André Lhote

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Modèle:Voir homonymes Modèle:InfoboxAndré Lhote, né à Bordeaux le Modèle:Date et mort à [[16e arrondissement de Paris|Paris Modèle:16e]] le Modèle:Date, est un peintre, graveur, illustrateur, théoricien de l'art et enseignant français.

Il est l'un des représentants du mouvement cubiste.

Biographie

André Lothe naît à Bordeaux le Modèle:Date-. Fils d'un employé de la ville et d'une brodeuse<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>, il passe dix ans en apprentissage chez un sculpteur décorateur et suit les cours de sculpture décorative à l'école des beaux-arts de Bordeaux jusqu'en 1904. C'est en lisant les Salons de Diderot, le Journal de Delacroix et les Curiosités esthétiques de Baudelaire qu'il vient à la peinture. Il s'installe à Paris en 1907. La galerie Eugène Druet organise sa première exposition en 1910.

Il se rattache au mouvement cubiste en 1912, avec sa toile Paysage français, cependant il rejette ce qu'il y a de trop abstrait dans cette forme de peinture et il cherchera toujours à conserver un lien avec la peinture classique, que ce soit par les sujets ou par la rigueur de ses compositions. Il veut inscrire la modernité, non pas dans la rupture, mais dans la continuité de la tradition<ref>Philippe Dufieux, « Lhote et le décor monumental », in: Hèlène Moulin (dir.), André Lhote 1885-1962, [catalogue d'exposition], Musée des beaux-arts de Valence, 2003, Modèle:Pp..</ref>.

Trois de ses œuvres sont exposées au Salon des indépendants en 1913.

Il est réformé en raison d'une maladie de la rétine et ne participe donc pas à la Première Guerre mondiale<ref name=":0" />. Affecté à la préfecture de la Gironde, il partage le bureau de Georges de Sonneville avec qui il collabore<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1919, grâce à Jacques Rivière qu'il connaît, il tient une chronique de critique d'art dans La Nouvelle Revue française.

Dès 1918, il enseigne dans différentes académies jusqu'à la fondation, en 1922, de sa propre académie au 18, rue d'Odessa, dans le quartier du Montparnasse. Il y enseignera jusqu'à la fin de sa vie. Il réunit des textes de grands maîtres, parmi lesquels Léonard de Vinci, sous le titre De la palette à l'écritoire. L'essentiel de son enseignement réside dans ses deux traités : Traité du paysage et Traité de la figure<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Lhote organise également des stages d'été pour ses élèves dans la maison qu'il a achetée en 1926 à Mirmande dans la Drôme. À partir de 1940 et pendant toute l'Occupation, nombre d'artistes y trouveront refuge, comme Alexandre Garbell, Pierre Palué, Marcelle Rivier et Guy Marandet qui y demeureront.

En 1936, il est membre de la rédaction du journal communiste Ce soir, pour lequel il s'occupe de la rubrique artistique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1938, il découvre Gordes où il achète une maison de style Louis XIII qu'il rénove. Il y réside, en alternance avec Mirmande, de 1939 à 1942. Il fait connaître à ses amis l'attrait du village. Marc Chagall, Jean Grenier, Willy Ronis et d'autres deviennent ses voisins<ref name=":0" />.

Dès ses débuts, Lhote s'est senti très en phase avec le mot d'ordre du « tout décoratif » de l'Art déco. Il gardera jusqu'à la fin ce goût pour la décoration. C'est ainsi qu'il exécute les peintures murales de la faculté de médecine de Bordeaux en 1957.

André Lhote meurt dans le [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e arrondissement de Paris]] le Modèle:Date-<ref>Base Léonore</ref>. Il est inhumé au cimetière de Montparnasse.

Distinctions

Œuvres

Publications

André Lhote a écrit des ouvrages théoriques importants sur la peinture moderne et des ouvrages de critique d'art.

  • La peinture, le cœur et l'esprit. Correspondance inédite (1907-1924). André Lhote, Alain-Fournier, Jacques Rivière.
  • Parlons peinture, Denoël Et Steele, 1936.
  • Traité du paysage, Floury, 1939.
  • Traité de la figure, Floury, 1950.
  • Petits itinéraires à l'usage des artistes, 1943.
  • Les Invariants plastiques, Hermann.
  • Jean Paulhan, André Lhote : Correspondance, Gallimard, 2009.

Ouvrages critique

  • Corot, Stock, 1923.
  • Les Peintres français nouveaux, Gallimard, 1926.
  • Peinture d'abord, Denoël, 1942.
  • De la palette à l’écritoire, anthologie d'écrits d'artistes, Corrêa, 1946.
  • Les Chefs-d’œuvre de la peinture égyptienne, Hachette, 1954.
  • La Peinture libérée, Grasset, 1956.
  • André Lhote a pendant longtemps assuré la critique d'art dans La Nouvelle Revue française (NRF).

Articles de presse

Illustrations

  • Samuel Taylor Coleridge, The Rhyme of the Ancyent Marinere, in seven parts, illustrations par André Lhote, Paris, Émile-Paul Frères, 1920<ref>Les exemplaires sur premier et deuxième grands papiers sont accompagnés de deux suites des gravures (on omet volontairement le vrai « premier » grand papier, sur « Arches-mill handmade paper », édité à un seul exemplaire, au nom du souscripteur, Alexandre Gaspard-Michel, qui fut à l'origine de ce travail d'édition). Les autres ont été édités à Modèle:Nombre, sur « Dutch v.G.z handmade laid paper » (Hollande), sans suite des gravures.</ref>.
  • Ouvrage collectif, Les colonies françaises, 21 illustrations par Modèle:Nombre dont Hermine David, André Dignimont, Jean Dufy, Édouard Goerg, Pierre Hodé, Adré Lhote, tirage Modèle:Nombre, Les Éditions de la Girafe, 1931 (édité pour l'Exposition coloniale de 1931).

Cinéma

André Lhote joue son propre rôle dans le film Donne-moi tes yeux de Sacha Guitry en 1943.

Collections publiques

Belgique

Canada

Espagne

  • Madrid, Fundación Telefónica.

États-Unis

France

Hongrie

Irlande du Nord

Royaume-Uni

Suède

Suisse

Collections privées référencées

Expositions

Expositions personnelles

Expositions collectives

Élèves

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Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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