Camon (Ariège)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Camon (Camon en occitan languedocien) est une commune française, située dans le nord-est du département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Hers-Vif, le ruisseau de Roubichoux et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Camon est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1831. Ses habitants sont appelés les Camonais ou Camonaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la Maison haute de Camon, inscrite en 2007, et le prieuré et les remparts, inscrits en 1964 puis en 1994.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Ariège

La commune de Camon se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Foix<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Pamiers<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Mirepoix<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Mirepoix dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lavelanet<ref name=meta group=I/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Corbières (Modèle:Unité), Sonnac-sur-l'Hers (Modèle:Unité), Belloc (Modèle:Unité), Tréziers (Modèle:Unité), Lagarde (Modèle:Unité), Montbel (Modèle:Unité), Chalabre (Modèle:Unité), Saint-Quentin-la-Tour (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Camon fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Camon est limitrophe de six autres communes dont deux dans le département de l'Aude. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a Modèle:Nobr d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1058 - Mirepoix » et « n°1076 - Lavelanet » de la carte géologique harmonisée au Modèle:Nobr du département de l'Ariège<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint Modèle:Unité. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.</ref>.

Fichier:Camon 2010 pano.jpg

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Camon.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Hers-Vif, le ruisseau de Roubichoux, le ruisseau de Fargue, le ruisseau de Trière, le ruisseau Longis et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Géoportail</ref>.

L'Hers-Vif, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Prades et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Cintegabelle, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune est du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 10,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Alaigne », sur la commune d'Alaigne, mise en service en 1971<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Fichier:09074-Camon-Natura2000b.png
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :

et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Urbanisme

Typologie

Camon est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Camon ancienne abbaye.jpg
Ancienne abbatiale.

Le village est construit dans un méandre de l'Hers-Vif.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49 %), prairies (27,7 %), zones agricoles hétérogènes (14,8 %), terres arables (8,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux

La Besse, Brindou, le Cazalet, le Chiquet, Daurat, Montaragou, la Prade, Sampête, Triè...

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 189, alors qu'il était de 185 en 2013 et de 165 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.

Parmi ces logements, 38,7 % étaient des résidences principales, 56,6 % des résidences secondaires et 4,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,2 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Camon en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (56,6 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 71,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Camon en 2018.
Typologie Camon<ref name="LogT2" group="I"/> Ariège<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 38,7 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 56,6 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 4,7 9,7 8,2

Voies de communication et transports

Modèle:...

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Camon est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:09074-Camon-argile.png
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Camon.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Camon<ref name=DDRM-Ind>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Risques technologiques

Sur le département de l’Ariège on dénombre cinq grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des Modèle:Unité susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages<ref name=DDRM-Barrage>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Toponymie

Modèle:...

Histoire

Moyen Âge

La tradition veut que ce soit Charlemagne qui ait, en 778, fondé un monastère sur cette petite éminence rocheuse située dans une courbe de l'Hers. Une abbaye fortifiée fut bâtie par la suite, donnée en 943 à l'abbaye de Lagrasse. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle elle en devint un simple prieuré. La première enceinte fortifiée fut édifiée à la même époque, ainsi que le château de Montaragou. Le 18 juin 1279, l'abbaye avec ses fortifications fut détruite par la rupture du barrage de Puivert, qui emporta également Mirepoix et les autres villages de la vallée. En 1494, le village et son abbaye sont de nouveau mis à sac, cette fois par une bande de pillards.

Temps modernes

C'est Philippe de Lévis-Mirepoix, évêque de Mirepoix et prieur de Camon, qui va reconstruire au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle l'ensemble des bâtiments que l'on voit aujourd'hui, dont le rempart du village. Entre 1560 et 1570, le cardinal Georges d'Armagnac, alors prieur de Camon, termine l'enceinte en y accolant une tour ronde.

Lors de la création des départements, Camon fut comprise dans l'Aude puis réunie à l'Ariège en 1794.

Fichier:Camon.jpg
La porte d'entrée principale du village fortifié.

Époque contemporaine

Camon a bénéficié d'une gare de 1902 à 1939 sur la ligne de Moulin-Neuf à Lavelanet. Il y eut cependant une réouverture temporaire du service voyageur du 5 mai 1941 au 6 mai 1946, la pénurie de transports routiers liée à la guerre conduisit à ajouter une voiture au train de marchandises subsistant.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Camon est membre de la communauté de communes du Pays de Mirepoix<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Mirepoix. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Mirepoix pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de onze<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluFin

Économie

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 79,3 % d'actifs (70,7 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs) et 20,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 39 en 2013 et 30 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 66, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 66 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 20 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 80,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % les transports en commun, 10,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

15 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Camon au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 15 entreprises implantées à Camon), contre 27,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

L'élevage bovin est l'activité agricole principale du village aujourd'hui.

De la vigne a été plantée sur la commune<ref>Modèle:Article</ref> au début des années 2010 dans le cadre de l'IGP Pays Cathares.

Agriculture

Modèle:Tableau La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Coteaux de l'Ariège »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricoleModèle:Note de 2010 (huit en 1988)<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Modèle:Tableau rang commune de France

Enseignement

Camon fait partie de l'académie de Toulouse.

Activités sportives

Chasse, pétanque, randonnée pédestre,

Culture locale et patrimoine

La commune cotise à l'association Les plus beaux villages de France.

Lieux et monuments

Fichier:Camon porte église ancienne abbaye.jpg
Porte de l'église autrefois abbatiale.
Fichier:Camon abbaye château.jpg
L'abbaye château de Camon - Ancienne abbatiale de la Nativité de la Vierge.
Fichier:Camon Tour carrée des remparts.jpg
Tour carrée des remparts.
Fichier:Les-salons-XVIII-abbaye-de-camon-PM.jpg
Les salons Modèle:S mini- de l'abbaye de Camon.

L'ancien prieuré et les remparts

Ancienne abbatiale de la Nativité-de-la-Vierge de Camon. Un acte de 943 mentionne un simple couvent dépendant de la puissante abbaye de Lagrasse. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle devient un prieuré simple. La forteresse du méandre, en référence au cours de l'Hers-Vif, est fortifiée à trois reprises. Les vestiges de l'église et des remparts sont inscrits Monuments historiques.

L'église faisait partie du système défensif de la ville, sa façade nord étant appuyée sur les murs d'enceinte<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. Les bâtiments du prieuré, protégés par une enceinte et par la rivière, sont ruinés lors de la guerre de Cent Ans<ref name=dico>Modèle:Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France.</ref>. Les tours sont bâties à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=dico/> par Philippe de Lévis, évêque de Mirepoix et prieur de Camon. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au moment des guerres de Religion<ref name=dico/>, on surélève les murs. Il subsiste de l'enceinte principalement le mur nord.

L'église

L'église, étroite et longue, est resserrée entre les bâtiments claustraux et le chemin de ronde. Elle a une abside ronde sans transept ; en tiennent lieu les deux chapelles latérales construites en 1661 et en 1664. Les deux sacristies datent de la même période, celle du nord étant le rez-de-chaussée de son clocher carré.

Détruite en 1420 à la suite des troubles qui marquèrent cette période, elle fut reconstruite par Philippe de Lévis, évêque de Mirepoix (1497-1537). En 1566, l'église fut incendiée accidentellement. En 1660, elle est réparée ; mais ce n'est que vers 1699 que les bénédictins de Saint-Maur se réinstallent et entreprennent de refaire le mobilier. À la Révolution, elle est en partie détruite. Elle ne sera restaurée qu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Diocèse de Pamiers, Couserans et Mirepoix</ref>.

Le château

Les riches aménagements intérieurs du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle témoignent de la puissance de ce lieu religieux. Actuellement la bâtisse est un hôtel<ref>Abbaye Château de Camon</ref>.

Le jardin d'agrément de l'abbaye

Le jardin d'agrément de l'abbaye de Camon, propriété privée, est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel (documentation préalable)<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.

Les cabanes viticoles en pierre sèche

Fichier:Assietadou cabane-pierre-seche camon.jpg
Une des 120 cabanes en pierres sèches de Camon, 'La Gaita'.

Témoins du passé viticole de Camon, les constructions en pierres sèches et les terrasses de culture ont été utilisées jusqu'à l'épidémie du phylloxera à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ces constructions en pierres sèches ont bénéficié d'un inventaire et de restaurations<ref>Jean Besset, Patrice Castel, Olivier Sanchez, Les cabanes de Camon [Ariège], Montagne et patrimoine - Mairie de Camon, 2000, 74 p.</ref>. On peut les découvrir aujourd'hui lors d'une très agréable balade guidée<ref>Le sentier à thèmes de la commune de Camon (Ariège), sur pierreseche.com.</ref>.

La maison des pénitents blancs

Une façade ornée de symboles théologaux : l'ancienne chapelle des pénitents blancs (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; elle est aujourd'hui privée et habitée.

La Maison Haute

Modèle:Article détaillé Ancienne tour des remparts, intégrée au système défensif du bourg fortifié, la maison haute fut transformée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en demeure seigneuriale. Privée et habitée, elle est inscrite en 2007 à l'inventaire des Monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.

Le métier à ferrer les bœufs

Jadis dans les villages, on ferrait les bœufs pour éviter l'usure de la corne de leurs sabots. Le ferrage s'effectuait pour les animaux les moins dociles avec un métier à ferrer. Celui de Camon a été utilisé jusque dans les années 1970. Restauré en 1993, il est l'un des rares en état de fonctionner dans la région Midi-Pyrénées<ref>Panneau d'information sur le métier à ferrer les bœufs à l'entrée principale du village.</ref>.

Patrimoine environnemental

ZNIEFF

La commune est concernée par quatre ZNIEFF de Modèle:1re :

  • Bas Pays d'Olmes

La zone validée en 1997 couvre Modèle:Unité de Modèle:Nombre<ref>Modèle:ZNIEFF</ref>.

  • Bois d'en Bas et bois de Borreil

La zone validée en 1997 couvre Modèle:Unité de Modèle:Nombre (Camon et sept communes de l'Aude)<ref>Modèle:ZNIEFF</ref>.

  • Coteau de Daurat La Ferrière

La zone validée en 1997 couvre Modèle:Unité communaux<ref>Modèle:ZNIEFF</ref>.

  • L'Hers

La zone validée en 1997 couvre Modèle:Unité de Modèle:Nombre de l'Ariège et de l'Aude<ref>Modèle:ZNIEFF</ref>.

Natura 2000

Camon est concernée par un site d'intérêt communautaire (Dir. Habitat) :

Le site Natura 2000 « FR7301822 - Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste » désigné par arrêté du 27 mai 2009, a une superficie de Modèle:Unité des départements de l'Ariège, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées et Tarn-et-Garonne<ref>- Site Natura 2000 FR7301822 - Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste sur le site de l'INPN</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blasonnement

Randonnée

Le sentier de grande randonnée 7 (sentier européen E4) passe par Camon dans l'étape de Mirepoix à Andorre-la-Vielle.

Pour approfondir

Bibliographie

Modèle:…

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail