Arâches-la-Frasse

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Modèle:Infobox Commune de France

Arâches-la-Frasse est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Commune touristique, elle accueille deux stations de sports d'hiver et un domaine skiable, Flaine et Les Carroz d'Arâches.

Modèle:Sommaire

Géographie

La commune d'Arâches-la-Frasse comprend les villages de La Frasse, Treydon, Ballancy, Creytoral, Arâches et le Laÿs ; ainsi que les stations de sports d'hiver des Carroz et de Flaine. Cette commune se situe entre 800 et Modèle:Unité d'altitude, en balcon au-dessus de la cluse de l'Arve dans sa définition la plus large, en rive droite de l'Arve, à l'est de Cluses et au nord de Sallanches.

L'accès principal à la commune se fait via la route départementale 6 qui part du hameau de la Balme dans la vallée de l'Arve sur la commune de Magland et qui franchit les falaises de la cluse par une série de virages en lacet. La route départementale 106 qui la prolonge en cul-de-sac dessert les villages d'Arâches et des Carroz puis se termine à Flaine accessible via de nouvelles séries de virages en lacet. Arrivée à Arâches, la route départementale 6 se dirige vers le nord pour déboucher au col de Châtillon via le col de la Croix Verte, constituant le second accès routier à la commune. Des chemins et pistes forestières depuis Magland ou Morillon desservent également cette commune relativement enclavée. Un projet d'ascenseur valléen avec le Funiflaine apporterait une alternative routière à l'accès à la station de Flaine.

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Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Arâches-la-Frasse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,4 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,9 %), zones urbanisées (5,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Toponymie

Le toponyme varie de Arachia en 1204, puis Arachi en 1272, enfin Arache.

Les communes d'Arâches et de La Frasse fusionnent en 1973<ref name="Baud">Modèle:Ouvrage.</ref> (observant les exigences de la loi Marcellin de 1971 à l’époque). Le Modèle:1er janvier 2000, la commune d'Arâches modifie son nom pour devenir Arâches-la-Frasse<ref name="COG">Code officiel géographique de Arâches-la-Frasse sur le site de l'Insee, consulté le 21 janvier 2017.</ref>.

  • Arâches

D'après Charles Marteaux, ce terme serait d'origine ligure (Arasca) et serait « (le) nom le plus ancien de son torrent ». On trouve un Airasca dans la province de Turin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Pour Ernest Nègre, dans son ouvrage Toponymie générale de la France (1990), il serait un mot francoprovençal, arachi, désignant un lieu défriché. Le mot serait issu du bas latin exradicare (préfixe ex- et radicis, signifiant racine), du latin eradicare, et qui a donné en vieux français esrachier<ref name="Suter">D'après Modèle:Lien web.</ref>.

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Arâshe, selon la graphie de Conflans<ref name="Toponyme">Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio.</ref>.

  • La Frasse

D'après Charles Marteaux, ce nom d'origine latine ou pré-latine (fraxea, frascia, fracia, frassia ou frasca) désigne « un terroir de broussailles dans les lieux montagneux »<ref>Modèle:Article, Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Ref-Dico-Gros.</ref>. En francoprovençal, frache désigne les « broussailles le long des torrents »<ref>D'après André Pégorier, Les noms de lieux en France, glossaire de termes dialectaux, Troisième édition revue et complétée par Sylvie Lejeune et Elisabeth Calvarin, Paris, éditions de l'Institut Géographique National, 2006.</ref>. Pour le Dictionnaire savoyard, plus ancien (1902), ce mot serait un mot patois fraçhi, signifiant « couper à ras de terre »<ref name="Suter"/>.

Mais selon Hubert Bessat et Claudette Germi (Les noms du paysage alpin, 2001), ce nom est une variante du toponyme savoyard frette/frête qui signifie « crête, arête rocheuse ».

Histoire

En 1699, Charles de Rochette obtient que les seigneuries d'Arâches et de Scionzier, qu'il vient d'acheter, soient érigées en comté par le duc Victor-Amédée II de Savoie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ces achats font suite à celui du château de Cohendier en 1684, qui avait permis au seigneur de Rochette de porter le titre de baron de Cohendier.

La vallée d'Arâches possède une source d'eau minérale ferrugineuse, au-dessus du village des Moulins, et une mine de houille à l'extrémité d'un ravin formé par le torrent de Planajoux, au-delà du village de Pernant<ref>Robert Perret (1881-1965), géographe, Le gisement de charbon de Pernant près d'Araches (Haute-Savoie), Bulletin de l'Association des géographes français, Modèle:Numéro avec majuscule - pages 33-35, janvier-février 1943 (Réouverture de la mine pendant l'Occupation)</ref>. En 1750, cette mine est exploitée par mademoiselle de Bellegarde des Marches et par la célèbre baronne de Warens. Le chevalier de Buttet, du corps royal d'artillerie, l'examine, par ordre de la cour de Turin, et propose un couloir en bois, pour dévaler le charbon jusqu'au bord de l'Arve, et le transporter ensuite sur des radeaux à Bonneville, Carouge et Genève<ref>Jean-Louis Grillet, Dictionnaire Historique, Littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, Chambéry, chez J.F. Puthod, 1807- T1-Modèle:P..</ref>.

En 1792, les deux tiers de la population d'Arâches travaillent en horlogerie pour Genève, Carouge, La Chaux-de-Fonds, la Suisse et le Piémont. Cet artisanat fut introduit par le sieur Ballaloud en 1720<ref name="A">Jean-Louis Grillet, ibid</ref>.

En 1844, on compte encore 186 ouvriers-horlogers vivant avec leur famille au sein de la commune.

Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de Modèle:NobrModèle:Note, dont 20 pour la paroisse<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le duché est réuni à la France à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Une partie de la commune de Saint-Sigismond en est séparée pour former la nouvelle commune de la Frasse en 1869<ref>Modèle:Google Livres.</ref>.

En 1936, la station de sports d'hiver des Carroz d'Arâches est créée, puis en 1968, celle de Flaine.

Les communes d'Arâches et de La Frasse ont fusionné en 1973<ref name="Baud"/>. Le Modèle:1er janvier 2000, la commune d'Arâches change de nom pour devenir Arâches-la-Frasse<ref name="COG"/>.

Politique et administration

Liste des maires

Fichier:Arâches-la-Frasse - Mairie.JPG
Mairie d'Arâches-la-Frasse.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Ses habitants sont appelés les Arâchois ou Catelus (mot en langue savoyarde).

Modèle:Population de France/section

Économie

Modèle:...

Tourisme

Arâches-la-Frasse est l'une des Modèle:Nobr classées « commune touristique » du département<ref name="Commune touristique">Modèle:Lien web. Modèle:Pdf « Liste des communes ou regroupement bénéficiant de la dénomination de commune touristique ou de groupement de communes touristiques ».</ref>.

Elle est également classée station de tourisme par décret du Modèle:Date-.

En 2014, la capacité d'accueil de la station-commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de Modèle:Unité répartis dans Modèle:UnitéModèle:Note. Les hébergements se répartissent comme suit : Modèle:Unité, Modèle:Unité, Modèle:Unité, Modèle:Unité/auberges de jeunesse et un refuge ou gîte d'étape<ref name="SMB 2014"/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Espaces verts et fleurissement

En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris<ref name=vilfleur2014>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Claude-Joseph Ballaloud. Il est à l'origine de l'introduction de l'industrie horlogère dans la commune, en 1720.
  • Nicolas Falquet, natif du village de Pernant, établit des fabriques d'indiennes auprès de Vienne, en Autriche, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, protégé par le prince Eugène de Savoie. Il fait bâtir à Pernant une petite et charmante église. Il comble de présents les églises d'Arâches, de Cluses, de Sallanches et de La Roche et meurt en laissant à ses enfants une fortune évaluée à près de deux millions de florins<ref name="A" />.
  • Nicolas Saillet, contemporain de Falquet, fait également fortune à Vienne. Il fonde à Arâches une école pour y enseigner la lecture, l'écriture et l'arithmétique<ref name="A" />.
  • Claude-Joseph Poncet, né à La Frasse, ayant fait une fortune considérable à Vienne, et en Hongrie, fait bâtir une très jolie église d'ordre Ionique et une école dans sa patrie en 1767. L'église est érigée en paroisse par ordonnance de Monseigneur Biord, le 16 mai 1782<ref name="A" />.
  • Pierre-Joseph Greffoz, natif d'Arâches, chanoine et official de l'Évêché de Genève en 1780.
  • Les autres habitants qui se sont distingués en Allemagne par leur probité, leur commerce et leur richesse sont : Joseph Ducrest, Jean-Hugues Ducruz, banquier à Augsbourg, Michel Mugnier, les sieurs Passy, Violland, Puthon, Pernat, etc<ref name="A" />.
  • Nicolas Hervé Bazin a été propriétaire d'un chalet au lieu-dit Le Serveray.

Voir aussi

Bibliographie

  • Françoise Dutour, Arâches - La Frasse - Les Carroz. Regard sur un patrimoine, édité par l'Association des Propriétaires d'Arâches - la Frasse - les Carroz, 2004.
  • Françoise Dutour, Églises, chapelles et oratoires des paroisses de la Corne, Arâches, La Frasse, Saint-Sigismond, Châtillon, Groupe des Propriétaires d´Arâches-La-Frasse-Les Carroz, 1996/
  • Modèle:Ref-HCS-FA

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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