Bagneaux-sur-Loing

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Bagneaux-sur-Loing est une commune française située dans l'arrondissement de Fontainebleau, dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

En Modèle:Population de France/dernière année, elle compte Modèle:Unité. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune de Bagneaux-sur-Loing se trouve au sud-est du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France<ref name="meta"/>, entre Nemours au nord et Montargis au sud dans la vallée du Loing.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Melun<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Fontainebleau<ref> Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Nemours<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Nemours dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Nemours<ref name="meta"> Modèle:Lien web.</ref>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Faÿ-lès-Nemours (Modèle:Unité), Poligny (Modèle:Unité), La Madeleine-sur-Loing (Modèle:Unité), Ormesson (Modèle:Unité), Saint-Pierre-lès-Nemours (Modèle:Unité), Nemours (Modèle:Unité), Darvault (Modèle:Unité), Bougligny (Modèle:Unité).

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Géologie et relief

Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais.

Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire) et du Crétacé supérieur<ref name="BRGM-carte"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="BRGM-notice"> Modèle:Lien web.</ref>.

Géologie de la commune de Bagneaux-sur-Loing selon l'échelle des temps géologiques<ref name="BRGM-carte" />,<ref name="BRGM-notice" />.
Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
Cénozoïque Quaternaire Holocène
Modèle:Carré couleur LP : Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
Modèle:Carré couleur Fz : Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement.
Modèle:Carré couleur Fy : Alluvions anciennes (basse terrasse de 0–10 m) : sables et graviers, colluvions, alluvions et apports éoliens.
Pléistocène
Néogène Pliocène non présent
Miocène non présent.
Paléogène Oligocène
Modèle:Carré couleur g1CE : Calcaire d'Étampes, meulières, marnes, calcaires du Gâtinais.
Modèle:Carré couleur g1GF : Grès de Fontainebleau en place ou remaniés (grésification quaternaire de sables Stampiens dunaires).
Modèle:Carré couleur g1SF : Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant).
Éocène
Modèle:Carré couleur e7C : Calcaire de Champigny, Calcaire de Château-Landon, marnes de Nemours.
Modèle:Carré couleur e4AP : Argile plastique sables et grès.
Modèle:Carré couleur e4PP : Poudingue à chailles conglomérat à silex, formation de Pers-en-Gâtinais (Loiret).
Paléocène non présent.
Mésozoïque Crétacé Supérieur
Modèle:Carré couleur C5Cr-BE : Craie blanche à silex à Belemnitida.
inférieur non présent.

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Bagneaux-sur-Loing.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de huit<ref group="Note">Les bras du Loing (F4375601 et F4376001) donnés par SIGES sont contestables car origines et points de confluence sont situés sur la commune de La Madeleine-sur-Loing.</ref>. cours d'eau référencés :

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 24 avril 2019</ref>.

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le Modèle:Date-. Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web.</ref>.

La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », zone centrale et zone de transition, est un espace protégé créé en 1998 et d'une superficie totale de Modèle:Unité (Modèle:Unité pour la zone centrale). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises<ref name="MAB-Font">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réseau Natura 2000

Fichier:77016-Bagneaux-sur-Loing-Natura 2000.png
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>.

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :

  • les « Rivières du Loing et du Lunain », d'une superficie de Modèle:Unité, deux vallées de qualité remarquable pour la région Île-de-France accueillant des populations piscicoles diversifiées dont le Chabot, la Lamproie de Planer, la Loche de Rivière et la Bouvière<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Bagneaux-sur-Loing comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>, le « Marais de Glandelles » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> , et un ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>, la « vallée du Loing entre Nemours et Dordives » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 1 dans le Loiret et 6 en Seine-et-Marne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Bagneaux-sur-Loing est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Nemours, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,99 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,14 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,13 %), forêts (27,95 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18,06 %), zones agricoles hétérogènes (10,86 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols en 1990 et 2018<ref name="CLC" />.
Type d’occupation 1990 2018 Bilan
Territoires artificialisés
(zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
Modèle:Unité 16,17 % Modèle:Unité 18,06 % Modèle:Unité Modèle:Augmentation
Territoires agricoles
(terres arables, cultures permanentes, cultures permanentes, zones agricoles hétérogènes)
Modèle:Unité 55,14 % Modèle:Unité 53,99 % Modèle:Unité Modèle:Diminution
Forêts et milieux semi-naturels
(forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, cultures permanentes, zones agricoles hétérogènes, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
Modèle:Unité 28,70 % Modèle:Unité 27,95 % Modèle:Unité Modèle:Diminution

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Planification

La loi SRU du Modèle:Date- a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de Modèle:Unité et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours Gâtinais, approuvé le Modèle:Date- et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-Gâtinais<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits et écarts

Fichier:77016-Bagneaux-sur-Loing-Cadastre.png
Carte du cadastre de la commune de Bagneaux-sur-Loing.

La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier Fantoir) dont Portonville, Glandelles (partagés avec Poligny), le Petit Bagneaux-sur-Loing.

Logement

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nobr, dont 57,9 % de maisons et 41,1 % d'appartements.

Parmi ces logements, 91,5 % étaient des résidences principales, 2,4 % des résidences secondaires et 6 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 49,6 % contre 49,5 % de locataires<ref name="insee">Statistiques officielles de l'Insee.</ref> -<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>, dont 42 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)<ref group="Note">Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).</ref> et 1 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports

Voies de communication

La ligne de chemin de fer de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache traverse du nord au sud le territoire de la commune.

Plusieurs routes départementales relient Bagneaux-sur-Loing aux communes voisines :

La rivière le Loing et le canal du Loing traversent la commune du sud au nord.

Transports

Fichier:Bagneaux-sur-Loing IMG 0266.JPG
La gare de Bagneaux-sur-Loing.

La gare de Bagneaux-sur-Loing est desservie par les trains de la ligne R du réseau Transilien qui effectuent les liaisons Paris - Montargis.

Bagneaux-sur-Loing est desservie par plusieurs lignes du réseau d'autocars Transdev Nemours<ref> Modèle:Lien web (Plan 72 : secteur de Nemours).</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

  • la ligne 1, qui relie en bouche Saint-Pierre-lès-Nemours à Saint-Pierre-lès-Nemours ;
  • la ligne 11A, qui relie Souppes-sur-Loing à Nemours ;
  • la ligne 11B, qui relie Château-Landon à Nemours ;
  • la ligne 11C, qui relie Souppes-sur-Loing à Nemours  ;
  • la ligne 12, qui relie Château-Landon à Nemours ;
  • la ligne 13B, qui relie Faÿ-lès-Nemours à Saint-Pierre-lès-Nemours ;
  • la ligne 17B, qui relie Souppes-sur-Loing à Héricy ;
  • la ligne 34, qui relie Château-Landon à Melun.

Toponymie

Modèle:... Le nom de la localité est mentionnée dans les textes pour la Modèle:1re en 872 sous la forme Baniolum in pago Senonico en 872<ref>Poupardin, Saint-Germain-des-Prés, I, p. 60.</ref>,<ref name="Stein (Henri)">Stein (Henri), Hubert (Jean), Dictionnaire topographique du département de la Seine-et-Marne, Paris, 1954, p. 13 [1].</ref>.

Du latin balneum qui signifie « lieux de baignade », « lieux fréquemment inondés »<ref>Paul Bailly, 1989, Toponymie en Seine-et-Marne, Modèle:ISBN.</ref>(par le Loing).

Bagneaux prend le nom de Bagneaux-sur-Loing par décret du 11 novembre 1911.

Histoire

Modèle:...

Histoire verrière

Modèle:Section travail inédit

Les sables de la forêt de Fontainebleau servirent, dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en particulier sur plusieurs sites à la fabrication de verre ordinaire<ref>L'histoire verrière de la commune, détaillée dans ce chapitre, est racontée dans le documentaire de 52 minutes "Le dernier souffle" film documentaire sur l'histoire locale, réalisé par Florian Debu, DVD produit par Synaps Collectif Audiovisuel en 2014. On peut consulter ce résumé historique</ref>. En 1751, une verrerie royale de Bagneaux est autorisée<ref>La verrerie royale vue par la mutuelle locale, héritière de celle des verriers</ref>. Elle s'implante dans les années qui suivent. Une importante verrerie, essentiellement gobeleterie et bouteillerie, mais aussi productrice de verre plat, installée à Bagneaux, regroupe rapidement une fraction de ces anciennes activités au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'État favorise son rachat par le conglomérat verrier et chimique Saint-Gobain, partenaire du complexe militaro-industriel naissant, en 1915. Cet acteur industriel majeur réoriente la production et développe une activité de verrerie spécialisée pour lunettes, plus lucrative, pendant la Grande Guerre.

Dès 1922, l'usine principale de Bagneaux produit sous licence américaine du pyrex que plusieurs générations de verriers vont mettre en forme, bien souvent au chalumeau, pour l'industrie chimique, puis radioélectrique, sans oublier les laboratoires. La science apprécie follement ce matériau à faible dilatation thermique (trois fois inférieur au verre ordinaire), à bonne résistance thermique et susceptible de trempe dans certains conditions. À partir de la matière vitreuse technique extraite des fours, les nombreux ouvriers verriers y fabriquent des plaques, tiges et tubes de toutes tailles, livrés tels quels et mis en forme par les laborantins ou les verriers d'entreprise, mais aussi de la verrerie de laboratoire, de simples récipients aux dosimètres calibrés, des petits réacteurs ou calorimètres au gros réacteurs-cuves en verre des laboratoires pilote du génie chimique<ref>Même les gros réacteurs ou du moins leurs premières parois sont en ce verre technique. Sur les techniques usitées par l'industrie verrière locale, une visite du musée des métiers verriers à Dordives permet de les découvrir par des animations historiques. [2]</ref>. Au cours des années 1920, la demande des tubes et ampoules de radiodiffusion amène une mécanisation importante des procédés qui s'étend après 1930 aux menues fabrications verrières, qui concernent aussi les arts culinaires, des vases de décoration aux plats, casseroles ou terrines de cuisson en verre. Cette mécanisation entraîne déjà une réduction importante des effectifs. La croissance du chômage local, joint à une natalité moribonde typique de l'entre-deux-guerres, explique la stagnation démographique, puis la lente décroissante de la modeste bourgade industrielle. Les cités ouvrières n'accueillent bien qu'une population, maintenue dans la précarité et autant itinérantes qu'étrangères au lieu.

Mais un peu avant et au cours des années 1950, la demande de produits verriers en pyrex croît au point que les unités de production et de transformation verrière sont obligées de recruter les artisans verriers de la grande région parisienne, en leur offrant de bons salaires et des possibilités d'accessibilité à des logements individuels confortables, en dehors des cités ouvrières surpeuplées. La population communale double en une décennie, grâce à l'installation des familles de ces ouvriers spécialisés, qui renforcent la reprise de la natalité locale dès 1943. L'essor de la télévision appelle la fabrication verrière de tube cathodique<ref>Site D, créé en 1962 par Sovirel, née en 1955.</ref>. Les années 1960 marquent l'apogée des productions à usage scientifique et technologiques et le début du déclin. Les trois principaux sites industriels de Bagneaux, monopole de la Sovirel ou Société industriel des verreries réunies du Loing, commencent à subir la concurrence des multiples produits de plasturgie et de la chimie des polymères, d'autres matériaux concurrents du verre industriel, comme les métaux comme l'acier inox, l'aluminium, ou les céramiques techniques. Au cours des années 1970, la demande des sciences s'étiole<ref>Ce qu'un souffleur au chalumeau résume dans une proposition minimaliste : "Ce que la science a apporté (dans les années 1920), elle l'a repris (un demi-siècle plus tard)".</ref>. En 1975, profitant de la faiblesse de cette branche verrière en décroissance rapide, la filiale française de la multinationale américaine Corning rachète les trois sites en 1975, avant de mettre fin à nombre d'activités en déclin en 1979 en dépeçant, puis revendant deux des sites.

Le groupe Thomson, arrivant sur Bagneaux après son rachat l'ancienne usine C ou Sovirel 3, perfectionne une remarquable activité verrière de production de tubes cathodiques, qu'il doit néanmoins arrêter à la fin des années 1990. Une ultime tentative d'installation sur le site abandonné, d'une unité de montage de pare-brise et de verres latéraux de sécurité pour l'industrie automobile échoue en 2005<ref>L'entreprise, né d'un montage de capitaux franco-italien se nommait Prevent Glass, mais n'utilisait plus de production verrière locale.</ref>. Alors que les grandes sablières de Fontainebleau et de Nemours exportaient encore dans les années 1980 leurs sables renommés vers des sites de production aussi éloignés que la Pologne, il ne reste plus de production verrière locale de haute technicité, si on met à part à part l'unité de production de verre plat SNC Keraglass<ref>Une vision de l'histoire verrière locale par Corning/Saint-Gobain/Keraglass La verrerie d'art de Soisy-sur-École, l'unité en activité la plus proche de Bagneaux aux confins du Gâtinais en 2014, ne travaille qu'avec de la pâte de verre importée, qu'elle travaille après fusion.</ref>.

La chute de la population de Bagneaux-sur-Loing, en relation avec la déprise industrielle, dépasse le tiers, de la seconde partie des années 1960 au début des années 1980. Mais, sans l'apport des hommes du verre, bien souvent devenus de paisibles retraités bien souvent après une reconversion professionnelle, et de leurs descendances, elle n'aurait assurément jamais accédé au statut de petite ville, de plus de Modèle:Unité.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

Modèle:…

Équipements et services

Eau et assainissement

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Assainissement des eaux usées

En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Bagneaux-sur-Loing est assurée par le SIAEP de Nemours, Saint-Pierre pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=EaufranceCol>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. Le SIAEP de Nemours, Saint-Pierre assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la SAUR, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2028<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Eau potable

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP de Nemours, Saint-Pierre qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le Modèle:Date-, contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Beauce<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Manifestations culturelles et festivités

Modèle:…

Économie

Fichier:Bagneaux-s-Loing industries.jpg
Le site industriel de Bagneaux-sur-Loing.

Revenus de la population et fiscalité

En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de Modèle:Nobr, représentant Modèle:Nobr et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 20 620 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consulté le 20 janvier 2021</ref>.

Emploi

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 63,4 % contre un taux de chômage de 13,7 %. Les 22,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 7,2 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,5 % de retraités ou préretraités et 9,2 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017», consulté le 20 janvier 2021</ref>.

Entreprises et commerces

En 2018, le nombre d'établissements actifs était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, Modèle:Nobr dans les activités financières et d'assurance, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, Modèle:Nobr dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et Modèle:Nobr étaient relatifs aux autres activités de services<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consulté le 20 janvier 2021</ref>.

En 2019, Modèle:Nobr entreprises individuelles ont été créées sur le territoire de la commune.

Au Modèle:1er janvier 2020, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2020», consulté le 20 janvier 2021</ref>.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Bagneaux-s-Loing Église Saint-Léonard 01.jpg
Église Saint-Léonard de Bagneaux-sur-Loing.

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

C'est dans cette petite ville que Joseph Samson est né le Modèle:Date. Il deviendra un des plus grands maîtres de chapelle du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en France, particulièrement à Dijon où il dirige la Maîtrise pendant 27 ans. Il était aussi compositeur et écrivain.

Héraldique, devise et logotype

Modèle:Blason-ville-fr

Témoignage du labeur ouvrier aux verreries de Bagneaux-sur-Loing

Le film documentaire Le dernier souffle, réalisé en 2014 par Florian Debu, raconte l'histoire des verreries de Bagneaux-sur-Loing par le biais de témoignages de deux générations de verriers, souffleurs à la canne et au chalumeau, maître-verrier et chauffeur de four verrier. Le documentaire brièvement les fondements de l'activité verrière : ressources des sables de l'étage géologique de Nemours dans l'ancienne et vaste forêt de Fontainebleau, rôle crucial du canal du Loing, joint à diverses voies ferrées locales et régionales, et des routes. La verrerie d'art de Soisy-sur-École et le musée des métiers verriers de Dordives, mais aussi les sites abandonnés, permettent aux anciens ouvriers d'évoquer l'ancienne activité industrielle, à l'origine de la petite ville, ainsi que leurs souvenirs<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • La jeunesse pendant l'Occupation, d'un enfant de Bagneaux-sur-Loing issu d'une famille ouvrière de verriers, est évoquée dans l'ouvrage largement autobiographique Histoires de Jef ou les Marrons d'Inde du Maréchal, par Jacques Nougier (Ed. Libres d'Écrire, 210 Modèle:P., Modèle:ISBN )

Articles connexes

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Notes et références

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