Ceillac

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Ceillac est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Partie du parc naturel régional du Queyras, elle se situe à environ Modèle:Unité de Gap, préfecture du département. Le village est situé à Modèle:Unité d'altitude.

Ses habitants sont appelés les Ceillaquins.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Fichier:Ceillac.jpg
Vue aérienne de la vallée de Ceillac / Celhac ; au fond de la vallée le village.

La vallée de Ceillac est une vallée façonnée par les glaciers et traversée par un affluent du Guil, le Cristillan. En dehors du village principal, Ceillac dispose de plusieurs hameaux : la Clapière, le plus proche du village, le Pont de pierre, l'Ubac de l'aval, le Villard, le Tioure, les Chalmettes et la Riaille.

Ceillac est directement accessible à la sortie des gorges du Guil. Le village atteint, la route poursuit son chemin sur Modèle:Unité pour s'arrêter au fond de la vallée du Mélézet à Chaurionde, petit plateau suspendu à Modèle:Unité d'altitude. Du bourg, part une autre route, longue celle-ci de Modèle:Unité ; elle dessert la vallée du Cristillan, le cours d'eau principal de la vallée qui traverse le chef-lieu.

Géologie et relief

La vallée de Ceillac se situe à cheval sur deux zones géologiques bien distinctes :

  • la zone dite briançonnaise, essentiellement calcaire et qui compose les reliefs les plus escarpés de la commune ;
  • la zone dite piémontaise, correspondant à l'ancien fond océanique de l'océan alpin, composée de schistes lustrés et d'ophiolites (ou roches vertes).

La vallée du Mélézet, en zone briançonnaise, est délimitée par de grands sommets dépassant souvent les Modèle:Unité d'altitude. Le pic nord de la Font-Sancte (Modèle:Unité) est le point culminant de la commune. On trouve également : le pic des Heuvières (Modèle:Unité), la Tête de la Petite Part (Modèle:Unité), le sommet de la crête des Veyres (Modèle:Unité), les rochers de l'Eissassa (Modèle:Unité) et la pointe de la Saume (Modèle:Unité).

La vallée du Cristillan, dont le fond se situe en zone piémontaise, est délimitée par quelques hauts sommets : le Péouvou (Modèle:Unité), la Roche noire (Modèle:Unité), la Tête de la Cula (Modèle:Unité) et la pointe des Avers (Modèle:Unité).

Deux autres massifs calcaires encadrent la vallée vers l'ouest. Il s'agit du massif d'Assan (2609m) et du pic d'Escreins (2734m)

L'ensemble du territoire de la commune est réparti sur une tranche altitudinale allant d'environ Modèle:Unité à Modèle:Unité.

Climat

Compte tenu de l'altitude du chef-lieu (Modèle:Unité) et de sa localisation géographique dans l'arc alpin, le climat de Ceillac peut être considéré comme tempéré montagnard à influence méditerranéenne. Les précipitations annuelles dépassent rarement 700 à Modèle:Unité par an. Les températures moyennes mensuelles sont négatives en décembre, janvier et février. L'hiver, les précipitations tombent, le plus souvent, sous forme de neige. Les plus fortes précipitations se situent à l'automne et au printemps. Au printemps, cette caractéristique, combinée à la fonte des neiges et à la particularité géologique du fond de la vallée du Cristillan composée de roches quasi-imperméables (schistes), rendent les crues fréquentes voire, certaines années, dévastatrices. Les inondations de Modèle:Date ont marqué la mémoire des habitants de la région.

Voies de communication et transports

Voies routières

Ceillac est directement accessible à la sortie des gorges du Guil. Il se situe à Modèle:Unité de la Maison du Roy. Le village atteint, la route poursuit son chemin sur Modèle:Unité pour s'arrêter au fond de la vallée du Mélézet à Chaurionde, petit plateau suspendu à Modèle:Unité d'altitude. Du bourg, part une autre route, longue celle-ci de Modèle:Unité ; elle dessert la vallée du Cristillan, le cours d'eau principal de la vallée qui traverse le chef-lieu.

Urbanisme

Typologie

Ceillac est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

L'habitat est essentiellement concentré sur le plateau avec le hameau de la Clapière, le chef-lieu et le quartier de L'Ochette construit après les inondations de 1957. Une dizaine de petits hameaux s'égrènent dans chaque vallée, quatre étant habités toute l'année.

Sur les 9 600 hectares du territoire, seulement 14 sont construits ou constructibles. L'espace naturel est donc particulièrement préservé, avec une faune et une flore exceptionnelle et attire, été comme hiver, nombre de visiteurs.

Occupation des sols

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 0,3 % 28
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 1,8 % 176
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 1,0 % 92
Forêts de conifères 30,2 % 2897
Pelouses et pâturages naturels 22,0 % 2109
Landes et broussailles 0,5 % 48
Forêt et végétation arbustive en mutation 2,3 % 225
Roches nues 24,4 % 2345
Végétation clairsemée 17,6 % 1686
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Toponymie

En occitan alpin, la commune se nomme Celhac.

Le toponyme apparaît en 1118 dans une bulle du pape Gélase II confirmant une possession<ref>Mémoires, Volumes 3 à 4; Institut historique de Provence; Institut historique de Provence, 1926</ref>, sous la forme Celiacum<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

L'étymologie relèverait, selon l'institut historique de Provence, de l'aire gallo-romaine et viendrait de Cilliacus, Silliacus, Cilius, Silius, des anthroponymes. André Faure parle lui aussi d'un nom, Coelius, associé au suffixe *-acum qui indique la propriété.

Ernest Nègre, 1998, dans Toponymie générale de la France compare ce toponyme à d'autres un peu semblables<ref>Toponymie générale de la France, Formations dialectales et françaises, Publications romanes et françaises, Modèle:ISSN, volume 3, Éditeur Droz</ref>.

Histoire

Modèle:Section à sourcer

Préhistoire

La vallée de Ceillac, a semble-t-il, été occupée plusieurs siècles avant Jésus-Christ, comme en témoignent les vestiges de tombes mis au jour dans le quartier de l’Ochette.

Moyen Âge

Le nom de Ceillac apparaît pour la première fois dans une bulle du pape datant de 1118 (valle Ciliaci). Cette bulle confirmait la possession des églises de Guillestre, Risoul et Ceillac à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, qui percevait les revenus qui y était attachés<ref>Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}} », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. Modèle:ISSN, Modèle:ISBN, p</ref>.

Après être passé entre les mains de différents puissants seigneurs, Ceillac incombe, dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à l'archevêque d'Embrun qui demeurera pour de longs siècles le seigneur de Ceillac. Il prélevait des droits sur la mouture, sur les moulins, sur les fours, sur la chasse, sur les troupeaux et une capitation (jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Il avait en plus droit de justice comme tous les seigneurs de cette époque.

L'archevêque avait un officier, un mandataire pour veiller à ses droits, celui-ci pouvant exercer la charge de consul.

Durant plusieurs siècles, le village est dirigé par le consul. Il est élu pour un an lors de l'assemblée générale des habitants se tenant sur la place du village. Il s'occupait des règlements, des amendes, des saisies, de la délimitation, du traçage et de l'entretien des chemins, de la fixation des mesures, de la sécurité (incendie notamment), des fours, des moulins, de la police rurale. Il pouvait, pour des décisions d'importance, convoquer la population en assemblée générale sur la place.

Selon la légende, au lieu dit Pra-Prati se tenait autrefois le rendez-vous des sorciers qui tenaient là leur sabbat<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle fut marqué par une suite de calamités : guerres, pillages, incendies, neige en abondance, loups… Ces malheurs auront d'autant plus de conséquences que le village était alors très démuni avec une population extrêmement pauvre comptant nombre d'indigents.

La Révolution française fut bien accueillie car elle marqua la fin des démêlés avec l'archevêque, les droits seigneuriaux étant abolis.

Les conditions de vie s'avérant très difficiles, le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit un exode rural massif des Ceillaquins. La commune passe ainsi de 921 habitants en 1831 à 380 habitants en 1900. Le village est en grande partie dévasté par les incendies de 1888 et 1889.

Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à nos jours

Lentement, le progrès arrive et le village sort peu à peu de sa quasi-insularité. Après le téléphone installé pour et par l'armée, c'est l'électricité qui est dispensée par l'usine construite par la commune en 1928. Par la route étroite et chaotique, arrivent les premières voitures. On consulte plus souvent le médecin, les femmes commencent à accoucher à la maternité. Quelques enfants partent « aux études » et pas seulement au séminaire qui reste pourtant la seule école supérieure gratuite. L'eau potable est arrivée dans chaque maison. C'en est fini des va-et-vient continus à la fontaine, dans la neige et le froid, pour aller chercher l'eau des bêtes et des gens.

Dans la nuit du 13 juin 1957, de terribles inondations surviennent qui auraient pu anéantir le village à jamais, et la catastrophe s'étend à tout le Queyras et aux vallées voisines. Un vaste mouvement de solidarité et l'acharnement de quelques-uns transforment en électrochoc salutaire ce qui aurait pu provoquer la mort de cette petite commune de montagne. En janvier 1978, deux des hameaux de Ceillac, Le Villard (Modèle:Unité) et La Thioure (Modèle:Unité) furent détruits par une avalanche. Ainsi la chapelle Saint-Barthélémy à La Thioure, mentionnée dès 1547, fut rasée. Le hameau du Villard fut toutefois progressivement reconstruit.

Le remembrement agricole évolue et devient le premier « remembrement aménagement » qui, outre la restructuration du foncier agricole, prend en compte la création d'un lotissement où devaient être reconstruites les maisons du village qu'on croyait alors condamnées. Deux fils neige offerts à la commune et un petit téléski construit par dix habitants du village : ce sont les premières remontées à Ceillac.

Philippe Lamour, avocat et journaliste, ce père de la politique française de l'aménagement du territoire a accepté de prendre en main en 1965 les destinées du village. Pour conduire le renouveau, il crée dans le Queyras l'un des premiers syndicats intercommunaux à vocations multiples, les sociétés d'intérêt collectif agricole dirigées par Alfred Moyrand, l'une chargée de la création du parc immobilier, l'autre de la création et de la gestion des remontées mécaniques. Il crée également le parc naturel régional du Queyras, l'association pour la Grande Traversée des Alpes…

Le dynamisme se traduit par l’installation de jeunes actifs venus de l’extérieur, ce qui demande la construction d’une nouvelle école. Les reportages sont nombreux qui saluent cet exemple de rénovation rurale. À côté des équipements destinés à l'accueil touristique, on construit une bergerie collective d'été, un réseau d'irrigation par aspersion, on crée une foire aux moutons et on entreprend un programme conséquent de restauration du patrimoine bâti de la commune qui se poursuit encore. En mars 1983, on inaugure la Poste de Ceillac.

La municipalité élue en 2001, met à niveau, avec le concours déterminant du conseil général, ses équipements liés à la pratique du ski alpin : remontées mécaniques, neige de culture et téléskis. Elle construit également un réseau d’assainissement avec une station d’épuration compatible avec l'image du parc et définit un Plan local d’urbanisme qui remplace le POS de 1976 avec la volonté affichée de respecter, de mettre en valeur son cadre naturel et de développer modérément et avec intelligence la station par une offre touristique diversifiée.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Ceillac fait partie :

Population et société

Démographie

Fichier:Vallee-ceillac-wiki.jpg

La commune de Ceillac recense Modèle:Nombre permanents, la population pouvant en saison monter à Modèle:Nombre, en comptant les deux campings de la vallée.


Modèle:Population de France/section

Enseignement

Ceillac dépend de l'académie d'Aix-Marseille. Les élèves de la commune commencent leur scolarité à l'école primaire du village, qui accueille 30 enfants<ref>école primaire de Ceillac</ref>.

Cultes

La paroisse catholique de Ceillac dépend du diocèse de Gap et d'Embrun<ref>Paroisse catholique de Ceillac</ref>. La commune compte deux églises, l'une dans le village, l'église Saint-Sébastien, l'autre dans le hameau de la Clapière, tout proche, l'église Sainte-Cécile<ref name="Patrimoine">patrimoine de Ceillac</ref>.

Sports

L'hiver, il est possible de pratiquer le ski alpin, le ski de fond, le ski de randonnée ainsi que les raquettes à neige et la promenade sur la neige (pistes balisées à cet effet). Ceillac possède aussi des cascades de glace réputées pour être souvent dans de bonnes conditions et faciles d'accès.

  • Domaine alpin : Modèle:Unité de pistes, 15 pistes (5 vertes, 2 bleues, 7 rouges, 1 noire), 6 remontées mécaniques (1 télésiège et 5 téléskis).
  • Domaine de fond : Modèle:Unité de pistes, 9 pistes (2 vertes, 3 bleues, 1 rouge, 2 noires, 1 orange).
  • Raquettes et piétons : Modèle:Unité de pistes d'itinéraires piétons et raquettes, 4 pistes.

L'été, la randonnée pédestre y est reine pour découvrir, les 4 lacs d'altitude dont les fameux lacs Sainte-Anne et Miroir, des cols et des sommets faciles d'accès. D'ailleurs le "Tour du Queyras" (GR58) et le GR 5 y passent. Quelques randonnées plus sportives peuvent conduire à des sommets moins fréquentés. De petites courses d'alpinisme facile à la journée existent. Un site réputé pour les amateurs de vol à voile est utilisé de mai à octobre.

Économie

En quelques décennies, l’activité économique de la vallée est passée d’une mono-activité agricole essentiellement vivrière, à une quasi mono-activité touristique, si l’on excepte un artisanat du bâtiment traditionnel important, en partie saisonnier.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Le village compte deux églises, toutes deux classées. L’une, avec un très beau clocher en bois à six cloches, se trouve au centre du village, l’autre est proche du hameau de la Clapière. En dehors du village, 12 chapelles sont construites, proches des différents hameaux<ref name="Patrimoine"/>.

On peut voir nombre de maisons typiques qui ont conservé leur architecture traditionnelle, avec un soubassement en pierres, des fustes (bâti constitué d’un empilement de troncs à peine équarris) et une charpente en mélèze.

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: - |-| – | -  }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXV

}}s)<ref>Patrimoine de Ceillac : église Sainte-Cécile</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>

Personnalités liées à la commune

  • La famille du cardinal et ministre Pierre Guérin de Tencin et de sa sœur, la fameuse salonnière et femme de lettres, [[Claudine Guérin de Tencin|Modèle:Mme de Tencin]], était originaire de Ceillac.
  • Edmond Pascal, né à Ceillac en 1889, instituteur et professeur, puis résistant durant la Seconde Guerre mondiale (président du comité départemental de la Libération des Hautes-Alpes et fondateur du mouvement Combat dans le département). Il devient préfet des Hautes-Alpes à la Libération en 1944.
  • Philippe Lamour, maire de Ceillac, qui prend plusieurs initiatives conjuguant agriculture et tourisme : la station de ski de Ceillac, syndicat intercommunal du Queyras, parc naturel régional du Queyras<ref>François Billy, L'Air des Cimes, promenades littéraires dans les Alpes du Sud, Éditions Jeanne Laffitte, 1996</ref>.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:…

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail