Bruges-Capbis-Mifaget
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Bruges-Capbis-Mifaget (prononcé Modèle:API-fr ; en béarnais Brutges-Capbís-Mieihaget ou Brùdjẹs-Capbis-Mihagét) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Le gentilé de la commune est Brugeois<ref>Gentilé sur habitants.fr</ref>.Les habitants de Bruges sont les Brugeois, ceux de Capbis sont les Capbisois et ceux de Mifaget sont les Mifagétois.
Géographie
Le territoire de la commune de Bruges-Capbis-Mifaget, d'une superficie de Modèle:Unité, présente un relief vallonné au pied des premiers contreforts de la chaîne pyrénéenne. Les altitudes varient de 277 à 473 mètres.
Localisation
La commune de Bruges-Capbis-Mifaget se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Nay<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton d'Ouzom, Gave et Rives du Neez dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau<ref name=meta/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Lys (Modèle:Unité), Asson (Modèle:Unité), Haut-de-Bosdarros (Modèle:Unité), Arthez-d'Asson (Modèle:Unité), Nay (Modèle:Unité), Igon (Modèle:Unité), Coarraze (Modèle:Unité), Lestelle-Bétharram (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Bruges-Capbis-Mifaget fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Hydrographie
La rivière principale, le Béez prend sa source à Capbis sous la forme d’une résurgence et se jette dans le gave de Pau en amont du bourg de Nay. Le Béez est alimenté sur la commune par de nombreux affluents (d’amont en aval) : les ruisseaux de la Toupiette (+ de Hourticot), le Baset, de Cousi, de Picas, le Lestarrès, de Trubès (+ de Marlies), le Landistou (+ l’Arrec et de Bonnasserre) et enfin les ruisseaux de Herran (+ de Taillades et de Pareil) et de Mourté. Bien d’autres rus dont la longueur est moins significative (moins de Modèle:Unité) ne sont pas cités. Marquant la limite nord de la commune avec celle de Haut de Bosdarros, la rivière le Luz, affluent du gave de Pau, prend sa source à Bruges, à l’extrême nord-ouest du lieu-dit le Boala.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Asson », sur la commune d'Asson, mise en service en 1970<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues<ref group=Note>La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.</ref> encore vivace<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Bruges-Capbis-Mifaget est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (60,6 %), terres arables (24 %), forêts (9,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), zones urbanisées (2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits et hameaux
Voies de communication et transports
Bruges-Capbis-Mifaget est desservie par les routes départementales 35, 232, 287 et 335.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bruges-Capbis-Mifaget est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment l'Estarrèsou, le Béez, le Landistou et le Luz. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1997, 2007 et 2009<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Bruges-Capbis-Mifaget est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 88,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Le toponyme Bruges apparaît sous les formes Brutges (1360<ref name="Raymond">Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque</ref>, titres de Bruges<ref name="titres de Bruges">Titres de Bruges - Archives de la mairie de Bruges</ref>) et Brudges (1580<ref name="Raymond"/>, titres de Béarn<ref name="Titres de Béarn">Titres de la vicomté de Béarn - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>).
Le toponyme Capbis apparaît sous les formes Cabbis (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond"/>, d'après Pierre de Marca<ref name="Marca">D'après Pierre de Marca, Histoire de Béarn</ref>), Grangia Capbisii (1235<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn">Modèle:Réformation de Béarn</ref>), L'espitau de Capbiis (1385<ref name="Raymond"/>, censier de Béarn<ref name="censier">Modèle:Censier de Béarn.</ref>) et La cappere et grange apperat de Nostre Dame de Capbiis (1536<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>).
Le toponyme Mifaget apparaît sous les formes Medium-Faget (1100<ref name="Raymond"/>, titres de Mifaget), Faied (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond"/>, cartulaire de Lescar<ref name="Lescar">Cartulaire de l'évêché de Lescar, publié dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca</ref>), Medius-Fagetus (1257<ref name="Raymond"/>, collection Duchesne volume XCIX<ref name="Duchesne">Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papiers d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France</ref>), Mieyfaget (1287<ref name="Raymond"/>, contrats de Barrère<ref name="Barrère">Contrats retenus par Barrère, notaire de Béarn, manuscrit du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>, l'espitau de Mieyfayet (1385<ref name="Raymond"/>, censier de Béarn<ref name="censier"/>), Myfaget et Mieyhaget (respectivement 1538<ref name="Raymond"/> et 1675<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>), Saint-Michel de Mieyhaget (1678<ref name="Raymond"/>, insinuations du diocèse d'Oloron<ref name="Insinuations">Manuscrits du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>) et Mi Faget (1793<ref name="Cassini3">Modèle:Cassini-Ehess.</ref> ou an II).
Le nom béarnais de la commune est Brutges-Capbís-Mieihaget<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou Brùdjẹs-Capbis-Mihagét<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
- Capbis et Mifaget ont leurs racines au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le vicomte du Béarn Gaston IV le Croisé y créa, sous l’autorité d’ordres monastiques, des petits points de peuplement et de refuge pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. La « grange » de Capbis dépendait des Bénédictins de l'abbaye de Sauvelade, près de Navarrenx. La commanderie et l’hôpital de Mifaget<ref name="Raymond"/> dépendaient des Augustins de l'abbaye de Sainte-Christine du Somport.
- En 1357 : fondation de la bastide de Bruges par Bertrand de Pujols, lieutenant général de Gaston Fébus, vicomte de Foix Béarn. Le nom de Bruges provient vraisemblablement de la ville flamande de Bruges où Gaston Fébus séjourna la même année, avant de s'embarquer et participer en Prusse à une croisade avec les Chevaliers Teutoniques<ref>Jean-Baptiste Laborde : Fondation de la Bastide de Bruges en Béarn - Revue historique et archéologique du Béarn et du Pays basque - 1924</ref>.
- En 1385<ref name="Raymond"/>, le dénombrement général des feux de la vicomté précise que Bruges, qui dépendait alors du bailliage de Nay, comptait cinquante-deux feux, (dont, inclus, trois à Capbis) et que Mifaget comptait trois feux.
- Pendant plusieurs siècles, agriculture, pastoralisme et artisanat constituent l'essentiel de l'activité économique, émaillée de nombreux conflits de territoire pour l'utilisation de terres communes, appelées les "herms", entre Bruges, Asson, Louvie-Juzon et Capbis<ref>Christian Desplat : Le Crime des Seize - La "Mourt" de l'Abbé de Sauvelade - Éd Cairn - 2000</ref>.
- Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (1835 et 1855): près de 150 personnes décèdent à Bruges lors des deux importantes épidémies de choléra qui touchent le canton en 1835 et surtout en 1855 où on note le décès de très jeunes enfants (ref. registre d'état civil)
- À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : Bruges connait un épisode industriel de fabrication de sandales qui prend de l’importance, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, entre les deux guerres. Trois usines et de nombreux petits fabricants indépendants emploient une main d’œuvre qualifiée, réputée et très nombreuse. Cette filière disparait définitivement à la fin des années 1960.
- Le Modèle:Date, les trois communes voisines, Bruges, Capbis et Mifaget, fusionnent pour former la nouvelle commune de Bruges-Capbis-Mifaget sous l'égide de la loi "Marcelin"<ref>N° 71-588 du 16 juillet 1971. Arrêté Préfectoral du 22 décembre 1972 portant sur la fusion des communes de Bruges, Capbis et Mifaget</ref>.
Héraldique
Politique et administration
Les communes de Bruges, Capbis et Mifaget ont fusionné par association le Modèle:1er janvier 1973, sous l’égide de la loi Marcellin de 1971, pour former la commune de Bruges-Capbis-Mifaget. Chaque commune associée avait, jusqu’en 2014, une section électorale qui élisait ses conseillers municipaux (douze à Bruges, un à Capbis et deux à Mifaget). Depuis la mise en application de la loi n° 2013 – 403 du 17 mai 2013, une liste électorale unique de quinze candidats est proposée dès 2014 aux électeurs des trois communes associées avec pour conséquence directe une représentation possiblement différente qu’auparavant. Le conseil municipal ainsi formé, élit le maire de la commune de Bruges-Capbis-Mifaget ainsi que les maires délégués de Capbis et de Mifaget. Chaque maire garde dans sa commune associée ses fonctions en matière d’état-civil et de police.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Bruges-Capbis-Mifaget appartient à cinq structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- la communauté de communes du Pays de Nay ;
- le syndicat d'eau potable et d’assainissement du Pays de Nay (SEAPAN) ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat de la perception d'Arudy ;
- le syndicat mixte du bassin du gave de Pau.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section Nota: les recensements jusqu'à 1968 concernent la seule commune de Bruges; le recensement de 1975 et les suivants concernent la commune de Bruges-Capbis-Mifaget.
Bruges-Capbis-Mifaget fait partie de l'aire urbaine de Pau.
Économie
La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
Les habitants de Bruges étaient surnommés los pelacas (prononcer en français lous pélacas 'pêle-chiens') parce que, dit-on, certains d'entre eux avaient pris l'habitude, pendant les périodes de disette, de faire subir aux chiens le même sort qu'aux porcs. Une autre version dit que les Brugeois tuaient des porcs si maigres qu'ils ressemblaient à des chiens, ce dont les voisins d'Asson, peut-être plus riches, se moquaient. Les habitants de Capbis étaient surnommés los clabetos", prononcez en français, "lous clabétous parce qu'ils avaient développé dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une activité artisanale de fabrication de clous en fer forgé.
Patrimoine civil
- Bastide de Bruges ;
- le quartier Maubec avec deux anciennes (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) maisons de Cagot ;
- nombreuses grandes maisons de ferme typiques du piémont béarnais avec un escalier au centre et une porte d'entrée surmontée d'un linteau très travaillé.
Patrimoine religieux
L’église Saint-Martin de Bruges<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.</ref> inscrite partiellement aux monuments historiques, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle recèle un guéridon<ref>Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le guéridon de l'église Saint-Martin</ref>, classé, du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
L'église Notre-Dame de Capbis<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Notre-Dame</ref>, possède des éléments provenant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
L'église Saint-Michel de Mifaget<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Michel</ref>, possède une crypte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Patrimoine environnemental
Héritage de la charte de fondation de la bastide de Bruges d'une part et de la création de l'abbaye de Sauvelade et de sa grange de Capbis d'autre part, la commune de Bruges-Capbis-Mifaget détient des droits d'usage en matière de pacage pour les troupeaux et d'affouage sur des montagnes (environ Modèle:Unité) attenantes à son territoire, et cadastrées sur les territoires des communes voisines d'Asson, Louvie-Juzon et Castet. Constituées de forêts et de pâturages, ces montagnes culminent à Modèle:Unité au pic de Monbula et Modèle:Unité au pic de Merdanson
Équipements
Éducation et sports
La commune de Bruges-Capbis-Mifaget dispose, à Bruges, d'une école primaire, d'une école maternelle avec garderie et cantine, d'une salle des sports.
Personnalités liées à la commune
- Albert Saléza, artiste lyrique, 1867-1916 ;
- Jean-Baptiste Laborde, curé de Bruges, historien béarnais, 1878-1963 ;
- Jean-Marie Soutou, diplomate, président de la Croix rouge française, 1912-2003.
- Henri Guérin, peintre-verrier, 1929-2009.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Site de la mairie
- Blog de la communauté de communes du Pays de Nay
- La bastide de Bruges
- Capbis : le meurtre de l'abbé de Sauvelade (1663)
- Patrimoine industriel dans la vallée de l'Ouzoum
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes