Anglefort
Modèle:Infobox Commune de France
Anglefort est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Modèle:Sommaire
Géographie
La commune est située dans le Bugey, sur la rive droite du Rhône, au pied de la montagne du grand Colombier et offre un panorama sur les Alpes et le Jura.
Environnement
La nappe alluviale alimentée par le Rhône est menacée par une décharge interne créée par le Groupe Pechiney. Les déchets de fonderie et les poussières métalliques et acides récupérés dans les filtres ont été enfouis dans le marais Chautagnard, avec une probable contamination par des métaux lourds et de l'arsenic<ref name=RobBois2003>Note de l'ONG Robin des bois, intitulée "Les casseroles de Pechiney", datée du 6 oct 2003.</ref>.
Communes limitrophes
Rose des vents | Lochieu | Corbonod, Seyssel (Seyssel de l'Ain) | Seyssel (Haute-Savoie) | Rose des vents |
Virieu-le-Petit | Modèle:Abréviation discrète | Motz (Savoie) Serrières-en-Chautagne (Savoie) | ||
Modèle:Abréviation discrète Anglefort Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Culoz | {{#if:| | |||
Enclave : }} |
Urbanisme
Typologie
Anglefort est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,2 %), terres arables (9,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,1 %), prairies (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), zones urbanisées (0,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Emflafol en 1164, Anglefort en 1650.
En arpitan, langue parlée dans la région, cette commune s'écrit Emflafol.
Histoire
Plusieurs stèles funéraires découvertes sur le site révèlent une implantation sous l'empire romain<ref>Références :Modèle:CIL à Modèle:CIL</ref>. D'autres blocs antiques comportant six inscriptions funéraires ont été extraits au sud-est du village de Boursin lors d'un dragage d'un ancien lit du Rhône<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Jacques Lasfargues, « Circonscription de Rhône-Alpes », Gallia, tome 40, fascicule 2, 1982, p. 389 lire en ligne; références épigraphiques ILAin 00123, ILAin 00127, etc.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Un petit trésor monétaire d'antoniniens des empereurs Aurélien et Postume daté vers 270-271 a également été découvert au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Gricourt Jean. Petit dépôt de monnaies romaines d'Amiens, rue Leclerc. In: Revue du Nord, tome 42, n°168, octobre-décembre 1960, p. 390, note 3 [1].</ref>.
Sur le territoire de la commune s'élevait au Moyen Âge, le prieuré d'Anglefort. Guillaume Drujon, en 1590<ref>Jean Létanche, Les vieux châteaux, maisons fortes et ruines féodales du canton d'Yenne en Savoie, Le livre d'Histoire-Lorisse, 1907 Modèle:ISBN Modèle:P..</ref>, en est religieux. Il en deviendra le prieur en 1620.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Anglefort est membre de la communauté de communes Usses et Rhône, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Seyssel. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Plateau d'Hauteville pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta"/>, et de la troisième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
Administration municipale
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jusqu'au Modèle:Date, elle faisait partie de la communauté de communes du pays de Seyssel et après la fusion de cette dernière, elle adhéra à la communauté de communes Usses et Rhône.
Démographie
Modèle:Article détaillé Les habitants sont nommés les Clafordans<ref>Gentilé, sur habitants.fr</ref>.
Modèle:Population de France/section
Économie
La commune accueille sur son territoire une centrale hydroélectrique CNR sur le Rhône et surtout une usine fabriquant du silicium. Anciennement propriété du groupe Pechiney Électrométallurgie, l'usine est passée successivement aux mains du groupe canadien Alcan puis chez les Anglo-australiens de Rio Tinto au gré des rachats successifs de l'ancien fleuron industriel français.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de Court ou château d'Anglefort : ancien château fort, centre de la seigneurie d'Anglefort, qui fut reconstruit en 1741. Il est partiellement inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Seul l'escalier intérieur avec sa cage sont inscrits.
- Les vestiges du château de la Rochette : ancienne maison forte qui s'est développée avec notamment la construction d'une enceinte associée à une petite tour<ref>Modèle:Article.</ref>. Bernard Demotz dans son article propose un plan de l'ensemble. La maison forte, centre de la seigneurie de la Rochette, dont les vestiges dominent le Rhône, est citée en 1407<ref>Modèle:Atlas des châteaux forts en France.</ref>.
Sur le territoire communal se dressent aussi :
- le château de Mieugy ;
- le château de Court, centre de la seigneurie de Court ;
- la villa Marmoz du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- la maison noble de Bossin citée avant 1451 ;
- la maison Delasaulce, dotée d'une tour ;
- le prieuré bénédictin d'Anglefort ou de Saint-Martin (presbytère actuel).
- les écluses de Chautagne
Personnalités liées à la commune
- Modèle:Mgr, né à Mieugy, évêque de Metz de 1824 à 1842.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes