Blennes

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Modèle:Infobox Commune de France

Blennes est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune est située à environ Modèle:Unité à l’est de Nemours<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.

Fichier:77035-Blennes - Localisation.png
Localisation de la commune de Blennes dans le département de Seine-et-Marne.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 77035.png
Carte des communes limitrophes de Blennes.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Géologie et relief

L'altitude de la commune varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ Modèle:Unité d'altitude (mairie)<ref>Modèle:Géoportail Carte IGN classique.</ref>. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Blennes.
Fichier:Orvanne-blennes.jpg
L'Orvanne à Blennes.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 14 octobre 2019</ref>.

Climat

Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Un espace protégé est présent sur la commune : la zone centrale de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de Modèle:Unité (Modèle:Unité pour la zone centrale). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises<ref name="MAB-Font">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Blennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,5 %), forêts (20 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Planification

La loi SRU du Modèle:Date- a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de Modèle:Unité et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le Modèle:Date-, porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois Modèle:Unité et trois communautés de communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits et écarts

La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier Fantoir) dont 17 hameaux<ref>Modèle:Lien web.</ref> : dont Epigny - Launoy - les Chapelles - les Bergeries - les Basses Loges - le Coudray - les Sorins - Villeneuve les Ormes - Maurepas - Villemaugis - les Cent-Arpents - Bichot - Saint-André - Villoiseau-Le Bouloy.

Les écarts memtionnent le Petit Moulin, le Moulin des Moines.

Logement

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nombre dont 99,7 % de maisons.

Parmi ces logements, 71,9 % étaient des résidences principales, 18,4 % des résidences secondaires et 9,7 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 96,4 % contre 1,8 % de locataires et 1,8 % logés gratuitement<ref name="insee">Statistiques officielles de l'Insee.|</ref>,<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>.

Voies de communication et transports

Voies de communication

Transports

La commune est desservie par la ligne d’autocars Modèle:N°maj (Blennes – Nemours) du réseau de bus Vallée du Loing - Nemours.

Toponymie

Modèle:Section à sourcer À la suite des travaux d’Auguste Longnon, le théonyme occupa une place de choix dans la toponymie : Belisama ou Belenos, déesse et dieu gaulois furent couramment cités comme origine probable du nom du village. Modèle:Quand, cette approche est presque oubliée. Pour Dauzat, Marie-Thérèse Morlet et Marianne Mulon le nom du village viendrait du nom d’homme gaulois Blannos latinisée en Blannus. Ce Blannus aurait donné son nom à une exploitation agricole appelée villa Blanna... Villa se serait perdu au cours des temps et serait resté Blanna qui aurait muté en Blena.

Dans les domaines de l’abbaye de Saint-Germain, au temps de Charlemagne, les noms germaniques étaient neuf fois plus nombreux que les noms romains (Auguste Longnon). Comme c’est après cette date que se stabilisent les villages, il faut aussi envisager que ce soit un nom d’homme germanique qui soit à l’origine du nom surtout que des formes très voisines sont attestées : Blaynus (987) qui apparaît dans le Recueil des chartes de l’abbaye de Cluny publié par Bernard A. et Bruel A. ; Blainus qui se trouve dans l’obituaire de Saint-Claude ({{#switch: -

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XI|-| – | XI }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}s) publié par M. Guigue. Deux autres possibilités sont fréquemment évoquées : un terme celtique ou pré-celtique voire pré-indo-européen désignant la hauteur (repéré par le breton blein, le cornique blyn, le gallois blaen) ; une racine gauloise à valeur hydronymique blann… Bien d’autres origines furent ou sont encore proposées… Contentons nous ici d’un constat d’ignorance. Mais, Blennes est en bonne compagnie : on ne sait toujours pas si c’est Athènes qui a pris le nom de la déesse Athéna ou si c’est la déesse qui a pris le nom de la ville ; on débat encore et on débattra toujours de l’origine du nom de la ville par excellence, RomeModèle:Refnec.

Le nom Blennes, sous la forme parochia Blenna, fait son entrée dans l’histoire au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, époque où l’habitat semble se fixer. Au verso des feuillets trois et quatre d’un sacramentaire en usage dans l’église de Sens, un scribe a inscrit une liste de 145 églises. Ce document, connu sous le nom de Liber sacramentorum, se trouve aujourd’hui à la Bibliothèque royale de Stockholm. Tous les noms qui y figurent désignent des localités comprises dans les limites du pagus Senonicus, constituant, dès cette époque, l’un des archidiaconés du diocèse de Sens.

Il n’existe en France aucune commune homographe ou homophone de Blennes. Et, sous sa forme actuelle, on ne retrouve parmi les environ 2 000 000 de noms de lieu recensés par l’IGN qu’une fois ce nom : à Saint-Aubin-Château-Neuf (Yonne), une source s’appelle la Fontaine des Blennes.

Histoire

Modèle:À sourcer Les travaux de Robert Fossier sur le plan général, de Thierry Bonin pour la région, montrent que la stabilisation de l’habitat fut un processus long : avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en zone rurale, on ne voit qu’un habitat incertain et flou, une nature rebelle et dominante. Les vici stables sont l’exception face à la masse des paquets de maisons jetés sur les clairières soumises aux brûlis . Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les seigneurs locaux font d’importantes donations aux abbayes de Preuilly et de Rosoy-Villechasson. Ainsi, Dans les documents qui nous sont parvenus, et dès 1115, apparaît une famille portant le patronyme de de Blennes. Vers 1200 un Adam de Blennes est vassal du comté de Champagne ; un Gilet de Blennes a participé aux croisades menées par saint Louis. Ce furent eux qui, peut-être, construisirent la motte féodale qui est dite en ruine en 1392.

En 1243, le seigneur de Blennes est Pierre, un membre de l’importante famille des de Barres. Le fief passe ensuite aux Réveillon et, en 1270, un Jean de Réveillon accompagne Erard de Vallery, connétable de Champagne, à la dernière croisade.

En 1332, le seigneur de Blennes est Guillaume, sire de Réveillon. Pour ce fief dont il tient la haute et basse justice il doit 60 sols pour l’hommage au roi.

En 1392, le seigneur est Johan de Lespaut qui tient le fief de sa femme Jehanne du Chesne. Le fief est ruiné et ne fournit plus qu’un revenu de 10 livres. La guerre de Cent Ans a causé la ruine de la noblesse d’épée ; presque partout en Île-de-France des gens de robe, des gens de loi au service du roi, deviennent propriétaires des seigneuries. Les nouveaux seigneurs de Blennes sont les Allegrain, de père en fils conseillers au Parlement de Paris. En 1650, par mariage, le fief passe ensuite aux Davy de la Fautrière, aussi conseillers au Parlement de Paris. Ces derniers, ruinés, vendent en 1758 la seigneurie à Jacques René Cordier de Launay, un très riche financier. Le dernier des seigneurs de Blennes fut Claude René Cordier de Launay dont une des filles épousa le fameux marquis de Sade.

Excepté une très légère modification en faveur de Vallery (Modèle:Unité, année 1831), la commune actuelle de Blennes s’étend sur le même territoire que la paroisse de Blennes telle que cette dernière existait depuis des temps immémoriaux.

Sur le plan militaire, la paroisse faisait partie du gouvernement d’Ile-de-France ; sur le plan administratif de la généralité de Paris, élection et subdélégation de Montereau. Sur le plan judiciaire Blennes dépendait du bailliage de Moret qui ne jugeait plus que des affaires d’importance limitée. La Cour présidiale, le tribunal d’appel pour les affaires plus importantes, était à Melun. Le grenier à sel était à Montereau.

D’après l’Almanach du diocèse de Sens, le village comptait 115 feux et 390 communiants en 1771. En 1793, un état de la population agricole du département de Seine-et-Marne<ref>A.D. 77, L 242</ref> fournit, les données suivantes : Nombre de chefs de famille - 149, nombre de feux - 160 ; et population effective -645. Plusieurs seigneuries se partageaient les 2 000 ha de la paroisse dont :

  • la seigneurie de Blennes qui comprenait le bourg, le hameau des Sorins, les moulins des Moines et celui du Petit Bichot ;
  • la seigneurie de Maurepas qui dépendait de l’abbaye de Preuilly et englobait la forêt et le hameau de Maurepas, celui de Villeneuve les Ormes et la ferme du Coudray ;
  • la seigneurie de Villechasson qui dépendait de l’abbaye du même nom et englobait les hameaux de Villoiseau, de Launoy, du Bouloy et de la Roustière.

Circonscriptions d'Ancien Régime

Intendance : Paris - Election : Montereau, avant 1696, puis Sens - Subdélégation : Montereau - Grenier à sel : Montereau - Coutume : Melun - Parlement : Paris - Bailliage : Moret-sur-Loing - Gouvernement : Ile-de-France - Diocèse : Sens - Archidiaconé : Sens - Doyenné : Marolles<ref name="ReferenceB"/>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans le département de Seine-et-Marne.

Lors de sa création par la Révolution française, elle était rattachée à l'arrondissement de Fontainebleau, puis en 1926 à celui de Melun, et à nouveau, en 1988, à celui de Fontainebleau<ref name="Cassini"/>. Afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités, elle intègre le Modèle:Date- l'arrondissement de Provins<ref>Modèle:Article.</ref>.

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de Seine-et-Marne.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Lorrez-le-Bocage-Préaux<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Nemours.

Intercommunalité

La commune a adhéré en 2012 à la petite communauté de communes du Bocage Gâtinais.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité (et Modèle:Unité en zone de montagnes), cette intercommunalité éclate, et certaines de ses communes, dont Biennes, sont rattachées le Modèle:Date- à la communauté de communes des Deux Fleuves (CC2F)<ref>Modèle:Article.</ref>, qui prend, lors de cette extension, la dénomination de communauté de communes du Pays de Montereau, dont est membre la commune.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:Jumelages

Équipements et services

Eau et assainissement

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Assainissement des eaux usées

En 2020, la commune de Blennes ne dispose pas d'assainissement collectif<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. Le SIAAEP du Bocage assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Eau potable

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAAEP du Bocage qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le Modèle:Date-, contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2016, le nombre de ménages fiscaux était de Modèle:Nombre représentant Modèle:Nombre et le médiane du revenu disponible par unité de consommation de Modèle:Euro<ref name="insee"/>.

Emploi

En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 68,4 % contre un taux de chômage de 10,4 %. Les 21,3 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 6,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 8,8 % de retraités ou préretraités et 6 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2018», consultée le 18 août 2021.</ref>.

Secteurs d'activité

Entreprises et commerces

En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, Modèle:Nobr dans les activités financières et d'assurance, Modèle:Nobr dans les activités immobilières, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, Modèle:Nobr dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et Modèle:Nobr étaient relatifs aux autres activités de services<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 17 août 2021.</ref>.

En 2020, Modèle:Nobr ont été créées sur le territoire de la commune, dont Modèle:Nobr individuelles.

Au Modèle:Date-, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le 17 août 2021.</ref>.

Depuis 2018, la commune ne dispose plus de commerces de proximité. Elle a racheté avec l'aide du département et de l'Europe (FEDER) un ancien relais de poste à l'époque napoléonienne, afin d'y installer un café-épicerie<ref name="LP03012018">Modèle:Article.</ref>.

Agriculture

Blennes est dans la petite région agricole dénommée la « Bocage gâtinais », à l'extrême sud du département<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)<ref name="AgriGéné"/>.

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de Modèle:Unité par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 24 en 1988 à 12 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Blennes, observées sur une période de Modèle:Unité :

Évolution de l’agriculture à Blennes entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.</ref>
Nombre d’exploitations (u) 24 18 12
Travail (UTA) 37 24 16
Surface agricole utilisée (ha) 1 382 1 580 1 757
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref>
Terres labourables (ha) 1 359 1 562 1 735
Céréales (ha) 961 971 1 009
dont blé tendre (ha) 624 679 651
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 227 49 77
Tournesol (ha) 179 s 92
Colza et navette (ha) 80 249 341
Élevage<ref name="AgriGéné"/>
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) 495 130 38

Culture locale et patrimoine

Fichier:Blennes, église.jpg
L'église Saint-Victor.

Lieux et monuments

L’église Saint-Victor

L’église, placée sous le vocable de Saint-Victor-de-Marseille, est de forme rectangulaire, sans transept. Elle se compose d’une nef avec sanctuaire du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle flanquée d’un bas-côté du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ce bas-côté est séparé de la nef par quatre arcades retombant sur un pilier carré du côté du chœur et sur deux colonnes à chapiteaux garnis d’une simple moulure côté entrée.

La nef est plafonnée en berceau avec entraits moulurés apparents et se termine par un chevet plat percé d’un triplet dont la fenêtre du milieu, légèrement plus grande, est obstruée. Toutes les fenêtres sont de simples baies en Tiers-points sauf celles situées au nord qui sont en plein cintre.

Extérieurement, l’église présente un campanile du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec couverture en ardoise à l’impériale qui contient une cloche en bronze datée de 1791 et qui a été classée monument historique par arrêté du 2 octobre 1942. Les murs périphériques sont renforcés par des contreforts.

L'église a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques par un arrêté du 18 mars 1926<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail