Antoine Blondin

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Antoine Blondin, né le Modèle:Date de naissance à Paris et mort dans la même ville le Modèle:Date de décès, est un écrivain français.

Romancier et journaliste, il a aussi écrit sous le pseudonyme de Tenorio. Il est associé au mouvement des Hussards.

Biographie

Antoine Blondin est le fils de la poétesse Germaine Blondin et de Pierre Blondin, correcteur d’imprimerie. Son père ayant eu une liaison avec une première femme, Raïssa Goldinstein, il a un demi-frère, Boris Blondin. Son père Pierre Blondin se suicide en 1948, ne pouvant pas tenir entre sa femme Germaine Blondin, Raïssa Goldinstein et ses deux enfants<ref>Pierre Blondin (geneanet.org)</ref>.

Il est un brillant sujet à l'école, collectionnant les prix et les récompenses. Après des études aux lycée Louis-le-Grand à Paris et Corneille à Rouen, il obtient à la Sorbonne une licence en lettres<ref>Encyclopédie du monde actuel (EDMA), Lausanne 1967.</ref>.

Sous l'Occupation, il est envoyé en Allemagne dans le cadre du Service du travail obligatoire (STO), qui lui inspire L'Europe buissonnière (1949). Avec ce premier roman, il capte l'attention d'auteurs comme Marcel Aymé et Roger Nimier, qui lui accordent aussitôt leur amitié. Le livre obtient le prix des Deux Magots. D'autres romans suivent (Les Enfants du bon Dieu, L'Humeur vagabonde), qui confirment son talent de plume et la singularité d'un style se situant entre Stendhal et Jules Renard.

Après la guerre, journaliste engagé, Antoine Blondin collabore à de nombreux journaux et notamment à la presse de droite et même d'extrême droite : Aspects de la France, La Nation française et Rivarol. En 1955, il participe à l'hommage rendu par Défense de l'Occident à Robert Brasillach<ref>Olivier Dard, Michel Leymarie, Jacques Prévotat et Neil McWilliam (dir.), Le Maurrassisme et la Culture : l'Action française : culture, société, politique, t. III, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2010, p. 213.</ref>.

Petit à petit, on le voit collaborer à de nombreuses revues ou journaux de tous bords, tels Arts, L'Humanité, Le Figaro et Elle, le plus souvent pour des critiques artistiques ou littéraires.

Il participe à l'aventure de La Table ronde et se retrouve amalgamé avec ses amis à un groupe formalisé par la critique sous le nom de Hussards : Modèle:Citation bloc

Blondin lui-même a toutefois explicitement nié qu'il y ait jamais eu une école ou un mouvement hussard, déclarant clairement à Emmanuel Legeard :

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Journaliste sportif également, il est l'auteur de nombreux articles parus notamment dans le journal L'Équipe. Il suit pour ce journal vingt-sept éditions du Tour de France et sept Jeux olympiques, et obtient en 1972 le « prix Henri Desgrange » de l'Académie des sports. Ses chroniques sur le tour de France ont contribué à forger la légende de l'épreuve phare du sport cycliste.

Buvant souvent plus que de raison, Blondin a évoqué avec des accents « céliniens » la passion de l'alcool dans Un singe en hiver (1959), qu'Henri Verneuil a adapté pour le cinéma sous le même titre.

Il a passé une grande partie de sa vie au hameau de Salas à Linards, village de Haute-Vienne, dans son Limousin d'adoption<ref name="Le Figaro">Modèle:Article.</ref>.

Il a marqué le quartier de Saint-Germain-des-Prés de ses frasques, jouant à la « corrida » avec les voitures, multipliant les visites dans les bars et collectionnant les arrestations dans un état d'ébriété avancée (cf. son roman autobiographique Monsieur Jadis ou l'École du soir). À la fin, Christian Millau a raconté que ses amis en étaient venus, lorsqu'ils le croisaient dans la rue, à changer de trottoir de peur que Blondin ne les invite à boire un coup<ref>Christian Millau, Journal impoli, Éditions du Rocher, 2011.</ref>.

Il reçoit en 1971 le prix littéraire Prince-Pierre-de-Monaco pour l'ensemble de son œuvre.

Il meurt le Modèle:Date de décès dans son appartement du 72 rue Mazarine (Modèle:Arrondissement)<ref name="matchid">Modèle:Lien web.</ref>. Ses obsèques ont lieu à l'église Saint-Germain-des-Prés puis il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (Modèle:74e)<ref name="Bauer"/>, dans le caveau des Vierne, une branche de sa famille. Sa femme Françoise meurt six ans après lui<ref name="Le Figaro"/>.

Le square Antoine-Blondin situé dans le Modèle:Arrondissement lui rend hommage. À Linards, une route porte aussi son nom<ref name="Le Figaro"/>.

Œuvres

Publications posthumes

Les éditions de La Table ronde ont publié l'ensemble de ses œuvres romanesques et les éditions Robert Laffont la totalité de son œuvre écrite dans la collection « Bouquins ».

Sous le pseudonyme Tenorio

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

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Bibliographie

  • Antoine Blondin, André Fraigneau, Roger Nimier, Paris, Robert Laffont, coll. « Accent grave », 1964.
  • Yvan Audouard, Monsieur Jadis est de retour, Paris, Fixot-La Table Ronde, 1994.
  • Jean-Emmanuel Ducoin, Blondin, chronicoeur et hussard du Tour, dans L'Humanité, Modèle:Date-. Modèle:Lire en ligne;
  • Alain Cresciucci, Antoine Blondin, Paris, Gallimard, 2004, coll. « NRF biographies » Modèle:ISBN.
  • René Perrin, Blondin, de Saint-Germain au Limousin, Lucien Souny édition.
  • Denis Lalanne, Rue du Bac. Salut aux années Blondin, Paris, La Table Ronde.
  • Christophe Masson, Pascale et Christophe, Éd. Baudelaire, 2009 Modèle:ISBN.
  • Jacques Augendre, Jean Cormier et Symbad de Lassus, Blondin, la légende du Tour, Éd. du Rocher, 2016 Modèle:ISBN.
  • Jean Cormier et Symbad de Lassus, Blondin, Éd. du Rocher, 2016 Modèle:ISBN.

Liens externes

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