Aréthuse (nymphe)

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Dans la mythologie grecque, Aréthuse (en grec ancien Modèle:Grec ancien) est une nymphe du cortège d'Artémis. Étant la fille de Nérée, elle est aussi une Néréide.

La légende la plus élaborée est racontée par Ovide : Aréthuse intervient dans la légende de l'enlèvement de Proserpine (Perséphone) par Pluton (Hadès). Elle révèle à Cérès (Déméter) que sa fille est prisonnière aux Enfers.

Les sources

Pindare de Thèbes (-518 à -442/439)

Pour Pindare (Pythiques, 3, 69; etc.), Modèle:Grec ancien est le nom d'une nymphe et d'une fontaine près de Syracuse<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Théocrite (ca -310 à ca -250)

Théocrite (Idylles) mentionne AréthuseModèle:Refnec.

Virgile (-70 à -19)

Virgile (Bucoliques, dixième églogue<ref>Modèle:Lien web.</ref>) mentionne Aréthuse, la Sicile et Doris : « [1] Permets, ô Aréthuse, ce dernier effort à ma muse champêtre. Que mon cher Gallus ait de moi peu de vers, mais des vers qui soient lus de Lycoris elle-même : qui refuserait des vers à Gallus ? Ainsi puisse ton onde, coulant sous les flots de Sicile, [5] ne se mêler jamais avec l'onde amère de Doris ! Commençons, et chantons les malheureuses amours de Gallus, tandis que mes chèvres camuses brouteront les tendres arbrisseaux. Ici rien n'est sourd à nos chants, j'entends déjà les forêts me répondre ».

Hygin (-67 à +17)

Hygin (Fables, préface, VIII) donne une liste les noms des cinquante Néréides nées de Nérée et Doris ; Aréthuse est l'une d'elles : « Ex Nereo et Doride Nereides quinquaginta [...] Arethusa [...] »<ref>Modèle:Lien web / Hygin, Fables, préface, VIII</ref>.
Hygin (Fables, CLVII, Neptuni filii) mentionne Abas né de Neptune et de la Néréide Aréthuse : « Abas ex Arethusa Nerei filia »<ref>Modèle:Lien web / Hygin, Fables, CLVII.</ref>.

Strabon (ca -60 à ca +20)

Strabon raconte que l'Alphée était censé prendre sa source dans le Péloponnèse puis couler sous terre jusqu'à ce qu'il atteigne Syracuse. Il n'ajoutait aucune foi à ces histoires. Faisant allusion à l'une d'elles, il ajoute : « [...] et voici le genre de preuve qu'on fournit : une certaine coupe fut jetée, pense-t-on, dans l'Alphée à Olympie et fut retrouvée dans la fontaine ». Et encore : « [...] la fontaine fut colorée par les sacrifices de bœufs à Olympie »<ref name=":3">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Ovide (-43 à +17/18)

Pour Ovide (Métamorphoses, 4, 494), Aréthuse est une nymphe de la suite de Diane. Elle est aimée par Alphée<ref name=":0" />.

Aréthuse, qui faisait partie de la suite de Diane (Artémis), se baigna dans les eaux du dieu-fleuve Alphée. Le dieu s'éprit d'elle et la poursuivit, métamorphosé en chasseur. Diane changea Aréthuse en une source souterraine qui jaillit à Ortygie. Cependant, Alphée passa sous la mer et mêla ses eaux à celle de la source. Notons que dans une version plus ancienne de cette légende, c'est Artémis elle-même qu'aima Alphée. La déesse lui échappa en se maculant le visage de boue afin qu'il ne la reconnût pas<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.

Ovide (Métam., V, 487 à 505) : Aréthuse intervient dans la légende de l'enlèvement de Proserpine (Perséphone) par Pluton (Hadès). Elle dévoile à Cérès (Déméter) que sa fille est prisonnière des Enfers<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>. Puis (Métam., V, 572 à 641) elle raconte à Cérès les raisons de sa présence en Sicile : la passion d'Alphée, l'intervention de Diane (Artémis) et la fuite en Sicile<ref name=":2" />.

Pausanias (ca 115 à ca 180)

Pausanias mentionne l'histoire d'Aréthuse et Alphée dans sa description de l'Élide. Il ajoute qu'il ne refuse pas de la croire : « je sais qu'elle est confirmée par le dieu de Delphes. Car, lorsqu'il envoya Archias, le Corinthien, fonder Syracuse, voici comment l'oracle s'exprima : Une île, Ortygie, repose sur l'océan brumeux du côté de Trinacrie, là où les bouillonnement des flots d'Alphée, à son embouchure, se mêlent à la source de l'ample Aréthuse »<ref>Modèle:Méta-modèle source{{#if: |Modèle:Espace« {{{référence}}} »|}} : V, 7, 2.</ref>,<ref name=":3" />. Il raconte dans un autre passage l'histoire d'Artémis et Alphée, sans mentionner Aréthuse<ref>Modèle:Méta-modèle source{{#if: |Modèle:Espace« {{{référence}}} »|}} : VI, 22, 5.</ref>.

Nonnos de Panopolis (début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)

Aréthuse est citée par le dieu fleuve Alphée dans le chant VI des Dionysiaques de Nonnos de Panopolis. Ce chant raconte le déluge universel provoqué par Jupiter à la suite de la mise à mort de Zagreus (ou Zagrée), personnage orphique dont Dionysos est la réincarnation :

« Ô Nil, que vais-je devenir quand Aréthuse m'est cachée? Ô Pyrame, pourquoi te hâter ? A qui donc as-tu laissé Thisbé, ta compagne? Heureux l'Euphrate qui n'éprouva jamais la passion de l'amour ! Pour moi, je tremble et suis jaloux à la fois ! Peut-être en ce moment Jupiter a pris la forme de l'onde et se confond avec mon aimable Aréthuse. Redoute le même sort pour ta Thisbé. Hélas ! Pyrame sert de consolation à Alphée ; et tous les deux cependant, nous souffrons moins de la pluie de Jupiter que du trait de Vénus. Ami, suis-moi; pendant que je chercherai les traces de ma Syracusaine Aréthuse, toi, Pyrame, tu chercheras Thisbé. »<ref>Modèle:Lien web.</ref>

La fontaine Aréthuse

Modèle:Article détaillé

Fichier:Fonte di Aretusa, Ortigia (Sr, Italia).jpg
La Fontaine Aréthuse sur l'île d'Ortygie (Syracuse, Sicile).

La légende s'expliquerait par l'homonymie de deux sources, l'une dans le Péloponnèse (en Élide<ref name=":1" /> ou en Achaïe)<ref name="leveque">Pierre Lévêque, Syracuse : les monuments, La Sicile, Presses universitaires de France, « Nous partons pour », 1989, p. 219-242. Modèle:Lire en ligne</ref>, l'autre sur l'île d'Ortygie à Syracuse (Sicile). Une autre source du même nom existe au sud de Chalcis (Eubée)<ref name="leveque" />.

Cicéron<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref> évoque Modèle:Citation.

Elle est la source principale d'eau douce de l'île, partageant la nappe phréatique du fleuve Ciane<ref name="leveque" />. Elle jaillissait autrefois d'une grotte naturelle.

La fontaine Aréthuse est devenue célèbre. Les poètes modernes y ont fait de fréquentes allusions : Milton (dans Lycidas), Shelley, D'Annunzio, etc<ref name=":3" />. L'amiral anglais Nelson lui-même rendit hommage à sa renommée en y faisant faire eau à ses navires avant de gagner la bataille du Nil en 1798. Dans une lettre datée du 22 juillet, il écrit : « [...] grâce à vos efforts, nous avons pu nous ravitailler et faire eau. Nous avons fait eau à la fontaine d'Aréthuse, et la victoire ne peut donc être qu'à nous [...] »<ref name=":3" />.

La fontaine actuelle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le bassin était rempli de muges et bordé de papyrus<ref name=":3" />. Elle est séparée de la mer par une digue qui sert de promenade.

Évocations artistiques

Sculpture

Littérature

Autres

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Références

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