Bettencourt-Saint-Ouen
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Bettencourt-Saint-Ouen est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Description
Bettencourt-Saint-Ouen est un village périurbain picard du Ponthieu situé à Modèle:Unité au nord-ouest d'Amiens, Modèle:Unité au sud-est d'Abbeville et à la même distance au sud-ouest de Doullens.
Le territoire communal est traversé par l'autoroute A16, dont la sortie 21 donne un accès aisé au village, ainsi que l'ex-route nationale 1 (actuelle RD 1001). La rue principale de la commune est constituée par la RD 57
Le territoire communal, situé sur le versant sud de la vallée de la Nièvre, s'étend depuis la rivière au nord-ouest jusqu'à la forêt de Vignacourt au sud (bois de Varennes et du Prieur). Jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le massif se prolongeait en partie au nord jusqu'aux limites du village<ref name="Fournis"/>.
La commune comprend un hameau, la Briqueterie, qui fait partie de l'agglomération de la commune de Saint-Ouen (Somme).
En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars Modèle:N° (Saint-Léger - L'Étoile - Flixecourt - Amiens) du réseau inter-urbain Trans'80 <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Communes limitrophes
Rose des vents | Saint-Ouen | Saint-Ouen | Saint-Ouen | Rose des vents |
Ville-le-Marclet | Modèle:Abréviation discrète | Vignacourt | ||
Modèle:Abréviation discrète Bettencourt-Saint-Ouen Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Flixecourt | Belloy-sur-Somme | {{#if:| | ||
Enclave : }} |
Hydrographie
Bettencourt-Saint-Ouen est arrosée par la Nièvre, affluent du fleuve côtier picard la Somme. A côté se trouvent des zones humides et un marais communal.
Urbanisme
Typologie
Bettencourt-Saint-Ouen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Léger-lès-Domart, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,9 %), forêts (22,9 %), zones urbanisées (4,8 %), prairies (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Présentation
Le bâti a conservé, surtout dans le haut du village, l'alignement sur rue des maisons ou des granges de fermes. L'habitat est essentiellement formé de maisons et de petites fermes. Quatre fermes de taille moyenne sont situées, pour l'une à l'entrée ouest du village, et pour les trois autres dans le haut de la Rue Principale<ref name="Fournis"/>.
Au début des années 2000, les Glycines, un lotissement de Modèle:Nobr, est créé sur le territoire communal. Une médiathèque et une micro-crèche complètent les services municipaux<ref name="CP01-10-2015">Émilie Da Cruz, « De nombreux projets pour l'avenir », Le Courrier picard, édition maritime, Modèle:1er octobre 2015, p.20.</ref>.
Toponymie
Bettencourt est attesté sous la forme Bethincurt (1150.) ; Bettencort (1168.) ; Bettincort (1210.) ; Betencort (1232.) ; Betencourt (1301.) ; Bethencourt (1507.) ; Bentencourt (1634.) ; Benrecourt (1657.) ; Bettencourt (1763.) ; Bettencourt-Saint-Ouen (1801.) ; Bettencourt-Saint-Ouin (1857.) ; Bethencourt-Saint-Ouen<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 119 (lire en ligne sur DicoTopo) [1]</ref>.
Sens du toponyme : le domaine (-court) de Betto, nom de personne germanique.
Saint-Ouen est un hagiotoponyme.
Histoire
Préhistoire
Cinq lieux d'occupation paléolithiques ont été révélés par une fouille préventive réalisée en 1995, sur le tracé de l'autoroute A16, Amiens-Boulogne (112 000 à 68 000 ans Modèle:Av JC)<ref>Modèle:Article, sur Persée.</ref>.
Moyen Âge
Le village est cité en 1150.
Frédéric Fournis indique Modèle:Citation
Époque moderne
Le château a été détruit vers 1760. Un second château a été construit sans doute pour André-Joseph Desfriches, marquis Doria et seigneur de Bettencourt vers 1777. Occupé par l'armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale, le château est vendu en 1954. Le logis est mentionné en 2009 comme ruiné tandis que les communs ont été réhabilités et convertis en habitation<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Circonscriptions d'Ancien Régime
La paroisse de Bettencourt relevait du diocèse et de l'archidiaconé d'Amiens, et du doyenné de Vignacourt. La cure était à la présentation du titulaire du Modèle:C'est-à-dire. La dîme était partagée en trois tiers entre deux chapelains de la cathédrale d'Amiens, le titulaire du personnat et le collège d'Amiens<ref name="église">Modèle:Lien web.</ref>.
Époque contemporaine
En 1851, le village a une importante activité textile. Cinquante-quatre fileuses, 22 tisserands, ainsi qu'un contremaître sont recensés. À partir de 1872, on note une diversification des métiers et l'apparition des ouvriers de fabrique, qui passent de 7 en 1872 à 27 en 1881. En 1906, Saint Frères emploie 110 personnes habitant le village, ce qui représente 82% des ménages<ref name="Fournis"/>.
Dès 1858, la municipalité prévoit la construction d'une nouvelle école, devant remplacer l'ancien édifice situé en bordure du cimetière. L'édifice, destiné à abriter l'école de garçons, la salle de mairie et le logement de l'instituteur, a été construit de 1860 à 1861, d'après les plans établis en 1859 par l'architecte amiénois C. Masse. L'existence d'une école de filles est attestée, dès 1872<ref name="école">Modèle:Lien web.</ref>.
La construction d'une nouvelle école de filles et l'extension de l'école de garçons est réalisée d'après le devis de l'architecte Caron approuvé le 7 mai 1896. Les travaux réalisés par l'entrepreneur Léon Boitelle sont achevés en 1898. En 1899, l'école accueille 37 garçons et 36 filles. Le recensement de 1906 indique que les classes sont dispensées par un couple d'enseignants, logeant dans l'école<ref name="école"/>.
Les destructions de la Première Guerre mondiale, qui ont notamment touché la façade de l'église, ont entraîné la reconstruction d'une partie des maisons et fermes du village<ref name="Fournis"/>.
L'école est agrandie dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le rez-de-chaussée abrite la mairie et les classes, qui s'étendent également sur la cour et les extensions arrières<ref name="école"/>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme.
Elle faisait partie depuis1801 du canton de Picquigny<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Flixecourt Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Somme. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Bettencourt-Saint-Ouen était membre de la communauté de communes du Val de Nièvre et environs, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1992 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des prescriptions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du Modèle:Date- prescrit, dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale, que les intercommunalités à fiscalité propre doivent, sauf exceptions, regrouper au moins Modèle:Unité, cette intercommunalité fusionne avec la petite communauté de communes de l'Ouest d'Amiens (CCOA) pour former, le Modèle:Date-, la communauté de communes Nièvre et Somme, dont la commune est désormais membre.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique de développement durable
Un parc éolien constitué de 5 aérogénérateurs (trois sur Bettencourt, deux sur Saint-Ouen), conçu à partir de 2005 par la société Ostwind, a été inauguré en 2018<ref>Modèle:Article.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Les recensements de populations montrent une croissance continue du nombre de maisons dans le village, qui passe de 98 en 1836 à 137 en 1911<ref name="Fournis"/>.
Enseignement
En 2015, la commune gère une école élémentaire de trois classes<ref name="CP01-10-2015"/>.
Autres équipements
Durant les mandats de Michel Villain, la commune a été dotée d’une micro-crèche, d’une médiathèque et de deux nouvelles classes pour l’école<ref name="CP01072019"/>
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin.
Le conseil municipal ayant décidé la démolition de l'église primitive, devenue trop petite, en 1848, l'édifice actuel est construit d'après les plans et devis de Charles Demoulins, architecte à Doullens, en conservant le clocher en façade. Elle est consacrée en 1850.
Endommagée durant la Première Guerre mondiale, la façade occidentale est reconstruite en 1929, sur le projet de Louis Raquet, architecte à Amiens, avec remplacement du clocher par un campenard dans les années 1930.
L'édifice, de plan allongé à vaisseau unique et chevet semi-circulaire, est construit en brique et couvert d'ardoise. La façade-pignon, de style classique, est ponctuée de pilastres et surmontée d'un clocher-mur<ref name="église"/>.
-
L'église Saint-Martin.
-
Chevet de l'église.
-
Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Guy de Bettencourt est mentionné dans un cartulaire de Berteaucourt en 1232<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, tome 1, vue 63/269, p.119, Archives départementales de la Somme, Amiens.</ref>,<ref>Lire en ligne sur le site des Archives départementales.</ref>.