallée de Luchon, entre autres, pour nommer ses cadets de Gascogne : on y trouve un « Chevalier d’Antignac-Juzet ».
- Jules Brévié (1880-1964) est un administrateur colonial, gouverneur général de l'Afrique occidentale française (AOF) et de l'Indochine française, ministre, né à Bagnères-de-Luchon.
- Georges Lucien Guyot (1885-1973), artiste animalier dont l'œuvre l'« Ours des Pyrénées » est au parc des Thermes.
- Georges Gaudion (1885-1942), peintre toulousain mort à Luchon.
- Jean Arlaud (1896-1938), médecin et alpiniste.
- Lys Gauty (1908-1994), chanteuse, reprit la direction du Casino de Luchon en 1950 et y créa le Festival de la Voix.
- Michel Warlop (1911-1947), violoniste de jazz, mort à Bagnères-de-Luchon.
- Guy Lapébie (1916-2010), coureur cycliste, mort à Bagnères-de-Luchon.
- Jean Peyrafitte (1922-2017), maire de Bagnères-de-Luchon de 1974 à 1995, conseiller général du canton de Bagnères-de-Luchon de 1980 à 1992, sénateur de la Haute-Garonne de 1980 à 1998.
- Alexis Kanner (1942-2003), acteur, né à Bagnères-de-Luchon.
- Britt Lafforgue et Ingrid Lafforgue, nées en 1948 à Bagnères-de-Luchon, championnes de ski.
- Olivier Pédémas (1968-), footballeur né à Bagnères-de-Luchon.
- Sylvia Cazeneuve, artiste lyrique, directrice artistique des Rencontres lyriques de Luchon.
Héraldique, logotype et devise
Symbolique
Le champ de l'écu symbolise les sources thermales qui jaillissent du pied des montagnes des Pyrénées. Le premier quartier du chef est aux armes de Comminges, quant à la stèle, elle atteste de l'origine gallo-romaine des bains dont Ilixo était le dieu tutélaire. Les ornements extérieurs représentaient une pomme de pin vers 1880 qui fut remplacée depuis 1907 par deux isards.
La devise : BALNEUM LIXONENSE POST NEAPOLITENSE PRIMUM. (Les premiers bains après ceux de Naples) - indique la renommée des bains de Luchon.
Pour approfondir
Bibliographie
- Nérée Boubée, Promenade de Bagnères au lac d’Oô. Réédition de 2009, Éditions Aux pages d'antan, 88 p.
- Anne Dupic, Économie et démographie dans la commune de Bagnères-de-Luchon, 1815-1870, mém. de maitrise, Université Toulouse II, 1976 (relève notamment la difficulté de mesurer l'impact réel du développement du tourisme pour la population autochtone).
- Philippe Francastel, Luchon et ses vallées, Éditions Privat, 1999 Modèle:ISBN (épuisé)
- Philippe Francastel, Le Pays de Luchon - poésie et lumière, Atlantica, 2004 Modèle:ISBN
- Jean-Bernard Frappé, Autrefois Bagnères de Luchon, 2 tomes, Atlantica, 2001 Modèle:ISBN
- Henri Gadeau de Kerville, Autour du canton de Bagnères-de-Luchon (France et Espagne), Toulouse, Privat, 1928
- Henri Gadeau de Kerville, Bagnères-de-Luchon et son canton (Haute-Garonne), Toulouse, Édouard Privat, 1925 ; Lorisse, 2003 Modèle:ISBN
- Alban et André Leymarie, Le Chemin de fer à crémaillère de Luchon à Superbagnères, 1912- 1966, Éditions Lacour-Olle, 2006 Modèle:ISBN
- Henri Pac, Luchon et son passé, Éditions Privat, 1984 Modèle:ISBN
- Anne Samson, Thermes tragiques, Modèle:ISBN (un roman policier se déroulant à Luchon)
- Patrick Turlan, Bagnères-de-Luchon à la Belle époque. Pau, imprimerie Ipadour, 1999, 63 pp., [nombreuses reproductions de cartes postales anciennes de Luchon.], Préface de Henri Dénard (conseiller général du canton de Luchon).
- Patrick Turlan, La Fête des fleurs de Bagnères-de-Luchon à la Belle époque. Pau, imprimerie Ipadour, 1999, 32 pp., [nombreuses reproductions de cartes postales anciennes de Luchon. Histoire des Guides...], Préface de Jean Peyrafitte (ancien sénateur-maire de Luchon).
- Modèle:Ouvrage
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases géographie
- Modèle:Bases vie publique
- Modèle:Site officiel
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
- Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes *