Cebus capucinus

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Modèle:Infobox V3/FinModèle:Sous-titre/TaxonLe Sapajou capucin ou capucin à face blanche (Cebus capucinus) est un singe du Nouveau Monde de la famille des Cébidés, présent en Équateur, en Colombie. Dans les articles anglo-saxons postérieurs à 2013, il apparaît sous le vocable de Modèle:Citation pour le distinguer de son proche parent d'Amérique centrale avec lequel il forme un complexe.

Il était, en effet, associé jusqu'en 2012 au Sapajou du Panama (Cebus imitator), considéré jusqu'alors comme une sous-espèce du capucin à face blanche (Cebus capucinus) et présent en Amérique centrale et, en particulier au Costa-Rica. Les nombreuses recherches menées sur les Modèle:Citation depuis le début des années 1980 en Amérique centrale, se rapportent donc non pas à Cebus capucinus mais à Cebus imitator.

Nomenclature

Noms vernaculaires

Cebus capucinus est nommé par de nombreux noms vernaculaires : capucin moine<ref>Modèle:Lien web</ref>, sapajou capucin<ref name = murray>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Murray Wrobel, 2007. Elsevier's dictionary of mammals: in Latin, English, German, French and Italian. Elsevier, 2007. Modèle:ISBN, 9780444518774. 857 pages. Rechercher dans le document numérisé</ref>, sajou capucin<ref name = nomen>Nom vernaculaire français d'après Dictionary of Common (Vernacular) Names sur Nomen.at</ref>,<ref name = murray/>, saï<ref name = termium>Nom vernaculaire en français d’après Termium plus, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada</ref>,<ref name = gdt>Voir définition donnée par le Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française.</ref>, capucin à face blanche<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>ou plus simplement capucin<ref name = gdt/>. Depuis 2012, l'UICN et les articles anglo-saxons l'appellent Capucin colombien à face blanche (Modèle:Langue)<ref name=":1">Modèle:Article</ref>.

Synonymes

Ce singe était déjà connu des européens dans les environs de Carthagène, avant sa description de Linnae au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn Les autres dénominations sont considérées comme des synonymes, selon l'ITIS<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>.

Sous-espèces

Systématique reconnue valide jusqu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

En 2000, les primatologues affirment que l'espèce Cebus capucinus comprend quatre sous-espèces<ref>Rylands, A. B., Schneider, H., Mittermeier, R. A., Groves, C. P. and Rodriguez-Luna, E. 2000. An assessment of the diversity of New World Primates. Neotropical Primates 8, 61-93.</ref>, bien que certains auteurs ne fassent pas de distinction entre ces sous-espèces et ne considèrent ainsi que Cebus capucinus<ref>Groves, C. P. 2001. Primate Taxonomy. Washington, DC: Smithsonian Institution Press.</ref>,<ref>Silva Jr., J. de S. 2001. Especiaçao nos macacaos-prego e caiararas, gênero Cebus Erxleben, 1777 (Primates, Cebidae). Doctoral thesis, Universidade Federal do Rio de Janeiro, Rio de Janeiro.</ref>:

  • Cebus capucinus capucinus (Linnaeus, 1758) ;
  • Cebus capucinus limitaneus (Hollister, 1914) ;
  • Cebus capucinus imitator (Thomas, 1903) et
  • Cebus capucinus curtus (Bangs, 1905).

Révision de 2012

Cette systématique traditionnelle est remise en cause au premier semestre 2012. Des recherches phylogénétiques sont en effet menées, en 2011, à l'université Javeriana de Bogota,de sur le génome mitochondrial, transmis par les mères à leur descendance. Les généticiens ont noté l'existence de 3 haplotypes significativement différents en Colombie. Selon ces mêmes chercheurs, les sous-espèces Cebus capucinus imitator et Cebus capucinus limitaneus partagent le même haplotype. Ces chercheurs réfutent ainsi l'existence de deux sous-espèces en Amérique centrale (il n'y en aurait qu'une seule) et assurent qu'il existe par ailleurs des liens généalogiques entre l'un des halotypes colombiens et celui présent chez la sous-espèce (limitaneus/imitator) d'Amérique centrale<ref>Modèle:Article</ref>.

singe de type capucin, agrippré au tronc d'un arbre, avec une mangue dans les mains.
Cebus versicolor, un capucin endémique des Andes colombiennes, espèce menacée par la destruction de son habitat (déforestation et exploitation minière)

Or, deux mois avant, en février 2012, une autre étude génétique portant sur davantage d'allèles a été publiée par Jean-Philippe Boubli primatologue de l'université de Salford, laquelle conclut que Cebus capucinus imitator doit être considéré comme une espèce à part entière. En effet, les deux lignées auraient divergé il y a deux millions d'années<ref name=":6">Modèle:Article</ref>. Les plus porches parents de C. capucinus seraient selon eux Modèle:Lien (le capucin à front blanc du Rio César) et Modèle:Lien (le capucin à front blanc variable)<ref name=":6" />.

Suite à ces nouvelles données, l'ITIS, ne reconnait plus à Cebus capucinus que deux sous espèces : le capucin à face blanche dit colombien (Cebus capucinus capucinus)<ref>Modèle:Lien web</ref> et le Capucin à face blanche de Gorgona (Cebus capucinus curtus). Ce dernier n'est présent qu'en Amérique du Sud et au Sud-Est du canal de Panama<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cebus imitator est considéré comme une espèce à part entière<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le cas de Cebus limitaneus est moins clair : si l'UICN et le GBIF le considèrent comme un synonyme de Cebus imitator<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, il apparait encore, en 2023, comme un synonyme de C. Capucinus dans la base de l'ITIS<ref name=":4" /> bien qu'il n'est été signalé qu'au Honduras, sans observation postérieure à 1967<ref name=":5">Modèle:Lien web</ref>.

Conséquences sur les études scientifiques

La reconnaissance de Cebus Imitator comme espèce séparée a été progressive. Une demi-douzaine d'années après la publication de l'étude de J.P. Boubli, certains biologistes continuent d'appeler le Sapajou du Panama Cebus capucinus imitator<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Il faut également noter que la plupart des études éthologiques ou socio-écologiques antérieures à 2012 et les études génétiques et phylogénétiques des années 2010 et du début des années 2020 ont toutes été réalisées au Costa-Rica, au Honduras ou au Nicaragua et concernent par conséquent le Sapajou du Panama et non le Capucin moine<ref>Modèle:Lien web</ref>Modèle:Note.

Taxonomie

La taxonomie de la famille des Modèle:Latin a été modifiée, à partir des années 1980<ref>Modèle:Chapitre</ref> et jusqu'au début Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, suite aux progrès de la génétique. En 2005, A. Purvis publie un premier cladogramme avec deux genres distincts : les singes écureuils ou Modèle:Latin et les Modèle:Latin ; les autres genres classés parmi les Cebidae jusqu'alors, ont leurs propres familles<ref>Modèle:Article</ref>.

La distinction entre les sapajous (Modèle:Latin) et les capucins (Modèle:Latin) est la conséquence de recherches phylogénétiques menée par la généticienne Jessica W. Lynch Alfaro de l'Université de Californie au début des années 2010. Elle arrive à la conclusion que les deux genres ont divergé durant le miocène, puis que le genre Cebus s'est diversifié au Pliocène et au Pléistocène<ref>Modèle:Article</ref> . Modèle:Article détaillé

Description

Avec Cebus imitator, c’est la seule espèce de capucin dont la fourrure est noire sur le corps, les jambes et la queue. La coloration noire s’étend jusqu’à l’arrière de la tête en formant un calot, certainement à l’origine de son nom vernaculaire de « capucin moine ». Son pelage se distingue également par une coloration blanche de la tête, la gorge, les épaules et le haut des bras. Le visage est généralement rose et la quantité de fourrure blanche qui le recouvre est variable selon les classes d’âge et de sexe. La longueur corporelle d’un individu adulte se situe entre 33,5 à Modèle:Unité et sa queue mesure entre 35 et Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le dimorphisme sexuel est peu prononcé. Les femelles pèsent en moyenne Modèle:Unité alors que les mâles atteignent un poids moyen de Modèle:Unité<ref>Ford, S. M. 1994. Evolution of sexual dimorphism in body weight in platyrrhines. American Journal of Primatology 34, 221-244.</ref>. Le capucin moine se déplace sur ses quatre pattes et adopte à l'occasion la bipédie <ref name="F&O">Freese, C. H. and Oppenheimer, J. R. 1981. The capuchin monkey, genus Cebus. In Coimbra-Filho A. F., Mttermeier R. A. (Eds), Ecology and Behavior of Neotropical Primates, vol 1, 331-390. Academia Brasileira de Ciências, Rio de Janeiro.</ref>. Sa main est préhensile et son pouce pseudo-opposable<ref>Napier, J. R. and Napier, P. H. 1967. A handbook of the living primates: Morphology, ecology, and behaviour of nonhuman primates. J. R. Napier and P. H. Napier (Eds), pp. 87-93. Academic Press, London.</ref>. Contrairement aux singes-araignées, leur queue semi préhensible ne supporte pas leur poids et ne leur sert pas dans leurs déplacements<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Habitat

Selon J. Wolfheim, en Colombie, le capucin moine préfère les forêts primaires ou les forêts secondaires anciennes et peu perturbées, bien qu'il soit en mesure de s'adapter à des habitats dégradés (par exemple suite au pâturage de troupeaux). Il est en revanche absent des forêts sèches et des mangroves<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En 1975, il est découvert dans une forêt galerieModèle:Sfn. La répartition de Cebus capucinus est étagée du niveau de la mer jusqu’à Modèle:Unité d’altitudeModèle:Sfn. En Equateur, il est présent jusqu'à une altitude de 1 800 m dans les forêts tropicales et sub-tropicales, notamment dans la réserve naturelle de Los Cedros<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Distribution Géographique

carte de l'Amérique du Sud et de l'Amérique centrale présentant la répartition entre les deux espèces du complexe C. capucinus et C. imitator.
Depuis 2012, Cebus capucinus est réputé absent des régions situées au Nord du canal de Panama (en bleu sur la carte).

Depuis la modification de la Taxonomie de 2012, sa distribution géographique s'étend de la rive sud du canal de Panama à la région de Quito en Équateur, en passant par la Colombie, à l'Ouest de Cartagène. La sous-espèce Cebus capucinus curtus est strictement insulaire et peuple exclusivement l'île de Gorgona, dans l'océan Pacifique à l'Ouest de la Colombie. Au nord-ouest du canal de Panama, l'espèce est absente : on ne trouve que Cebus Imitator<ref name=":1" /> et Cebus capucinus liminatus n'a plus été signalé depuis 1967<ref name=":5" />.

Alimentation

Cebus capucinus est omnivore. Les fruits représentent une part importante de son bol alimentaire assez semblable à celui de l'espèce apparentée Cebus imitator. Il se nourrit également des oeufs, de feuilles, de fleurs et de petits animaux (invertébrés et vertébrés)Modèle:Sfn.

Sur l'île de Gorgona, il a été observé, dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, par le corsaire William Dampier, dans son récit de voyage Modèle:Anglais, ouvrant des huitres en s'aidant de pierres<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Conservation de l'espèce

Gravure en couleurs d'un capucin moine assis sur une branche tenant une [[grenade (fruit)]] dans sa main droite.
Le capucin moine (selon Jacques Christophe Werner, illustration d'un ouvrage de Geoffroy-Saint-Hilaire et Cuvier)

Depuis 1977, cette espèce est inscrite parmi les espèces vulnérables (annexe II). En 2002, le complexe Cebus capucinus + imitator, alors traité comme une seule espèce était considéré comme une préoccupation mineure par l'UICN<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>, à l'exception de la sous-espèce Cebus capucinus curtus jugée vulnérable depuis 1996<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name=":2" />, du fait de son statut endémique sur l'ïle de Gorgona<ref name=":2" />.

En 2012, P. Boubli et A. Rhyland concluaient leur article révisant la taxonomie du genre Cebus en insistant sur Modèle:Citation qui est en réalité un complexe spécifique pour lequel Modèle:Citation<ref name=":6" />.

En mars 2020, l'espèce a été réévaluée comme vulnérable du fait de la déforestation, de sa capture comme animal de compagnie ou de sa chasse<ref name=":1" />.

Références

Notes

Modèle:Notes

Références

Modèle:Références

Bibliographie

Annexes

Références externes

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