Henri de Régnier

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Henri de Régnier, né le Modèle:Date de naissance à Honfleur et mort le Modèle:Date de décès à Paris, est un écrivain et poète français, proche du symbolisme.

Biographie

Issu d'une famille noble de Normandie, Henri de Régnier commence ses études au collège Stanislas. Après avoir fait son droit dans la perspective d’entrer dans la diplomatie, il se consacre rapidement aux lettres. À partir de 1885, il commence à publier des vers dans des revues symbolistes de France et de Belgique. Le Modèle:Date-, il publie ses premiers vers, dans la revue Lutèce<ref name="HRMD"/>Modèle:Rp, puis dans le Scapin<ref name="BQMS"/>Modèle:Rp.

Admirateur de Mallarmé, aux « mardis » duquel il assiste régulièrement dans sa jeunesse<ref name="BQMS"/>Modèle:Rp, il est d’abord influencé par Leconte de Lisle<ref name="HRMD"/>Modèle:Rp et surtout par José-Maria de Heredia dont il épouse, en 1895<ref>Archives de Paris.</ref>, l’une des filles, Marie, poète elle-même sous le pseudonyme de Gérard d'Houville. Ce mariage n'est pas heureux, et à partir de la fin de l'année 1897, Marie entretient une relation presque stable avec un de ses meilleurs amis, le poète et romancier Pierre Louÿs. Pierre de Régnier (dit Tigre), né le Modèle:Date-, serait le fils de Pierre Louÿs, d’après son biographe Jean-Paul Goujon<ref name="JPGD">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Dès son premier recueil, Poèmes anciens et romanesques (1889), il acquiert la notoriété. Ses nombreux volumes de poésie Modèle:Incise demeurent fidèles à l'idéal classique avec toujours plus de liberté dans la forme, entre Verlaine et Valéry, à la rencontre entre le Parnasse et le symbolisme. Sa poésie révèle l'influence de Jean Moréas, Gustave Kahn et Stéphane Mallarmé, et surtout celle de son beau-père, José-Maria de Heredia.

Il écrit également des contes (Contes à soi-même (1893)) et des romans : son œuvre la plus connue, La Double maîtresse (1900), est un roman freudien avant l’heure ; il faut citer aussi Le Bon plaisir (1902), Le Mariage de minuit (1903), Les Vacances d’un jeune homme sage (1903), Les Rencontres de M. de Bréot (1904), Le Passé vivant (1905), La Peur de l’amour (1907), La Flambée (1909), La Pécheresse (1920), L’Escapade (1925), etc. Henri de Régnier a une prédilection pour le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle où il puise volontiers ses sujets, parfois scabreux, et dont il pastiche même le style<ref name="HRMD"/>Modèle:Rp.

L’Académie française lui décerne le prix Vitet en 1899.

Également critique littéraire, il fait ses débuts de chroniqueur, en 1908, au Journal des débats<ref name="BQMS">Modèle:Ouvrage.</ref>Modèle:Rp, avant de tenir le feuilleton littéraire du Figaro de 1919<ref name="BQMS"/>Modèle:Rp à 1936<ref name="MDOF">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il est un grand ami du peintre Henri Farge<ref name="CPFC">Modèle:Ouvrage.</ref> et d'Antonio de La Gandara, qu’il qualifie d’Modèle:Citation, dans son journal<ref name="CGHR">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Ayant vécu un temps rue de Magdebourg<ref>Modèle:Lien web</ref>, il fréquente les salons de la haute société parisienne, notamment celui de la comtesse de Fitz-James<ref name="BAPM">Modèle:Ouvrage.</ref>, des Bonnières, de la comtesse de La Baume-Pluvinel au palais Dario, ou de Madeleine Lemaire<ref name="HRMD">Modèle:Ouvrage.</ref>Modèle:Rp.

Fichier:Tombe de Henri de Regnier (division 86).jpg
Tombe d´Henri de Regnier (cimetière du père Lachaise, div 86).

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise<ref>Modèle:86e division. Voir Modèle:Ouvrage.</ref>.

Élection à l’Académie française

Fichier:Henri de Régnier by Vallotton.jpg
Portrait d'Henri de Régnier par Félix Vallotton paru dans Le Livre des masques de Remy de Gourmont (1898).

En Modèle:Date-, il se présente une première fois à l’Académie française, au fauteuil d’André Theuriet<ref name="CGLA">Modèle:Ouvrage.</ref>, mais c’est Jean Richepin qui enlève le siège. Rentré chez lui, Henri de Régnier se serait laissé tomber dans un fauteuil en murmurant Modèle:Citation<ref name="PNAS">Modèle:Ouvrage.</ref>. Enfin élu, par dix-huit voix, le Modèle:Date-, contre Pierre de Nolhac, au fauteuil d’Eugène-Melchior de Vogüé, c’est le comte Albert de Mun qui le reçoit, le Modèle:Date-. Le discours par lequel il s’acquitte de cette tâche, et qu’il prononce, contre tous les usages, debout, prend les apparences d’un éreintement. Parlant des romans de Régnier, il déclare : Modèle:Citation bloc Si les pointes à l’endroit du récipiendaire sont de coutume dans les réceptions académiques, on n’avait pas entendu de critique aussi ferme d’un nouvel élu depuis l’entrée d’Alfred de Vigny. Henri de Régnier reçoit à son tour Pierre de La Gorce en 1917, René Boylesve en 1919, Henry Bordeaux en 1920 et Pierre Benoit en 1932.

De 1908 à 1911, il fait partie du club des Longues moustaches qui se réunit au caffè Florian<ref name="LCLM">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Œuvres

Fichier:Lettre Régnier.jpg
Lettre d'Henri de Régnier.
Fichier:Plaque Henri de Régnier- Gérard d'Houville, 24 rue Boissière, Paris 16.jpg
Plaque commémorative apposée au domicile parisien d'Henri de Régnier et de Marie de Heredia au no 24 de la rue Boissière.

Poésies

Romans, contes et nouvelles

|langue = |titre = [[s:{{#if: | : | }}{{#if: Escales en Méditerranée | Escales en Méditerranée | Nos Rencontres. Escales en Méditerranée }}|Nos Rencontres. Escales en Méditerranée]] }}{{#if: | Fac-similé disponible sur Wikisource | }}{{#if: ) | Télécharger cette édition au format ePub Télécharger cette édition au format PDF | }} (Wikisource{{#switch:

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| de = germanophone
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| 

}}).

  • Lettres diverses et curieuses, écrites par plusieurs à l'un d'entre eux, 1933.
  • De mon temps, 1933.
  • Histoire des décorations françaises, publié sous la direction et avec une préface d'Henri de Régnier, par A. Anchel et P.-F. Caillé, Paris, Javal et Bourdeaux, frontispice de Auguste Leroux, 1933.
  • Le Paradis retrouvé, contes choisis (posthume), 1937.
  • Images vénitiennes (s. d.) {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1187787%7C{{ #if: bpt6k1187787 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.
  • Réveil d'été.
  • Modèle:Ouvrage.
  • Henri de Régnier " La pécheresse " illustrations de Brunelleschi, Éditions du Nord Albert Parmentier, Bruxelles, 1944

Poèmes mis en musique

  • Albert Roussel, Le Départ, Vœu, Le Jardin mouillé, Madrigal lyrique (1903), Adieux, Invocation, Nuit d'automne, Odelette (1907), La Menace (1908) :
  • Ethel Smyth, Quatre mélodies pour voix et orchestre de chambre (1907) sur des poèmes de Régnier (Odelette, La Danse, Chrysilla), tirés de Les Médailles d'argile, et "Ode anacréontique" traduite par Leconte de Lisle ;
  • Reynaldo Hahn, Les Fontaines (1910) ;
  • André Caplet, Nuit d’automne (1915).

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

Filmographie

Liens externes

Modèle:Liens

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