Audun-le-Tiche
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Audun-le-Tiche est une commune française située dans le département de la Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune d'Audun-le-Tiche est située au nord-ouest du département de la Moselle, sur les rives de l'Alzette, aux frontières de la Meurthe-et-Moselle et du Luxembourg, à Modèle:Unité de Villerupt et à Modèle:Unité de la ville luxembourgeoise d'Esch-sur-Alzette.
Géologie et relief
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par l'Alzette et le ruisseau Beler<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Audun-le-Tiche est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Esch-sur-Alzette (LUX)-Villerupt (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est l'une des villes-centres<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (46,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,4 %), terres arables (30,5 %), zones urbanisées (14,4 %), mines, décharges et chantiers (3,7 %), prairies (2,9 %), cultures permanentes (2,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
- Routes
- Voies ferroviaires
Elle est desservie par la gare CFL d'Audun-le-Tiche.
Toponymie
Audun-le-Tiche
Le nom de la localité est attesté sous les formes : Aqueductus en 898 ; Audeux le Thieux en 1289 ; Aydoch en 1342 ; Aydoth en 1347 ; Adecht en 1371 ; Awedeux, Audieux, Audeux le Thieux en 1389 ; Adicht en 1404 ; Adud en 1689 ; Audun-la-Tiche en 1756 ; Audun le Tige en 1793 ; Audun-le-Tiche en 1801<ref name="Bouteiller - Dictionnaire topographique">Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l’ancien département de la Moselle, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name="Cassini"/>.
La forme savante en latin médiéval Aqueductus « aqueduc » attestée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle peut expliquer phonétiquement les formes postérieures Audeux, Awedeux, identiques à celles d'Audun-le-Roman (Awedeux et Awdeux en 1304 ; Audeue-le-Romain en 1776<ref name="Bouteiller - Dictionnaire topographique"/>). Il s'agit probablement dans les deux cas d'une évolution du gallo-roman AQUADUCTU, issu du latin aquaeductus « aqueduc »<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Nègre">Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, VOLUME {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, Formations préceltiques, celtiques et romanes, Librairie Droz, Genève, 1990, p. 323 n° 5018 (lire en ligne) [1]</ref>. La forme régulière Audeu correspond à la prononciation locale en lorrain roman<ref>Léon Zéliqzon, Dictionnaire des patois romans de la Moselle, volume 1, Librairie Istra, 1922</ref>, Audun étant une altération tardive et savante.
Le déterminant complémentaire le Thieux apparu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sert à faire une distinction avec le village homophone d'Audun-le-Roman qui lui doit sans doute l'altération d’Audeux en Audun. Thieux signifie « francique lorrain » en ancien français et se réfère à la langue parlée thioise, c'est-à-dire tudesque<ref name="Dauzat"/> (thiois étant l’adjectif masculin et thie(s)che l’ancien adjectif féminin). Audun est en effet situé en Lorraine thioise. Thieux a été altéré en Tiche plus tardivement par influence probable du dialecte germanique.
La commune est appelée en allemand : Teutsch Oth<ref name="Bouteiller - Dictionnaire topographique"/> et Teutsch Altheim<ref name="Bouteiller - Dictionnaire topographique"/> (1868), Deutsch-Oth et Deutschoth (1871-1918 et 1940-1944). En luxembourgeois standard, en minett-luxembourgeois et en stadt-luxembourgeois : Däitsch-Oth<ref>Luxemburger Wörterbuch, Luxemburg, P. Linden, 1950-1977</ref>, Deutsch-Oth (prononcé « déïtch otte »). En luxembourgeois dialectal de Lorraine : Ot<ref name="HaS n8 1984">Modèle:Ouvrage</ref>, Adicht<ref name="HaS n8 1984"/> et Edicht.
Remarque : il existe un vieux haut allemand adduch, aeduch, anduch ayant le sens de « conduite d’eau, canalisation, fossé rempli d'eau », lui-même issu du gallo-roman AQUA(E)DUCTU<ref>Peter Paul Schweitzer, Altdeutscher Wortschatz, Ein sprachgeschichtliches Wörterbuch, 1998 HADAMAR 2002, p. 20 (lire en allemand) [2]</ref>, il s'agit sans doutes de mauvaises graphies pour aducht attesté en moyen haut allemand, ou sous une forme plus conservatrice āduht<ref name="Köbler">Modèle:Lien web.</ref>. Il procède du vieux haut allemand agedoht<ref name="Köbler"/> de même sens et issu ultimement, comme le mot roman, du latin aquaeductus.
Hirps
- Yerpes (1333), Irpes (1722), Hirpe (1779)<ref name="Bouteiller - Dictionnaire topographique"/>. Hirpes en luxembourgeois<ref>Modèle:Article.</ref>.
Sobriquet
- Ancien sobriquet des habitants de la commune : les harpouyads d'Audeu (les batailleurs d’Audun)<ref>Passé-Présent : La Moselle dévoilée, Modèle:Numéro avec majuscule, décembre-janvier-février 2013</ref>.
Histoire
Les premières traces d’occupation du territoire d'Audun-le-Tiche remontent au mésolithique (8000 Modèle:Av JC), mais c’est à l’époque romaine que la localité se développe.Modèle:Refnec
L'aqueduc a été partiellement retrouvé ; vu son gabarit, il ne pouvait qu'alimenter des bâtiments de grande taille. La bourgade était imposante et comportait des thermes, des temples et diverses nécropoles. Des statues (Minerve, Jupiter à l’Anguipède, tête de divinité, Sirona ?, Apollon) y ont été retrouvées : elles ont probablement été élaborées sur place, en pierre d’Audun ; des carrières ont, de tout temps, fourni un calcaire local apprécié dans tous les environs. *Aquaeductus était donc un vicus en pleine expansion aux {{#switch: III
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}}, probablement un centre religieux et industriel car l’exploitation du fer lorrain y était certainement déjà pratiquéeModèle:Refnec.
Mais c'est à l’époque mérovingienne qu'Audun doit sa renommée : une grande nécropole franque du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, originale par de nombreux aspects, y a en effet été fouillée, révélant armes, bijoux, accessoires du costume ayant accompagné les défunts dans les 200 sépultures mises au jour. L’intérêt primordial de ce site - hormis des rites funéraires peu courants - réside dans l’extraordinaire agencement des tombes, soigneusement confectionnées en pierres réemployées provenant du site gallo-romain tout proche. Des milliers de moellons ont été ainsi réutilisés. C’est à ce jour le plus vaste site mérovingien de Moselle à avoir été publié<ref>Alain Simmer, Le cimetière mérovingien d’Audun-le-Tiche, Paris, Errance, 1988, 160 p, ill., Modèle:ISBN : A. Simmer, Audun-le-Tiche mérovingien, Éditions des Paraiges, 2017, 63 Modèle:Pages</ref>. De là provient également une rare croix de pierre, inscrite à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques, datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et attestant d’une pratique chrétienne dès cette époque<ref>Tina Anderlini, Une œuvre mérovingienne unique ? La croix pattée d'Audun-le-Tiche (en ligne).</ref>. La nécropole est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name=MH>Modèle:Base Mérimée.</ref> puis classée par arrêté du 3 décembre 2021<ref name="MH" />.
La langue vieux haut allemand (de 750 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}} à 1050) comptait 6 zones géographiques dialectales : Mittelfränkisch, Rheinfränkisch, Ostfränkisch, Süd-Rheinfränkisch, Alemannish et Bairisch. Audun-le-Tiche faisait partie de la zone géographique dialectale Mittelfränkisch, tout comme les prestigieuses abbayes de Trêves, Echternach, Cologne et Aix-la-Chapelle.
Des fouilles effectuées en 1995 ont permis de mettre au jour les restes d'un moulin hydraulique d'époque carolingienne que l'on a pu dater des années 840 - 850. Sa technologie est basée sur celle de l'Antiquité, telle qu'elle est décrite dans les écrits de Vitruve, architecte romain du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de notre ère. De par la richesse du site qui a livré plus de deux cents objets, pour l'essentiel des pièces de bois travaillées : aubes (pales monoxyles dont certaines sont datées de 802-803, aubes assemblées du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), alluchons du rouet, coins, chevilles, etc. et aussi des fragments de meules, les archéologues ayant pu établir avec certitude qu'il s'agissait bien d'un moulin à eau. De plus, on a repéré des traces d'un aménagement destiné à donner de la puissance au flux hydraulique, notamment des poteaux correspondant au bief d'amenée. La roue à aubes ressemble à celle trouvée à Dasing en Souabe. Les bois utilisés étaient du hêtre et du chêne. Plusieurs fragments de meules en basalte de l'Eifel ont été trouvés entre les pieux, mais il est difficile d'établir le nombre exact de ces meules en raison de leur fragmentation extrême. Peut-être n'y en a-t-il que quatre. La dizaine de maillets de bois trouvés sur le site a servi probablement à broyer des fibres, hypothèse renforcée par la présence d'un bassin de forme carrée en amont du bief qui semble avoir servi au rouissage. Enfin, on peut noter qu'il n'a été trouvé aucun clou sur le site. La reconstitution de cette roue en dessous (roue de Modèle:Unité de diamètre à 4 rayons et à 20 pales, associée à un rouet mettant en mouvement les fuseaux de la lanterne actionnant la meule courante) suggère qu'elle avait un rendement de 30-35 % grâce à l'accélération de l'eau un niveau du coursier (rendement de 10 % pour les moulins hydrauliques au fil de l'eau) et à la grande surface utile de ses pales<ref>Modèle:Article.</ref>.
Une retranscription<ref>Modèle:Lien web.</ref> du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle du cartuaire de l'abbaye de Villers-Bettnach fait mention d'Audun-le-Tiche en 1289 et 1389 au moyen des formes retranscrites (traduites) Awedeux, Audieux et Audeux le Thieux.
Au Moyen Âge, l'importance du site est confortée par l'érection d’un imposant château féodal, appartenant à la famille de Malberg (originaire de l'Eifel) dont les descendants resteront propriétaires de l’endroit jusqu’à la Révolution françaiseModèle:Refnec.
L'ancien village ou lieu-dit Heymendorf (Hernedorf en 1220) se situait autrefois sur le ban de la communeModèle:Refnec.
C'est à Audun-le-Tiche qu’est née l’entreprise Villeroy & Boch en 1748Modèle:Refnec.
En 1817, Audun-le-Tiche, village de l’ancienne province du Barrois, avait pour annexe la ferme de Hirps ; à cette époque il y avait 561 habitants répartis dans 100 maisons<ref>Claude Philippe de Viville, Dictionnaire du département de la Moselle, Metz, 1817</ref>. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la sidérurgie (mines et usine) prendra le relais de l’histoire, en transformant la bourgade en une ville industrielle, qui comptera jusqu’à Modèle:Nombre, ceci jusqu'à la fermeture en 1997 de la dernière mine de fer encore en activité en France. Audun–le-Tiche fut aussi, comme Villerupt, Hussigny-Godbrange, un important centre de l’immigration italienne qui était venue pour approvisionner le bassin minier de la minette en bras d’œuvre. Une grande partie de cette immigration italienne provenait de Gualdo Tadino (en Ombrie), qui est aujourd’hui jumelé avec Audun–le-TicheModèle:Refnec.
Une bataille a lieu le 30 août 1870Modèle:Refnec.
Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un haut fourneau au bois appartenant à la famille Bauret-Laval (Lavalle) est en activité à Audun-le-Tiche, sur un emplacement différent de la ligne des hauts-fourneaux à venir (information tirée des archives du peintre Ponsin). Puis, entre 1872 et 1899, quatre hauts-fourneaux sont mis à feu. En 1899, la société prend le nom de Société des Hauts-Fourneaux et Mines d’Audun-le-Tiche, laquelle devient en 1919 la Société Minière des Terres-Rouges (créée lors de la vente, en 1919, de l'usine confisquée à la Société de Gelsenhirchen, au Syndicat de l’Alzette, avec 55 % de capitaux français, 25 % luxembourgeois et 20 % belges<ref>Modèle:Article</ref>), pour passer en 1964 sous le contrôle de l’Arbed. En 1950, sur les quatre hauts-fourneaux existants, deux sont en service (les 2 et 3 qui produisent des fontes de moulage), le haut-fourneau 4 est en construction et le haut-fourneau 1 est prêt à être démoliModèle:Refnec. La mine de fer des Terres Rouges est la dernière mine de fer de Lorraine à avoir fermé, en 1997.
Période | Langues parlées | Nom de la localité | Administrations |
---|---|---|---|
Avant l'époque romaine | langue indéterminée, proto-celte, celte, proto-germanique ou celto-germanique selon les historiens | indéterminé | Tribu des Trévires |
Époque romaine | latin vulgaire principalement et comme précédemment | indéterminé | Empire romain (capitale Trêves) |
Antiquité tardive et haut Moyen Âge | comme précédemment mais avec un effacement progressif du latin vulgaire | indéterminé | Tribu ou fédération de tribus franques, selon les historiens |
Du {{#switch: au | er | =
Modèle:S mini-{{#ifeq: VIII|-| – | VIII }}Modèle:S mini- siècle |
Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle }} : période caractérisée | |
Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à 1289 (environ) | dialecte du vieux haut allemand (Mittelfränkisch) | À l'écrit aquaeductus (le nom oral est du vieux haut allemand) |
Évêché de Trêves |
De 1289 à 1389 (environ) | vieux français (dialecte lorrain roman) et dialecte du vieux haut allemand (Mittelfränkisch) | Awedeux, Audieux, Audeux le Thieux | Duché de Bar |
De 1389 à 1659 : le Luxembourg français est cédé au royaume de France en 1659 |
francique mosellan | Aydoch, Aydoth, Adecht, Adicht | Comté de Luxembourg |
De 1659 à 1870 | transition du francique mosellan vers le français et le dialecte lorrain roman | Adud, Audun-la-Tiche, Audun le Tige | Royaume de France, Empire français et République française |
1870-1918 : annexion allemande | allemand, français et francique mosellan | Deutschoth et Deutsch-Oth | Empire allemand |
1918-1940 | principalement le français mais aussi l'italien standard et certains de ses dialectes, le polonais et le francique mosellan |
Audun-le-Tiche | République française |
1940-1945 : nouvelle annexion allemande | comme précédemment mais aussi moins fréquemment l'allemand | Deutschoth | Allemagne nazie |
De 1945 à aujourd'hui | principalement le français mais aussi l'italien standard et certains de ses dialectes, le polonais et l'arabe dialectal algérien |
Audun-le-Tiche | République française |
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
- École maternelle du Centre.
- École maternelle Francbois.
- École maternelle Mandelot
- École maternelle La Dell.
- École élémentaire Jean-Jacques Rousseau.
- École élémentaire Marie Curie.
- École élémentaire La Dell.
- Collège Émile Zola, qui accueille les élèves des communes d'Audun-le-Tiche, Rédange et Russange.
Manifestations culturelles et festivités
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Les quartiers du vieil Audun
Rancy, Bétiel, Mandelot, La Dell, Orlé, Francbois, Montrouge et La Quiel.
Édifices civils, militaires et industriels
- Anciens châteaux : dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle existait un premier château fort, plus tard il lui fut ajouté le Château-Haut. Tous deux furent rasés en 1675, sur ordre de Louis XIV, Audun était le siège d’une seigneurie, celle de la dynastie des Malberg. Ils s'élevaient entre les rues de la Faïencerie et du Bétiel, soit au-dessus de la place du Château actuelle.
- Le carreau de la mine Saint-Michel : site patrimonial comprenant un aqueduc gallo-romain, une descenderie de mine, un chevalement, l'Umbau (projet d'usine de fusées V2).
- Le Magery : entrée de mine et vestiaires rue Gambetta.
- Les anciens ateliers techniques de l'Arbed et l'entrée ferroviaire de la mine Terres rouges.
- L'ancienne cantine des mineurs et fondeurs célibataires chemin des Dames.
- Les anciens économats ouvriers rue Gambetta.
- Monument aux Déportés (œuvre d'Almicar Zannoni).
- Habitat composé de fermes dont les plus anciennes remontent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le "Vieil Audun" et à Hirps (ferme Louis), de maisons bourgeoises (Fick, Rodighiero, François, etc.) et de cités minières des {{#switch: XX
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}}. L'architecture de certains bâtiments comme l'ancien tribunal (aujourd'hui MJC et Centre socioculturel) est caractéristique de l'annexion allemande et contraste avec l'architecture de la ville voisine de Villerupt, restée française.
- Lavoir en pierre du pays rue des Fontaines.
- Mines à ciel ouvert du Bois de Butte et de la Borne de Fer.
- L'ancienne fonderie (aujourd'hui magasin MCA).
- Casemates de la ligne Maginot sur le plateau.
Édifices religieux
- L'église Saint-François-d'Assise, érigée en 1934 a remplacé l'église Saint-Donat de 1846. Celle-ci était à l'emplacement de la cour de l'école Marie-Curie, qui a remplacé la chapelle Saint-Jacques située à l'emplacement de l'ancien tribunal construit pendant l'Annexion allemande (aujourd'hui, Maison de la Jeunesse et de la Culture). L'autel et la chaire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de l'édifice actuel proviennent de l'ancienne église. Les grandes orgues proviennent de l'église Sainte-Ségolène de Metz. Le vitrail du transept sud, dû à l'artiste Camille Hilaire, représente le Triomphe de la Vierge.
- Le temple protestant, érigé en 1893, a vu le premier acte inscrit sur les registres de la paroisse, le 22 avril 1893. Ce lieu chargé d'histoire, bâti pendant la période allemande, présente un caractère architectural très intéressant. Construit entre 1902 à 1906 par la manufacture Dalstein-Haerpfer, l'orgue est en bon état de conservation, bien que non fonctionnel, le ventilateur étant hors service. Il comporte deux claviers, un pédalier et 7 registres à traction pneumatique tubulaire à double relais. Aujourd'hui transformé en Musée archéologique, le temple accueille les découvertes faites à Audun-le-Tiche et ses environs.
- La chapelle Notre-Dame-de-Lorette, aujourd'hui transformée en auditorium.
- Le Calvaire : ensemble patrimonial à vocation cultuelle inscrit à l'inventaire des Monuments historiques le Modèle:Date-, comprenant un chemin de croix de 14 stations. Il a été édifié par la paroisse catholique d'Audun-le-Tiche en collaboration avec la Mission catholique italienne d'Audun-le-Tiche et la Mission catholique polonaise d'Audun-le-Tiche. Il a été consacré en 1952. Le calvaire comprend aussi un oratoire construit par les mineurs de la localité en 1954 et dédié à sainte Barbe, leur patronne.
- La salle du Royaume des Témoins de Jéhovah, rue du Maréchal Joffre.
- L'église protestante évangélique La Résurrection et la Vie, rue Leclerc.
Sites archéologiques et naturels
- Nécropole mérovingienne de 203 tombes fouillée de 1968 à 1985 et fanum gallo-romain occupé jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle après J.-C., dans une zone boisée au sud-ouest de la ville, à proximité du Calvaire.
- Voie gallo-romaine au Pfaffental.
- Anciennes carrières de pierre calcaire (Poncin, Speck, Bannbusch, etc.) : elles sont devenues des zones naturelles à la biodiversité remarquable et conservée (Quart de Réserve, anciennement carrière Speck) et accueillent des activités de loisirs comme la balistique (Poncin) ou l'escalade (Andriollo).
- Grotte-diaclase de la voie Ferrée<ref>Grotte-diaclase de la voie Ferrée</ref> : l'accès à cette grotte est réglementé par une convention signée entre la mairie et la Ligue spéléologique lorraine<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Personnalités liées à la commune
- François Boch (1695- ? ), fondateur en 1748 de la société à présent internationale Villeroy et Boch, né à Audun en Modèle:Date de naissance-.
- Raymond Cicci (1929-2012), footballeur français (de 1951 à 1961), né à Audun-le-Tiche.
- Julien Darui (1916-1987), footballeur français, a passé son enfance à Audun-le-Tiche.
- Aurélie Filippetti (°1973), femme politique, ministre de la culture et de la communication sous le gouvernement Ayrault, et romancière française.
- Jean-Baptiste Hilaire (1753-1828), peintre orientaliste dont une partie de la production est visible au musée du Louvre, né à Audun le Modèle:Date de naissance-.
- Jules Sbroglia (1929-2007), footballeur français (de 1945 à 1965), né à Audun-le-Tiche.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Sahla, La nécropole mérovingienne d'Audin-le-Tiche, 1975 (Texte A. Simmer - Photos : M. ConerR)
- Alain Simmer, Les Seigneurs d’Audun-le-Tiche, Jœuf, 1984.
- Alain Simmer, Le cimetière mérovingien d’Audun-le-Tiche, Paris, Errance, 1988, 160 p, ill., Modèle:ISBN
- Alain Simmer, Audun-le-Tiche mérovingien, Editions des Paraiges, 2017, 63 Modèle:Pages
- Tina Anderlini, Une œuvre mérovingienne unique ? La croix pattée d'Audun-le-Tiche. (lire en ligne)
Articles connexes
- Liste des communes de la Moselle
- Audun-le-Roman
- Meix-le-Tige et Meix-devant-Virton
- Heur-le-Tixhe et Heure-le-Romain
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes