Céré-la-Ronde
Modèle:Infobox Commune de France
Céré-la-Ronde est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation et communes limitrophes
Sur le plateau entre Cher et Indre, la commune de Céré-la-Ronde fait partie de la micro-région naturelle de la Gâtine de Loches. Le bourg est situé à Modèle:Nobr au sud de Montrichard Val de Cher (Loir-et-Cher)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est rattachée à la zone d'emploi de Loches, au bassin de vie de Montrichard Val de Cher et au canton de Bléré<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Géologie et relief
Le sous-sol de Céré-la-Ronde est constitué de calcaire du Turonien, notamment le tuffeau blanc dit « pierre de Bourré » (c3b) ou jaune (c3c) qui affleure au flanc des vallées. Il est recouvert par une épaisse couche d'argiles à silex (c4-6S) datant du Sénonien. Très localement, des sables détritiques de l'Éocène (eC) se superposent aux argiles. Une grande partie du territoire est recouverte d'une couche de limon éolien des plateaux quaternaire (LP). Un anticlinal affecte tout cet ensemble d'ouest en est. C'est à ce niveau, sous le toit des formations triasiques, à environ Modèle:Nobr de profondeur, que sont ménagées des poches de stockage de gaz naturel<ref name="BRGM">Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn.
Le territoire de la commune possède le point culminant du département d'Indre-et-Loire : le Signal de la Ronde à Modèle:Nobr d'altitude. Situé à Modèle:Nobr au nord-est du village sur la crête de l'anticlinal, il se trouve sur la frontière avec le département de Loir-et-Cher. Le reste du plateau se trouve fréquemment à une altitude de plus de Modèle:Nobr, alors que l'altitude minimale relevée est de Modèle:Nobr dans le vallon d'un cours d'eauModèle:Sfn.
Hydrographie
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de Modèle:Unité, comprend un cours d'eau notable, le Chézelles (Modèle:Unité), et divers petits cours d'eau dont l'Aiguevives (Modèle:Unité) et le Senelles (Modèle:Unité)<ref name="SIGES-fiche">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Geoport-Céré-la-Ronde">Modèle:Lien web.</ref>.
Le Chézelles, également dénommé localement « l'Aigremont », d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune dans le bois du Châtelier et se jette dans le Cher à Saint-Georges-sur-Cher (Loir-et-Cher), après avoir traversé Modèle:Unité<ref name="Sandre-K6654400 ">Modèle:Lien web.</ref>. Ce cours d'eau est classé dans la liste 1<ref group="Note">Le classement en liste 1 au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.</ref> au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan piscicole, le Chézelles est classé en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)<ref name="Decret1958 ">Modèle:Lien web.</ref>.
Neuf zones humides<ref group="Note">D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».</ref> ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée du Ruisseau de l'Aigremont », « l'étang d'Aiguevives », « l'étang de la Naudière », « l'étang de la Coterie », « l'étang de la Verdure », « les étangs de la Ronde », « les étangs du Chêne blanc », « l'étang de la Chopine » et « l'étang des Marteaux »<ref name="ZH1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ZH-Pref">Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
La commune du Céré-la-Ronde est soumise, comme l'ensemble des communes d'Indre-et-Loire, à un climat tempéré océanique dit dégradé<ref> Modèle:Lien web.</ref>, caractérisé par des températures clémentes, même en hiver. Aucun mois n'est véritablement sec, les précipitations mensuelles moyennes étant toujours supérieures à Modèle:Unité. En outre, les légers reliefs boisés de l'est (crête de l'anticlinal) semblent suffisants pour créer un obstacle aux masses d'air atlantiques, conférant à cette partie de l'Indre-et-Loire une pluviométrie un peu plus importante que celle enregistrée dans le reste de la Touraine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Céré-la-Ronde est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,3 %), terres arables (41,6 %), prairies (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), zones urbanisées (0,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
L'habitat communal est très dispersé autour d'un bourg à la structure lâche, avec de nombreux hameaux ou fermes isolées dont certains sont progressivement délaissés. Cet éparpillement est dû à la nature argileuse des sols qui rendait autrefois les transports difficiles sur des chemins peu praticablesModèle:Sfn.
Risques industriels
Une zone de stockage souterrain de gaz d'une capacité maximale de Modèle:Nobr se trouve en grande partie sur la commune, à plus de Modèle:Nobr de profondeur, dans des terrains du Trias<ref name="gaz">Modèle:Lien web.</ref>. Elle est classée risque Seveso seuil haut. Une grande partie orientale du territoire communal est ainsi concerné par un plan de prévention des risques technologiques (PPRT) pour des risques de « combustion » (en cas d'incendie) et/ou de « surpression » (en cas d'explosion) liés à la présence de cette entreprise<ref name="RNT">Modèle:Lien web.</ref> et la plupart des Modèle:Nobr descendant dans la poche de gaz se trouvent dans le massif de la Ronde, la zone de stockage s'étendant au sous-sol de cinq communes<ref>Modèle:Article.</ref>.
Voies de communication et transports
La principale voie de communication est l'axe nord-sud de Montrichard à Orbigny puis Écueillé passant par le chef-lieu communal, constitué de la Modèle:Nobr au nord du bourg et de la Modèle:Nobr au sud. Il est complété par un ensemble de voies rayonnantes à partir du bourg qui desservent les écarts.
La commune n'est pas directement desservie par un réseau de transports en commun. Il faut gagner Genillé pour accéder à la ligne TC du réseau Rémi pour l'Indre-et-Loire qui permet d'aller à Loches et au-delà à Descartes, ou Montrichard, tête de la ligne C du même réseau vers Amboise et Tours<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est également possible de rejoindre Saint-Georges-sur-Cher où la ligne 6 du réseau Rémi pour le Loir-et-Cher permet d'aller à Blois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
L'origine du toponyme « Céré » est très incertaine. Elle pourrait provenir de l'anthroponyme gaulois Cerata selon Xavier Delamarre ou de l'anthroponyme latin Modèle:Latin et du suffixe Modèle:Latin pour Ernest Nègre. « La Ronde » est le nom d'une ferme sur le territoire communal<ref name="G37">Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce toponyme complète en 1936 le nom de la commune.
Histoire
Des fouilles à la Pyramide, dans le massif de la Ronde ont mis au jour des vestiges d'occupation au Paléolithique moyen et supérieur (le Magdalénien est bien représentéModèle:Sfn) et au néolithique<ref>Modèle:Article.</ref>. Plusieurs toponymes (les Forges, le Carrefour des Forges, la Fournerie) évoquent des activités sidérurgiques non datées, mais probablement très anciennes<ref>Modèle:Article.</ref>.
Grégoire de Tours rapporte qu'Euphrône, son prédécesseur à l'évêché de Tours, fonde vers 560 une église à CéréModèle:Sfn qui a alors le statut de Modèle:LatinModèle:Sfn mais c'est une église construite à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui est présente sur la commune. Les défrichements sont probablement en cours en 1246 puisqu'à cette date un document mentionne de « nouvelles terres »Modèle:Sfn. Vers 1300, l'église, qui relève de l'archevêque de Tours, est reléguée à l'écart du bourg médiévalModèle:Sfn.
C'est en 1854 que l'archevêque de Tours Modèle:Mgr crée au château de la Ronde une colonie agricole où dix-huit orphelins, en quelques années, défrichent et rendent cultivables une soixantaine d'hectares de landes et de bruyères<ref> Modèle:Ouvrage.</ref>.
La Première Guerre mondiale fait Modèle:Nobr dans les rangs des soldats de Céré-la-Ronde<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Début Modèle:Date-, le maquis noir du « capitaine » Lecoz enlève et séquestre pour quelques jours, contre rançon, les châtelains de Montpoupon. Il s'installe du 6 au Modèle:Date- au château de Razay alors inoccupé, qu'il pille, ainsi que plusieurs demeures des environs. Il investit ensuite, pour trois jours, le château du Grand-Biard<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans les années 1980, des études et des forages exploratoires sont réalisés pour évaluer la capacité du sous-sol à stocker du gaz naturelModèle:Sfn. Ces travaux aboutissent en 1993 à la création du stockage en nappe aquifère de la Ronde<ref name="gaz"/>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Les habitants de Céré-la-Ronde sont les « Céréens »<ref name="G37"/>.
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune de Céré-la-Ronde est intégrée à un regroupement pédagogique intercommunal comprenant également Genillé et Le Liège. Les écoles maternelle et élémentaire se trouvent sur Céré et Genillé<ref>Modèle:Article.</ref>.
La carte scolaire départementale prévoit la scolarisation des étudiants de Céré-la-Ronde dans le collège de Montrésor et le lycée de Loches<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Santé et services d'urgence
Aucun médecin généraliste n'est installé à Céré-la-Ronde en 2017. Les praticiens les plus proches exercent à Montrichard Val de Cher. Le centre hospitalier le plus proche est celui de Saint-Aignan-sur-Cher : ancien hôpital local, il ne dispose pas de services d'urgence<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Céré-la-Ronde selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés<ref group=I name="economie"> Modèle:Lien web.</ref> :
Total | % | 0 salarié |
1 à 9 salariés |
10 à 19 salariés |
20 à 49 salariés |
Modèle:Nombre ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 54 | 100,0 | 39 | 14 | 0 | 1 | 0 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 19 | 29,6 | 10 | 6 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 7 | 13,0 | 4 | 3 | 0 | 0 | 0 |
Construction | 1 | 1,9 | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 26 | 48,1 | 23 | 2 | 0 | 1 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 5 | 9,3 | 5 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 4 | 7,4 | 2 | 2 | 0 | 0 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château de Montpoupon, classé aux monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, abrite un musée de la vénerie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le logis fortifié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est remanié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et agrandi un siècle plus tardModèle:Sfn.
Le château du Grand-Biard est construit dans le style néo-Louis XIII en pierre de taille et briques. Il existait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sur le domaine, une chapelle disparue depuis qui dépendait de l'abbaye de BeaugeraisModèle:Sfn.
L'église dédiée à saint Martin est également classée<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Ses fondations datent partiellement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, tout comme son clocher intégralement construit en pierre. Les autres parties de l'édifice sont attribuables au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le plan de l'édifice traduit cette chronologie ; les premières travées de la nef correspondant à l'église romane ; les deux suivantes, plus étroites mais pourvues de bas-côtés, sont construites sur les fondations du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le chœur de l'église abrite des stalles, certaines du Modèle:S mini-, les autres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.
Au sud de l'église, l'ancien presbytère du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle fait également l'objet de mesures de protection<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Une tourelle d'escalier octogonale prend place à un angle du bâtimentModèle:Sfn.
Personnalités liées à la commune
- Le peintre Armand Langlois et sa famille ont vécu de 1977 à 1991 près du château de Montpoupon, au Moulin du Parc où ils avaient ouvert un petit musée de l'Imaginaire.
- Au printemps 1985, lors d’un rassemblement local pour la protection de la nature, la petite ville reçoit la visite impromptue d'Huguette Bouchardeau, alors toute nouvelle ministre de l’environnement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Traditions
- Une Foire aux chèvres se déroule chaque année le dernier dimanche d'octobre.
Blasonnement
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Site de l'Insee :
- Autres références :