Beaufort (Savoie)
Modèle:Redirect Modèle:Infobox Commune de France
Beaufort (nommée également Beaufort-sur-Doron localement et par les services postaux) est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La commune est la principale localité du Beaufortain qui lui doit son nom. La station touristique d'été et d'hiver d'Arêches-Beaufort est englobée dans le périmètre de la commune. Modèle:Sommaire
Géographie
Situation
La commune de Beaufort se trouve dans le centre-ouest du massif du Beaufortain et le territoire communal couvre un ensemble de vallées qui convergent au village de Beaufort. Celui-ci se trouve donc à un carrefour orographique, hydrographique et routier d'importance locale. Ainsi, le Doron qui traverse le massif du Beaufortain d'est en ouest pour se jeter dans l'Arly juste en amont d'Albertville traverse le défilé d'Entreroches pour déboucher dans le village où il est rejoint par l'Argentine qui provient du sud en rive gauche. Juste en aval, en rive droite, le Doron est rejoint par le Dorinet qui draine la vallée de Hauteluce.
L'ensemble de ces vallées est emprunté par différentes routes : la route départementale 925 en provenance d'Albertville permet de gagner le Cormet de Roselend et, prolongée par la route départementale 902, la Tarentaise à Bourg-Saint-Maurice, la route départementale 218b relie le val d'Arly au Beaufortain via les Saisies et Hauteluce et enfin route départementale 218a permet de gagner Arêches. La présence de ce réseau routier et de grands cols mythiques place le village sur la route des Grandes Alpes.
La commune est formée de différents villages et hameaux : Beaufort et Arêches pour les plus importants mais aussi une quantité d'autres dont le Planay, Boudin, les Carroz Dessus et Dessous, le Praz, le Bersend, les Curtillets, les Villes Dessus et Dessous, Beaubois, etc. Un hameau a disparu, celui de Roselend, noyé par la mise en eau du barrage. Un autre est potentiellement menacé de disparition, celui du Bersend, en raison d'un glissement de terrain qui affecte la rive gauche du Doron, en amont du défilé d'Entreroches, sur l'ubac du signal de la Croix de Coste ; les mouvements de terrain ont déjà entraîné des évacuations et des destructions de bâtiments dans l'alpage situé à l'est du hameau.
Climat
Beaufort possède un climat montagnard en raison de la présence du massif alpin. Les hivers sont froids et neigeux et les étés sont doux et orageux.
Urbanisme
Typologie
Beaufort est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Beaufort, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,1 %), forêts (33,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (18,6 %), prairies (8,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,6 %), zones urbanisées (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Beaufort
Beaufort est un toponyme composé de beau et fort, soit un « endroit fortifié, forteresse »<ref name="Beaufort">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune portait le nom de Luce, Lucia Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle du nom d'une villa romaine<ref name="Gros 52">Modèle:Ref-Dico-Gros, Article « Beaufort », p.228, Article « Hauteluce »</ref>. Puis elle prit le nom de la paroisse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Maxime<ref name="Gros 52"/>. Willelmus dominus de Berlfort serait cité, d'après l'abbé Besson, en 1225<ref name="Gros 52"/>. Ensuite, il évolue en Villa Sti Maximi vallis Lucie et Apud Sanctum Maximum, en 1308, Castellania Bellifortis en 1334, Saint Maxime de Beaufort en 1738<ref name="Beaufort"/>,<ref name="Gros 52"/>,<ref>Dictionnaire d'Amboise. Pays de Savoie. Éditions Amboise. 1989. Modèle:2e, Modèle:P..</ref>.
Un hameau de la commune porte le toponyme Saint-Maxime et est cité toujours d'après Besson en 1225 par la mention Villa Sancti Maximi<ref name="Gros 427">Modèle:Ref-Dico-Gros.</ref>.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Biôfor (graphie de Conflans) ou Bôfôrt (ORB)<ref name="Toponyme">Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio.</ref>.
Arêches
Arêche (sans le « s ») est un toponyme qui proviendrait selon le chanoine Gros du nom de l'ancien propriétaire du domaine<ref name="Gros 34">Modèle:Ref-Dico-Gros.</ref>. En effet, selon toute vraisemblance, ce cognomen aurait la même origine que son homonyme situé sur une commune du Jura, canton de Salins, appelée potestas Arecii en 943<ref name="Gros 34"/>.
Toutefois, il semble plus probable que le toponyme trouve son origine dans le mot francoprovençal arachi signifiant « arracher, essarter, défricher »<ref name="Arêches">Modèle:Lien web.</ref>. Ce mot dériverait du français « arracher » lui-même trouvant son origine dans le latin eradicare, « déraciner, détruire », avec le préfixe latin e, ex et de radix, radicis, « racine »<ref name="Arêches"/>. Pour Nègre, le mot Arâches (comme la commune de Arâches-la-Frasse en Haute-Savoie ) est une évolution du mot français arage signifiant « terre labourable » qui aurait dérivé en francoprovençal<ref name="Arêches"/>.
On trouve la mention d'Aresche en 1597, puis celle de Haresche en 1679, enfin une Capella succursalis Arechiae en 1789<ref name="Gros 34"/>,<ref name="Arêches"/>. Arêches est attestée en 1882.
Histoire
Période antique
Dans l'Antiquité, le Beaufortain est occupé, tout comme le haut de la vallée de la Tarentaise, par les Ceutrons<ref name="Garin 29">Modèle:Harvsp.</ref>. Vers 20 Modèle:Av JC, les Ceutrons sont dominés par les Romains<ref name="Viallet 25">Modèle:Harvsp.</ref>. La vallée se trouvant en dehors des grands axes de communication de l'Empire romain, peu de traces ont été retrouvées<ref name="Garin 29"/>.
Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vallée est évangélisée par deux moines, originaires de Lérin en Provence : Jacques d'Assyrie, considéré comme l'évangélisateur et premier évêque de Tarentaise<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, ainsi que Maxime<ref name="Garin 29"/>,<ref name="Viallet 26">Modèle:Harvsp.</ref>. Ce dernier serait le fondateur d'une église située au confluent du Doron et de l'Argentine<ref name="Garin 29"/>. Il deviendra plus tard le patron de la paroisse de Beaufort<ref name="Gros 427"/>,<ref name="Viallet 26"/>.
À la même périodes, les différentes vallées alpines sont soumises aux invasions Burgondes. Selon une tradition, rappelée par le chanoine Joseph Garin (1876-1947), ceux-ci auraient offert les vallées de Tarentaise, dont celle de Beaufort à l'évêque Jacques<ref name="Garin 29"/>.
Période médiévale
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on voit apparaître les premiers seigneurs de Beaufort, avec la mention d'un Bernard de Beaufort (vers 923), qui a érigé leur château afin de combattre les Sarrasins et les aurait chassés<ref name="Garin 30">Modèle:Harvsp.</ref>, vers 942, notamment par l'intercession de la Vierge<ref name="Viallet 26"/>. Selon la même légende, on dit qu'il serait l'oncle du saint Bernard de Menthon<ref name="Garin 30"/>.
Le bourg et son château appartiennent aux seigneurs de Beaufort, tandis que le reste de la vallée de Luce semblait être une possession des archevêques de Tarentaise, et dont l'un, Herluin de Chignin, possédait une villa sur le hameau de Saint-Maxime vers 1225<ref name="Gros 427"/>. Selon une Vita de Saint-Jacques, la confirmation est faite par l'indication que la Villa Lucia faisait partie des possessions de l'archevêché tarin<ref name="Viallet 26"/>. Les chartes du {{#switch: XIII
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}} confirment cet usage, avec la possession des quatre églises de la vallée (Saint-Maxime, Haut-Luce, Queige et Le Villard)<ref name="Viallet 27">Modèle:Harvsp.</ref>. Ce droit est cependant contesté au cours de la période par les comtes de Genève et Guillaume de Beaufort<ref name="Viallet 27"/>. Selon un règlement de 1221 entre le seigneur de Beaufort et l'archevêque Herluin de Chignin, Guillaume renonce à son autorité sur les curés des quatre paroisses et l'archevêque est représenté par un châtelain dans le bourg de Saint-Maxime<ref name="Viallet 27"/>. En 1238, un marché s'établit et même que des foires sont organisées<ref name="Ducretet Beaufort">Modèle:Article.</ref>.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le titre et les droits des seigneurs de Beaufort sont vendus<ref name="Brocard">Modèle:Ouvrage.</ref>. En effet, les successeurs de Guillaume ne pouvant subvenir aux dépenses de leur rang, contractent un emprunt en 1261 auprès du comte Pierre II de Savoie, estimé à Modèle:Unité, mettant ainsi en hypothèque leur château<ref name="Viallet 27"/>,<ref name="Charvin">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Garin 31">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1271, ne pouvant honorer cette dette, Guillaume cède, le château à Béatrice de Faucigny pour la somme de Modèle:Unité<ref name="Brocard"/>,<ref name="Garin 121">Modèle:Harvsp.</ref>. Béatrice y installe un châtelain et une garnison et complète les défenses du château<ref name="Garin 121"/> ; elle serait à l'origine des deux tours rondes construites respectivement à l'est et à l'ouest.
Le contrôle du château est à l'origine de tensions entre Amédée VI de Savoie et les Comte de Genève et du Dauphiné. Le conflit prend fin avec le traité de Paris de 1355 où Beaufort et le Beaufortain reviennent au comte Amédée VI<ref name="Ducretet Beaufort"/>. Le traité est appréhensé par les assemblées de paysans ou communiersModèle:Note qui pensent que les franchises accordées préalablement, notamment celle de 1349, soient abolies<ref name="Ducretet Beaufort"/>. Agités par les châtelains, Thomas et Robert de Menthon, la population se soulève<ref name="Ducretet Beaufort"/>. Le comte de Savoie doit recourir à trois chevauchées pour rétablir la situation<ref name="Ducretet Beaufort"/>. Une nouvelle charte est adoptée en 1368<ref name="Carrier, Mouton p.282">Modèle:Ouvrage.</ref>, reprenant celles de la Grande Dauphine et des Dauphins<ref name="Ducretet Beaufort"/>.
Période moderne
Le petit hameau d'Arêches, principalement agricole, connaît un nouveau dynamisme avec la découverte de mines (cuivre argentifère, fer, ardoise, gypse, charbon) dans ses alentours<ref name="Cafieri 86">Modèle:Ouvrage.</ref>. Ces nouvelles activités font croître la population<ref name="Cafieri 86"/>. En 1575, les habitants obtiennent que leur chapelle accueille des messes les dimanches et jours de fêtes, ainsi que la création d'un cimetière<ref name="Cafieri 86"/>.
Le Modèle:Nobr, durant la guerre franco-savoyarde, Henri IV parti de Faverges arrive à Beaufort et passe la nuit au château de La Sallaz. Le lendemain il fait une reconnaissance du Cormet d'Arêches, l'un des passages par lequel [[Charles-Emmanuel Ier de Savoie|Charles-Emmanuel {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Savoie]] et son armée pouvaient entrer en Savoie pour porter secours à Montmélian. Le 12 octobre, avec Modèle:Nombre il quitte le château et arrive le soir à Saint-Pierre-d'Albigny.
Le Beaufortain est érigée en baronnie en 1667.
Période contemporaine
En 1803, la paroisse d'Arêches est détachée de Beaufort et en 1829 une église est construite sur l'emplacement de l'ancienne chapelle<ref name="Gros 34"/>,<ref name="Cafieri 86"/>.
Au cœur du village, existe encore le bâtiment de la gendarmerie impériale et, à la sortie (direction Arêches) il y a une forge ; ancienne boulangerie impériale elle est maintenant un atelier de ferronnerie.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
La commune de Beaufort est composée de deux villages, Beaufort et Arêches, ainsi que 11 hameaux.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Instances judiciaires et administratives
En 1723, la commune de Saint-Maxime-de-Beaufort appartient à la province de Savoie (Savoie Propre), circonscription administrative (attributions judiciaires, financières, politiques et militaires)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Lors de l'annexion du duché de Savoie en 1792 par les troupes révolutionnaires françaises, la commune devient le chef-lieu du nouveau canton de Saint-Maxime-de-Beaufort (4 communes : Beaufort, Hauteluce, Queige, Le Villard), attaché au district de Moûtiers situé dans le département du Mont-Blanc<ref name="Vernier">Modèle:Ouvrage.</ref>. Lors du redécoupage administratif de 1798 avec la création du nouveau département du Mont-Blanc, le canton est maintenu devenant celui de Beaufort avec toujours 4 communes, attaché cette fois-ci ) l'arrondissement communal de Moûtiers<ref name="Vernier" />.
Lors de la restauration des États de Savoie et notamment du duché de Savoie, définitive en 1815, la réorganisation du royaume passe par la recréation des provinces historiques<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Beaufort devient le chef-lieu du mandement de Beaufort qui regroupe toujours les quatre même communes, mais qui cette fois appartient à la nouvelle province de la Haute-Savoie (chef-lieu Conflans)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les réformes de 1818 et 1837 ne bouleversent pas la situation de Beaufort<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Avec la réunion de la Savoie à la France en 1860, le Second Empire crée le département de la Savoie et transforme le mandement en canton de Beaufort, situé dans l'arrondissement d'Albertville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Jumelages
- Modèle:Jumelage (coopération décentralisée)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Beaufortaines et Beaufortains<ref name="Sabaudia">Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Santé
Évènements
- Fin janvier : Festival de l'humour "Les Sommets du Rire".
- Février : Grand Parcours Arêches Beaufort ; l'événement ski / snowboard de randonnée en Savoie Mont Blanc : l'occasion de découvrir ou de se perfectionner dans ces discipline.
- Mars : Course de la Pierra Menta ; cette course de ski-alpinisme réputée se déroule chaque année en mars. L'ascension de la Pierra Menta date du Modèle:Date<ref name="Hudry 157">Modèle:Harvsp.</ref>.
- Mai : rallye du Beaufortain.
- Juillet : 14 juillet : Fête de Beaufort et trail de montagne : la Frison-Roche.
- Août : Modèle:2e : fête folklorique d'Arêches.
- Octobre :
- Modèle:2e : salon des sites remarquables du goût ;
- cross du collège.
Sport
La commune possède le domaine skiable d'Arêches-Beaufort. La station de sports d'hiver se trouve plus précisément sur le territoire du village d'Arêches, d'où partent les remontées mécaniques, sur le piémont du Grand Mont. Les pistes sont étagées entre Modèle:Nombre et Modèle:Unité. La station est composée de Modèle:Unité de pistes de ski alpin, de 15 remontées mécaniques et de Modèle:Unité de pistes de ski de fond.
Cultes
Le patron de la paroisse est saint Maxime<ref name="Gros 427"/>.
Économie
La population vit principalement du tourisme (ski et tourisme vert) et de l'agriculture, principalement l'élevage laitier pour la production du célèbre fromage, le Beaufort auquel le bourg a donné son nom. La commune tire aussi quelques revenus des barrages du Beaufortain. De façon récente, à l'image de bien des villages savoyards, Beaufort a été touché par le phénomène de rurbanisation. Des habitants travaillent ainsi à Chambéry (50 min par autoroute), Annecy (1 h) ou même Grenoble (1 h 20).
Enseignement
La commune accueille aussi un collège de 250 élèves, l'un des plus petits de Savoie. L'établissement dispose d'une section ski qui lui a apporté quelques titres prestigieux de champions de France et même de champions du monde scolaire. Quelques skieurs et skieuses de haut niveau sont passés par cette formation : Aurélie Révillet, Marie Bochet (handisport) ou encore la jeune Clara Direz.
Tourisme
Le Syndicat d'initiative du Beaufortain est créé en 1938<ref name="Hudry 157"/>. Le territoire de la commune accueille la station touristique d'été et d'hiver d'Arêches-Beaufort.
En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de Modèle:Nobr répartis dans Modèle:NobrModèle:Note. Les hébergements se répartissent comme suit : Modèle:Nobr ; Modèle:Nobr ; Modèle:Nobr d'hôtellerie de plein air ; Modèle:Nobr/auberges de jeunesse ; Modèle:Nobr ou gîtes d'étape et une chambre d'hôtes<ref name="SMB 2014"/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château de Beaufort
Le château de Beaufort, anciennement castorum Bellefortis, est un ancien château fort du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont les vestiges se dressent à deux kilomètres au nord-ouest du bourg, au sommet de la colline des Vanches, dominant le confluent du Doron et du Dorinet, à Modèle:Unité d'altitude. Le château fut le centre de la seigneurie de Beaufort. Il en subsiste d'importants vestiges.
Château des Outards
Le château des Outards, castrum de Altaribus en 1297, est une ancienne maison forte, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont les vestiges se dressent en face de la colline des Vanches, sur la rive gauche du Dorinet, au sommet de la colline des Curtillets, à Modèle:Unité au nord - est du bourg. Il en subsiste quelques vestiges.
Château de La Grande Salle
Le château de La Sallaz ou château de la Grande-Salle est une ancienne maison forte, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont les ruines se dressent sur la rive gauche de l'Argentine, avant son confluent avec le Doron. Il en subsiste quelques vestiges.
Château de Randens
Le château de Randens, maison forte du milieu Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, situé dans le bourg, accueille aujourd'hui les services de la mairie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il fut la possession notamment des familles de Belletruche et Granier.
Églises
- L'Église Saint-Maxime de Beaufort est placée sous la patronage du saint, évangélisateur du Beaufortain. Il s'agît d'une église de style baroque, aménagée, puis agrandie entre 1608 et 1670, transformée à nouveau en 1958<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- L'église Saint-Jean-Baptiste d'Arêches est un édifice de style baroque<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Barrage de Roselend
Le barrage de Roselend est un ouvrage de béton de type voûte datant de 1961. Sa hauteur est de Modèle:Unité et sa longueur est de Modèle:Unité. Il est l'un des quatre barrages hydro-électriques du Beaufortain, avec le barrage de la Gittaz et le barrage de Saint-Guérin (1960), qui alimentent la centrale de La Bâthie, et celui de la Girotte.
Chapelle de Roselend
La chapelle de Roselend (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) fut élevée à la suite de la construction du barrage qui a englouti l'ancien hameau de Roselend et sa chapelle. Un document indique que la première mention remonterait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Patrimoine culturel
Patrimoine naturel
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune de Beaufort a été récompensée par le « Concours des villes et villages fleuris » avec « trois fleurs », en gagnant une fleur par rapport à l'année passé<ref name=vilfleur2014>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Sires de Beaufort
- Nicolas Oudéard (1645-1692), artiste-peintre, décorateur d'églises.
- Claude-Antoine Ducis (1819-1895), abbé et historien.
- Joseph Viallet (1898-1981) président-fondateur de la Coopérative laitière de Beaufort
- Félix Germain (1904-1992), enseignant, écrivain, alpiniste.
- Roger Frison-Roche (1906-1999), explorateur et écrivain français.
- Maxime Viallet (1922-2002), le père du fromage de Beaufort.
- Lucien Avocat (1925-2006), médecin, maire et conseiller général.
- Marcel Perrier (1933), évêque émérite du diocèse de Pamiers.
- Alain Bar (1947), graveur.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des communes de la Savoie
- Tourisme en pays de Savoie • Tourisme en Savoie
- Sport en Pays de Savoie • Stations de sports d'hiver de Savoie
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Site de la mairie
- Site de la station de ski Arêches-Beaufort
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes