Bitche

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Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France

Bitche Modèle:API-fr (Bitsch en allemand et en francique lorrain) est une commune du Nord-Est de la France, située dans le département de la Moselle, en Lorraine et en région Grand Est.

La ville, serrée autour de son imposante citadelle, est la capitale du pays de Bitche et le chef-lieu du canton de Bitche et de la communauté de communes du Pays de Bitche.

Elle possède quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris et est située à Modèle:Unité au nord-ouest de Strasbourg, dans le terroir du parc naturel régional des Vosges du Nord, partie la plus orientale de l'ancienne région Lorraine.

En Modèle:Population de France/dernière année, la population légale de la ville est de Modèle:Unité habitants, appelés les Bitchois.

Bitche est attesté dans les textes d'archives dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Dépendante du Saint-Empire, la localité est successivement la propriété des seigneurs de Bitche du duché de Lorraine (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), des comtes de Deux-Ponts-Bitche (Modèle:Date-) et à nouveau des ducs de Lorraine (Modèle:Date-).

Durant la guerre de Trente Ans, la population souffre des multiples passages de troupes et sort du conflit exsangue et décimée. La paix retrouvée, des migrants<ref>Modèle:Chapitre.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> participent au redressement de la communauté. La ville devient française en Modèle:Date- sous Louis XV avec le rattachement du duché de Lorraine au royaume de France.

Comme le reste de la Moselle et malgré une résistance héroïque, Bitche devient allemand durant la période du Reichsland (Modèle:Date--Modèle:Date-) puis lors de l'occupation nazie (Modèle:Date--Modèle:Date-).

Géographie

Modèle:Article connexe

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Localisation

À vol d'oiseau, Bitche se situe à Modèle:Unité au nord-ouest de Strasbourg, chef-lieu de région, à Modèle:Unité à l'est de Metz, chef-lieu de département et à Modèle:Unité au sud-est de Sarreguemines, chef-lieu d'arrondissement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La ville appartient au canton et pays de Bitche ainsi qu'à l’arrondissement de Sarreguemines.

Géologie et relief

La ville de Bitche est située à l’extrême nord-est du département de la Moselle, sur la Horn, dans une dépression bordée de collines boisées. Au centre de la cuvette se dresse un énorme piton rocheux en grès<ref>Formations géologiques du territoire communal présentes à l'affleurement ou en subsurface, Bitche-Wlschbronn</ref>, dominé par la citadelle.

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Modèle:Multiple image

Hydrographie et les eaux souterraines

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse<ref>Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse</ref>. Elle est drainée par la Horn, le ruisseau le Falkensteinbach, le ruisseau le Rothenbach, le ruisseau Moosbach, le ruisseau Moosbach et le ruisseau Schorbach<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Horn, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune, traverse huit communes française, puis pousuit son cours dans le Land de Rhénanie-Palatinat en Allemagne où il conflue avec le Schwarzbach<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le Falkensteinbach, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et se jette dans la Zinsel du Nord à Gundershoffen, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Bitche.

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Horn et du ruisseau le Falkensteinbach, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2019, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique de la Horn était jugé moyen (jaune)<ref group=Carte>Modèle:Lien web - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".</ref>.

Climat

Les données météorologiques du tableau ci-dessous sont celles de la station Météo-France de Mouterhouse, située à Modèle:Unité au sud de Bitche.

Modèle:Climat

Le climat qui règne à Bitche est froid en hiver et chaud en été, de type continental. C'est d'ailleurs l'un des seuls climats continentaux en France métropolitaine. Situé au nord du massif montagneux des Vosges, dans le pays couvert, la ville est peu exposée aux vents mais des précipitations importantes y sont enregistrées toute l'année. Ainsi, les hivers connaissent des précipitations neigeuses assez fréquentes.

Urbanisme

Typologie

Bitche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bitche, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bitche, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (76,2 %), prairies (7,4 %), zones urbanisées (6,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), terres arables (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transport

Modèle:Article connexe

La communauté de communes est devenue Autorité organisatrice de la mobilité (AOM).

Réseau routier

Le pays de Bitche est traversé d’est en ouest par l’ex-RN 62 (RD 662 depuis 2006) reliant Haguenau à Deux-Ponts puis à Sarreguemines, et dont la portion Niederbronn — Bitche est construite entre 1824 et 1826.

La ville se trouve à Modèle:Unité de Volmunster, à Modèle:Unité de Rohrbach-lès-Bitche, à Modèle:Unité de Niederbronn-les-Bains, à Modèle:Unité de Deux-Ponts et à Modèle:Unité de Wissembourg. Bitche est à Modèle:Unité de l’échangeur no 30 de l'autoroute allemande 8.

Réseau ferroviaire

Modèle:Article détaillé La ligne de chemin de fer reliant Haguenau à Sarreguemines est construite entre Modèle:Date et Modèle:Date. La section de Bitche à Niederbronn n’est plus desservie depuis Modèle:Date. La section de Bitche à Sarreguemines est également fermée, à la suite d'un glissement de terrain, depuis Modèle:Date. La desserte ferroviaire de la commune a été remplacée par des autocars TER en direction de Niederbronn, Haguenau et Sarreguemines.

Toponymie

Bitche

  • Anciennes mentions<ref name="Cassini"/>,<ref name="Bouteiller - Dictionnaire topographique">Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.</ref> : Bytis-Castrum (1172) ; Bites (1196) ; Bitch (1203) ; Bichem (1203) ; Vites (1205) ; Bytis (1207) ; Bittes (1225) ; Bitches (1238) ; Biches (1286) ; Bitsch, Bitsche (1297) ; Bitis (1298) ; Bitze (1320) ; Bitchen (1321) ; Biche (1390) ; Bitses (1394) ; Pitsch (1479) ; Bich, Bisch (1488) ; Bischt (1494) ; Bittsch (1592) ; Bitch (1611) ; Bitche (1793) ; Bitsch (1871-1919 et 1940-1945).

Wolfsgarten

  • La Cense aux Loups est attestée sous les formes : Volfgarten, Volfsgarten (1755) ; Wolfgarten (carte de l'état-major) ; La cense de Volffgarthen (Ord. de Lorr. XII.417)<ref name="Bouteiller - Dictionnaire topographique"/>.

Histoire

Modèle:Article détaillé L’histoire de la ville est indissociable de celle de la forteresse qui la surplombe.

Après la construction du château, résidence des comtes de Deux-Ponts-Bitche, qui prend au fil des siècles de l’importance, trois agglomérations d’inégale importance se forment à son pied, lesquelles formeront plus tard la ville de Bitche, entourée très tôt d’une muraille et percée de deux portes.

Au cours de la guerre de Trente Ans, les troupes de Gustave II Adolphe de Suède, n'ayant pas réussi à s’emparer du château, réduisent la ville en cendres.

La reconstruction, qui dure des décennies, est constamment interrompue par les incessants conflits franco-lorrains qui ravagent la région.

Après avoir été prise par les troupes françaises, en 1679, durant la guerre de Hollande, la ville est annexée par le royaume de France en 1680. Vauban, chargé de la construction de nouveau château de Bitche, fait entourer les bourgs de Kaltenhausen et de Rohr d’une enceinte bastionnée qu’il adosse à la forteresse, créant ainsi une véritable place forte qui prend le nom de Bitche. Profitant des facilités accordées par Louis XIV de France aux nouveaux colons, de nombreux immigrés de langue française viennent se fixer à Bitche, ville de tradition germanophone.

Ce flux d’immigration est stoppé par le traité de Ryswick en 1697 qui oblige la France à rétrocéder la Lorraine à son propriétaire légitime, le duc de Lorraine et de Bar [[Léopold Ier de Lorraine|Léopold {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] (1679-1729). Celui-ci fait appel à des Tyroliens, des Suisses, des Wurtembergeois, des Luxembourgeois, population germanophone qui prend la relève.

Les vides entre les constructions se comblent de sorte qu'une rue principale d’un seul tenant traverse la ville d’ouest en est, en forme de demi-lune, de l’actuelle porte de Strasbourg jusqu’à l’actuelle rue du Bastion.

Domination française

Modèle:Article détaillé

Fichier:Plan-relief original de Bitche-1794 (4).jpg
Plan-relief de 1794.

Après la cession de la Lorraine et du Barrois par le duc François III au roi détrôné de Pologne [[Stanislas Leszczynski|Stanislas {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], beau-père de Louis XV, lorsque les Français reviennent à Bitche en 1738 pour refortifier la cité, une nouvelle étape est franchie. La ville s’étend de plus en plus vers le nord-est et voit s’édifier en son sein des maisons bourgeoises et des hôtels, signe d’une prospérité certaine, ainsi que des bâtiments militaires, comme l’hôpital, actuel bâtiment Rocca, et des casernes, qui seront détruites après 1945. C’est à cette époque que les Augustins ouvrent à Bitche le premier collège d’enseignement secondaire d’où sortira par la suite une forte proportion des notables de la Lorraine germanophone.

Le dialecte local est un dialecte du moyen allemand, une variété du Westmitteldeutsch, ou moyen allemand occidental, le francique rhénan lorrain.

L’église paroissiale Sainte-Catherine est construite en 1774-1775 pour remplacer une petite chapelle datant de 1683, qui est devenue trop exiguë.

Au milieu du siècle suivant, Bitche ayant été classée place forte de première classe (1850), voit sa défense renforcée. On l’entoure d’une nouvelle enceinte et on construit le fort Saint-Sébastien, complété par un camp retranché, ainsi que la voie ferrée Sarreguemines-Haguenau en 18681869. Tous ces travaux attirent une forte main-d’œuvre à Bitche dont le commerce local tire un large bénéfice.

Le commandant Louis-Casimir Teyssier, responsable de la place de Bitche, tient un siège face à l’assaillant allemand du Modèle:Date- au Modèle:Date-. La ville est bombardée du 23 août au Modèle:Date-. Un blocus est mis en place du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Le bilan du siège est de cent-quatre-vingt-six morts français et de vingt-trois morts allemands. Le commandant Teyssier remet les clés de la place à son homologue allemand le Modèle:Date-, après un siège héroïque. Le commandant et les troupes françaises quittent la place avec les honneurs de la guerre, dispensés d’avoir à défiler devant les troupes allemandes.

Domination allemande

Modèle:Article détaillé

Fichier:HJB10 – Bitsch.jpg
Bitche vers 1903.

Le Modèle:Date- est signé le traité de Francfort, enlevant à la France l’Alsace, sauf Belfort, et une partie de la Lorraine : les territoires qui formeront par la suite le département de la Moselle et même quelques communes vosgiennes. La partie de la Lorraine annexée inclut donc l’arrondissement de Sarreguemines dont Bitche fait partie. Pour renforcer l’importance stratégique de Bitche, un champ de manœuvres et de tirs est constitué en 1900 à proximité de Bitche. Lorsque la guerre éclate en 1914, les Bitchois partent se battre sous l’uniforme allemand sur les différents champs de bataille européens : la Première Guerre mondiale voit tomber ainsi quarante-huit Bitchois au champ d’honneur. L’armistice du Modèle:Date- fait repasser Bitche à la France après quarante-sept années de souveraineté allemande.

Retour à la France

Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date-, onze jours après l’Armistice, la population bitchoise accueille les troupes françaises emmenées par le général Puyperoux. Le Modèle:Date-, le président de la République Raymond Poincaré visite Bitche pour remettre officiellement à la ville la Légion d'honneur. Poincaré n’est pas le seul personnage célèbre à venir à Bitche après la Première Guerre mondiale puisque le maréchal Pétain visite également la ville le Modèle:Date-.

En 1930 commence la construction de la ligne Maginot destinée à protéger les frontières de l’est d’une nouvelle invasion allemande. Cette gigantesque ligne de défense va donner à Bitche un caractère militaire sans précédent, notamment par l’édification d’une ligne fortifiée avec d’énormes réseaux souterrains qui occupent des centaines d’ouvriers, donnant du travail à toute la population du pays de Bitche. Inexpugnable dans le passé grâce à sa citadelle, Bitche va garder sa renommée par la ligne Maginot. La ville reçoit la visite d’André Maginot le Modèle:Date-.

Seconde Guerre mondiale

Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date-, deux jours avant la déclaration officielle de la guerre de la France à l’Allemagne, est le jour du départ pour les Bitchois vers la Charente. C’est ainsi que la vie des réfugiés bitchois se déroule au sein des Charentais jusqu’à l’arrivée des troupes allemandes quelques jours précédant l’armistice de 1940. Peu de temps après l’arrivée des Allemands en Charente durant l’été 1940, il est signifié à la population réfugiée de Bitche qu’il leur est permis de regagner leur ville.

Le département de la Moselle est annexé de facto le Modèle:Date-, à la Sarre et au Palatinat pour former la nouvelle province du Westmark. Installée à l’hôtel de Metz, la Gestapo se charge des fouilles, des enquêtes et des interrogatoires. Le Gauleiter Josef Bürckel fait un discours à Metz, dans lequel il proclame l’épuration politique totale et l'institution du service militaire obligatoire. Le sort de la ville et de la région est désormais lié à celui du Troisième Reich.

Le ralentissement de la progression américaine et le retour des autorités nazies à Bitche le Modèle:Date- dissipent l’espoir de la libération de la ville. Les combats entre les troupes allemandes et américaines dans la région de Bitche débutent le Modèle:Date-. Les troupes US appartiennent à la [[100e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:100e Division d’Infanterie]] de la Modèle:7e Armée. Cette division est communément appelée la Century Division. Le mardi Modèle:Date-, les premiers obus américains s’abattent sur Bitche, et la population se réfugie immédiatement dans les caves. Ces bombardements vont se poursuivre durant cent-trois jours, avec intensité au début et à la fin et sporadiques entretemps qui marquera durablement les habitants terrés dans leurs caves.

Dès que le front s’éloigna de Bitche, une trentaine d’agents de la Gestapo, une vingtaine de gendarmes nazis, un Kreisleiter et un Landrat, installés dans les caves de l’hôtel de Metz, reviennent une nouvelle fois s’installer en ville. Cette situation dure jusqu’au Modèle:Date-, date à laquelle le commandement américain fixe les modalités de son offensive du printemps : lors de l'opération Undertone, il est prévu d’attaquer au centre du front bitchois, de se déplacer à l’est, de prendre la ville de Bitche, de neutraliser le plateau dominant la ville et ensuite de prendre le Bitche-Camp. Ce jour, les unités US prennent leurs nouvelles positions d’attaque. Les troupes allemandes, réalisant qu’il est inutile de résister, désertent Bitche dans la soirée du Modèle:Date-. À six heures du matin, le 16 mars, la compagnie E du Modèle:398e Régiment d’Infanterie US entre dans Bitche.

Autre conséquence de la Seconde Guerre mondiale, le canton de Bitche montre une baisse démographique de 41,9 % par rapport à la population de 1936. Les cicatrices des combats mettront encore de longues années à disparaître de la ville de Bitche et des villages voisins.

Garnison

Bitche est une ville de garnison avec, en 2014, la présence d'un Centre de formation initiale des militaires du rang (CFIM) et du [[16e bataillon de chasseurs à pied|Modèle:16e de chasseurs à pied]] installé au Quartier Driant (ancien Quartier Pagezy jusqu'en 2013<ref>La quartier Pagezy changera d'appellation</ref>) et au camp de Bitche.

Depuis 1976, Bitche était le siège du [[57e régiment d'artillerie|Modèle:57e d’artillerie]]. Elle avait déjà vu, en 1997, la dissolution du [[4e régiment de cuirassiers (France)|Modèle:4e de cuirassiers]], ainsi que du « Groupement de camp, le [[128e régiment d'infanterie|Modèle:128e d'infanterie]] ». Le Modèle:Date-, la dissolution du Modèle:57e RA est annoncée dans le cadre de la réorganisation de la défense par le Premier ministre François Fillon<ref>http://www.premier-ministre.gouv.fr/IMG/pdf/24_07_Modernisation_de_la_Defense_nouveau_dispostifif_territorial.pdf</ref>. Cette annonce suscite la colère des habitants de Bitche qui va perdre son statut de ville de garnison<ref>http://libestrasbourg.blogs.liberation.fr/actu/2008/07/bitche-perd-le.html</ref>.

Le Modèle:Date-, après des mois de lutte intense, les habitants de Bitche et leurs élus respirent : le ministre de la Défense annonce qu’un régiment de taille équivalente va remplacer le [[57e régiment d'artillerie|Modèle:57e d’artillerie]].

Il s’agit du 16e bataillon de chasseurs à pied, anciennement basé à Saarburg (Rhénanie-Palatinat, Allemagne) à compter de 2010. La présence de ce bataillon a permis de maintenir l'activité du camp de Bitche. L'existence de ce camp et des moyens de soutien de la base de défense ont permis l'installation, en 2010, du centre de formation initiale des militaires du rang de la Brigade de renseignement (CFIM BR).

Politique et administration

Situation administrative

carte en couleur
Situation du canton de Bitche (rouge) au sein de la Moselle (gris).

Depuis Modèle:Date-, Bitche est rattachée à l'arrondissement de Sarreguemines. La commune dépend de la cinquième circonscription de Moselle.

La ville est le chef-lieu du canton de Bitche (46 communes pour près de Modèle:Unité). Selon le principe de parité, deux conseillers départementaux - une femme, un homme - sont nécessairement issus des suffrages. À la suite des élections départementales des Modèle:Date- et Modèle:Date-, les représentants auprès du conseil départemental de la Moselle sont Anne Mazuy-Harter (DVD) et David Suck (UDI), ancien vice-président du conseil général<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Instances judiciaires et administratives

Dans le ressort de la Cour d'appel de Metz, Bitche relève du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance, du tribunal pour enfants et du bureau foncier de Sarreguemines, de la Cour d'Assises de Moselle, du tribunal administratif de Strasbourg et de la cour administrative d'appel de Nancy<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune dispose de sa communauté de brigades (COB), une circonscription de gendarmerie<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Intercommunalité

carte en couleur
Situation de la C.C. du Pays de Bitche (rouge) au sein de la Moselle (gris).

Bitche est le chef-lieu de la communauté de communes du Pays de Bitche (CCPB) qui regroupe en son sein trente-sept communes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les six délégués de Bitche pour cette structure intercommunale sont le maire Gérard Humbert et les conseillers municipaux Maria Merckel, Pascal Leichtnam, Marie-Madeleine Christen, Gérard Missler et Francis Vogt ; ce dernier en est même le président depuis Modèle:Date-<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Parmi ses nombreuses compétences, la CCPB gère le gymnase et le plateau sportif du collège Kieffer, la piscine et la médiathèque Rocca, le gymnase et le plateau sportif du collège de Lemberg, le site du Simserhof au Légeret, le site verrier de Meisenthal, le musée du Sabotier de Soucht, le site du moulin d'Eschviller, la collecte des ordures ménagères, l’entretien des cours d’eau et le développement touristique. Le siège administratif et les bureaux de la CCPB se situent à Bitche, au 4 rue du Général Stuhl<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébutJean-André LANG (1610-1675) (immigré autrichien). Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Budget et fiscalité 2021

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 12,57 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 17,94 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 72,30 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Jumelages

Modèle:Jumelage.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

La commune de Bitche est rattachée à l'académie de Nancy-Metz. Cette académie fait partie de la [[Vacances scolaires#France métropolitaine|Modèle:Nobr]] pour son calendrier de vacances scolaires, et cela depuis le redécoupage des régions françaises de 2015. Avant, elle faisait partie de la Modèle:Nobr<ref>Établissements d'enseignements</ref>.

La ville dispose d'un collège ainsi que d'un lycée général et professionnel. Le collège regroupe les communes de : Bærenthal, Bitche, Bousseviller, Breidenbach, Éguelshardt, Epping, Hanviller, Haspelschiedt, Hottviller, Lambach, Lengelsheim Liederschiedt, Loutzviller, Mouterhouse, Nousseviller-lès-Bitche, Ormersviller, Philippsbourg, Reyersviller, Rolbing, Roppeviller, Schorbach, Schweyen, Siersthal, Sturzelbronn, Volmunster, Waldhouse et Walschbronn.

Santé

Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> :

  • Médecins,
  • Pharmacies,
  • Hôpitaux à Bitche, Niederbronn-les-Bains, Ingwiller, Goersdorf, Sarreguemines.

Cultes

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine militaire

Fichier:Bitche Citadelle.jpg
Citadelle.

Patrimoine civil

Patrimoine religieux

Fichier:Bitche wayside cross.jpg
Croix de chemin (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
  • l’église Sainte-Catherine, reconstruite en 1773, reconstruite en 1871 et clocher 1897 : mausolée de Henri-François de Bombelles, gouverneur militaire à l’époque de la construction de la citadelle, qui fut particulièrement populaire.
Orgue de l'église Sainte-Catherine<ref>Orgue de l'église Sainte-Catherine</ref>,<ref>Orgues de l'église, sur www.bitscherland.fr/</ref>.

Patrimoine naturel

Modèle:Article détaillé

Abrahamfels, Armsberg, Carlsfels, Dianafels, Dunkelberg, Eichelsberg, Erbsenfels, Falkenberg, Fensterfels, Gauchsberg, Geierstein, Geissenberg, Glockenfels, Hasselberg, Hausberg, Helfenstein, Hollaenderberg, Hundskopf, Indianerfels, Kachler, Kandelfels, Kohlberg, Krappenberg, Kreuzberg, Krokodilfels, Landersberg, Lattenberg, Luchsfels, Philippsfels, Pilsfels, Ranschberg, Rothenberg, Sandkopf, Schloesschen, Schnepfenfels, Speckfelse, Steinbergfels, Waldeck, Wildmannsfels, Zwillingsfels

Pratiques linguistiques

Dialecte

Modèle:Article détaillé Sur le plan culturel, la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle se caractérise par la diffusion de la langue française dans la commune et plus largement dans l'ensemble de la population alsacienne et mosellane. Depuis le traumatisme de l'occupation nazie de 1940-1945, la langue allemande et le dialecte francique sont en net recul même si le canton de Bitche comptait encore 80 à 90 % de locuteurs du francique lorrain en Modèle:Date-<ref>S. Legrand - d'après les chiffres de l'INSEE.</ref>.

Dans les conversations en français de Moselle germanophone, outre les spécificités de l'accent francique lorrain (non distinction entre le p et le b, le ch et le j, le d et le t), la syntaxe est fréquemment bousculée par celle de l'allemand. Parmi les autres tendances lourdes figurent l'inversion entre le prénom et le nom (Muller Michel), l'usage fréquent d'abréviations pour les noms de localités ('Bronn, Ench', Goetz', Meis', Stras'), et l'emprunts de mots à la langue francique rhénane (Bix, Flammkuche, Schnaps, Scheslon, Kirb).

Personnalités de la commune

Personnalités nées à Bitche

Personnalités liées à Bitche

Héraldique

Modèle:Blason commune

Autrement dit, c’est un écu blanc à un losange noir, ajouré et dont les extrémités sont terminées par deux têtes de serpent adossées, celle du haut tournée vers la droite de l’écu (gauche du spectateur) et celle d’en bas, vers la gauche de l’écu (droite du spectateur). Le serpent présente plusieurs sinuosités, la gueule des deux têtes laisse voir la langue. En 1608, l’écu ne comporte qu’un petit rond blanc, autrement dit, un besant.

Ce n’est que dans la Description de la Lorraine de Durival qu’apparaît très nettement le dessin losangé du mâcle. Les échevins de Kaltenhausen scellèrent des armoiries primitives une lettre du Modèle:Date-.

Ce sont des armes parlantes. Le besan est le symbole du propriétaire de Bitche et de la seigneurie. La mâcle, mot qui vient du latin macula, (maille en losange) représente les plaques de fer de la cotte d’armes du chevalier, c’est-à-dire du seigneur de Bitche. Quant aux deux têtes de serpent, on peut supposer qu’elles font allusion à l’importance et à la position presque inaccessible de la forteresse. On s’est demandé à tort si le serpent à deux têtes ne représentait pas la forteresse avec la « petite tête » et la « grosse tête ». C’est à la rigueur le plan de la forteresse de Vauban et de Cormontaigne, mais non pas celui de 1676 qui reproduit le château des ducs de Lorraine.

La forteresse résista à l’ennemi en 1793, 1814, 1815 et 1870. Aussi peut-elle inscrire sous l’écu sur une banderole en lettres d’or la devise de Nancy : Qui s’y frotte s’y pique ou la devise particulière : Je mords derrière comme devant. Enfin, la ville de Bitche peut faire figurer en bas des armoiries la Légion d'honneur, reçue le Modèle:Date- et la Croix de guerre 1939-1945.

Page Facebook de la ville de BItche

Le système de modération du service en ligne Facebook a rendu difficile la création de la page Facebook de la ville de Bitche. Il interprétait incorrectement « Bitche », le nom de la ville. De plus, le surnom de l'Modèle:Langue : « Modèle:Langue », la division d'infanterie américaine qui a libéré Bitche, provoquait le rejet de la page par l'algorithme de Facebook<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pour approfondir

Bibliographie

Filmographie

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Notes et références

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