Chérencé-le-Héron
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Chérencé-le-Héron est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.
Géographie
La commune est dans le sud du département de la Manche, au nord de l'Avranchin. L'atlas des paysages de la Basse-Normandie la classe dans la partie sud de la « Manche centrale », caractérisée par un bocage fermé au faible relief<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. Son bourg est à Modèle:Unité au sud de Villedieu-les-Poêles et à Modèle:Unité au nord-est d'Avranches<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.</ref>.
La commune est parcourue du nord au sud par la route départementale no 999 (ancienne route nationale 799) qui traverse le bourg, le reliant à Villedieu-les-Poêles au nord et à Brécey au sud. La Modèle:Nobr en part vers le nord-ouest permettant de rejoindre Saultchevreuil-du-Tronchet par la Modèle:Nobr limitrophe. À l'ouest, la Modèle:Nobr relie la Modèle:Nobr au bourg de Rouffigny. Le sud du territoire est traversé par la Modèle:Nobr qui permet notamment de rejoindre Saint-Martin-le-Bouillant au sud-est. L'A84 est accessible à Modèle:Unité au nord, près de Villedieu-les-Poêles (sorties 37 vers Rennes et 38 vers Caen).
Le bourg de Chérencé est sur une ligne de partage des eaux. Les eaux de la moitié occidentale du territoire sont collectées par des premiers affluents de l'Airou, rivière du bassin de la Sienne, dont la Nouette qui est aussi considérée comme un bras de l'Airou<ref>Modèle:Sandre.</ref>. La moitié orientale est dans le bassin de la Sée et est bordée par l'Anguille (appelé aussi le Bieu), affluent direct du fleuve côtier.
Le point culminant (Modèle:Unité) est le sommet d'une colline au nord du bourg. Le point le plus bas (Modèle:Unité) correspond à la sortie du territoire de l'Anguille, au sud-est. La commune est bocagère.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coulouvray-Boisbenâtre », sur la commune de Coulouvray-Boisbenâtre, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Chérencé-le-Héron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villedieu-les-Poêles-Rouffigny, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (57 %), zones agricoles hétérogènes (30,3 %), terres arables (9,5 %), zones urbanisées (2,9 %), forêts (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes de Carenceio en 1186<ref name="negre">Modèle:Ouvrage.</ref>, Charenceyo en 1369-1370<ref name="negre"/> et Charencé en 1422<ref name="negre"/>.
Il semble issu de l'anthroponyme gaulois<ref name="negre"/> ou roman<ref name="DéncN">Modèle:Ouvrage.</ref> Carantius ; la commune s'est également appelée Cherencey le Héron en 1889<ref>Dictionnaire des communes, Éd. Berger-Levrault, 1968.</ref>,<ref>Carte de la Manche, in Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1889.</ref>.
L'ajout du déterminant -le-Héron est attesté dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il a été rendu nécessaire par la proximité (environ Modèle:Unité) d'un autre Chérencé, devenu par la suite Chérencé-le-Roussel. Le Héron s'écrivait autrefois le Hairon, ce nom devait être celui de l'Airou qui désigne la rivière qui prend sa source à l'est du territoire de la commune voisine de La Trinité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le gentilé est ChérencéenModèle:Sfn.
Histoire
La paroisse eut pour seigneur Modèle:Gabriel II de Montgommery (Modèle:C.-1635), chef des protestants de l'Avranchin, également seigneur de DuceyModèle:Sfn.
À la Révolution, Étienne Giroult (1756-1793), né à Chérencé-le-Héron, fut élu député à la première Assemblée législatives (1791 au Modèle:Date-). Royaliste modéré, poursuivi comme contre-révolutionnaire, il se cacha dans le clocher de l'église du Mesnil-Garnier, d'où il tomba, mortellementModèle:Sfn.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints<ref name=ʺof-municipales-2020ʺ />.
Démographie
Modèle:Population de France/introduction Chérencé-le-Héron a compté jusqu'à Modèle:Nobr en 1836.
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Économie
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et reconstruite en 1877 avec une voûte de nef lambrissée. Le sol est jonché de pierres tombales dont une de 1628Modèle:Sfn.
- Elle abrite des fonts baptismaux (Moyen Âge), un bénitier en granit (Modèle:S mini-), pierre tombales (Modèle:S mini-) transformées en bénitier, statues de Jeanne d'Arc (Modèle:S mini-), les tableaux de : l'Assomption (Modèle:S mini-) et sainte femme (Modèle:S mini-) et une verrière de Mazuet et Gérard BourgetModèle:Sfn. L'église fut la possession de la commanderie de Villedieu puis de Fraslin de Husson, seigneur de Ducey et de Chérencé-le-Héron, marié à Clémence du Guesclin, sœur du connétable Bertrand du Guesclin. Revenue aux Montgommery, ces derniers y possédèrent un château dont seule la tradition a conservé le nom de DouvesModèle:Sfn.
- Ancien presbytère près de l'église.
- Maison en granit aux linteaux parfois sculptés et datés dont un de 1864Modèle:Sfn.
- Lavoir.
- Oratoire de la Vierge.
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La nef de l’église Notre-Dame. -
L'ancien maitre-autel.
- Pour mémoire
- Château de Douves, possession de la famille de MontgommeryModèle:Sfn.
Activité et manifestations
- Fête communale en juillet.
Personnalités liées à la commune
- Guillaume Heiron (heironius ou Heiro), archidiacre d'Avranches qui fera venir les moines Tancrède et Étienne pour fonder en 1143 l'abbaye de La LucerneModèle:Sfn.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Chérencé-le-Héron sur le site de la communauté de communes
- Résumé statistique de Chérencé-le-Héron sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)