Catherine Destivelle

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Modèle:Infobox Alpiniste, grimpeur Catherine Destivelle, née le Modèle:Date de naissance à Oran, est une grimpeuse et alpiniste française. Initiée très jeune à l'escalade, elle a déjà parcouru à vingt ans les voies d'escalade les plus difficiles des Alpes françaises. Elle devient à la fin des années 1980 une des meilleures grimpeuses mondiales et collectionne records, trophées et distinctions honorifiques. Les années 1990 marquent un virage vers l'alpinisme puisqu'elle participe alors à des expéditions en Himalaya et qu'elle est la première femme à gravir en hiver et en solitaire les trois grandes faces nord des Alpes. Très populaire, elle a fait l'objet de nombreux reportages et films documentaires.

Biographie

Enfance, jeunesse et études

Née à Oran<ref>Chris Bonington, Heroic climbs: a celebration of world mountaineering, Mountaineers, 1996, Modèle:P..</ref>, Catherine Destivelle passe son enfance et son adolescence entre Savigny-sur-Orge<ref group="A">Modèle:P..</ref> en région parisienne et Audresselles pour ses vacances.

À l'âge de douze ans, ses parents l'inscrivent au Club alpin français et elle découvre alors l'escalade en forêt de Fontainebleau<ref group="A">Modèle:P..</ref> puis l'escalade en falaise à Saffres en Côte-d'Or<ref group="A">Modèle:P..</ref> et l'alpinisme dans le Valgaudemar<ref group="A">Modèle:P..</ref>. Elle se passionne immédiatement pour l'escalade et la montagne et montre des prédispositions pour ces activités. Alors qu'elle n'a que treize ans, à l'insu de ses parents qui la croient à Fontainebleau, Catherine Destivelle va passer des week-ends dans les Alpes du Sud pour pratiquer l'alpinisme et l'escalade en compagnie du guide avec qui elle avait grimpé l'été précédent ; cependant, au bout de quelques mois les soupçons de ses parents ne lui permettent pas de poursuivre ses aventures dans les Alpes<ref group="A">Modèle:P. et 37.</ref>. L'année suivante, elle va grimper seule à Fontainebleau et fait la connaissance de nombreux habitués, elle finit par s'intégrer à un groupe de jeunes grimpeurs de haut niveau, tous de dix ans ou quinze ans ses aînés ; parmi ceux-ci, Pierre Richard qui deviendra son premier compagnon de cordée<ref group="A">Modèle:P..</ref>. Ils l'emmènent sur les falaises de Surgy où, dès le premier jour, elle s'attaque à La Javanaise, l'une des voies les plus difficiles du site<ref group="A">Modèle:P. à 51.</ref>.

En 1976 et 1977, elle accompagne ses amis dans le Verdon où elle peut faire avec Pierre Richard l'ascension des plus grandes voies en réversibleModèle:Efn,<ref group="A">Modèle:P. et 53.</ref>, puis elle aborde avec lui des voies d'escalade de haute montagne extrêmement difficiles dans les Alpes<ref group="A">Modèle:P..</ref>. Ainsi, pendant quatre années<ref group="A">Modèle:P..</ref>, elle parcourt les voies d'escalades les plus réputées et généralement dans des « temps records », en particulier la voie Couzy - Desmaison sur la face nord de l'Olan, la voie Devies - Gervasutti dans la face nord de l'Ailefroide ou la Directe américaine dans la face ouest des Drus<ref group="A">Modèle:P..</ref>. Parallèlement, Catherine Destivelle poursuit ses études et devient kinésithérapeute en 1980<ref group="A" name="A61">Modèle:P..</ref>. C'est alors que, lassée de l'escalade et de son milieu, elle délaisse la montagne<ref group="A" name="A61"/>.

Augmentation du niveau et premières compétitions

Elle ne revient à l'escalade que cinq ans plus tard, à l'occasion du tournage d'un film d'escalade E pericoloso sporgersi pour lequel elle a été sollicitée<ref group="A">Modèle:P. à 74.</ref>. Elle signe initialement le Manifeste des 19 qui est critique vis-à-vis des projets d'organisation de compétitions d'escalade<ref>Manifeste des 19 sur cad-climbers.com.</ref>. Toutefois, encouragée par son ami Lothar Mauch, elle participe en 1985 à la première compétition d'escalade à Bardonecchia qu'elle remporte<ref group="A">Modèle:P. à 82.</ref>. Catherine Destivelle devient alors une grimpeuse médiatique et signe de nombreux contrats avec des sponsors<ref group="A">Modèle:P. à 91.</ref>. Mais elle est victime d'un accident en montagne (elle chute dans une rimaye au pied des aiguilles de Chamonix) et se fracture le bassin<ref group="A">Modèle:P. à 88.</ref>. Après sa convalescence, elle reprend l'escalade et les compétitions.

Diversification de la pratique

En 1990, elle arrête la compétition<ref group="A">Modèle:P. et 103.</ref> et se tourne vers la haute montagne. Elle participe alors à des expéditions en Himalaya mais la haute altitude ne lui plaît pas : en diminuant ses capacités physiques et intellectuelles, la haute altitude lui enlève le plaisir de l'escalade<ref group="A">Modèle:P..</ref>. Elle se lance également dans des projets d'escalade en solitaire. Elle ouvre en 1991 une voie d'escalade artificielle dans la face sud-ouest des Drus et elle réalise des répétitions de très grande envergure dans les Alpes qui constituent toutes des premières féminines (le pilier Bonatti aux Drus et les trois grandes faces nord des Alpes en hiver).

En 1996, lors d'une expédition en Antarctique, elle est une seconde fois victime d'un accident grave en montagne, elle se fracture la jambe alors qu'elle vient d'atteindre avec Érik Decamp un sommet vierge à Modèle:Unité d'altitude<ref group="A">Modèle:P. à 19.</ref>,<ref>« Destivelle se fait une belle frayeur antarctique » sur le site de Libération, 19 janvier 1996.</ref>.

Après-escalade

Modèle:… À la fin des années 1990, elle a un enfant, Victor, avec Érik Decamp<ref group="A" name="A230">Modèle:P..</ref>.

À partir de 2011, avec Bruno Dupety, elle se lance dans l'édition, avec les Éditions du Mont-Blanc, de livres sur la montagne et l'alpinisme<ref>Site internet des Éditions du Mont-Blanc.</ref>,<ref name="Besson">Modèle:Lien web.</ref>.

Décorations

Principales ascensions

Escalade

Pendant sa carrière en compétition, elle fut considérée comme une des toutes meilleures grimpeuses mondiales en libre et en solo intégral.

Escalade sportive

  • 1983 : la Dudule, Saussois, France (troisième 7a féminin)
  • 1985 : Pichenibule, Verdon, France (troisième 7b+ féminin)
  • 1985 : Fleur de Rocaille, Mouriès, France (premier 7c+/8a féminin<ref group="A">Modèle:P..</ref>)
  • 1988 : Rêve de Papillon, Buoux, France (quatrième 8a féminin)
  • 1988 : Elixir de Violence, Buoux, France (8a)
  • 1988 : Samizdat, Cimaï, France (8a)
  • 1988 : La Diagonale du Fou, Buoux, France (8a)
  • 1988 : Chouca, Buoux, France (premier 8a+ féminin)

Solo intégral

Alpinisme

Premières solitaires féminines :

Elle est encore à ce jour la seule femme à avoir vaincu en solitaire les Grandes Jorasses, le Cervin et la face nord de l'Eiger.

Expéditions

Distinctions

Hommage

Un complexe multi-sports, dont une salle d'escalade inaugurée vers la fin des années 1990, porte son nom en Loire-Atlantique à Blain.

Publications

Films

Catherine Destivelle est mise en scène dans plusieurs films documentaires et courts métrages consacrés à la varappe ou à l'alpinisme :

Notes et références

Notes

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Références

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  • Autres sources

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Liens externes

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