Château d'Annecy

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Modèle:Infobox Château Le château d'Annecy est un ancien château fort, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, remanié à plusieurs reprises, notamment par les ducs de Savoie (1430 et 1487, 1533 et 1571), par les Savoie-Nemours, qui se dresse sur la commune française d'Annecy dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ancienne résidence des comtes de Genève, puis des ducs de Savoie-Nemours, le château d'Annecy est depuis 1953 la propriété de la ville qui l'a restauré et transformé en musée.

Le château d'Annecy fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name=PA00118343>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.

Localisation

Fichier:Castle of Annecy 02.jpg
Le château d'Annecy en ville.
Fichier:Castle of Annecy 04.jpg
Château d'Annecy, Haute-Savoie, France, Vue du Lac.

Le château d'Annecy est situé dans le département français de la Haute-Savoie sur la commune d'Annecy, sur le dernier promontoire rocheux de la montagne du Semnoz, formant éperon, qui domine la ville au sud, à Modèle:Nobr d'altitude. Il surveillait la route reliant Genève à l'Italie, au débouché de la cluse du lac, ainsi que les ponts qui franchissaient l'émissaire du lac. Surplombant le Thiou et son île, la vue portait sur toute l'étendue de la plaine des Fins.

Historique

Fichier:Annecy Château 15bis.jpg
Un plan du château.

On ne sait rien de son origine, sinon qu'elle est fort ancienne. Il y aurait eu déjà une forteresse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La première mention connue date du Modèle:Date-<ref name=Chapier>Modèle:Harvsp.</ref> (castra)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, lorsque la maison de Genève en fait sa résidence principale, contrainte d'abandonner Genève à la souveraineté de son prince-évêqueModèle:Efn, et où dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sont datés des actes.

Entièrement détruit lors d'un incendie survenu le Modèle:Date-<ref name=Chapier/>, il est reconstruit à l'identique par le comte de Genève, Modèle:Souverain2. Les comptes de châtellenies des années 1340 à 1344 permettent de connaître les différents travaux réalisées à la restauration des bâtiments. Réalisation d'un décor peint par maître Pierre de Lausanne et pose de vitres aux fenêtres de la grande salle et de la chambre du comte par maître Laurent.

En mars 1391<ref name=Regat-Aubert/> le comte de Genève, Pierre, y reçoit le duc de Bourgogne, Philippe le Hardi, et en août de la même année le comte de Savoie, Modèle:Souverain2, accompagné des comtesses Bonne de Bourbon et Bonne de Berry.

Robert de Genève, né au château en 1342<ref name=Regat-Aubert>Modèle:Harvsp.</ref>, élu pape en Avignon le Modèle:Date- sous le nom de Modèle:Souverain-, succède en 1392 à son frère Pierre comme comte de Genève et entreprend d'importants travaux dans le château d'Annecy qu'il transmet à sa mort, survenu en 1394Modèle:Efn, à son neveu, Humbert de Thoire-Villars, qui le lègue à son tour à son oncle, Odon de Villars, lequel le cède le Modèle:Date-<ref name=Chapier/>,Modèle:Efn au comte de Savoie, Modèle:Souverain2.

Modèle:Souverain- le restaure en 1403<ref name=Chapier/> ; il s'y installe dès 1405<ref name=Regat-Aubert/> et y reçoit l'hommage de la noblesse du Genevois. Après un nouvel incendie en 1412<ref name=Regat-Aubert/>, il fait reconstruire le Vieux-Logis et Jean Loisel, un artiste de Genève, est chargé de réaliser les vitraux de la chapelle. Modèle:Souverain-, fait duc héréditaire de l'Empire depuis 1416<ref name=Regat-Aubert/>, y reçoit en 1418<ref name=Regat-Aubert/> le pape Modèle:Souverain2 et les cardinaux qui rentrent du concile de Constance.

En 1440<ref name=Regat-Aubert/>, Modèle:Souverain- érige le Genevois en apanage au profit des cadets de la maison de Savoie. Ils gouverneront à partir du château en portant le titre de comte de Genevois. C'est ainsi que Philippe, fils cadet d'Modèle:Souverain-, qui a reçu l'apanage en fait sa résidence.

Le duc Modèle:Souverain2 en fait de même avec son troisième fils Janus de Savoie. Dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=Regat-Aubert/>, ce dernier fait construire le Logis Perrière accolé à la tour du même nom que son père avait fait construire. Le château accueille, en 1477<ref name=Regat-Aubert/>, la conférence qui rétablit la paix entre la duchesse de Savoie, Yolande de France qui avait pris le parti Bourguignon, et les Suisses à l'issue des guerres de Bourgogne.

Le duc [[Charles II (duc de Savoie)|Modèle:Charles III de Savoie]] constitue le Modèle:Date-<ref name=Chapier/> un nouvel apanage dit de Genevois-Nemours au profit de son frère Philippe de Savoie-Nemours ; en 1528<ref name=Regat-Aubert/>, le comte Philippe était devenu duc de Nemours à la suite de son mariage avec Charlotte d'Orléans-Longueville. La princesse fera bâtir le Logis Nemours et refaire le chemin de ronde.

Jacques de Savoie-Nemours, leur fils, est fait en 1564<ref name=Regat-Aubert/> duc de Genevois par le duc de Savoie, Emmanuel-Philibert. Les princes qui résident au château porteront dès lors le titre de ducs de Genevois-Nemours. En 1566<ref name=Regat-Aubert/>, Jacques épouse Anne d'Este, veuve du duc François de Guise et érige le Logis-Neuf, mais les ducs vivent le plus souvent à la cour de France qu'au château d'Annecy.

Le Modèle:Date-, lors de la guerre franco-savoyarde, le roi de France Modèle:Souverain2 fait une entrée triomphale à Annecy accompagné d'Modèle:Souverain3, de la cornette blanche et du régiment de Nérestang. Le roi Modèle:Henri IV, qui passera la nuit au château, est reçu dans la grande salle du château où le duc Henri lui offre une somptueuse réception. Ce dernier souhaite son appui pour faire de son apanage un État souverain. Déçu de l'issue du conflit le duc signe alors un traité secret avec l'Espagne.

À l'automne 1616<ref name=Regat-Aubert/>, le complot éventé, ce sont les troupes savoyardes commandés par Sigismond d'Este, marquis de Lans, qui viennent s'emparer du château. Grâce à l'intervention de saint François de Sales, le prince félon conserve toutefois son apanage.

Le château est pris le Modèle:Date-<ref name=Chapier/>, lors d'un nouveau conflit entre la France et la Savoie, par les troupes du roi de France Modèle:Souverain2, commandé par le Modèle:Souverain3, maréchal de Châtillon, malgré la résistance de son gouverneur Louis de Sales, frère de saint François. Modèle:Louis XIII et Richelieu s'y installent pour un bref séjour.

En 1659<ref name=Regat-Aubert/>, à la mort d'Modèle:Souverain2, dernier duc de Genevois-Nemours, Modèle:Souverain2 supprime l'apanage. Le château fait retour au duc, qui en fait la résidence du gouverneur de la place d'Annecy.

Le château servira très momentanément d'évêché sous l'épiscopat de Jean d'Arenthon d'Alex prince-évêque de Genève de 1661 à 1695.

La forteresse est transformée temporairement en caserne lors de l'occupation espagnole de 1742<ref name=dico44/>, et subi alors de graves dommages.

En 1793, le château est déclaré bien national, baptisé « Maison de la Montagne », il sert à abriter les armées républicaines, puis impériales. Il gardera cette fonction jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, puis sera envahi par des sans-abris.

En 1952<ref name=Regat-Aubert/>, un nouvel incendie l'endommage et en 1953<ref name=Regat-Aubert/>, la commune d'Annecy, le rachète à l'État. Restauré, il abrite aujourd'hui une présentation permanente des collections des musées de l'agglomération d'Annecy et l'observatoire régional des lacs alpins.

Description

Fichier:Entree chateau annecy.jpg
L'entrée du château.

Le château d'Annecy se présente sous la forme d'une grande enceinte polygonale de Modèle:Dunité, qui épouse les contours du rocher. Elle aurait entouré, selon des textes anciens, notamment dans un texte daté de 1402<ref name=dico44>Modèle:Harvsp.</ref>, une tour maîtresse rectangulaire, aujourd'hui rasée, située en face du « Vieux Logis », qui aurait été reliée à celui-ci par des galeries de bois. L'accès au château était commandé par un pont-levis qui enjambait le fossé, comblé aujourd'hui ; place actuelle. Autour de la cour s'élèvent divers bâtiments dont le plus ancien, au sud, du côté le plus vulnérable, est un « donjon » carré du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=dico44/>, dit « Tour de la Reine ». Le chemin de ronde qui court au sommet de la courtine a été refait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=Regat-Aubert/> ; quant à la porte de la herse il s'agit d'une restauration datée de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=Regat-Aubert/>.

Sur le front nord, deux tours dites de « Saint-Pierre » et de « Saint-Paul », du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, encadrent le « Vieux Logis » des {{#switch: XIV

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}}. Toujours au nord, le « logis neuf » et le « logis Nemours » disposées de part et d'autre du « Vieux Logis », sont des créations du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au sud-est, la « Tour et le Logis Perrière » ont été bâties entre 1445 et 1487<ref name=dico44/>. La « Tour » érigée en 1455<ref name=dico44/> remplace l'ancien donjon alors en ruine. Le chemin de ronde a été refait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La porte de la herse est une restauration de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, entre 1868 et 1873. Une tour du château a porté le nom d'Emyon<ref>Modèle:Harvsp</ref>,Modèle:Efn.

La « Tour de la Reine »

La tour quadrangulaireModèle:Efn, massive, haute de Modèle:Nobr, et mesurant Modèle:Dunité de côté avec des murs ayant une épaisseur de Modèle:Unité, est dotée d'archères à ébrasement simple. Elle domine le front sud, qui est l'un des plus vulnérables. Son accès se faisait à Modèle:Nobr de hauteur au niveau de la courtine. L'examen archéologique permet de distinguer deux phases de construction. La base aurait été édifiée dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et les élévations, au siècle suivant, à la charnière des {{#switch: XV

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}}. Ses parements régulier sont constitués de pierres en moyen et grand appareilModèle:Efn.

Le « Vieux Logis »
Fichier:Annecy Château 8.JPG
Le Vieux Logis, flanqué à gauche du logis Nemours et à droite du logis Neuf.

C'est un édifice rectangulaire de Modèle:Dunité, la « Grande Salle », flanqué de deux tours, la « tour Saint-Pierre » et la « tour Saint-Paul », qui font face à la ville, et auquel est adossée une aile résidentielle au sud-ouest.

La « Salle des Colonnes » au rez-de-chaussée abrite quatorze colonnes en pierre. Aménagée en 1340, la salle du poêle « grand pèle », fut transformé en cellier en 1394 et dont on doit les aménagements actuels à Modèle:Souverain2, en 1430. À l'étage, la salle d'apparat, « Grande Salle des fêtes » édifiée en 1333, communiquant avec les appartements, possède une cheminée refaite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ainsi qu'un plafond à caissons refait par Modèle:Souverain-. Ce dernier y fit ajouter une grande vis. Cette salle fut dotée entre 1340 et 1345 de fenêtres à meneaux et croisillons. À la charnière entre la « Grande Salle » et l'aile résidentielle, au centre de la façade, une tourelle contient un escalier à vis, le « grand viret », datant de 1430.

L'aile résidentielle comprend, au rez-de-chaussée, au sud, une cuisine, refaite en 1340 et reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle comporte deux cheminées gigantesques, dans l'une desquelles s'ouvre le four. À l'étage, on trouve la « chambre rouge », mentionnée en 1251 et une chambre de parement. Son arcade couvre un puits de Modèle:Unité de profondeur dont la présence est déjà mentionnée en 1428.

La « tour Saint-Pierre »

Connue en 1753 sous le nom de « Tour des Princes », orientée au nord-ouest, elle fut érigée en 1430 à la place d'une tour plus ancienne appelée « Tour du Pommier ». Elle servit vraisemblablement à augmenter le potentiel résidentiel. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle fut reliée à la grande salle et à la chambre ducale, et dotée d'un oratoire. C'est la seule tour du château d'Annecy qui ait conservé, au complet, ses créneaux et mâchicoulis.

La « tour Saint-Paul »

Datée de 1383, orientée au nord-ouest, elle mesure Modèle:Nobr de haut. Au premier étage, on trouve une belle chambre à plafond du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Modèle:Souverain- fit placer en 1430 dans cette tour un miroir pour surveiller les ennemis, ce qui la fit nommer la « Tour du Miroir ».

Le « Logis Nemours »
Fichier:Annecy Château 4.JPG
Une échauguette du logis Nemours.

On doit ce logis à Charlotte d'Orléans-Longueville, duchesse de Genevois-Nemours qui l'a fait rebâtir en 1545Modèle:Efn. Il est doté d'une échauguette. Pourvu de beaux appartements ; la pièce principale en étant la « chambre des cerfs ». Dans l'une de ces salles, l'on peut encore voir une frise peinte au sommet de ses murs et également des latrines à deux, voire trois places.

Le musée est installé dans le Logis Vieux et le Logis Nemours. Modèle:Loupe

Le « Logis Neuf »

Il est édifié en 1562 par le duc Jacques de Genevois-Nemours. Au premier étage on peut encore voir des plafonds datant de 1571. Ce logis a beaucoup souffert, il a entre autres été amputé de moitié pour aménager une terrasse au pied de la Tour Perrière.

La « Tour et le Logis Perrière »
Fichier:Château d'Annecy.jpg
La Tour et le Logis Perrière.

L'élément majeur est sa tour haute de Modèle:Nobr et de Modèle:Nobr de côté. Le contrat de construction de la tour est passé en 1445 par le duc Modèle:Souverain2, sur l'emplacement du donjon de l'ancien château, détruit par le feu. Cette tour fut nommée « Tour Nouvelle » en 1487, « Tour du Trésor » en 1565, « Tour du Gouvernement » au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et enfin sous la Révolution « Tour de la Montagne », où elle servit de prison. Ses créneaux ont été détruits en 1758, lors d'un incendie. Un souterrain reliait cette tour avec une maison située côté Perrière. On en perd sa trace en 1673. Le logis, « logis du Gouvernement » au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est accolé dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le comte Janus, pour y placer les services de la chambre des comtes. On y voit un reste de décor peint, ainsi que des dessins faits par les soldats, lorsque le château servit de caserne. Au rez-de-chaussée, on trouve une belle chambre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Une vis, à la charnière de la tour et du logis, permet de desservir l'ensemble des niveaux. Aux différents niveaux du logis, un mur de refend sépare l'espace en deux. Une grande vis est placée dans l'angle sud-est du logis. Dans la « Tour Perrière », qui domine le lac, on a aménagé dans l'épaisseur de la muraille le passage du chemin de ronde. La communication avec le logis a disparu.

Ils abritent l'Observatoire régional des lacs alpins.

Fichier:Annecy (Haute-Savoie) - Panorama depuis le château.jpg
Vue sur le village depuis la terrasse.

Modèle:Loupe

La terrasse

Elle offre une vue en hauteur sur la vieille ville, ses ruelles étroites et ses toits entrelacés.

Complétait cet ensemble, dans la cour du château, une chapelle, qui fut détruite au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Châtellenie d'Annecy

Fichier:Comptes de la châtellenies d'Annecy (1340).jpg
Comptes de la châtellenies d'Annecy (1340),
rouleau de parchemin (Archives départementales de la Haute-Savoie).

Le château d’Annecy est le siège d'une châtellenie, dit aussi mandement (mandamentum)<ref name="Payraud Annexe">Modèle:Harvsp.</ref>. Il s’agit plus particulièrement d’une châtellenie comtale, relevant directement du comte de Genève<ref name="Duparc p.415">Modèle:Ouvrage.</ref>. La superficie du mandement est estimé à Modèle:Unité, correspondant à un peu moins d'une trentaine de communes actuellesModèle:Efn

Modèle:Tableau


Dans le comté de Genève, le châtelain comtal est nommé par le comte et possède de nombreux pouvoirs<ref name="Duparc p.415"/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Avec l’intégration au comté de Savoie, à partir de 1401, celui-ci devient un Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Il est chargé de la gestion de la châtellenie ou mandement, il perçoit les revenus fiscaux du domaine, et il s'occupe de l'entretien du château<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Le châtelain est parfois aidé par un receveur des comptes, qui rédige « au net […] le rapport annuellement rendu par le châtelain ou son lieutenant »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pour la période de l'apanage de Genevois (1514-1659), l'historien Laurent Périllat observe un Modèle:Citation<ref name="Perrillat p.763">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:Boîte déroulante début

  • 1325 - 15 septembre 1331 (également receveur) : Pierre, coseigneur de Duin ;
  • 5 juillet 1335 - 5 juillet 1337 : Noble Rolet de La Roche ;
  • 5 juillet 1337 - 30 octobre 1337 : enfants de Rolet de La Roche ;
  • 30 octobre 1337 - Modèle:1er avril 1348 (également receveur pour la période) : Jean Métral, seigneur de Gruffy
  • 15 avril 1349 - 25 juillet 1355 : Humbert de Naves (Navis) ;
  • 25 juillet 1355 - 15 mars 1356 : Henry de Villette ;
  • 15 mars 1356 - Modèle:1er juin 1366 : Humbert de Naves ;
  • Modèle:1er juin 1366 - 12 septembre 1371 : Raymond Teysio ;
  • 12 septembre 1371 - 5 décembre 1387 : Guichard de la Balme, également châtelain de Thônes. Lieutenants : Jean de Vuaches (1371-372) ; Jean Blanchard (1374-1375), Mermet Gerland (1376-1381), Jean de Cholay (1382-1383), André de La Biolle (1384-1387) ;
  • 5 décembre 1387 - 23 juillet 1388 : Aymaret de Bosson ;
  • 23 juillet 1388 - 22 juin 1392 : Thomas de Genève. Lieutenants : Jean de Chenoency, puis Pierre de Cusinens à partir de février 1392 ;
  • 22 juin 1392 - Modèle:1er février 1394 : Pierre Ballaison ou Balleyson ;
  • 8 mai 1394 - vers septembre 1395 : Nicod, seigneur d'Hauteville. Lieutenant : Pierre Vidonne ;
  • vers septembre 1395 - 1399 : Pierre Cagnacy ;
  • mai 1400 - dernier mai 1401 : Jean Trousseloup, dit Porta ;
  • 22 avril 1402 - 21 janvier 1423 : Pierre de Monthouz ;
  • 14 octobre 1423 - novembre 1429 : Jean Suchet ;
  • 29 novembre 1429 - 21 janvier 1433 : Jean Martiny ;
Administration de l'apanage de Genevois (1514-1659)

Châtelains et fermiers<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>

  • 1511-1516 : Noble Guillaume Vincent ;
  • 1517-1521 : Noble Antoine Berard ;
  • 1521-1537 : Noble Jean Latard
  • 21 janvier 1522-21 janvier 1524 : Hugues de La Balme, seigneur de Thiret. Lieutenant : Jean Lattard ;
  • 21 janvier 1532-21 janvier 1534 : Jean Latard
  • 1537-1542 : Noble François Croyson (Croysonis) ;
  • 1543-1544 : Noble Jean Allemand-Roy ;
  • 1544-1547 : Noble Maurice Epeaute ;
  • 1547-1550 : Noble François Croyson et maître Jean-Jacques Dubois ;
  • 1550-1553 : Noble François Croyson ;
  • 1558 : Maître Claude Arpiaud ;
  • 1559-1561 : Noble François Croyson ;
  • 1561-1565 : Maître François Falquet ;
  • 1565-1568 : Maître François Beffaz ;
    • 1565 : Maître François Passin, châtelain pour le fait de la justice ;
  • 1568-1571 Noble Philibert de L'Alée ou Lalée, et noble Claude Passin ;
  • 1571-1577 : cofermiers Noble Antoine Lect ;
  • 1577-1580 : Noble Pierre-Louis de L'Alée ou Lalée ;
  • 1580-1588 : Maître Nicolas GermanetModèle:Efn ;
  • 1592-1598 : Maître Charles Charvet et maître Guillaume Gavet, cofermiers. Lieutenant (1593-1595) : PassinModèle:Efn ;
  • 1598-1599 : Maître François Sapientis ;
  • 1599-1604 : Maître Guillaume Meclard ;
  • 1604-1610 : Maître Jean Thomas ;
  • 1610-1616 : Noble Jean Paquellet de Moyron ;
  • 1616-1622 : Maître Jean Roges ;
  • 1622-1625 : Maître Théodore Collomb ;
  • 1625-1627 : Maître Théodore Collomb avec maître Jean Roges ;
  • 1627-1628 : Maître Théodore Collomb ;
  • 1628-1631 : Maître Maurice Deserveta, châtelain et geôlier ;
  • 1631-1634 : Maître Aymé Bonvard et maître Melchior Fichet ;
  • 1634-1640 : Maître Jean Roges ;
  • 1640-1646 : Noble Antoine-François de Pingon ;
  • 1646-1652 : Maître Jean-François Comte ;
  • 1652-1658 : Maître Jean-Claude Clavel ;
  • 1658-1659 : Maître Pierre-Vincent Picollet

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Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Fonds d'archives

Articles connexes

Modèle:Colonnes

Liens externes

Modèle:Liens

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