Le village de Montbronn est implanté sur un plateau au sommet d’un massif boisé creusé par de nombreux ruisseaux. La carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) montre bien cette caractéristique de Montbronn, village implanté sur une vaste plate-forme dénudée au cœur des forêts épaisses du pays couvert, le « Wasgau », une des trois entités paysagères du Pays de Bitche. La seconde entité paysagère est constituée par le pays découvert, l'« Imgau », la troisième étant une zone intermédiaire mêlant les caractéristiques des deux précédentes. Les forêts du Fromburgerwald au nord, de Saint-Louis à l’est et au sud, de Rahling et de Lemberg à l’ouest encerclent ainsi la terrasse urbanisée du village de Montbronn.
La partie urbanisée de la commune est regroupée sur le plateau et le reste du ban communal est occupé en grande partie par des forêts. Le village de Montbronn s’est développé le long des voies de communication mais aussi de façon radioconcentrique autour d’un centre. Cette morphologie particulière associe les caractéristiques du village-rue traditionnel lorrain et du village-tas<ref name="plu p11">Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Multiple image
Le territoire de la commune de Montbronn se situe entre deux paysages typiques: à l’ouest, le plateau lorrain, couvert de cultures et à l’est, les Vosgesgréseuses, couvertes de forêts plantées de conifères. Montbronn est sur un terroir mixte où les replats sont souvent occupés par des cultures tandis que les flancs de vallées sont couverts de feuillus ou de résineux<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Le paysage de Montbronn est caractéristique de la chaîne septentrionale des Vosges, les montagnes sont couvertes de forêt et offrent une forme arrondie tandis que le terrain reste accidenté.
Le dénivelé global sur la commune est assez important puisque le point le plus bas se situe à Modèle:Unité tandis que le point culminant est à Modèle:Unité.
Le village s’est installé sur le plateau mais le dénivelé de la partie bâtie de la commune varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité entre les parties les plus extrêmes. Le noyau originel se situe plutôt en contrebas de la crête à la côte de Modèle:Unité, celle-ci culminant à Modèle:Unité. Il s’est implanté parallèlement aux courbes de niveaux sur une ligne est-ouest, à la frange du plateau.
Le village s’est développé en créant une seconde « ligne » d’urbanisation à une altitude de Modèle:Unité-Modèle:Unité<ref name="plu p13">Modèle:Harvsp.</ref>.
La commune de Montbronn a conservé un aspect très verdoyant malgré un certain étalement urbain, donnant au paysage un attrait paysager remarquable. La végétation est omniprésente autour et au cœur du village du fait de l’alternance de zones bâties et de vergers.
La forêt représente un tiers de la superficie totale de la commune soit Modèle:Unité. Elle encercle le village et se situe sur tout le périmètre du bancommunal constituant le fond du paysage. La forêt de Montbronn est constituée essentiellement de feuillus, hêtres, charmes ou de mélange de feuillus et de conifères. Les différentes forêts présentes sur le ban n’appartiennent pas à la commune, elles sont soit domaniales soit privées.
Les espaces agricoles, prairies et cultures, sont installés sur les secteurs de faible pente, ils forment une liaison entre les forêts et la zone construite du village. Ces espaces occupent une grande superficie du ban communal alors que la commune ne compte que trois agriculteurs.
Les vergers forment traditionnellement une ceinture végétale autour des villages lorrains, estompant la limite entre le bourg et l’extérieur mais, à Montbronn, les vergers sont aussi au cœur du village. Le relief
et l’urbanisation en rubans du village ont permis aux vergers de se développer entre les constructions.
Les vallons humides relèvent du réseau hydraulique. Les quelques ruisseaux sur le ban communal ne présentent pas de risque d’inondations importantes. Par contre, les bassins et étangs qui se sont installés dans les creux entre les coteaux servent de régulateurs d’eaux.
La zone urbaine est installée sur les hauteurs mais il ne s’agit pas d’un espace plat. L’espace où s’est développé le centre est bien dégagé, à l’origine il s’agissait d’une petite clairière qui a été déboisée au fur et à mesure des besoins d’espace à bâtir<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Hydrographie et les eaux souterraines
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Buttenbach, le ruisseau le Grentzbach, le ruisseau Rohrbach, le ruisseau Kambach et le ruisseau le Grosshardt<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Le ruisseau du Grentzbach, ou Muehlgraben, au sud est très petit, il est alimenté par la seule source de la commune. Le terrain dans cette partie du territoire est en friche, le Muehlgraben sillonne entre les herbes sèches. La source du village se situe donc au sud du ban communal et une station de pompage est installée à côté. Le Grentzbach, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Goetzenbruck et se jette dans l'Eichel à Waldhambach, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le fond de vallée au nord est bien entretenu, des habitations isolées constituent deux annexes, la Metschbruck en limite communale à l’ouest et le Montbronner Muehle plus à l’est. Le ruisseau du Muenzbach s’installe entre la route et les quelques habitations présentes à cet endroit. D'une longueur totale de Modèle:Unité, il prend sa source dans la commune de Rohrbach-lès-Bitche et se jette dans l'Eichel à Lorentzen, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>. Ses abords sont débroussaillés, présentant un paysage ouvert. Plus loin, un étang relativement important constitue un véritable élément du paysage. Il recueille les eaux du Kambach ainsi que les eaux de ruissellement des coteaux de grès rose<ref name="plu p13"/>.
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau le Buttenbach et du ruisseau le Grentzbach, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".</ref>.
Le climat qui règne à Montbronn est tempéré, froid et de type océanique. Situé au nord du massif montagneux des Vosges, dans le pays couvert, le village est peu exposé aux vents mais des précipitations importantes y sont enregistrées toute l'année. Ainsi, les hivers connaissent des précipitations neigeuses assez fréquentes.
Montbronn se raccorde à la RN62 (Sarreguemines-Bitche-Haguenau) à Rohrbach-lès-Bitche.
La liaison vers Bitche s’effectue par la route départementale RD37 via Lemberg et vers Sarre-Union et l’échangeur de l’autoroute A4 (vers Metz ou Strasbourg) par la RD83.
La commune en elle-même est traversée par cette RD83 qui constitue un axe majeur de circulation ainsi que par la RD110 qui vient du nord<ref name="plu p9" />.
Montbronn est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (21,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (53,9 %), zones agricoles hétérogènes (16,6 %), forêts (15 %), zones urbanisées (9,9 %), prairies (3,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), cultures permanentes (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Montbronn a une morphologie urbaine particulière puisque le village est constitué de plusieurs rubans parallèles d’urbanisation et de vergers qui lui donnent cette identité de village-jardin.
La partie ancienne du village associe la caractéristique du village-tas, autour de l’église à celle du village-ruelorrain traditionnel par sa structure le long d’une rue principale. Cette association de deux morphologies est très courante dans le pays de Bitche, elle donne l’impression que le village est plus aéré et rompt avec le traditionnel village-rue lorrain. L’influence alsacienne n’est pas étrangère à cette caractéristique. On ne retrouve pas d’ordre continu dans cette partie du village, les maisons son regroupées par 3, 4 ou Modèle:Nobr, formant des entités implantées de façon différente par rapport à l’alignement. Cette partie du village est facilement identifiable car les maisons sont légèrement plus petites que celles construites plus tard.
Après cette première phase de développement, le village s’est étendu en créant une bande parallèle d’urbanisation vers le sud, c’est l’actuelle RD83. Ce ruban d’urbanisation est très étiré sur le territoire. La consommation d’espace est importante car il s’agit de constructions au coup par coup avec des maisons isolées sur leur parcelle. Ce sont des parcelles profondes en lanières mais également larges, ce qui explique l’étirement de l’urbanisation dans ce secteur.
Les maisons traditionnelles des centres urbains, sont de toute évidence, les plus économes au regard de la consommation de l’espace. Le seul problème qu’elles posent est celui du stationnement qui se fait la plupart du temps sur la voie publique.
Il existe une différence importante de densité sur les terrains entre les maisons du centre ancien et les maisons construites plus tard et au coup par coup. En effet, une maison du centre ancien occupe en moyenne entre 50 et 75 % de la surface du terrain, alors qu’une maison construite au coup par coup occupe seulement 15 % de son terrain. Notons également que la surface des terrains pour ce genre de construction est 5 à 7 fois plus importante que pour les maisons du centre ancien. Le pavillonnaire construit au coup par coup est un mode de construction qui consomme énormément d’espace et cela explique l’étalement de la commune de Montbronn qui regroupe un grand nombre de ces maisons. Les opérations d’ensemble semblent utiliser l’espace de façon plus rationnelle grâce à un redécoupage foncier, mais cela est relatif puisque ce type de maison n’occupe que 20 à 30 % de la parcelle<ref name="plu p67">Modèle:Harvsp.</ref>.
Depuis le Modèle:Date, une nouvelle réglementation parasismique a été entérinée par la parution au Journal officiel de deux décrets sur le nouveau zonage sismique national et d’un arrêté fixant les règles de construction parasismique à utiliser pour les bâtiments de la classe dite « à risque normal ». Selon cette réglementation, la commune de Montbronn est concernée par un aléa sismique faible. Conformément à l’arrêté du Modèle:Date relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal », seuls les bâtiments d’importance III et IV sont concernés<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Durant les annexions allemandes : Mombronn (Modèle:Date--Modèle:Date-), Bergbrunn (Modèle:Date--Modèle:Date-), qui montre ici une faute étymologique. En effet, Mont (le fameux « berg ») viendrait, soit de Mano, qui signifie un chef de village germanique, fondateur du village à l’époque des grandes invasions ; soit de Mon qui viendrait de « mündig » qui veut dire « libre ». Il existe donc deux interprétations possibles : la fontaine de Mano ou la fontaine libre<ref name="plu p24">Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Lien web.</ref> et Momere. En allemand (avant 1871) : Mommeren ou Mummeren<ref name="Bouteiller"/>.
Sobriquet des habitants : Mummere Hätsche ou Mummere Moren, « les porcs de Montbronn » ou « les sales gens de Montbronn », c'est-à-dire les gens de peu de valeur<ref name="spotname">
Modèle:Lien web.</ref>. Dans l'ancien temps, les habitants du village ont dû avoir un comportement de rustres. À l'occasion de la fête patronale (Kirb), les bagarres et les beuveries étaient fréquentes et déchaînaient la violence<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La rumeur publique était elle aussi très sévère à l'égard du village, qui avait mauvaise réputation notamment parce qu'il était un centre actif de prosélytismeluthérien au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ce qui était très mal vu dans le reste du pays de Bitche<ref name="spotname"/>.
Bachelsgarten, champs situés en plein centre du village derrière les habitations, entre la rue Jeanne d'Arc et la rue des Jardins.
Bebersbach, un ruisseau à l'ouest de la commune non loin d'Enchenberg et des Steffensberg et Steinberg, se jetant dans l'étang de Saint-Louis-lès-Bitche.
Beim Nussbaum, « au noyer », champs et jardins situés rue de Bitche, où se trouve le magasin de vêtements.
Bei den Kirschbaeumen, « aux cerisiers », champs au sud de la rue des Bleuets, au lotissement.
Bei der Klamm, « au gouffre », gouffre au sud-ouest de la rue des Tuileries.
Bruehl.
Der Strasse, « la rue », désigne la rue principale, en particulier la section de la rue du Stade et une partie de la rue Jeanne d'Arc.
Dickenbusch, « gros buisson », buisson et champs au sud de la rue des Verriers.
Die Drei Weiher (« les trois étangs »), Dreiweiherthal (la « vallée des trois étangs ») et Dreispitz (les « trois pointes »), les étangs et la vallée au nord-est de la commune menant à la rue du Guisberg d'Enchenberg.
Dretschel et le Dretscheleck, lieu-dit à l'est du Motschberg dans la vallée, au sud-est de la commune.
Eichelmatte, champ au sud-ouest de la commune dans la vallée du Rehtal, non loin du Hardtweg et de la D83.
Ellenbach, ruisseau à la sortie du village vers Rohrbach, à l'ouest de la D110F.
Emjenpill, champs au nord du village et du lieu-dit Stein.
Eselmatt, champs dans le gouffre à l'ouest de la rue de la Vallée, tout près du village.
Fromburger Wald, forêt au nord-est du village, en prolongement oriental de la rue de la Fontaine (Hasegass), vers Enchenberg.
Galgenfeld, « champ du gibet », un champ au nord-est de la commune du côté ouest de la départementale D83A, vers Enchenberg, où se déroulaient les exécutions capitales<ref name="bitscherland.fr">
Glashuettenberg, colline au sud-ouest du Montbronner Muehle, au nord de la commune.
Hardweg ou Hardtweg, « chemin de la forêt », un chemin au sud-ouest du village, qui débute au niveau du Restaurant de la Chaumière et qui mène aux forêts de la Grosshardt et de la Kleinhardt.
Hasegass, « ruelle des lapins », la rue de la Fontaine.
Haseneck, « le coin des lapins », à l'ouest du Hardtweg à l'orée du bois.
Heidenkopf, colline à l'est du Schleiweg au sud du village.
Hemich, lieu-dit entre la rue de la Fontaine, la rue des Prés et la rue de Bitche.
Herrenmatt, champ entre la Metschbruck et le Glashuettenberg, en longeant la vallée.
Herschbach, ruisseau affluent du Kambach, au nord du village.
Hirschbronnen Wald, forêt au nord de la Metschbruck et à l'ouest du Rohrbach.
Hirschkopf, « mont des cerfs », colline à l'extrémité nord-ouest de la commune, qui surplombe la Metschbruck et les vallées du Petersbach et du Rohrbach, non loin de la ferme Janeau de Rahling.
Hoernerhof, où se trouvait autrefois un bar-restaurant, au nord du village dans la vallée du Kambach.
Huttenthal, vallée en prolongement de la rue de la Chapelle.
Hoelle ou Holle, vallée au nord de la rue de la Fontaine, qui rejoint l'Herschbach.
Kambach, un ruisseau au nord de la commune qui se jette dans le Muenzbach, près du Hoernerhof.
Karbronner Dell, lieu-dit à la sortie est du village vers Enchenberg, où se trouve le supermarché.
Kesselklamm, gouffre au sud de la commune entre le Heidenkopf et le Motschberg.
Kesselacker, champ au sud du lotissement, en prolongement de la rue du Muguet.
Kirchpfad, « chemin de l'église », lieu-dit où se trouve une forêt, l'actuel lotissement et une partie de la rue de Bitche, au sud du village.
Kratt, champ au nord du lieu-dit Haseneck et au sud du lieu-dit Bei der Klamm.
Krautgarten, le « jardin des choux », jardins au sud de la rue de la Fontaine.
Langrod, pré à l'ouest de la D110F à la sortie du village vers Rohrbach.
Lisenburg, champ/pré au nord-est de la zone d'activité de Montbronn-ouest (Nassenwald), qui surplombe la vallée du Kambach et du Muenzbach au nord-ouest du village.
Mauresgarten.
Mayberg, colline à l'est du cimetière.
Merdershalde ou Mörderschall, la « prison des meurtriers », forêt à l'extrémité sud-est de la commune, entre le Steffensberg et le moulin de Saint-Louis-lès-Bitche.
Metschbruck, annexe du village, ferme au nord-ouest de la commune dans la vallée du Petersbach, et son Metschwiese, le pré au sud.
Meyersdeich, lieu-dit au sud du village et de la rue de Bitche, à l'ouest de la route qui descend vers Saint-Louis-lès-Bitche.
Mielkopf/Muehlkopf, « mont du moulin », colline au nord du Dreiweiherthal, au nord-est de la commune non loin du Guisberg.
Mielberg/Muehlberg, « mont du moulin », colline entre le village et la vallée du Kambach, non loin de l'actuel cimetière et en prolongement de la rue Saint-Joseph.
Mohrenkopf ou Morenkopf, « mont des Maures », colline qui surplombe la vallée du Muenzbach, où se trouve une partie du Kusterwald et où passe la D110F.
Motschberg et son Motschberger Weg, respectivement la colline qui surplombe la vallée du Muehlgraben et d'Eidenheim au sud du lotissement et du village et le chemin en prolongement de la rue du Château d'Eau qui y mène.
Muehlenmatt et Muehlenwald, littéralement le « champ du moulin » et la « forêt du moulin ».
Mummerer Miel ou Montbronner Muehle, le « moulin de Montbronn », un ancien moulin dans la vallée du Muenzbach et du Kambach, non loin du Hoernerhof, au nord de la commune.
Minzdaler Miel ou Münzthaler Muehle, parfois aussi dénommé Mummerer Miel, le « moulin de Saint-Louis-lès-Bitche », sur le ban de Montbronn au sud-est de la commune.
Nassenwald, « forêt humide », une forêt à l'ouest du village, où se trouve la rue du Nassenwald.
Neumatt, « nouveau champ », une ferme et ses champs sur le ban de Rahling à l'ouest de la commune, où se trouvent notamment, le stade de la Neumatt, le terrain de moto-cross et le skatepark.
Neuweg, « nouveau chemin », section de la départementale D110F allant du village au Hoernerhof.
Oben an Hudlers Haus, champs à l'est de la rue du Château d'Eau, entre le lotissement et le reste du village.
Oben an Tobis Haus, champs à l'ouest de la rue du Château d'Eau, entre le lotissement et le reste du village.
Paulgarten.
Petersbach, « ruisseau de Pierre », ruisseau qui passe sous la Metschbruck, au nord-ouest de la commune.
Pfuhlacker, champs au sud du village et du lotissement, en prologement de la rue du Château d'Eau.
Rahlinger Eck, « coin de Rahling », lieu-dit à la sortie ouest du village, au niveau du rond-point entre les départementales D83, D83a et D83b.
Reisweg, « chemin du riz », chemin en prolongement de la rue de la Vallée, qui mène au lieu-dit Stein.
Rethal ou Rehtal, vallée du Muehlgraben, au sud-est de la commune.
Schleiweg, chemin qui prolonge la rue de la Chapelle.
Salzbronn, lieu-dit entre la rue Jeanne d'Arc et la rue des Roses.
Schaeferei, une ancienne bergerie dans un champ au nord-est de la rue de la Fontaine, non loin du Fromburger Wald.
Scheffershausens Garten.
Scheuergarten, jardins au nord de la rue Centrale, juste avant le gouffre.
Schindwinkel, « coin des tortures », champs à l'extrémité est de la commune, limitrophe de Enchenberg, du côté est de la départementale D83A.
Schorstenloch, gouffre où le Kambach prend sa source, au nord-est du village.
Schupetersgarten.
Schwobach, un ruisseau affluent du Petersbach, qui prend source à proximité de la Metschbruck.
Sengesloch et son Sengeslocher Weg, gouffre au sud-est du lotissement.
Steckengarten.
Steffensberg, colline au sud-est du village, derrière la zone d'activité de Montbronn-est, et ses Steffensbergerloch et Steffensgarten.
Stein, « pierre », et son Steingarten, au nord du village en prolongement de la rue de la Vallée.
Strittholz, lieu-dit au sud de la partie est de la rue de Bitche.
Waeldel, « petit bois », au sud de la rue du Stade, au niveau du croisement oriental avec la rue des Tuileries.
Wasbaechel ou ruisseau de la Kleinhardt, ruisseau entre la Grosshardt et la Kleinhardt, affluent du Muehlgraben, au sud de la commune.
Wasserbachou ruisseau de la Grosshardt, ruisseau à l'ouest de la Grosshardt, affluent du Muehlgraben, au sud-ouest de la commune.
Weiher, « étang », et son Weihermatt, « champ de l'étang », au niveau du Hoernerhof et du Montbronner Muehle.
Weissen Kreuz, « croix blanche », croix de chemin et lieu-dit dans la vallée au nord du village, où la D110F rejoint le Kambach.
Wustgasse, la rue de l'Église.
Ziegelhutte, Ziegelmatte et Ziegelscheuer, lieux-dits de la tuilerie au sud-ouest du village, dans la rue des Tuileries, autrefois annexe du village<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Zinnen, champs au nord du village entre la D110F et la rue Saint-Joseph.
Le pays de Bitche était déjà peuplé à cette époque, des occupations éparses ayant été relevées dans la contrée. On imagine peut-être qu’un peuple vivait à cette époque sur le territoire de la commune mais aucun objet ou aucune trace n’a été découvert<ref name="plu p24"/>.
Montbronn est probablement l’un des villages les plus anciens du pays de Bitche, puisqu’il date peut-être de l’An Mil. C’est à cette époque que le pays de Bitche apparaît comme une entité territoriale de la Lotharingie orientale. Montbronn était une communauté rurale, occupant le centre d’une immense clairière de défrichement, établie près de sources généreuses. Montbronn apparaît pour la première fois dans l’histoire en Modèle:Date-, dans une lettre écrite en gotique et en latin. Il est mentionné sous Mabrunnen du vieil allemandMagan-Brunno : la grande source. Il illustre l'abondance des sources et des fontaines qui jalonnent le bancommunal et constitue sans doute une des explications aux nombreuses représentations de saint Jean Népomucène dans le village aux Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="plu p24"/>.
Au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les premières verreries s’établissent dans le pays de Bitche, on en dénombre une douzaine dans la forêt de Bitche depuis le Bas Moyen Âge jusqu’au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ces petites verreries s’élevaient toujours dans les vallées à proximité du bois et à côté de petites maisons également en bois destinées à l’habitation. L’établissement ne durait que peu de temps, le temps nécessaire à rouler le bois, puis une nouvelle verrerie était construite plus loin, c’était l’ère des verreries nomades, les « Glashütten »<ref name="goetz p15">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="goetz p16">Modèle:Harvsp.</ref>.
Montbronn apparaît comme un village à part et il est vrai que certains lieux-dits du cadastre font allusion à un autre droit que dans le reste de la région : le Galgenfeld, « champ du gibet », ce qui suppose le droit de justice ; le Schindwinckel, « le coin des tortures » ; le Mörderschall, « la prison des meurtriers », etc. L’ex-territorialité dont jouissait Montbronn aurait développé un droit d’asile connu de tous, puisque que c’est dans ce village que trouvaient refuge brigands et déserteurs, mais après une longue procédure entre les différents seigneurs, les récalcitrants, les voleurs et les meurtriers furent livrés à la justice de leur lieu d’origine.
En Modèle:Date-, le duc de LorraineCharles III occupe le comté de Bitche, les Montbronnois se félicitent une fois de plus d’être des sujets du prince électeur, car le duc de Lorraine agit de manière très répressive dans le pays de Bitche. Mais Montbronn n’est pas assez grande pour accueillir tous les pourchassés qui viennent se réfugier dans le village pour échapper au duc de Lorraine.
En Modèle:Date-, commence la guerre « des trois évêchés » avec l’élection de deux évêques à Strasbourg, un catholique et un luthérien, chacun voulant être le maître suprême. Mais un troisième évêque se mêle vite au litige, l’évêque cardinal de Metz. La guerre durera plus de 10 ans pour finir en Modèle:Date- avec la victoire de ce dernier. Toute la région est épurée, il ne reste plus que des cendres des maisons et des temples protestants de Montbronn.
Création de la principauté de Phalsbourg et Lixheim (1620-1629)
Après la guerre de Trente Ans, Montbronn se repeuple peu à peu d’anciens habitants et d’autres qui arrivèrent. Le duc de Lorraine avait reçu la permission de « recruter » de nouveaux immigrants pour la Lorraine en Allemagne et dans le reste de la France. Les registres paroissiaux mentionnent l’arrivée de Tyroliens, de Suisses, d’Allemands du sud et de Bourguignons. Tous ces nouveaux arrivants se mêlent vite à la population de Montbronn, ils représentent une quarantaine de familles s’intégrant à celles qui existent encore au village. Vers Modèle:Date-, le village comptait Modèle:Unité représentant environ Modèle:Nb et très peu d’enfants<ref name="plu p26">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le Modèle:Date, une verrerie est établie dans la forêt du Nassenwald, qui prouve que la tradition verrière est très ancienne à Montbronn. Son exploitation n'est cependant maintenue que pendant Modèle:Unité, après lesquels, un premier arrêt, puis un second, du Modèle:Date, ordonnent qu'elle soit démolie<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date, le roi de France, Modèle:Souverain2, créé les Cristalleries Royales de Saint-Louis qui vont amputer la commune de ses forêts, ce qui provoque la colère des habitants de Montbronn. Elles se développent rapidement et beaucoup de Montbronnois y travaillent<ref name="plu p26"/>.
À la Révolution française est créé le district de Bitche qui se heurte au clergé et sème la terreur. C'est à cette époque que Montbronn perd son statut d'enclave en étant intégré au canton de Lemberg. Les impôts sont toujours aussi difficiles à supporter. En Modèle:Date-, le district est éclaté en trois cantons (Bitche, Volmunster et Rohrbach), qui sont rattachés à l’arrondissement de Sarreguemines. Le pays de Bitche perd alors neuf siècles d’unité, et le « repliement » (c’est-à-dire le départ de l’élite locale) s’amorce. En Modèle:Date-, une grande partie des habitants de Montbronn travaille aux Cristalleries de Saint-Louis: il y a des souffleurs, des tailleurs de verre, des graveurs...
En Modèle:Date-, Montbronn est frappée par une épidémie de fièvres typhoïdes qui, sur une population de Modèle:Unité, en a atteint 260 et a fait Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, soit un huitième des malades, sur une période allant de huit mois à un an<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Dans son rapport sur cette épidémie, le docteur Rousset de Sarreguemines signale la grande malpropreté qui régnait autour des malades comme la cause déterminante qui, en provoquant la formation d'un foyer d'infection, propageait la maladie parmi les personnes qui fréquentaient les malades, avec cette circonstance remarquable, que toujours l'extension de la maladie suivait exactement l'ordre même des rapports de ces divers individus entre eux<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Article connexe
Lorsque la guerre éclate en Modèle:Date-, les soldats du Kaiser s’arrêtent à Montbronn et le village ainsi que toute la Lorraine mosellane deviennent allemands. À la suite de ce changement de nationalité, de nombreux verriers quittent le pays de Bitche pour aller s’installer à Nancy et à l’intérieur de la France. De ce fait, la région perd des artistes comme Daum, Muller et Gallé qui travaillaient avec les cristalleries locales.
Malgré l’appartenance à l'Empire allemand, la population de Montbronn évolue rapidement et elle augmente tellement que l’église de l’époque n’arrive plus à contenir tous les fidèles qui sont estimés à Modèle:Unité.
La nouvelle église a été construite entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, et sa bénédiction eut lieu en juin Modèle:Date-. L’ampleur de cette église néo-romane lui a valu le surnom de « cathédrale du Pays de Bitche ».
Montbronn a été très peu affecté par la guerre de 1914-1918, toutefois, quelques habitants du village ont laissé leur vie sur les champs de bataille<ref name="plu p27"/>.
À partir de Modèle:Date- commence la construction de la ligne Maginot qui amène beaucoup d’étrangers dans la commune. Montbronn déborde d’ouvriers: des spécialistes de la construction, des maçons, des électriciens mais aussi des militaires. Le dépôt de munitions du Nassenwald est construit à l’emplacement de la zone d'activité actuelle. Il a une superficie d’environ Modèle:Unité et devient une dépendance de la ligne Maginot servant au stockage des explosifs, des munitions et de l’essence. Les militaires aménagent le sentier qui est aujourd’hui la rue du Nassenwald<ref name="plu p28">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le Modèle:Date-, les réfugiés de la Vienne repartent à Montbronn et après plusieurs jours de trajet, ils découvrent leurs maisons vides et pillées. Seuls Modèle:Nobr refusent de rentrer au village et restent dans la Vienne tant que les Allemands ne seront pas vaincus. Mais très vite tout se dégrade, les Allemands occupent le territoire, les francs français sont échangés contre des Reichsmarks à des taux dérisoires, l’usage de la langue française est interdit, les religieuses enseignantes n’ont plus le droit d’enseigner, tout est rationné, Montbronn devient Bergbrunn.
Fin septembre Modèle:Date-, les enseignants allemands quittent Montbronn et le bombardement du village a lieu le Modèle:Date- occasionnant finalement peu de dégâts. La commune est libérée par les troupes américaines le Modèle:Date- de la même année. Les américains restent à Montbronn jusqu’en mars Modèle:Date- et le village fête sa libération le Modèle:Date-<ref name="plu p28"/>.
Montbronn fait partie de la communauté de communes du Pays de Bitche (CCPB) qui regroupe en son sein quarante-six communes situées autour de Bitche<ref name="plu p11"/>. Depuis Modèle:Date-, cette institution est présidée par Francis Vogt, conseiller municipal de Bitche. Les trois délégués de Montbronn pour cette structure intercommunale sont le maire Francis Sidot et les conseillers municipaux Céline Dehlinger et Charles Philipp<ref>
Modèle:Lien web.</ref>.
Parmi ses nombreuses compétences, la CCPB gère le gymnase et le plateau sportif du collège de Lemberg, le gymnase et le plateau sportif du collège Kieffer de Bitche, La piscine et la médiathèque Rocca de Bitche, le site du Simserhof au Légeret, le site verrier de Meisenthal, le musée du Sabotier de Soucht, le site du moulin d'Eschviller, la collecte des ordures ménagères, l’entretien des cours d’eau et le développement touristique. Le siège administratif et les bureaux de la CCPB se situent à Bitche, au 4 rue du Général Stuhl<ref>
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Lors des élections municipales de Modèle:Date, deux listes concurrentes se sont présentées. Une liste, intitulée « Unis pour réussir », conduite par Francis Sidot, maire depuis Modèle:Date- et une autre, conduite par Charles Philipp, intitulée « Montbronn c'est vous ! »<ref>
Modèle:Lien web.</ref>. Les Modèle:Unité (Modèle:Unité, Modèle:Unité) ont été élus dès le premier tour ; le taux de participation était de 82,08 %. Le maire sortant, Francis Sidot est confirmé dans sa fonction. Sa liste remporte les trois sièges du village au conseil communautaire ainsi que Modèle:Unité sur les 19 au conseil municipal; les quatre sièges restants étant attribués à la liste de Charles Philipp<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Capacité d'autofinancement à Montbronn de Modèle:Date- à Modèle:Date- Résultats exprimés en €/habitant. Strate : communes de Modèle:Nb appartenant à un groupement fiscalisé.
Depuis Modèle:Date-, la capacité d'autofinancement de la communeModèle:Note est très largement supérieure à la moyenne de la strate<ref group="Note" name="Réserve">Ces remarques ne résultent pas d'une étude statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur indicative.</ref>. De Modèle:Nobr, le fonds de roulementModèle:Note, est régulièrement inférieur à la moyenne de la strate<ref name="alize"/>.
Le montant de la taxe d'habitation, indicateur de fiscalité directe, s'établit en Modèle:Date- à Modèle:Unité, contre Modèle:Euro en moyenne pour les communes de même importance. Cette hiérarchie est stable sur les cinq années précédentes<ref name="alize"/>.
La commune a connu une hausse très importante de sa population entre Modèle:Date- et Modèle:Date- puisque le nombre d’habitants passe de 959 à Modèle:Nb en Modèle:Nobr. C’est en Modèle:Date- que la commune accueille le plus grand nombre d’habitants. Après cette date, la population a tendance à baisser jusqu’en Modèle:Date-. En Modèle:Date-, Montbronn ne possède plus que Modèle:Nb.
Au recensement général de la population de Modèle:Date-, la commune comprenait Modèle:Nb, ce qui traduit une stagnation, et donc l’arrêt de la baisse démographique des trois décennies passées.
La densité de la commune est plutôt forte, de Modèle:Nobr au km2, chiffre nettement supérieur à celui de la densité du canton de Bitche (Modèle:Nobr au km2) mais relativement proche de celui de l’arrondissement de Sarreguemines dont Montbronn fait partie (Modèle:Nobr au km2). Cependant la densité de Montbronn est inférieure à celle du département de la Moselle (Modèle:Nobr au km2)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 26,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 33,1 % la même année, alors qu'il est de 26,2 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,83 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,08 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Les élèves vont ensuite au collège La Paraison de Lemberg. Pour poursuivre leurs études en lycée, les jeunes Montbronnois se rendent principalement à Bitche ou à Sarreguemines.
Vie culturelle et sportive
Équipements culturels et sportifs
Scolarité : Les équipements scolaires assurent l’enseignement public du premier degré à la population enfantine de Montbronn. Ils regroupent une école maternelle de Modèle:Unité et une école primaire de Modèle:Nobr.
Sport et culture : La commune est dotée de nombreuses associations socio-culturelles et sportives. Pour accueillir ses associations, la commune dispose d’équipements sportifs comme plusieurs terrains de foot et de tennis, un parcours de santé, un skate park, une salle polyvalente, ainsi qu’un terrain de moto-cross. Notons que ce dernier est installé sur le ban de Rahling, au lieu-dit Neumatt, tout comme le stade<ref name="plu p39">Modèle:Harvsp.</ref>.
Vie associative
La liste des associations culturelles et sportives de Montbronn dénote le dynamisme important de la commune, on en dénombre une quinzaine. Elles représentent principalement les domaines suivants :
Culturels : Foyer des jeunes, Chorale St-Georges, Club d’épargne, Amicale du Modèle:3e, Association culturelle de Montbronn, « Le lièvre et la tortue »
Sportifs : Société de pêche, Association sportive de Montbronn (ASM), Gymnastique volontaire, Moto-club, Tennis-club, Amis de la marche, Aqua-club, Société de danse
Autres : Sapeurs-Pompiers, Section locale des ACVG, Syndicat Arboricole et Horticole, Cosmic animation<ref name="plu p39"/>...
Santé
Les soins sur place sont assurés en Modèle:Date- par plusieurs praticiens dont deux médecins généralistes<ref>
Modèle:Lien web.</ref>, assistés d'une pharmacie et d'auxiliaires médicaux<ref>
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Le Républicain lorrain est un quotidien régional d’information dont le siège social se situe à Metz. Dans son édition de Sarreguemines-Bitche, il consacre régulièrement des articles à l’actualité communale<ref>
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Dans le domaine des médias audiovisuels, trois chaînes de télévision sont accessibles aux habitants de Montbronn et relaient les informations locales : France 3 Lorraine, Mosaïk et TV Cristal. Parmi les nombreuses stations de radio disponibles, on peut citer Radio Studio 1 et Radio Mélodie<ref>
Modèle:Lien web.</ref>, basées respectivement à Bitche et à Sarreguemines, ainsi que Radio Salü, radio de langue allemande basée à Sarrebruck.
Les deux tableaux ci-dessous présentent les chiffres-clés de l'emploi à Montbronn et leur évolution de Modèle:Date- à Modèle:Date-<ref>
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Population de 15 à Modèle:Unité par type d'activité à Montbronn
Parmi les Modèle:Unité de la commune en Modèle:Date-, Modèle:Unité sont actives, soit 37 % de la population globale. Parmi ces Modèle:Unité, on retrouve Modèle:Unité et Modèle:Unité. Le nombre d'emplois a augmenté de +5,1 % depuis Modèle:Date-. Cette hausse est due à l’augmentation des emplois chez les femmes : +17,9 % sur cette période alors que les hommes ont perdu -0,7 % d’emploi.
La présence d’activités sur le territoire de la commune offre quelques débouchés en matière d’emploi à la population locale : en Modèle:Date-, Modèle:Unité travaillent à Montbronn soit 16,83 % des actifs. Ce chiffre montre que les habitants ont pour la plupart dû aller chercher du travail en dehors du village. Le taux d’activité de Montbronn (50,2 %) est inférieur à celui des niveaux supérieurs. Dans la commune, le taux d’activité des femmes est encore faible (38 %), et reste inférieur lui aussi à celui des autres niveaux<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Les activités économiques
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Montbronn en Modèle:Date-, selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés<ref name="insee-dossiercomplet"/> :
Établissements actifs par secteur d'activité au Modèle:Date-.
Les scieries : Montbronn regroupe deux scieries localisées, l’une dans la zone d’activité en dehors de la zone urbaine et l’autre rue du stade à l’entrée sud-ouest du bourg, le long de la RD83.
Les entreprises du bâtiment et de la construction : Plusieurs entreprises ont un rapport avec le bâtiment dans la commune; on trouve notamment, une entreprise de construction rue des Verriers, deux entreprises de serrurerie situées rue Jeanne d’Arc et dans la zone artisanale, une entreprise de couverture, sanitaire et chauffage, dans la rue des Verriers et un architecte, place du Général de Gaulle.
Les autres entreprises : Mis à part les entreprises de construction, les scieries et les cristalleries, Montbronn accueille trois entreprises dans un autre domaine, deux garages automobile, rue de Bitche et rue du Stade, les pompes funèbres, rue des Prés et les transports Philipp, rue du Stade; avec un parking comprenant de nombreux camions et remorques<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Les services et commerces de proximité
Montbronn compte encore plusieurs commerces de proximité qui facilitent la vie des Montbronnois. L’arrivée du petit supermarché ne semble pas avoir fait de tort aux petits commerces, si ce n’est que l’agence bancaire a quitté le centre ancien pour rejoindre le supermarché, à la sortie est du village. Les commerces et services ne sont pas regroupés autour d’un pôle central mais ils sont éparpillés dans tout le centre urbain. Cette particularité de Montbronn est sûrement due à la morphologie étalée de la commune. Ces activités économiques participent à l’amélioration du cadre de vie des habitants de la commune avec l’existence des services de proximité. On recense :
Les exploitations agricoles ne sont pas nombreuses dans la commune : en Modèle:Date-, on en recense trois. Elles sont situées en dehors du bourg, au milieu des champs pour deux d’entre elles et la dernière est rue du Nassenwald. Ces exploitations agricoles accueillent surtout des vaches et quelques moutons<ref name="plu p38"/>.
Culture locale et patrimoine
La qualité du patrimoine de Montbronn réside surtout dans les maisons privées, beaucoup d’entre elles présentant un intérêt de par leur volumétrie, leur style architectural très marqué et les matériaux employés. C’est le cas notamment de la maison Saladin rue des Alliés ou de certaines maisons de la rue Jeanne d’Arc. Certaines d’entre elles sont ornées de décors sur leur façades: on observe des oculi de formes différentes comme des cercles, des cœurs, des rosaces, mais aussi des linteaux de portes sculptés avec les dates de construction des maisons ou représentant des personnages<ref name="plu p73">Modèle:Harvsp.</ref>.
L’ancien moulin dit Mummerer Miel, situé en fond de vallée au nord du ban communal. Il ne reste pas grand-chose du moulin d’origine et une habitation a été rajoutée au bâtiment originel. Ce moulin est mentionné en 1630 et reste en service jusqu’en 1979. Aujourd’hui la propriété est une scierie<ref name="plu p72">Modèle:Harvsp.</ref>.
Il reste 51 calvaires et croix de chemins sur le ban de Montbronn aujourd’hui, mais il y en a eu jusqu’à 70. Les plus vieux ont 250 ans et d’autres ont été érigés plus récemment. De nombreux calvaires ont été érigés pour les victimes des guerres de 1914-1918 et de 1939-1945 et d’autres pour remercier Dieu du retour de guerre ou des camps de prisonniers. Ils sont tous différents et sont positionnés partout dans le village, et même à l’extérieur<ref name="bitscherland.fr"/>,<ref name="plu p72"/>.
Chapelle de la-Trinité<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>, construite en Modèle:Date- (date portée), aux frais des héritiers des meuniers Peter Bach et Elisabeth Eichert, en remerciement d'avoir été épargnés pendant la Révolution, alors qu'ils ravitaillaient le curé de Montbronn, Jean Salzmann, qui avait refusé de prêter le serment d'obéissance à la constitution civile du clergé et qui se cachait à proximité de leur moulin. La chapelle a été déplacée dans les années 1970, lors de l'élargissement de la route<ref name="plu p72"/>,<ref>
Notons également la présence de Lycopodium annotinum, espèce protégée en Lorraine. Ce lycopode à feuilles de genévrier présente une tige rampante et longue qui porte des rameaux espacés dont la taille varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité. Au cours de la croissance, les rameaux sont d’abord couchés puis redressés. Ils portent des feuilles courtes (Modèle:Unité), étroites, allongées, raides et piquantes. Elles ont une disposition alterne, souvent recourbées vers le bas, comme les feuilles de genévrier, mais s’en distinguent par une fine denticulation sur les bords. La plante porte également au sommet des rameaux des épis sporangifères plus clairs, cylindriques et isolés.
Le lycopode à feuilles de genévrier affectionne les sols pauvres et acides des tourbières mais aussi les sols argileux ou caillouteux. On le rencontre dans les forêts de conifères et les landes de montagne. On le retrouve souvent associé aux sphaignes. Cette plante de montagne, que l’on peut rencontrer jusqu’à Modèle:Unité d’altitude, est rare dans tous les massifs montagneux français.
Pour conclure, ajoutons que l’autre principale richesse écologique et paysagère de Montbronn réside dans ses nombreux vergers, qui sont fragiles car étroitements mêlés à la zone urbaine<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
le Tournoi européen, un tournoi de football adressé aux juniors se déroulant au début de l'été, auquel de nombreux clubs de renommée prennent régulièrement part, comme l'Olympique lyonnais, le FC Metz ou l'AS Nancy-Lorraine<ref>
Dans les conversations en français de Moselle germanophone, outre les spécificités de l'accent francique lorrain (non distinction entre le p et le b, le ch et le j, le d et le t), la syntaxe est fréquemment bousculée par celle de l'allemand. Parmi les autres tendances lourdes figurent l'inversion entre le prénom et le nom (Muller Michel), l'usage fréquent d'abréviations pour les noms de localités ('Bronn, Ench', Goetz', Meis', Stras'), et l'emprunts de mots à la langue francique rhénane (Bix, Flammkuche, Schnaps, Scheslon, Kirb).