Armen Lubin

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Armen Lubin, ou Chahan Chahnour, de son vrai nom Chahnour Kerestedjian, né le Modèle:Date à Üsküdar (district de Constantinople) et mort le Modèle:Date à Saint-Raphaël, est un écrivain et poète français d’origine arménienne. Il fut régent du Collège de 'Pataphysique.

Biographie

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Rédaction du journal Haratch en Modèle:Date-. De gauche à droite : Chavarch Missakian, Armen Lubin, Nechan Bechiktachlian, Melkon Kebabdjian, Chavarch Nartouni et Teotig.

Armen Lubin naît Chahnour Kerestedjian le Modèle:Date- à ÜsküdarModèle:Sfn (district de Constantinople) dans une famille arménienne. Il est le fils de Takouhie, sœur de l'écrivain Teotig<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il fait ses études à l'école BerberianModèle:Sfn, dont il sort en 1921<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Il apprend le français pendant cette période. En 1922, il quitte la Turquie et s'installe à Paris l'année suivante<ref name=":0" />, où il devient photographe jusqu'en 1939Modèle:Sfn.

Armen Lubin est un écrivain participant activement au mouvement littéraire arménien de France dès la fin des années 1920Modèle:Sfn. Ainsi, il publie des romans en arménien sous le nom de Chahan Chahnour : son premier roman, Retraite sans chanson, date ainsi de 1929<ref name=":0" />. Il dirige pendant un temps la revue MenkModèle:Sfn. Pendant les années 1930, il est aussi l'auteur d'articles dans AbakaModèle:Sfn.

Vers 1936-1937, il est atteint d'une tuberculose osseuseModèle:Sfn (ou alors une ostéolyse<ref name=":0" />), ce qui le rend invalide et le conduit d'hôpital en hôpital après la perte de sa maison en 1949<ref name=":0" />.

En 1945, il commence à écrire en français sous le pseudonyme d'Armen Lubin après s'être partiellement remis de ses problèmes de santé<ref name=":0" />. Il connaît une certaine notoriété et remporte des prix littéraires<ref name=":0" />. Il transcende la douleur par une création poétique tendre, souvent gaie et amère, et à l'écoute des êtres les plus faibles.

Il revient à l'écriture en arménien après 1958Modèle:Sfn.

Le Modèle:Date-, il est régent du Collège de 'Pataphysique.

Il est transféré au Home arménien de Saint-Raphaël au début des années 1960Modèle:Sfn. Il meurt à l'hôpital de la ville le Modèle:Date-<ref name=":0" /> (ou à Paris selon Krikor BeledianModèle:Sfn et la BNF<ref>Modèle:Lien web</ref>). Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (Modèle:88e).

Œuvre<ref>Modèle:Lien web</ref>

En français

  • Le Passager clandestin, 1946.
  • Sainte Patience, 1951.
  • Transfert nocturne, 1955.
  • Les Hautes Terrasses, 1957.
  • Feux contre Feux, 1968, prix Caroline Jouffroy-Renault
  • Les Logis provisoires, éd Rougerie, 1983
  • Le Passager clandestin - Sainte Patience - Les Hautes Terrasses et autres poèmes, 2005, préface de Jacques Réda, coll. Poésie/Gallimard.
  • La retraite sans fanfare. Histoire illustrée des Arméniens à leur arrivée à Paris suite au génocide de 1915-1916, 1929 (trad. française, L'Act Mem, 2009).

En arménien

  • Nahantche Arantz Yerki (Retraite sans chanson), Imprimerie Massis, Paris, 1929.
  • Haraléznérou Tavadjanoutioune (La Trahison des dieux Alèzes), Imprimerie Der Hagopian, Paris, 1933.
  • Tertis Guiragnoria Tive (Le Numéro de dimanche de mon journal), Imprimerie Sévan, Beyrouth, 1958.
  • Yerguère (Œuvres), éd. d'État de l'Arménie soviétique, Erevan, 1962.
  • Zouïk me garmir dedragnère (Une paire de cahiers rouges), éd. de la revue Chirak, Beyrouth, 1967.
  • Azaden Gomidas (Gomidas le libre), Haratch, Paris, 1970.
  • Pats domare (Registre ouvert), Haratch, Paris, 1971.
  • Grague goghkis (Le Feu à mon flanc), Haratch, 1973.

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

Liens externes

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