Mirmande
Modèle:Infobox Commune de France
Mirmande est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Localisation
Mirmande est situé à Modèle:Unité au sud de Valence, Modèle:Unité au nord de Montélimar et Modèle:Unité au sud de Loriol (bureau centralisateur de canton).
Relief et géologie
Les collines couvrent deux tiers de la superficie de la commune. En allant vers le Rhône, à l'ouest, l'altitude diminue en une succession de plateaux.
Sites particuliers :
- Au nord de la Teyssone : le Mont Gier (Modèle:Unité) et le Serre Gondran (448).
- Au sud de la Teyssone : le village est adossé à une série de collines : Crête de Malivet (Modèle:Unité), Peygrand, (Modèle:Unité) Montpourchier (Modèle:Unité).
Géologie
Le rapport de présentation de la carte communale de 2006 note la présence de calcaires et de marnes du crétacé inférieur de l'hauterivien pour les reliefs de Marsanne.
Au nord de la Teyssone, vers Cliousclat, on note la présence de marnes et de sables du Pliocène Inférieur<ref name=":0" />.
Hydrographie
Le territoire de la commune est traversée d'est en ouest par la Teyssone (affluent du Rhône. Cette rivière est alimentée par les ruisseaux de Vaucourte, de Tierceron et de la vallée de Bichet<ref name=":0" />.
Climat
Modèle:Article connexe Située dans la vallée du Rhône, non loin de Montélimar, la commune est sous l'influence du climat méditerranéen avec un ensoleillement assez important. Les hivers sont généralement froids et secs, avec un ressenti glacial quand le mistral souffle<ref>Données Météo-France.</ref>.
Voies de communication et transports
La commune est traversée par :
- du nord au sud, par la Route départementale 57 qui relie Cliousclat à Marsanne via la vallée de Tierceron<ref name=":0" />.
- d'est en ouest, par la route départementale 204 qui relie le village à la Route nationale 7<ref name=":0" />.
Le village est desservi par l'autoroute A7 grâce à l'échangeur 16, situé Modèle:Unité plus au nord.
Urbanisme
Typologie
Mirmande est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75,2 %), zones agricoles hétérogènes (21 %), cultures permanentes (3,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Mirmande fait partie des « villages perchés »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Le village compte Modèle:Nobr (habitat et géographie)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Site Géoportail (carte IGN)<ref>https://www.geoportail.gouv.fr/</ref> : Modèle:Colonnes
Risques naturels et technologiques
Modèle:Article connexe Modèle:...
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref> :
- 1184 : Mirmanda (cartulaire de Saint-Chaffre, 37) (étudié par Ulysse Chevallier<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>).
- 1238 : castrum Mirmandae (Gall. christ., XVI, 114).
- Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : mention du prieuré : prioratus de Mirmanda (pouillé de Valence).
- 1360 : castrum de Mirimanda (cartulaire de Montélimar, 62).
- 1360 : mention du mandement : mandamentum de Mirimanda (cartulaire de Montélimar, 62).
- 1396 : Mirmanda, Valentinensis diocesis (d'Hozier, III, 957).
- Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : mention de la paroisse : capella de Mirmanda (pouillé de Valence).
- 1540 : Mirimanda (A. du Rivail, Allobrog., 78).
- 1540 : mention de la paroisse : cura Mirmande (pouillé de Valence).
- 1555 : Miremande (inventaire Morin-Pons, 201).
- 1891 : Mirmande, commune du canton de Loriol.
Étymologie
Le toponyme est issu de l'ancien français mirmande qui désignait une ville, un village ou une maison fortifiée<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage.</ref>, mot issu de l'occitane mirmanda. Homonymie avec Marmande (Lot-et-Garonne, Mirmanda en 1254)<ref name="Dauzat"/>.
Histoire
Antiquité : les Gallo-romains
Les relevés effectués par G. Marandais entre 1948 et 1966 (repris par une étude diachronique et une étude documentaire en 2012) ont mis en évidence une occupation du Montpourchier dès la période antique.
Le matériel numismatique est caractéristique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie<ref name=":1" /> :
- Au point de vue féodal, Mirmande était une terre (ou seigneurie) premièrement possédée par les Adhémar.
- Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : elle passe aux évêques de Valence, derniers seigneurs.
- 1469 : les évêques donnent une charte de libertés municipales aux habitants.
Tout au long du Moyen Âge, un péage était établi à Mirmande sur le chemin de halage des navires remontant le Rhône, halage exclusivement humain jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>M. Rossiaud, Les haleurs du Rhône au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, Modèle:7e, Rennes, 1976 : Les transports au Moyen Âge, Modèle:P.286.</ref>.
Lors de la croisade des Albigeois, Giraud V Adhémar de Grignan et Lambert I Adhémar sont cousins et co-seigneurs de Montélimar. Ils ne sont pas dans le même camp : Giraud V Adhémar de Grignan soutenant Aymar II de Poitiers-Valentinois et Raymond VI de Toulouse ; Lambert I Adhémar fait donc entrer Simon de Montfort dans Montélimar. Humbert de Miribel, évêque de Valence, est leur allié<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Huit ans après l'entrée de Simon IV de Montfort dans Montélimar en 1217, Mirmande est donnée par les Adhémar, co-seigneurs de Montélimar, à l'évêque de Valence<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
1238 : une bulle impériale de l'empereur Frédéric II confirme la possession de Mirmande aux évêques de Valence<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le conflit entre l'évêque de Valence et le comte de Valentinois se poursuit pendant plusieurs années. Ainsi, en 1245, Aimar III de Valentinois aurait perdu Modèle:Nombre d'argent pour l'occupation du château de Mirmande, propriété de l'évêque<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le bourg se développe. Un deuxième rempart le délimite (encore visible aujourd'hui)Modèle:Refnec.
En 1396, pendant la guerre de Cent Ans, les habitants de Mirmande se joignent aux habitants de Valence pour demander assistance au roi Charles VI face aux gens de guerre qui ravagent alors les environs<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1469, l'évêque de Valence accorde à Mirmande une chartre des libertés<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
Les libertés et privilèges accordés sont confirmés par Jacques de Tournon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pendant les guerres de Religion, Mirmande est le théâtre de plusieurs évènements.
Le capitaine protestant Charles Du Puy-Montbrun, à la suite d'une bataille le Modèle:Date- contre le baron de Gordes au Pousin, passe par Loriol, assiége et prend Mirmande<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Face aux coûts humains et économiques de ces violences, les paysans de Mirmande firent partie des premiers villages à se rebeller en 1578 contre les capitaines protestants et catholiques, dans le « mouvement de l'Union »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village s'agrandit hors les mursModèle:Refnec.
1688 (démographie) : 300 familles<ref name=":1" />.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : mention du péage<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref>.
1789 (démographie) : 290 chefs de famille<ref name=":1" />.
Avant 1790, Mirmande était une communauté de l'élection subdélégation et bailliage de Valence.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence. Son église, dédiée à sainte Foi, en remplaçait une plus ancienne dédiée à saint Didier. Cette église était celle d'un prieuré d'Augustins (dépendant de l'abbaye de Saint-Thiers de Saou) qui fut uni à la sacristie de cette abbaye au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les dîmes de cette paroisse se partageaient entre le titulaire de ce prieuré, le prieur de Notre-Dame-de-la-Blache, et l'évêque diocésain.
Le mandement de Mirmande avait la même étendue que la communauté de ce nom et comprenait les deux communes de Mirmande et de Saulce<ref name=":1" />.
De la Révolution à nos jours
En 1790, la commune de Mirmande fait partie du canton de Loriol<ref name=":1" />.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Mirmande se développe avec la sériciculture (élevage du ver à soie) qui fait vivre près de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Article.</ref>.
1835 (économie) : cinq foires annuelles, quelques tuileries, cinq fabriques d'ouvraison de la soie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Dans la seconde partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'économie du village décline. La maladie du vers à soie et la concurrence asiatique font chuter la sériciculture. Le phylloxera détruit le vignoble, et l'arrivée du chemin de fer rend la section de Saulce beaucoup plus dynamique<ref name=":0" />.
En conséquence, le Modèle:Date-, une loi distrait la section de Saulce de la commune de Mirmande et l'érige en commune distincte<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Avec le déclin de son activité, la commune connaît des heures difficiles : le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit l'abandon et l'écroulement partiel de l'église Sainte-Foy. Par ailleurs, une loi exonérant d'impôts les maisons sans toit, de nombreux propriétaires, qui ont quitté le village, font découvrir les maisons qu'ils y possèdent encore, de sorte qu'elles tombent rapidement en ruine. Lorsqu'elles sont rachetées, le prix est fixé en fonction du nombre de tuiles restées sur le toit<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le village renaît grâce aux nombreux artistes qui s'y installent plus ou moins durablement. André Lhote (1885-1962), peintre cubiste et écrivain, contribue au renouveau de MirmandeModèle:Refnec.
Seconde Guerre mondiale
La Résistance se met en place dès 1942. À partir d'avril 1944, Mirmande abrite un maquis. Selon Pierre de Saint-Prix, il contribua notamment à cacher des opposants et des réfractaires au STO, avec l'appui de nombreux notables du village (dont le maire révoqué par les autorités de Vichy, Charles Caillet).
Alors installée à Mirmande, la peintre Marcelle Rivier participe activement à ce mouvement en tant qu'agent de liaison.
À la suite de l'arrestation ratée de Pierre de Saint-Prix par la Gestapo, ce dernier se réfugie dans les bois, en amont de la ferme Caillet.
Le maquis de Mirmande participa à la réception de parachutages et à certains sabotages et escarmouches. Il contribua aussi à brouiller les indications routières. Un mémorial commémore cet épisode au bord de la RD57 dans la direction de Marsanne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire récente
Politique et administration
Tendance politique et résultats
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15.
Liste des maires
Modèle:Section à sourcer Modèle:Article connexe Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées : de la Révolution au Second Empire Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées : depuis la fin du Second Empire Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Rattachements administratifs et électoraux
Politique environnementale
villes et villages fleuris
En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris<ref name="vilfleur2014">Modèle:Lien web.</ref>.
Finances locales
Jumelages
Mirmande fait partie du comité de jumelage du canton de Loriol <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À ce titre, le village est donc jumelé avec :
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
La forte baisse démographique observable en 1861 est imputable à la scission de la commune, le village de Saulce devenant alors indépendant.
Services et équipements
Enseignement
Un regroupement pédagogique intercommunal gère l'enseignement primaire à Mirmande et Cliousclat. L'école publique maternelle est implantée sur le site de Cliousclat. Le site de Mirmande prend en charge l'école élémentaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Santé
Un cabinet infirmier est installé sur la commune de Mirmande<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
- Fête : le dernier dimanche d'août<ref name=":2" />.
Loisirs
- Chasse<ref name=":2" />.
Sports
- Le village dispose d'un stade de football depuis 1961. le FC Mirmande-Saulce a été fondé en 1946<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Médias
Cultes
L'église Saint-Pierre de Mirmande fait partie de la paroisse catholique de Saint-Paul-du-Rhône<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Agriculture
En 1992 : céréales, fruits<ref name=":2" />.
En 2000, la surface agricole de la commune couvrait Modèle:Unité dont Modèle:Unité de vergers. L'activité agricole est donc principalement tournée vers l'arboricultureModèle:Refnec.
En 2003, le rapport de présentation - carte communale recensait douze exploitations viables<ref name=":0" />.
Tourisme
- Syndicat d'initiative (en 1992)<ref name=":2" />.
- Le Modèle:Date-, Mirmande disposait de deux hôtels, dont un classé trois étoiles, ainsi qu'un camping. Des chambres d'hôtes et des gîtes sont également proposés<ref name=":0" />.
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Voir dossier Insee<ref>Modèle:Bases géographie.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Les vestiges de la deuxième enceinte médiévale sont toujours visibles. On note la présence d'une tour ronde d'une tour carrée ainsi que les vestiges de plusieurs portes.
- Près de la Porte de la Fond (côté est), subsiste un blason taillé dans la pierre avec les armoiries du village. Une fresque a été découverte sous le porche de La Porte des Gaultiers(Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) côté nordModèle:Refnec.
- Église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : tour trapue<ref name=":2" />.
- Église médiévale Sainte-Foy, située au sommet du village<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle a été désacralisée et aujourd'hui accueille des artistes qui y exposent leurs œuvres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Église Saint-Pierre : située en bas du village, elle est toujours en activité (mariages, baptêmes, messes, etc.)Modèle:Refnec.
- Chapelle Sainte-Lucie, située à l'entrée est du village. Elle a été construite en 1887 grâce aux dons des fidèles<ref>Modèle:Lien web.</ref> .
- En 1995, a été inauguré le « Mémorial de la Seconde Guerre Mondiale 1939-1945 », comportant les noms des « Résistants de la Drôme morts pour la France ; des Résistants de l'enclave du Vaucluse morts pour la France ; des Soldats des États-Unis d'Amérique tués entre le 20 et le Modèle:Date- ; des Déportés de la Drôme qui ne sont pas revenus et de certains Aviateurs français et alliés tombés lors d'une mission »<ref>Musée de la Résistance</ref>,<ref>Maquisards de France.</ref>.
- Architecture collective : « les plus beaux toits de France », ruelles et maisons pittoresques, échoppes<ref name=":2" />.
-
Vieille porte dans le village.
-
Une rue, haut du village.
-
Tour d'angle dans une propriété du village.
-
Église Sainte-Foy (vue sur le clocher depuis le cimetière).
-
Base de chapiteau dans l'église Sainte-Foy.
-
Embase de chapiteaux.
-
Clé de voûte dans l'église Sainte-Foy.
Patrimoine culturel
- L'ancienne magnanerie du village accueille l'association culturelle Marcel Légaut<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Artisanat d'art<ref name=":2" />.
- Lors de la rénovation d'une façade du village, une intrigante plaque représentant une variante du Carré Sator a été apposée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Mirmande dans les arts :
- 2018 : L'Incroyable Histoire du facteur Cheval, film biographique français co-écrit et réalisé par Nils Tavernier.
Patrimoine naturel
Dans la forêt qui domine le village, un parcours de découverte de la flore de la forêt drômoise a été créé sous l'égide de l'ONFModèle:Refnec.
Village botanique avec ses plantes de rocaille, Mirmande est admis en 1998 dans l'association des Plus Beaux Villages de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- André Lhote (1885-1962) : peintre. En 1924, il découvre le village alors à peu près abandonné. La plupart des maisons sont en ruines. Lhote fait l'acquisition de l'une d'entre elles, encore en bon état, et vient tous les ans y installer une « académie d'été ». Il contribue à la renaissance et à la sauvegarde du village.
- Pendant l'occupation, de nombreux peintres, parmi lesquels on compte Guy Marandet, Marcelle Rivier, Alexandre Garbell, Pierre Palué, Gustav Bolin, André Lauran, Charles Rollier, Fédor Löwenstein trouvèrent refuge auprès d'André Lhote, et Mirmande devint un lieu très vivant de création artistique.
- En 1948, André Lhote (soutenu par la municipalité de Charles Caillet) réussit à faire inscrire l'église Sainte-Foy à l'inventaire des monuments historiques<ref name="PAL">Pierre Palué, Mirmande et ses peintres, préface par François Bellec de l'Académie de marine, Éditions Études drômoises, 1998.</ref>,<ref>Caroline Larroche et Louise Graatsma, Mirmande, entre amitié et émulation, dans Garbell, les métaphores d'un peintre, Éditions Altamira, 2009, pages 21 à 35.</ref>.
- Guy Marandet (Modèle:Date--Modèle:Date-) : élève d'André Lhote, il s'installera à Mirmande définitivement<ref name="PAL" />.
- Jules Goux (né en 1885, mort en 1965 dans sa maison à Mirmande) : pilote automobile français. Il est arrivé à Mirmande en 1954 à l'âge de 70 ans.
- Marcelle Rivier (1906-1986) : peintre. Elle s'installa à Mirmande définitivement vers 1940 et y habita près de cinquante ans. Elle y est enterréeModèle:Refnec.
- Haroun Tazieff (1914-1998) : célèbre volcanologue. En 1970, il achète une maison au pied du village. Il fut le maire de la commune de 1979 à 1989<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Sous son impulsion le village classé bénéficie d'une zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysagé (ZPPAUP, la première publiée dans la Région Rhône-Alpes, en Modèle:Date-). De même, l'église Sainte-Foy est restaurée, inaugurée par Jack Lang, ministre de la Culture en Modèle:Date-. Depuis elle accueille chaque été des expositions, concerts et colloques. Des extensions du site classé ont eu lieu en 1975 et 1976Modèle:Refnec.
- Régis Debray (1940-) : homme politique, écrivain et philosophe. En 1990, à l'incitation d'Haroun Tazieff, il acquiert une maison dans le village<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Héraldique, logotype et devise
Modèle:Blason-ville-fr La mairie de Mirmande indique l'existence d'un blason sculpté dans la pierre. À droite en haut, « les trois ronds symboliseraient la Sainte Trinité ». À gauche en haut, « les quatre motifs présenteraient les quatre attributs de Dieu : l'amour symbolisé par l'homme, la justice symbolisée par le lion, La puissance symbolisée par le taureau, la sagesse symbolisée par l'aigle »<ref>Modèle:Lien web.</ref>Modèle:Source insuffisante. Notons que l'homme, le lion, le taureau et l'aigle sont respectivement les symboles des quatre évangélistes Mathieu, Marc, Luc et Jean.
Annexes
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des communes de la Drôme
- Liste des anciennes communes de la Drôme
- Liste des localités adhérant à l'association Les Plus Beaux Villages de France
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes