Boissy-aux-Cailles

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Boissy-aux-Cailles est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. En Modèle:Population de France/dernière année, elle compte Modèle:Unité. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Fichier:77041-Boissy-aux-Cailles - Localisation.png
Localisation de Boissy-aux-Cailles dans le département de Seine-et-Marne.

La commune de Boissy-aux-Cailles se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France<ref name="meta"/>.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Melun<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département et à Modèle:Unité de Fontainebleau<ref> Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de La Chapelle-la-Reine<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref> et fait partie des Modèle:Nobr du parc naturel régional du Gâtinais français (dont Modèle:Nobr en Seine-et-Marne)<ref>Parc naturel régional du Gâtinais français</ref>.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 77041.png
Carte des communes limitrophes de Boissy-aux-Cailles.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Le Vaudoué (Modèle:Unité), Tousson (Modèle:Unité), Amponville (Modèle:Unité), La Chapelle-la-Reine (Modèle:Unité), Noisy-sur-École (Modèle:Unité), Achères-la-Forêt (Modèle:Unité), Rumont (Modèle:Unité), Nanteau-sur-Essonne (Modèle:Unité).

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Relief et géologie

Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais.

La structure de cette commune est très particulière. En effet, elle est composée pour une part de terres du plateau, en openfield, et pour l'autre part d'une vallée profonde de Modèle:Unité. La rivière École prend maintenant sa source dans la commune du Vaudoué mais elle prenait sa source autrefois à Jacqueville (commune d'Amponville) ou peut être même à la Chapelle-la-Reine et traversait l'emplacement du village actuel de Boissy. La vallée se creuse près du hameau de Marlanval et descend jusqu'au village. Elle continue ensuite jusqu'au Vaudoué. La vallée sèche est déserte ce qui permet à de nombreux animaux sauvages d'y vivre. Cette vallée est boisée, sur ses flancs, de son origine jusqu'au Vaudoué, le plateau en revanche ne l'est pas à l'exception de quelques bosquets.

Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)<ref name="BRGM-carte"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="BRGM-notice"> Modèle:Lien web.</ref>.

Après l'épisode sédimentaire du Stampien pendant lequel s'est déposée une importante couche de sable<ref group=Note>Cf. Les carrières de sable toutes proches de Boissy</ref>, se sont déposés des limons qui constituent la couche fertile et cultivée. Au quaternaire la mise en place du réseau hydrographique, creuse une profonde vallée et fait apparaître, sur les flancs, des grès provenant de la recristallisation du sable<ref>Géologie du Gâtinais sur le site de Futura Sciences</ref>.

Géologie de la commune de Boissy-aux-Cailles selon l'échelle des temps géologiques<ref name="BRGM-carte" />,<ref name="BRGM-notice" />.
Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
Cénozoïque Quaternaire Holocène
Modèle:Carré couleur CE : Colluvions polygéniques éboulis.
Modèle:Carré couleur CF : Colluvions de versant et de fond de vallon.
Modèle:Carré couleur LP : Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
Modèle:Carré couleur Fz : Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement.
Pléistocène
Néogène Pliocène non présent.
Miocène non présent.
Paléogène Oligocène
Modèle:Carré couleur g1ME : Faciès marneux du Calcaire d'Étampes.
Modèle:Carré couleur g1CE : Calcaire d'Étampes, meulières, marnes, calcaires du Gâtinais.
Modèle:Carré couleur g1GF : Grès de Fontainebleau en place ou remaniés (grésification quaternaire de sables stampiens dunaires).
Modèle:Carré couleur g1SF : Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant).
Éocène non présent.
Paléocène non présent.

Hydrographie

La commune n’est traversée par aucun cours d'eau<ref name="sigessn.brgm.fr_page_ficheMaCommune&codeCommune_77041" />.

Climat

Boissy-aux-Cailles, comme tout le département, connaît un régime climatique tempéré, de type atlantique.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional du Gâtinais français, créé en 1999 et d'une superficie de Modèle:Unité. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuités écologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)<ref name="Parc-Gatinais">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,

La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », un espace protégé créée en 1998 et d'une superficie totale de Modèle:Unité (zone centrale, zone de transition et zone tampon) concerne également la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises<ref name="MAB-Font">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réseau Natura 2000

Fichier:77041-Boissy-aux-Cailles-Natura 2000.png
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>.

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » :le « Massif de Fontainebleau »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (Modèle:Unité de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Boissy-aux-Cailles comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>, les « Bois de Fourche et vallées de Champlaid et de l'Église » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et un ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>, la « vallée de l'Éssonne de Buthiers à la Seine » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 1 dans le Loiret, 4 en Seine-et-Marne et 24 dans l'Essonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Boissy-aux-Cailles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

En 2018, l'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des terres arables (57,04 %) en augmentation par rapport à 1990 (54,58 %). La répartition détaillée est la suivante : terres arables (57,04 %), forêts (27,26 %), zones agricoles hétérogènes (15,70 %)<ref group="Note">Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.</ref>,<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols en 1990 et 2018<ref name="CLC" />.
Type d’occupation 1990 2018 Bilan
Territoires artificialisés
(zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
nd * nd nd nd
Territoires agricoles
(terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes))
Modèle:Unité 72,77 % Modèle:Unité 72,74 % Modèle:Unité Modèle:Diminution
Forêts et milieux semi-naturels
(forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
Modèle:Unité 27,23 % Modèle:Unité 27,26 % Modèle:Unité Modèle:Augmentation
* nd : non déterminé.

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le MOS distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits et écarts

Fichier:77041-Boissy-aux-Cailles-Cadastre.png
Carte du cadastre de la commune de Boissy-aux-Cailles.

La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier Fantoir) dont :

  • Mainbervilliers. Ce hameau est traversé par la route départementale (ex-RN 152), qui va de Fontainebleau à Orléans. Une grande ferme autrefois cultivait toutes les terres aux alentours. Aujourd'hui plusieurs fermes sont implantées sur le même secteur. Mainbervilliers est éloigné du village de Boissy d'environ trois kilomètres.
  • Marlanval. Ce hameau est proche de la route nationale mais n'est pas traversé par elle. La distance entre Boissy et Marlanval est courte, d'un peu plus d'un kilomètre mais compte tenu de la dénivellation, la distance par la route est de Modèle:Unité.

Logement

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nobr dont 100 % de maisons<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>.

Parmi ces logements, 75,3 % étaient des résidences principales, 22,9 % des résidences secondaires et 1,8 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 90,4 % contre 8,8 % de locataires et 0,8 % logés gratuitement<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 15 juin 2020</ref>.

Voies de communication et transports

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Boissy-aux-Cailles.

Voies de communication

Le territoire de la commune est traversé en son centre, d'est en ouest, par la route départementale Modèle:Nobr qui traverse ensuite le hameau de Mainbervilliers. Cette route relie Boissy-aux-Cailles à La Chapelle-la-Reine, à l'est ; et à Buthiers, à l'ouest. La Modèle:Nobr est l'ancienne route royale no 51, qui allait de Mézières à Orléans. Des bornes en pierres situées toutes les demi-lieues en attestent.

Transports

La commune est desservie par deux lignes d'autocars du réseau de bus Les Cars Bleus<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous les formes « Bassiacum quod juxta Liricantum situm est » en 1113<ref>Archives nationales, K 21, Modèle:N°.</ref>,<ref name="H-Stein">Modèle:Ouvrage.</ref>; Buxei et Buxi en 1134 et 1154<ref name="Cartulaire Montmartre">Cartulaire Montmartre.</ref>,<ref name="H-Stein"/>; Buxiacum in pago Gastinensi en 1134<ref>Cartulaire Montmartre, Modèle:P..</ref>,<ref name="H-Stein"/>; Parrochia de Boissi en 1216<ref>Archives nationales, S 2102a.</ref>,<ref name="H-Stein"/>; Busseium en 1216<ref>Cartulaire Notre-Dame de Paris, I, 392.</ref>,<ref name="H-Stein"/>; Boessy en 1304<ref>Archives nationales, S 2156c.</ref>,<ref name="H-Stein"/>; Boissy le Repos en 1336<ref>Archives nationales, L 460, Modèle:N°.</ref>,<ref name="H-Stein"/>; « Ecclesia de Boissiaco Reposito in Vastino, Senonensis diocesis » en 1336<ref>Cartulaire N.-D. de Paris, II, Modèle:P..</ref>,<ref name="H-Stein"/>; Boissi le Repost en la chastellenie de Grez en Gastinois en 1336<ref>Cartulaire N.-D. de Paris, II, Modèle:P..</ref>,<ref name="H-Stein"/>; Boissy le Repout en 1367<ref>Annales Gâtinais, XXI, 1903, Modèle:P..</ref>,<ref name="H-Stein"/>; Boissys en 1382<ref>Archives nationales, S 2154b.</ref>,<ref name="H-Stein"/>; En Gatinois lès Boissy le Repous en 1384<ref name="Cartulaire Montmartre" />,<ref name="H-Stein"/>; Boissy le Repost en 1397<ref>Archives nationales, P 131, fol. 98 v°.</ref>,<ref name="H-Stein"/>; Boissy le Repoux en 1551<ref>Archives nationales, Y 96, fol. 254.</ref>,<ref name="H-Stein"/>; Boissy les Merlaneaulx en 1589<ref>Annales Gâtinais, XXIV, 1906, Modèle:P..</ref>,<ref name="H-Stein"/>; Boissy le Rabois en 1776<ref>Archives S.-et-M., H 636.</ref>,<ref name="H-Stein"/>.

Fichier:Boissy-aux-Cailles 05.JPG
Agglomérat de Modèle:Refnec.

Avant 1793, le village s'appelait Boissy-le-Repos; Les religieuses de l'abbaye de Montmartre y avaient un domaine et venaient y faire "bonne chère et bon repos".

Comme souvent l'origine du nom n'est pas attestée, on trouverait cependant en 1113 l'appellation Bussiacum du nom de personne latin Bussius ou Buccius ou du gallo-roman BUXU (latin buxus) « buis », suivi du suffixe d'origine gauloise -(i)acum, initialement localisant. Modèle:Refnec. On y trouve le lieu-dit « la Caillouterie »<ref>Paul Bailly - 1989 - Toponymie en Seine-et-Marne.</ref>.

Histoire

Fichier:Boissy-aux-Cailles 07.JPG
La ferme de Vezu.
Fichier:Boissy-aux-Cailles 17.jpg
Boissy vers 1900.

En 1932, un très bel objet surnommé « tintinabulum » qui est probablement une pièce de harnachement a été trouvé à Boissy. Il date de l'âge du bronze et atteste donc d'une présence humaine à cette époque en ce lieu. Bien que difficile d'accès ce village devait avoir des relations avec la Chapelle-la-Reine et son proche hameau Butteaux.

La population devait être suffisante au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour voir construire l'église Saint-Martin. La guerre de Cent Ans anéantit le village qui fut brûlé durant la guerre civile entre Armagnac et Bourguignon à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle . Une enquête de 1480 indique qu'il n'y a plus eu de vie jusqu'en 1462, à l'exception peut être d'un laboureur du Vaudoué. Cette enquête avait été faite par le prévôt de Melun à la demande de Pierre Barton, vicomte de Monbas, seigneur de Faÿ, qui tenait de sa femme des terres à La Chapelle-la-Reine et à Boissy-le-Repos. Ces terres furent appelées plus tard « le fief de Monbas » et maintenant « la ferme du Fief ». C'est à l'occasion de cette enquête que fut interrogé Pierre Boulé, natif de la Chapelle, qui avait fui ce village à l'âge de Modèle:Nombre, avait été fait prisonnier par les Armagnac, puis était parti s'établir à Vaux-le-Penil. De retour plus tard, il trouva La Chapelle et Boissy « en ruyne et désolation »<ref name="Waddington">Ch.H.Waddington, Sur la dépopulation des campagnes gâtinaises pendant la Guerre de Cent Ans et leur reconstitution économique, annales du Gâtinais, 1930, tome 39, Pages 164-178</ref>.

Les bénédictines de l'abbaye royale de Montmartre étaient au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle propriétaires de divers biens sur le territoire de cette paroisse. L'abbesse était dame du lieu et exerçait la justice. Elle possédait la ferme de Vezu, une autre à Mainbervilliers et une à Herbauvilliers. Les religieuses venaient faire à Boissy « bonne chère et bon repos » honorant ainsi le nom de Boissy-le-Repos. À la Révolution, les biens des religieuses devinrent biens nationaux et furent vendus.

Le Modèle:Date, Louis XVI avait prescrit, dans chaque paroisse, la nomination d'une assemblée composée d'un syndic, de trois membres, du curé et du seigneur. Furent ainsi élus François Gastellier, François Pointcloux, Claude Pelard et Philippe Brege<ref name="Thoison">Eugène Thoison, Le premier maire de Boissy, petites notes d'histoires gâtinaises, L'Abeille de Fontainebleau, 6 octobre 1893,no 40</ref>. Ce fut pour une courte durée puisque l'Assemblée Nationale, en décembre 1789, décida d'une autre forme de municipalité, presque la forme actuelle : un maire, des adjoints, un procureur et des conseillers. C'est Jean Nolleau, fermier à Marlanval, qui fut élu maire, il eut rapidement à faire face à une scission, quelques habitants voulant obtenir des terres pour les défricher, les autres étant contre.

L'économie s'appuyait sur trois grandes fermes ou « fiefs ». La ferme de Vezu, située dans le village lui-même, appartenait aux religieuses de l'abbaye de Montmartre et fut vendue en 1791, pour Modèle:Unité à Jean-Baptiste Gory, qui n'était pas de la région et la mit en fermage par Georges Rohes. En 1904 elle fut achetée par la famille Gastellier originaire de Boissy après elle a été vendue à la famille Manuel.

La ferme de Mainbervilliers, dite « Fief de Saint-Marc », également propriété des religieuses, est vendue en 1791 à un dénommé « Jannot » pour Modèle:Unité. En 1829, elle appartenait à André et Jean Gastellier.
La ferme de Monbas, appelée aujourd'hui « le Fief » et située sur les hauteurs au-dessus du village, n'a jamais appartenu aux religieuses, mais successivement à différentes familles.

Politique et administration

Administration municipale

Le chef-lieu de canton est la commune de La Chapelle-la-Reine, la sous préfecture et la circonscription sont celles de Fontainebleau et la préfecture est Melun.

Liste des maires

Quatre maires se sont succédé à Boissy-aux-Cailles depuis 1965 : Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

Boissy est une des communes du parc naturel du Gâtinais français.

Jumelages

Boissy-aux-Cailles n'est jumelée avec aucune commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Équipements et services

Eau et assainissement

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Assainissement des eaux usées

En 2020, la commune de Boissy-aux-Cailles ne dispose pas d'assainissement collectif<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. Le Parc naturel régional du Gâtinais français assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Eau potable

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le Modèle:Date-, contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Beauce<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Boissy-aux-Cailles est située dans l'académie de Créteil.

La ville est rattachée au groupement scolaire de La Chapelle-la-Reine.

Sports

  • Club cyclo-tourisme de Boissy-aux-Cailles.
  • Association sportive cantonale : l'Entente Sportive de la Forêt (ESF).

Cultes

Il n'y a plus de messes régulières, le secteur paroissial est celui de La Chapelle-la-Reine. Le curé est celui de Nemours.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de Modèle:Nombre, représentant Modèle:Nombre et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 29 840 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consultée le 25 août 2021.</ref>.

Emploi

En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71 % contre un taux de chômage de 4,9 %. Les 24,1 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 8,2 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,9 % de retraités ou préretraités et 8,1 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2018», consultée le 25 août 2021.</ref>.

Entreprises et commerces

En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, Modèle:Nobr dans l’Information et communication, Modèle:Nobr dans les activités financières et d'assurance, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, Modèle:Nobr dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et Modèle:Nobr était relatif aux autres activités de services<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 24 août 2021.</ref>.

En 2020, Modèle:Nobr ont été créées sur le territoire de la commune, dont Modèle:Nobr individuelles.

La principale activité de la commune reste l'agriculture, les céréales dont de l'orge de brasserie, les betteraves, les pois et nourritures pour le bétail. Une PME s'est installée au centre du village ainsi que quelques artisans ; « la ferme des Quatre-Temps », située à Mainbervilliers produit des volailles et du foie gras.

Culture locale et patrimoine

Monuments religieux

Fichier:Boissy-aux-Cailles 18.jpg
L'église au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Fichier:Boissy-aux-Cailles 11.JPG
Baptistère.
Fichier:Boissy-aux-Cailles 02.jpg
L'église aujourd'hui.
Fichier:Boissy-aux-Cailles 10.jpg
Vitrail avec l'étoile inversée.

L'église dédiée à saint Martin est située sur une hauteur en bordure de village, ce qui lui donne l'impression de dominer le village.

La légende raconte que saint Martin de Tours se rendant de Boissy à Marlanval fut obligé de passer par un chemin escarpé et en particulier sur une grosse pierre en travers du chemin contre laquelle son cheval butta et frappa la pierre si violemment que la trace de son sabot resta imprimée malgré le dureté du grès. Voyant en cet incident la volonté divine, saint Martin fit demi-tour et décida de faire élever une église dans le village plus bas. L'église fut en réalité construite {{#switch: e

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXII

}} et non pas au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

De cette église romane restent l'abside et le chœur, le portail nord est du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Une chapelle a été ajoutée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la tour carrée et le clocher au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La voûte a été détruite et reconstruite plusieurs fois, le plafond actuel date de 1955. Dans le clocher une cloche datant de 1733 est appelée « Louise Émilie ». Ce nom est celui de la princesse Louise Émilie de la Tour d'Auvergne, abbesse de l'abbaye royale de dame de Montmartre et dame de Boissy. L'église a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques le 18 mars 1926<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Une chapelle dite chapelle de Saint Marc, devait se situer à Mainbervilliers à l'embranchement des routes d'Auxy et de Malesherbes. Aujourd'hui disparue, le seul souvenir est une croix, dite croix de Saint Marc, sur le cadastre de 1829.

Le passage et la halte à Boissy-aux-Cailles furent jadis une alternative pour les pèlerins se rendant en pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle, entre Paris et Tours, via Orléans (via Turonensis).

Tintinabulum

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Tintinabulum, âge du bronze.

En 1932, une cachette fut mise au jour par Julien Moireau qui extrayait des pierres d'un lieu-dit la Cave aux Moines. La cachette renfermait 82 objets ou fragment de bronze. Il s'agissait de haches, de gouges, de pointes de lances, de bracelets et d'anneaux datant de la fin de l'âge de bronze (800 ou 900 Modèle:Av JC). Il y avait en plus deux objets curieux : un tube en bronze orné d'anneaux et un « spéroide creux » à tube latéral qui pourrait être une sorte de briquet primitif<ref name="Nouel">A. Nouel, La cachette de bronze de Boissy-aux-Cailles, Revue archéologique de l'Est, 1957</ref>. Dans un premier temps, tout ce trésor fut dispersé. C'est l'abbé André Nouel, sillonnant les routes à vélomoteur, qui réussit à retrouver une grande partie des objets contenus dans la cachette. Au début des années 1990, le conservateur du musée de Préhistoire d'Île-de-France à Nemours, a engagé une procédure d'acquisition du « Tintinabulum », ce qui fut fait quelques mois plus tard. Il est aujourd'hui exposé au musée de la Préhistoire.

Personnalités liées à la commune

Le peintre Claude Verlinde, d'origine flamande, a vécu à Boissy-aux-Cailles de 1982 à 2004.

Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

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Références

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