Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau du Quinquillan, Valat le Grand et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (les « Costières de Nimes ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Situé au pied d'un des premiers contreforts des Cévennes, Aspères-en-Languedoc est un village gardois réparti sur cinq hameaux : le Mas Bas, le Mas Haut, le Plan, le Mas des Aires et Langlade. Au nord, se trouve le mas Montel, domaine viticole. Entre le Mas Haut et le Mas Bas du Plan, se situe le mas de Bouzanquet.
D'une altitude minimum de 32 mètres, dans la plaine près de Montredon et d'une altitude maximale de 243 mètres sur le contrefort des Cévennes (bois de Paris). L'altitude moyenne du village sur la place du 19-Mars, près de l'église et de la mairie, est de 74 mètres.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 18 j
Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
la « plaine de Campagne » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 3 dans le Gard et 3 dans l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 6 dans le Gard et 19 dans l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Aspères est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Aspères est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du sud du Gard et fait également partie des 34 communes du Pays Vidourle-Camargue.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
cultures permanentes (54,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21 %), forêts (11,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), zones urbanisées (3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau du Quinquillan. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1992, 1994, 2001, 2002 et 2014<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 219 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
De l'occitan Asperas, du bas latin Asperæ<ref name="LouTrésor"/>.
Les habitants s'appellent les Aspèrois et Aspèroises.
Histoire
Préhistoire
Vestiges préhistoriques de la station du Puech du Plan à 1300 mètres au nord-est d'Aspères : mobilier attribué à la culture de Fontbouisse.
Antiquité
Gisement de l'âge du Bronze.
Bois de Paris : enceinte gauloise remaniée, puis abandonnée.
Moyen Âge
Aspères est mentionné Asperæ, in pago Magolensi en 815 dans le cartulaire de l'abbaye de Psalmodie<ref name="DictTopo"/>. Siège d'un prieuré relevant de la cathédrale d'Alès<ref name="DictTopo"/>. Mandement de Montredon, viguerie de Sommières<ref name="DictTopo"/>. Les moines bénédictins de Psalmodi eurent un de leurs monastères à Aspères jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Modèle:Tableau
En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 79,2 % d'actifs (71,5 % ayant un emploi et 7,7 % de chômeurs) et 20,8 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
Sur ces 228 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 57 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 93,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
58 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Aspères au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
58
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
7
12,1 %
(7,9 %)
Construction
16
27,6 %
(15,5 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
12
20,7 %
(30 %)
Information et communication
1
1,7 %
(2,2 %)
Activités financières et d'assurance
2
3,4 %
(3 %)
Activités immobilières
1
1,7 %
(4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
10
17,2 %
(14,9 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
5
8,6 %
(13,5 %)
Autres activités de services
4
6,9 %
(8,8 %)
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,6 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 58 entreprises implantées à Aspères), contre 15,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
Granier Conditionnement, activités de conditionnement (Modèle:Unité) ;
Vieilles Demeures Immobilier - Vdi, travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation (Modèle:Unité).
Agriculture
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant une frange sud-ouest du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la viticulture<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 36 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 47 en 2000 puis à 28 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 25 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 31 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 13 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Divers endroits sont nommés en fonction d'un bâtiment ou d'une activité : le Four dans le Mas Haut. Au pied de la montée du Plan, se situe le Pourquier (porcherie). Sur le Plan se trouve la place du 19-Mars, la croix près du cimetière, le foyer en dessous de la mairie, le temple, la cave viticole. Le chemin des amoureux entre le Mas Haut et le Mas Bas.
Édifices civils
Vieilles maisons restaurées avec de nouveaux lotissements pavillonnaires.