Bridoré

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Modèle:Infobox Commune de France

Bridoré est un village français qui appartient au canton de Loches et à l'arrondissement de Loches, situé dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation et communes limitrophes

Entouré par les communes de Fléré-la-Rivière, Verneuil-sur-Indre et Saint-Hippolyte, Bridoré est situé à Modèle:Unité au sud-est de Joué-lès-Tours, la plus grande ville des environs. Le bourg est situé sur une colline culminant à 144 mètres (au-dessus du niveau de la mer) la rivière l'Indre est le principal cours d'eau qui traverse la commune de Bridoré. La commune est proche du parc naturel régional de la Brenne à environ Modèle:Unité.

La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay<ref>Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 août 2014.</ref>. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Hydrographie

Fichier:37039-Bridoré-Cours eau.jpg
Réseau hydrographique de Bridoré.

La commune est bordée sur son flanc est par l'Indre (Modèle:Unité)qui en constitue la limite communale. Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de Modèle:Unité, comprend en outre six petits cours d'eau<ref name="SIGES-fiche">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Geoport-Bridoré">Modèle:Lien web.</ref>.

L'Indre, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source à une altitude de Modèle:Unité sur le territoire de Saint-Priest-la-Marche dans le département du Cher et se jette dans la Loire à Avoine, après avoir traversé Modèle:Unité<ref name="Sandre-K7--0260 ">Modèle:Lien web.</ref>. Les crues de l'Indre sont le plus souvent de type inondation de plaineModèle:Note. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de l'Indre tourangelle<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:P..</ref>, dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Perrusson. La hauteur maximale historique a été atteinte en novembre 1770. La hauteur maximale mesurée s'établit à 3,30 et a été observée le 21 décembre 1982<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:P..</ref>. Ce cours d'eau est classé dans les listes 1<ref group="Note">Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.</ref> et 2<ref group="Note">Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.</ref> au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan piscicole, l'Indre est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)<ref name="Decret1958 ">Modèle:Lien web.</ref>.

Deux zones humides<ref group="Note">D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».</ref> ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de l'Indre : de la prairie d'Oizay aux Anglées » et « les étangs de la Chaperonnière »<ref name="ZH1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ZH-Pref">Modèle:Lien web.</ref>.

Transports et voies de communications

Réseau routier

Bridoré est traversé par les routes départementales 943 et 241.

Desserte ferroviaire

Modèle:...

Bus

La commune est desservie par la ligne TER Centre-Val de Loire : ChâteaurouxTours.

Urbanisme

Typologie

Bridoré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loches, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63 %), zones agricoles hétérogènes (16,3 %), prairies (14,1 %), forêts (4 %), zones urbanisées (2,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Bridoré est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Indre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2016<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:37039-Bridoré-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bridoré.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 207 sont en aléa moyen ou fort, soit 87 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1997 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Bridore ad Andriam, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (H. de Valois, Notiticia gallicanorum.) ; Brioderus vicus, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Acta Sanctorum, mai, tome V, p. 228 : Acta Sancti Austregisilii) ; Brolium Dore, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Dom Housseau, Charte de l'abbaye de Baugerais) ; Breuil Doré, 1454 ; Ymbert de Briault, escuyer, natif de Savoye, demourant au Bridoré, en Touraine, juillet 1496 (A.N.-JJ 227, n° 82, fol. 42) ; Le Bridoré, La paroisse du Bridoré, 1654 (Terrier du Bridoré, passim) ; Le Bridoré, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (carte de Cassini) ; Commune d’Oizay Cerçay Bridoré, an VI.
Le chef-lieu de la paroisse d’Oizay fut déplacé au Bridoré au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
La forme latine Brolium Doré signifie : le Breuil appartenant à Doré ; elle peut être une latinisation défectueuse de la forme romane incomprise, car la forme Brioderus renvoie au gaulois briga = mont et à un second élément derus, thème obscur qui devrait correspondre au gaulois o-durum = hauteur, lieu fortifié ; Bridoré signifierait alors : la hauteur fortifiée, qui correspond au site du château, noyau primitif qui donna naissance à la paroisse au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puis à la commune en 1790.

Histoire

Féodalité : voir plus bas le paragraphe « Château de Bridoré ».

Entre 1790 et 1794, la commune de Bridoré annexe les anciennes communes de Cerçay<ref>Modèle:Cassini-Ehess</ref> et Oizay<ref>Modèle:Cassini-Ehess</ref>.

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement les noms de Bridoré-et-Martin et de Cerçay-Bridoré<ref name="Cassini"/>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Bridoré se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Loches. Les élèves sont accueillis dans l'école élémentaire publique de la commune.

Loisirs, tourisme et événements

La commune possède un plan d'eau (d'origine artificielle), où pêcheurs, campeurs, promeneurs et randonneurs peuvent cohabiter. Une fois par an, le village se mobilise lors de la Fête de Plan d'eau. Une brocante, un concours de pêche et une course de cyclisme sont organisés pour animer la journée qui se finit par un bal dansant.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'église Saint-Martin d'Oizay, inscrite comme monument historique en 1949, remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Bridoré possède deux monuments datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la forteresse dite de Barbe-Bleue et l'église Saint-Roch.

Château de Bridoré

Modèle:Article détaillé La forteresse construite sur le site dit Breuil-Doré est à l'origine du petit village. Dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Josbert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Ste-Maure, Pressigny et Nouâtre, mari d'Agnès de Vendôme, est seigneur de Bridoré<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et après lui leur fils cadet le maréchal [[Renaud de Précigny|Renaud {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Précigny]], † croisé en 1270 en Tunisie ; puis l'arrière-petite-fille de ce dernier, Marguerite de Précigny (fille de Renaud III, fils de Renaud II, lui-même fils du maréchal Renaud), et son mari Godemar {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Linières, veuf d'Agnès de Sancerre et † en 1340 ; une de leurs enfants, Florie de Linières, † 1406, transmit Bridoré à son premier mari, le premier maréchal Boucicaut, qui suit († 1368 ; aussi sire de La Bourdaisière), puis temporairement à son second époux, le chevalier Maurice Mauvinet, † vers 1375.

Cette forteresse fut rebâtie sous Charles V de même que la chapelle Saint-Roch, devenue église paroissiale, pour le maréchal de France [[Jean 1er Le Meingre dit Boucicaut|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} Le Meingre dit Boucicaut]] (1310-1368), puis par son fils, Jean II Le Meingre dit Boucicaut (1366-1421, sans postérité survivante ; aussi maréchal de France) ; Bridoré passe ensuite à Geoffroi Boucicaut, le frère cadet de Jean II le Meingre, puis à ses deux fils Jean et Louis Le Meingre (fils de sa deuxième épouse Isabeau, fille de Louis de Poitiers-Valentinois-Saint-Vallier ; co-seigneurs de Bridoré, cités en 1463 ; les deux † sans postérité).

Imbert de Batarnay du Bouchage (1438-1523), sire de Montrésor en 1491/1493, conseiller des rois Louis XI, Charles VIII et Louis XII, achète la seigneurie du Bridoré en 1475 à Louis Le Meingre. Il met au point le prototype de la défense enterrée, dont s’inspirera Vauban : la caponnière. Il rehausse le donjon qui atteint ainsi trente mètres et le couvre d’une charpente avec des échauguettes ; mais finalement, Monsieur du Bouchage, alias le riche comte, préférera Montrésor pour sa résidence favorite et le lieu de la nécropole familiale (collégiale de Montrésor). Son fils cadet François de Batarnay († prédécédé en 1513), oncle maternel de Diane de Poitiers et mari de Françoise de Maillé la Jeune, dame de Rillé (1496-1516) , est père de René de Batarnay (1513-v. 1580), père lui-même de Gabrielle de Batarnay (1546-1570) qui épouse en 1570 Gaspard de La Châtre de Nançay (vers 1539-1576), d'où Henri de La Châtre, {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} comte de Nançay en 1609/1610, père d'Edme de La Châtre († 1645). Ce dernier vend Bridoré en avril/mai 1641 à Charles de Boursault, † 1653, seigneur de Viantais et de Voise.

En 1641, le marquis de Viantais, Charles de Boursault, acquiert donc la seigneurie du Bridoré. Le fils de Charles, Pierre de Boursault (1624-1704), maréchal de camp, hérite de Bridoré, puis sa propre fille Anne-Louise, qui cède le domaine le 10 avril 1717 aux religieuses viantaises de Beaulieu, fondées par les sœurs de Pierre, Catherine-Angélique (1619-1712) et Renée-Thérèse de Boursault (~1626-1714). Vendu comme bien national à la Révolution, il reste dans la même famille jusqu’à aujourd’hui. Classé Monument historique en 1911, restauré par les peintres Simone Lefèvre et Pierre Mouveau. Ce sont maintenant leurs petits-enfants, Virginie Feugier et son frère Pierre Alexandre Mouveau, qui assurent la conservation et la restauration de ce site.

Église Saint-Roch

L'église Saint-Roch de Bridoré, construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est inscrite comme monument historique en 1926.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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