Cazaubon

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Cazaubon (Casaubon en gascon) est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Bas-Armagnac, ou Armagnac noir, un pays s'inscrivant entre les vallées de l'Auzoue, la Gélise, la Douze et du Midou.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Douze, l'Estampon, le Bergon, l'Uby et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « étangs d'Armagnac ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Cazaubon est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Ses habitants sont appelés les Cazaubonnais ou Cazaubonnaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Pierre de Barbotan, inscrite en 1925, et la porte de Barbotan, inscrite en 1926.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune de Cazaubon est située à l'extrême nord-ouest du Gers, près de la forêt des Landes. Elle est limitrophe du département des Landes.

Fichier:Map commune FR insee code 32096.png
Situation de la commune.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Cazaubon se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)<ref>Plan séisme</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Cazaubon.

Situé dans le bassin versant de l'Adour, le territoire de la commune est traversé<ref name=sandre>Modèle:Lien web.</ref> par la Douze, un affluent de la Midouze, et par ses tributaires (rive droite), l'Estampon (et par l'affluent de celui-ci, le fossé Bernet), le Bergon, le Maignan, le ruisseau de las Naouhounts et l'Uby, et les affluents de ce dernier, les ruisseaux de Saint-Cricq, de la Carpoulère, de Barbotan et de Cabé.

La commune comprend la station thermale de Barbotan-les-Thermes.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 7,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Parleboscq », sur la commune de Parleboscq, mise en service en 1974<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, dans le département des Landes, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Fichier:32096-Cazaubon-Natura2000b.png
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « étangs d'Armagnac »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un site éclaté composé de plusieurs étangs et leurs abords, d'une zone bocagère, d'une zone forestière et marécageuse, dans le bassin versant de l'Armagnac comprenant les principales populations de la Cistude d'Europe (présence de la plus grande population pour Midi-Pyrénées)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « bois du château du marais » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont une dans le Gers et quatre dans les Landes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et la « vallée de la Douze et bocage du château de Tourné » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : « la Douze et milieux annexes » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 26 dans le Gers et trois dans les Landes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Cazaubon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (33,1 %), forêts (25,1 %), terres arables (20,3 %), cultures permanentes (7,9 %), prairies (7,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %), zones urbanisées (2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Transports

  • Par train : les gares de Barbotan et de Cazaubon étaient situées sur la ligne secondaire Nérac - Mont-de-Marsan, construite entre 1890 et 1897 par la Compagnie des chemins de fer du Midi. Le train présidentiel d'Armand Fallières, originaire de Mézin, située sur la ligne, parcourut cette dernière régulièrement entre 1906 et 1913. À partir des années 1930 apparut un nouveau type d'autorails rapides sur pneus, la Micheline. Malgré cela, la faiblesse du trafic conduisit la SNCF à fermer la totalité de la ligne au trafic voyageurs en 1938 et à l'abandonner aux autocars. En 1940, la pénurie de carburant incita la SNCF à rouvrir la ligne aux voyageurs, desservie par trains à vapeur, ce jusqu'en 1944, date à laquelle elle est de nouveau fermée. La ligne demeurera toutefois partiellement ouverte au trafic marchandises jusqu'en 1969, sera déclassée en 1972 puis déferrée entre Mézin et Mont-de-Marsan de 1973 à 1975, la section Nérac-Mézin demeurant intacte et ouverte en 2004 à l'exploitation du Train touristique de l'Albret. Aujourd'hui, la gare la plus proche de Barbotan et de Cazaubon est Mont-de-Marsan (Modèle:Unité, TER uniquement), ralliée par autocars, les gares TGV d'Agen et de Bordeaux (via Marmande) l'étant également.

Avec la décision gouvernementale du 26 septembre 2015, Mont-de-Marsan bénéficiera d'une desserte directe par les TGV Paris-Toulouse, qui la placera à deux heures et demie de Paris à l'horizon 2025, Barbotan et Cazaubon, par correspondance d'autocars, se trouvant ainsi reliées à la capitale en un peu plus de trois heures.

  • Par avion : l'aéroport le plus proche est celui de Tarbes-Lourdes-Pyrénées (Modèle:Unité).
  • Par la route : bon réseau secondaire. Les liaisons par autocars Paris-Barbotan, essayées il y a quelques années pendant la période de cure, jugées inconfortables et lentes par rapport au TGV, sont aujourd'hui abandonnées.

La ligne 952 du réseau liO relie la commune à Condom.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Cazaubon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Douze, l'Estampon, le Bergon et l'Uby. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1993, 1999, 2003 et 2009<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:32096-Cazaubon-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cazaubon.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 64,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 398 sont en aléa moyen ou fort, soit 46 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1993, 2002, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cazaubon est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Les Gallo-Romains auraient découvert les bienfaits de l'eau, et auraient donné au lieu le nom de leur divinité des eaux thermales (Borvo) d'où le nom de Barbotan-les-Thermes sur la commune de Cazaubon.

Le nom de la station, autre explication, pourrait venir de la famille Barbotan qui s'implanta dans le pays vers 1220.

Histoire

Couvert de vastes forêts et parsemé de marais inabordables, le pays fut d'abord habité par les Ibères, venus d'Espagne. Les Romains et les Barbares avaient apporté leur lot de ravages et de progrès, quand en 581, les Basques ou Vascons descendirent des sommets des Pyrénées pour aider leurs frères à repousser la domination des Francs. Devenus maîtres de la Vasconie qui prit alors le nom de Gascogne, ils décorèrent leur chef du titre de Duc. L'Aquitaine se morcela au fil des héritages en une multitude de circonscriptions, et vers 920, Bernard devint le premier comte d'Armagnac. Le premier seigneur de Cazaubon fut Frédelon, comte de Gaure. Sa descendance tomba dans l'obscurité mais au bout de deux siècles, sa famille reparut au grand jour en portant fièrement le nom même de Cazaubon. Par mariage, la seigneurie passa ensuite à la famille de Lisle-Jourdain. Jourdain V rendit de grands services à Philippe le Bel qui dota Cazaubon de droits et de franchises communales, à une époque où, à côté du château, le bourg s'était transformé en ville murée. Son fils, d'un caractère violent et emporté, ouvrait régulièrement son château de Lisle à tous les brigands du pays qu'il surpassait en férocité. Malgré la protection de sa famille, de ses amis et du pape qui l'arrachèrent trois fois aux mains de la justice, il finit par être jugé et pendu à Paris, en 1323. Une partie de ses biens fut alors confisquée. Dévolue à la couronne, la seigneurie de Cazaubon fut cédée avec ses droits et ses dépendances à Jean Ier, comte d'Armagnac, par Philippe de Valois. L'église et le château de Barbotan dont le premier seigneur naquit en 1280, souffrirent des terribles ravages du Prince noir en 1355. Bien connues du monde savant au XVe siècle, les eaux et les boues furent en pleine vogue aux XVIe et XVIIe siècles. Vers 1828, Clair-Joseph de Barbotan entreprit de restaurer et d'améliorer les thermes qui étaient dans un état déplorable, mettant à jour lors de ses travaux les traces de constructions romaines. Son fils poursuivit son œuvre, non sans aiguiser la rivalité de Jean-Baptiste Sourbé, propriétaire de la Garière, qui fut à l'origine d'un interminable procès. Les eaux de Barbotan attirèrent les plus grands personnages de l'histoire, parmi lesquels les comtes de Foix et d'Armagnac, les reines Marguerite et Jeanne d'Albret, Henri IV, Montaigne, Richelieu... Le Modèle:Date, l'incendie de l'établissement thermal de Barbotan-les-Thermes fit 21 morts en raison d'un seau de goudron renversé depuis la toiture de la piscine ( Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs ).

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Administration municipale

Modèle:…

Liste des maires

Fichier:Cazaubon mairie.JPG
La mairie de Cazaubon.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 20,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (27,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 44,0 % la même année, alors qu'il est de 35,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,82 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,23 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 75,6 % d'actifs (65,3 % ayant un emploi et 10,3 % de chômeurs) et 24,4 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 798 en 2013 et 797 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 596, soit un indicateur de concentration d'emploi de 138,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,3 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 596 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 345 travaillent dans la commune, soit 58 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 78,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 8,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

243 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Cazaubon au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 243 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
15 6,2 % (12,3 %)
Construction 17 7 % (14,6 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
97 39,9 % (27,7 %)
Information et communication 2 0,8 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 10 4,1 % (3,5 %)
Activités immobilières 25 10,3 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
18 7,4 % (14,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
38 15,6 % (12,3 %)
Autres activités de services 21 8,6 % (8,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 39,9 % du nombre total d'établissements de la commune (97 sur les 243 entreprises implantées à Cazaubon), contre 27,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Arenea, supermarchés (Modèle:Unité)
  • Clos D'armagnac, hébergement médicalisé pour personnes âgées (Modèle:Unité)
  • Terre Et Soleil, commerce de détail de fruits et légumes en magasin spécialisé (Modèle:Unité)
  • Societe De Negoce De Bois Bonnet, commerce de gros (commerce interentreprises) de combustibles et de produits annexes (Modèle:Unité)
  • Mauri, activités des sociétés holding (Modèle:Unité)

Viticulture

Le canton de Cazaubon se situe dans la région viticole du Bas-Armagnac. À l'ouest du Gers et adossée aux forêts landaises, la région s'appelle aussi l'Armagnac noir à cause de ses bosquets de chênes. Le sol de boulbène recouvre un sous-sol de sables blonds et d'argile, restes de dépôts de l'âge tertiaire. Les vins récoltés sont de degré faible et de forte acidité. Cultivée sur les coteaux et les collines, la vigne donne des raisins parfumés grâce à la douceur du climat et à l'humidité. Ces vins sont parfaits pour la distillation et produisent des eaux-de-vie d'armagnac de qualité.

Agriculture

La commune est dans le Bas-Armagnac, une petite région agricole occupant une partie ouest du département du Gers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 109 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 90 en 2000 puis à 52 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 46 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 28 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Les thermes

Barbotan les Thermes est une station thermale dont les eaux et les boues ont pour particularité de soigner les affections rhumatismales et phlébologiques, les douleurs ostéo-articulaires et les arthrites. L'utilisation des eaux et des boues thermales de Barbotan dans un but thérapeutique était déjà connue avant l'ère chrétienne. Au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle d'illustres personnages viennent y soigner leurs douleurs : le maréchal Blaise de Monluc, Montaigne, Henri de Navarre. Elle est l'une de rares stations qui permet de traiter simultanément les affections veineuses et rhumatologiques. Barbotan est l'une des trois stations thermales qui restent dans le Gers avec Castera-Verduzan et Lectoure. Barbotan représente 90 % des curistes. La station a cependant fait l'objet d'un grave incendie au début des années 1990, qui a provoqué, à la suite d'une série de négligences (à l'époque), une vingtaine de morts<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les sources, peut-être en fonction de leur faible débit, furent l'objet d'un intérêt particulier dans la Gascogne gersoise. Depuis la Renaissance, médecins, scientifiques, investisseurs ont multiplié les équipements et les hébergements. Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle fut l'âge d'or du thermalisme et une quinzaine de sources était exploitée. Pour Barbotan, comme pour les autres centres gersois, tout a été mis en œuvre pour concurrencer les thermes des Pyrénées : recours à un style architectural néo-classique (fronton, péristyle...) pour signifier l'ancienneté des sources, ouverture d'un casino, création de zones de pêches au lac d'Uby, aménagement de parcs propices à la promenade, proposition d'un large éventail de soins.

Les eaux qui émergent à Modèle:Tmp et sont utilisées à Modèle:Tmp pour les soins sont bicarbonatées calciques, silicatées, magnésiennes et sulfurées et dégagent du CO2 libre.

Les boues, d'une température de Modèle:Tmp sont formées de composés spécifiques humiques et siliceux.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Les arènes se remplissent à chaque manifestation locale, principalement en été. D'une contenance de Modèle:Nombre assises, les arènes Jean-et-Gérard-Darrigade tiennent une place privilégiée dans la tauromachie bas-armagnacaise.
  • Le parc Adrien-Barthélémy et ses splendides lotus roses.
  • Des vestiges gallo-romains ont été découverts à Barbotan en 1828.
  • Le lac de l'Uby avec ses Modèle:Unité et ses activités de pêche, de natation, de planche à voile mais surtout d'aviron où se déroulent depuis de nombreuses années les championnats de France.
  • Ruines de l'église de Saint-Christau, dans les environs de Barbotan.
  • Église Sainte-Fauste de Sainte-Fauste.
  • Église Saint-Jean-Baptiste de Cutxan.
  • Église de Sentex.
  • Église de Tavernes.
  • Église Saint-Martin de Cazaubon.
  • Ancienne église Saint-Jean-Baptiste de Cazaubon
Le Vieux Cazaubon

Le Vieux Cazaubon, avec ses arcades et ses maisons à colombage, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et a été classé comme bastide<ref>Liste des bastides</ref>. Il abrite la mairie, l'ancienne église Saint-Jean-Baptiste, un ancien couvent, et l'église paroissiale Saint-Martin qui, devenue trop petite, a été doublée d'une nouvelle église achevée en 1870. Deux portes de ville subsistent encore : la porte du Hourrat (trou en gascon), côté ouest, et la porte d'Uzan (ou du Juzan, signifiant du bas), côté sud.

Le lac de l'Uby

Plan d’eau de Modèle:Nombre dans une vallée très évasée et arborée avec une piscine ludique de Modèle:Unité, un bassin de Modèle:Unité, balnéothérapie, transats, parasols, petit bassin au lac aménagé et surveillé avec une plage de sable fin de Modèle:Unité, jeux gonflables aquatiques. Le lac est l'un des sites privilégiés pour les compétitions d'aviron de haut niveau et l'aviron de tourisme. Le bassin accueille notamment les championnats de France de bateaux courts et handi-aviron, les régates internationales de Cazaubon, les championnats de ligue et de zones.

Le lac a été créé en 1972, il s'étend sur une superficie d’environ Modèle:Unité. C'est un petit affluent de rive droite de la Douze. Il est classé zone protégée par Natura 2000 et fait partie des nombreux étangs de L’Armagnac.

Le château médiéval

Du château médiéval, il ne subsiste qu'une tour. Une légende a fait de ce monument la "Tour du Crime" : un seigneur de Barbotan se serait rendu coupable d'un meurtre à la suite duquel son château aurait été démoli, hors la tour, conservée comme témoin de son forfait.

Le château de Bégué
Fichier:Cazaubon begue3.JPG
Le château du Bégué vu de Barbotan.

Le château de Bégué, situé à la sortie du bourg vers Barbotan, a été transformé en hôtel.

L'église Saint-Pierre de Barbotan

L'église Saint-Pierre de Barbotan a la particularité d'être aussi une ancienne porte de la ville datant du {{#switch: e

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}}. Elle est construite sur des pilotis car le sol est constitué de boues chaudes. Elle se compose d'une nef à quatre travées et d'un bas-côté de style roman. Elle est voutée et quelques clés de voûte sont de la même époque, notamment celles de la sacristie. La fenêtre du sanctuaire est couronnée par des arcs romans supportés par des colonnettes avec des chapiteaux et des bases du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

L'édifice fut complètement remanié après la guerre de Cent Ans : les voûtes ont été refaites et les charpentes reposent directement sur les murs avec chevrons débordants.

Le porche extérieur à ogive abrite une porte de style Renaissance. Le dessus a été transformé en forme de pyramide pour servir de clocher et en 1899, il reçut son horloge. Le fronton porte les armes de Cazaubon.

Le Portail Renaissance datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1925<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Porte de ville de Barbotan est aussi inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1926<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

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Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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