Châteaufort (Yvelines)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Châteaufort est une commune du département des Yvelines, dans la région Île-de-France, en France, à neuf kilomètres environ au sud de Versailles et à Modèle:Unité au sud-ouest de Paris.
Géographie
Situation
Châteaufort est une petite localité située en partie sur le plateau de Saclay et dans la vallée de Chevreuse, en limite de l'Essonne.
Elle fait partie du parc naturel régional de la Haute-Vallée de Chevreuse.
Hydrographie
Elle est irriguée par la Mérantaise, petite rivière affluent de l'Yvette.
Communes limitrophes
Modèle:Maplink Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Transports et voies de communications
Réseau routier
Elle est desservie par la route départementale 36, reliant Palaiseau et Saclay à l'est à la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines à l'ouest, et traversée par la route départementale 938, la reliant à Buc au nord et à Magny-les-Hameaux au sud.
Urbanisme
Typologie
Châteaufort est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 66,68 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 21,44 % d'espaces ouverts artificialisés et 11,88 % d'espaces construits artificialisés<ref name="iau-idf">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme de Castelloforte en 1069<ref name="Ernest Nègre">Ernest Nègre - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1461 Modèle:ISBN.</ref>.
Ce mot est issu du latin castellum <ref>Marianne Mulon, Noms de lieux d’Ile de France, 1997.</ref>, « Village fortifié »<ref name="Ernest Nègre"/>.
La commune doit son nom à la présence, au Moyen Âge, de trois châteaux forts sur son territoire.
Histoire
Les trois anciens châteaux de la commune avaient pour nom : « le Donjon »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, le château « de la Motte ou de Marly » et le « château du Gavois » ; ajoutons à ces trois anciennes fortifications le « fief d'Ors ou Orce »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Des remparts dont il ne reste que quelques ruines, s'élevaient à la cime d'un coteau escarpé, au-dessus d'un ruisseau, la Mérantaise, qui se jette dans l'Yvette et qui limite au sud-ouest le plateau de Saclay. La vallée profonde de près de 50 m au niveau de Châteaufort présente une dénivellation assez abrupte pour permettre l’établissement d’un poste de surveillance. Le nom de la commune indique la vocation du lieu où fut édifiée un système de tours de défense du Hurepoix en balcon sur la dépression<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Ce lieu jadis considérable fut, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, choisi pour être le chef-lieu d'une contrée du diocèse de Paris. Châteaufort avait alors deux églises et un prieuré, l'une pour le bourg, attenante au prieuré, l'autre pour les manants établis hors des murs, au lieu-dit la Trinité. La première existe encore, la seconde est détruite.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Gui II de Montlhéry le Rouge était seigneur de Châteaufort et en 1112, Hugues de Montlhéry, dit de Crécy ou de Pomponne, grand sénéchal de France, son fils, prit le titre.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Louis le Gros confisqua cette terre à Hugues de Crécy.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle il y avait une léproserie<ref name="P">Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti</ref>.
Une seigneurie est attestée en 1354.
En 1480, Louis XI donne la terre de Châteaufort à Louis de Brabant.
En 1529, [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] en fit cadeau à Jean de la Barre.
En 1616 elle passa dans la maison de Guise, et le Modèle:Date- dans celle de Charles d'Escoubleau, marquis de Sourdis.
Le château d'ors est bâti en 1637 par Jean de Luynes. Abandonné par son héritier en 1951, il sombra dans l'oubli jusqu'en 1984, date à laquelle furent créés les premiers spectacles historiques. Le domaine est alors racheté par la municipalité. On peut toujours admirer la chapelle, le moulin à eau restauré par le parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse, le bel ensemble des communs, le dôme abritant une rare glacière intacte, l'orangerie, les loges de gardes décorées de bas-reliefs de terre cuite (œuvres d'Augustin Pajou en 1784), le pont-galerie, dont l'arche médiévale fut ornée d'arcades couvertes au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On voit un château et un moulin sur une carte de 1694.
Ruiné par les guerres civiles religieuses, Châteaufort devint un village pauvre.
Avant 1809, construction d'un nouveau château dont on voit l'emplacement sur le cadastre napoléonien. Il est détruit en 1951.
Au cours de son histoire, la commune de Châteaufort a fait partie de trois départements différents :
- 1790 : création du département de Seine-et-Oise (78) auquel est rattachée Châteaufort. Le code Insee attribué en 1943 est 78143.
- Loi du Modèle:Date-, Journal officiel du Modèle:Date- avec effet au Modèle:Date- : Châteaufort est rattachée au nouveau département de l'Essonne (91) lors de la partition de la Seine-et-Oise. Le code Insee devient 91143.
- Décret du Modèle:Date-, Journal officiel du Modèle:Date- et effet au Modèle:Date- : Châteaufort est rattachée au département des Yvelines (78) et retrouve son ancien code Insee 78143.
Le Modèle:Date-, le village a accueilli la neuvième saison de Star Academy diffusée sur NRJ12 et AB3 (Belgique).
Depuis le Modèle:Date-, il fait partie de la communauté d'agglomération de Versailles Grand Parc.
L'aérodrome de Châteaufort
Le Modèle:Date-, le Français Adolphe Pégoud (de son véritable prénom Célestin) au départ de l'aérodrome Borel à Châteaufort (Yvelines), expérimenta le premier saut en parachute depuis un avion en abandonnant un vieux Blériot XI sacrifié pour l'occasion. Une fois libéré de son pilote, l'avion livré à lui-même forma dans le ciel de curieuses arabesques avant de s’écraser au sol. Ces manœuvres donnèrent à Pégoud l'idée de réaliser des figures aériennes jusqu’ici impensables pour l'époque. C'est ainsi qu'il effectua, dans les semaines suivantes, le premier vol sur le dos et l'un des tout premiers loopings de l'histoire, devenant ainsi le précurseur de la voltige aérienne.
C'est à Châteaufort que périrent André Salel et son mécanicien Roger Robin dans l’après-midi du Modèle:Date- en réalisant le deuxième d’essai du prototype d’avion de combat F 420-01 de Farman. Maryse Hilsz, la compagne d'André Salel, fit ériger, à l’endroit même où l’avion s’était écrasé, une stèle en mémoire du pilote et de son mécanicien. La stèle fut inaugurée le Modèle:Date-, un an après l’accident.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Économie
Le siège social français de la société Nortel était installé sur le territoire communal, avant d'être racheté par la société Kapsch<ref>Modèle:Article.</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 35,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 20,6 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,64 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Sports
Au carrefour des routes départementales 36 et 938, au sommet de la côte de la Trinité, une statue en bronze de Jacques Anquetil sur son vélo avait été érigée, en Modèle:Date-, après la mort du champion cycliste survenue en Modèle:Date-. Cette statue a été rapidement volée pour être sans doute revendue pour la valeur du bronze. Elle est aujourd'hui remplacée par une stèle portant la plaque commémorative qui était restée.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château du Gavois sur une ancienne motte castrale appartenant aux Montlhéry - (location de salles pour évènements).
- Le château de la Geneste, construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il compte un domaine abritant un terrain hippique, des écuries et des dépendances. En 2012-2013, il accueille les élèves de la saison 9 de Star Academy<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le Donjon : la moitié du niveau inférieur de ce donjon circulaire, qui faisait 18,6 mètres de diamètre à la base et devait s'élever à une hauteur d'environ 36 mètres, constitue le seul vestige du château fort édifié au XIe et XIIe siècle. Ses murs ont une épaisseur de 3 mètres et ont 4 larges contreforts quadrangulaires. La tour est conservée uniquement sur sa moitié inférieure correspondant à une salle basse. On remarque un corbeau de pierre orné d'une figure grimaçante, un couloir de latrines et les vestiges de deux archères<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le château de la Motte ou de Marly : bâti sur le sommet de la motte de Marly se trouve le plus ancien des châteaux forts du village. Il est au centre de l'éperon qui surplombe la vallée. Il fut possession du chevalier Amaury, de la famille des Gometz<ref>Modèle:Lien web</ref> et fondateur du prieuré Saint-Christophe avec l'autorisation des seigneurs dominant du site, les Montlhéry. On y trouve aujourd'hui une maison bourgeoise qui s'élève sur deux niveaux avec un étage de comble.
- L'église Saint-Christophe se trouve sur le lieu d'un ancien prieuré cité en 1068. L’église actuelle, de style Napoléon III, date de 1848. On peut contempler la petite crypte du prieuré contiguë, restaurée en 1982.
- Une grotte ornée (voir : Monuments mégalithiques des Yvelines)Modèle:Référence nécessaire.
- La réserve naturelle du Domaine d'Ors, espace naturel protégé située dans la vallée de la Mérantaise<ref>Domaine d'Ors sur www.parc-naturel-chevreuse.fr</ref>.
- La Maison des Sœurs sélectionnée par la Fondation du patrimoine de Stéphane Bern pour le Loto du Patrimoine 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Galerie
-
Le château de la Geneste.
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L'église Saint-Christophe.
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Clocher de l'église.
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Le monument aux morts (au cimetière).
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Réserve naturelle du Domaine d'Ors.
Personnalités liées à la commune
- Adolphe Pégoud (1889-1915), aviateur. Il a effectué ici son premier saut en parachute, en 1913, depuis un avion Blériot,
- André Salel (1904-1934), aviateur, mort à Châteaufort alors qu'il effectue un vol d'essai d'un avion de combat.