Camp militaire de Bitche

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Fichier:Guillaume II au camp en 1903.jpg
Visite de l'empereur Guillaume II d'Allemagne en 1903.

Le camp de Bitche est un camp militaire français situé à Bitche, dans le département de la Moselle, à proximité de la frontière avec l'Allemagne. D'une superficie de Modèle:Unité, il abritait le Modèle:128e Régiment d'infanterie (puis un temps le [[57e régiment d'artillerie|Modèle:57e d'artillerie]] jusqu'à sa dissolution ). Depuis Modèle:Date-, il est géré par le [[16e bataillon de chasseurs à pied|Modèle:16e bataillon de chasseurs à pied]].

Géographie

Histoire

Pour renforcer l'importance stratégique de Bitche, un champ de manœuvres et de tirs est constitué par l'administration allemande en 1900, à proximité de Bitche, par le rachat de Modèle:Unité de terrains soit à des particuliers de Bitche et de Haspelschiedt soit à la forêt domaniale. Pour procéder au débardage du bois sur ces terrains, une voie ferrée forestière est construite sur une longueur de seize kilomètres à partir de l'actuelle gare de la ville. Des baraques en tôle ondulée sont montées au sud-est de la ville afin de loger Modèle:Unité et Modèle:Unité. Quelques années plus tard, ces constructions sont transférées sur le champ de tir à trois kilomètres à l'est de la ville le long de la route de Sturzelbronn. Cinq baraques d'officiers sont élevées durant l'hiver 1901 à l'extrémité du champ de tir. Habitées dès le Modèle:Date-, elles coûtent la somme de Modèle:Unité. L'empereur allemand Guillaume II visite le camp militaire le Modèle:Date-.

Entre les deux guerres le camp de Bitche sert à l’instruction des réservistes qui viennent y accomplir des "périodes militaires".

Dès 1940, le camp abrite déjà de nombreux prisonniers français, mais les années suivantes, ces derniers cèdent leur place à des prisonniers russes, mais aussi serbes, grecs et d'autres nationalités. Pour sa part, la citadelle n'abrite que des prisonniers allemands, principalement des criminels, des déserteurs, des réfractaires au service militaire et des éléments anti-nazis. Tous ces prisonniers travaillent soit en ville, soit dans les fortifications, soit dans la région sous la garde de sentinelles nazies.

Fichier:Bitcheinstruction.jpg
Instruction au camp.

La prise du Schiesseck nécessite une attaque à travers un plateau désert et malgré la solide défense allemande constituée d'abris bétonnés, de forts et de tranchées, de mitrailleuses et de champs de mines, le Modèle:1er US envoie des patrouilles vers Bitche. Plusieurs d'entre elles se hasardent de part et d'autre du collège Saint-Augustin, pendant qu'une autre traverse la voie ferrée jusqu'à l'étang de Hasselfurth où elle peut observer les Allemands occupés à consolider leurs positions avancées du camp militaire. Le Modèle:399e Régiment d'infanterie de la [[100e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:100e division d'infanterie]] installe un poste d'observation sur la colline du Schoenberg d'où on a une vue remarquable sur la ville et sa citadelle.

Le plan d'attaque du Schiesseck par les Américains est le suivant : une attaque aviation|aérienne doit créer une diversion, de même que des tirs d'artillerie à proximité du camp militaire. Ensuite, le Modèle:398e capturer tous les forts de la colline du Schiesseck en attaquant de trois directions différentes. Se déplaçant le plus rapidement possible pour réduire le danger, le Modèle:2e du Modèle:398e Régiment d'infanterie doit neutraliser tous les forts situés dans sa progression jusqu'au plateau situé au sud de Schorbach. Le rôle du Modèle:399e Régiment d'infanterie US est de s'occuper de la ville de Bitche pour faire diversion.

Le village de Haspelschiedt est intégré au camp militaire et sert de champ de manœuvres à l'armée allemande, ce qui explique sa destruction en Modèle:Date-, au moment de la Libération. Le maréchal allemand Erwin Rommel s'entraîne dans le camp avant de partir pour l'Afrique à la tête de l'Afrika Korps.

Patrimoine naturel

Le camp militaire présente un milieu végétal constitué de landes. Il s'agit de milieux dominés par une végétation basse à base de callune ou fausse fougère et de Cytisus scoparius (genêt à balais). Elles résultent d'un déboisement forestier et d'incendies.

Utilisation

Après 1945, le camp de Bitche retrouve son rôle de camp d'instruction, notamment, la Préparation Militaire Supérieure (P.M.S) des sursitaires.

Le camp de Bitche est depuis 2007, l'un des pôle d'entraînement de l'armée française au combat en localité. Celles-ci peuvent s'y entraîner avant d'aller en évaluation au Centre d'entrainement aux actions en zone urbaine.

Le camp accueille actuellement le [[12e régiment de chasseurs d'Afrique|centre de formation initiale des militaires du rang de la Modèle:2e brigade blindée - Modèle:12e régiment de chasseurs d'Afrique]] ainsi que la Modèle:5e compagnie du [[16e bataillon de chasseurs à pied|Modèle:16e bataillon de chasseurs à pied]].

Fichier:BITCHE CAMP 57 RA.jpg
Camp de Bitche

Sa mission : offrir des prestations d’entraînement

Aujourd’hui, c’est un ensemble d’experts interarmes qui travaillent pour la collectivité et se trouvent tournés vers plus de 60 formations et organismes hors de la garnison. C’est aussi un outil de travail complexe et multidisciplinaire, exigeant en ce qui concerne le soutien, pour l’équipe qui le pilote comme pour le régiment. En définitive, c’est à la fois une mission et un outil spécifiques, différents de la mission opérations-instruction du régiment, et placés sous la responsabilité du chef de corps qui exerce ainsi deux grandes fonctions.

Types d’activité

Avec Modèle:Unité d’activation par an, le camp est en manœuvre « à temps plein ». Cela suppose des travaux de programmation (séjours et prestations), d’étude de projets et de revalorisation, de budget, de soutien direct à l’instruction des manœuvres, de suivi et d’entretien des moyens confiés aux usagers, mais aussi de présence auprès des formations et d’écoute, sans oublier l’indispensable surveillance au profit plus de Modèle:Unité abonnées.

Mise à disposition de moyens d’entraînement et d’un soutien pédagogique (techniques de tir, adaptation permanente des moyens d’instruction)

Vocation interarmes :
Préparation des unités partant en opérations extérieures.

Un camp capable d’accueillir des formations de toutes tailles du niveau compagnie à brigade, ainsi que les centres de commandements des grandes unités nationales et internationales (EURO-CORPS).

Le camp en chiffres

Le camp c'est Modèle:Unité de zones et d’installations :

  • des bâtiments d’hébergements et des installations spécifiques ;
  • une capacité d’accueil qui répond au besoin de Modèle:Unité simultanément ;
  • des installations de sport et d’aguerrissement ;
  • des parkings et zones d’implantation variées ;
  • des moyens d’entraînement au combat (SITTAL, village de combat) ;
  • des services qui participent directement au soutien des personnels en manœuvre ;
  • les services du camp proprement dits.

Un terrain d’exercice :

  • des zones de manœuvres aux multiples capacités tactiques ;
  • Modèle:Unité de tir ;
  • 3 zones de bivouac ;
  • 1 deuxième village de combat ;
  • 1 site de franchissement et d’activités nautiques de combat ;
  • 1 dépôt de munitions récemment mis aux normes.

Voir aussi

Liens externes

Modèle:Palette Patrimoine Bitche Modèle:Portail