Champeaux (Manche)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Champeaux est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.

Géographie

Situation

Fichier:Champeaux (Manche), vue sur le Mont St Michel..jpg
Vue sur le mont Saint-Michel.

La commune est au nord-ouest de l'Avranchin, bordée par une falaise dominant la baie du mont Saint-Michel. Son bourg est à Modèle:Unité à l'ouest de Sartilly, à Modèle:Unité au sud de Granville et à Modèle:Unité au nord-ouest d'Avranches<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.</ref>.

Le point culminant recensé sur le répertoire géographique des communes de l'IGN s'élève à Modèle:Unité. Il se situe près du lieu-dit Bonneville dont les deux collines adjacentes atteignent la Modèle:Nobr.

Modèle:Communes limitrophes

Cadre géologique

Fichier:Batholite mancellien.svg
Carte géologique du Massif armoricain.

Champeaux est localisée dans le domaine centre armoricain<ref>Carte des différentes unités litho-structurales de l'ouest du Bassin de Paris et du Massif armoricain, tiré de Michel Ballèvre, « Structure et évolution du Massif armoricain », Géochronique, 105, mars 2008, p. 29-31</ref>, dans la partie nord-est du Massif armoricain qui est un socle ouest-européen de faible altitude (maximum Modèle:Unité), caractérisé par des surfaces d'aplanissement et qui résulte d'une histoire complexe composée de trois orogenèses : icartienne (Paléoprotérozoïque,ca. 2,2-1,8 Ga), cadomienne (Édiacarien 750-540 Ma)<ref>Modèle:YouTube.</ref> et surtout varisque (ou hercynienne, au Dévonien-Carbonifère, 420-300 Ma)<ref>Modèle:YouTube.</ref>. La structure du Massif armoricain résulte de la superposition de l'héritage<ref>L'orogenèse cadomienne est marquée au nord du massif par des directions N70 (groupes de direction N 60° à N 85° et quelques autres issus de failles associées). L'orogenèse varisque est la principale responsable de l'architecture de la majeure partie du massif, notamment au travers du Cisaillement Nord-Armoricain et des deux branches du Cisaillement Sud Armoricain de direction N110 (séparant les quatre grands domaines armoricains (Nord-armoricain, Centre-armoricain, Sud-armoricain et le Léon), des groupes de failles N 20° à N 40 °, et des directions N140 à N160, héritées du pré-rifting atlantique avorté du Permo-Trias. Ces groupes de failles façonnent les directions du tracé de nombreux plateaux et côtes. Cf Paul Bessin, « Évolution géomorphologique du Massif armoricain depuis 200 MA : approche Terre-Mer », thèse Sciences de la Terre. Université Rennes 1, 2014, p. 98 ; Modèle:Article.</ref> de ces deux derniers orogènes<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le site géologique de Champeaux se situe plus précisément dans un bassin sédimentaire essentiellement briovérien dans lequel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs formant le batholite granodioritique mancellien<ref>De Modèle:Langue, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Ce domaine cadomien normano-breton est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.</ref>, avec quelques pointements sécants de leucogranite<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les falaises vives de Champeaux, de Modèle:Unité de hauteur, s'étendent sur Modèle:Unité, depuis Carolles-Plage au nord jusqu'à la plage de Saint-Michel (Saint-Jean-le-Thomas) au sud, et sont incisées par la vallée du Lude. Les falaises vives se prolongent à l'intérieur des terres par des falaises mortes. Ces falaises bordent le massif granitique de Carolles (constitué d'une granodiorite riche en biotite et en cordiérite parcourue par un réseau de diaclases souligné par une teinte rouille caractéristique d’un début d’altération)<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui forme un plateau bocager dont l’altitude varie entre Modèle:Unité, et qui constitue la prolongation occidentale du massif granitique de Vire-Carolles, élément de ce batholite mancellien (mis en place entre 540 et 560 Ma). Le massif de Vire-Carolles forme une barre transversale est-ouest sur environ Modèle:Unité de longueur, avec une largeur variant de Modèle:Unité. L'intrusion magmatique a développé à la périphérie de cette intrusion un métamorphisme de contact, à l'origine d'une auréole de cornéennes qui ceinture ce massif<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette ceinture s'imprime dans le paysage par les falaises escarpées, contrastant avec la surface faiblement ondulée du massif granitique. Modèle:Citation. Au niveau de la pointe de Carolles, les cornéennes sont recoupées par des filons d'épaisseur décimétrique d'aplite et de quartz. Sur l’estran rocheux à Sol-Roc, on peut observer des bancs subverticaux de cornéennes et un développement de structures en plis pincés en leur sein<ref>Les couches montrent de nombreuses charnières anguleuses d'anticlinaux et de synclinaux serrés à isoclinaux d'axe NE-SW à schistosité de plan axial, typiques de l'orientation et du style des plis cadomiens, antérieurs à l'intrusion granitique et au thermométamorphisme. Cf Modèle:Lien web.</ref>.

Les cornéennes et granodiorite cadomiennes de la Pointe de Champeaux font partie de l’inventaire du patrimoine géologique national depuis le 5 janvier 2006<ref>Modèle:Pdf Carolles. Plan Local d’Urbanisme (PLU), 2017, p. 12</ref>.

Selon la légende locale, la Vallée du Lude<ref>Le contact cornéennes-granodiorite affleure au Port du Lude, embouchure de ce ruisseau. Modèle:Cf. Modèle:Lien web.</ref> résulte d'un combat entre l'archange saint Michel et Satan. L'archange aurait fendu la falaise d'un coup d'épée, le diable se réfugiant derrière le Rocher du Sard (appelé aussi Rocher du Diable, cette crête rocheuse correspond à des cornéennes très redressées. De ce rocher Satan assistait, dit-on, au transport des dalles de granit de Chausey utilisées pour construire le Pont au Bault sur la Sélune au sud d’Avranches<ref>Modèle:Article.</ref>.

Une légende qui remonte probablement à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, place à l'angle des falaises, la grotte des Mines d'or où les habitants auraient extraient des métaux précieux. Cette légende que la toponymie a perpétuée dans le nom de Pignon Butor (c'est-à-dire Butte d'or) provient de la présence dans les cornéennes d'un minéral, la pyrite, dont l'éclat métallique et la couleur jaune l'ont souvent fait prendre pour de l'or (« or des fous »)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et qui se trouve à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Champeaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Granville, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nobr, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40 %), zones agricoles hétérogènes (37,4 %), zones urbanisées (8,4 %), forêts (5 %), prairies (4,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), zones humides côtières (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Campels en 1071 - 1085, de Campellis en 1155 (Robert de Torigni) et 1162 (Cartulaire Lucerne), Campeaus en 1172 (Robert de Torigni)<ref name="François de Beaurepaire">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale basée sur l'appellatif normanno-picard campel « petit champ (cultivé) » au pluriel campiaus « petits champs », francisée plus tardivement en champeaux, et derivée en -el (suffixe diminutif) de camp / champ « plaine cultivée »<ref name="François de Beaurepaire"/>. Champeaux étant situé au sud de la ligne Joret, la forme du normand méridional en Ch- s'est imposée, alors que la forme septentrionale Campeaux subsiste ailleurs en Normandie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le gentilé est Champelais.

Histoire

La paroisse était un important point de surveillance de la baie du Mont-Saint-Michel ou passait la voie romaine de Bretagne et sur la falaise au Trait de Néron on y dressa un camp observatoire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Guillaume de Saint-Jean-le-Thomas, seigneur de Champeaux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle fit construire une première église, dont il ne subsiste aucun vestige, et la léproserie Saint-BlaiseModèle:Sfn.

Dans le Livre rouge de l'Échiquier de Normandie, il est fait mention d'un Willelmus de Campellis<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1367, il est mentionné que les places de Saint-Pair, Genest et Champeaux sont occupées par les Bretons. Cela pourrait laisser supposer l'existence d'un château. La tradition orale le situe près de l'église, à l'ouest ; en 1820, on y voyait des restes de constructions, sans aucune certitude.

Sur la carte de Cassini, un château de Champeaux est figuré près du hameau des Telliers, y figure également une motte « Bourelle »<ref>Modèle:Géoportail.</ref> et il y aurait eu des retranchements dans la lande de Bevays-Beuvais.

Politique et administration

Fichier:Champeaux, Manche, 2017 - 003.jpg
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints<ref name=ʺof-municipales-2020ʺ />.

Démographie

Modèle:Population de France/introduction Champeaux a compté jusqu'à Modèle:Nobr en 1800.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie

Modèle:…

Lieux et monuments

Fichier:Champeaux (Manche), la Cabane Vauban. (2).jpg
La cabane Vauban.
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}). D'origine romane, elle fut fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais a été transformée de nombreuses fois. Le porche, côté méridional, qui s'ouvre sur la nef a été rajouté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, et, l'avant-porche porte la date de 1612Modèle:Sfn. Elle a subi un incendie en 1911 et la foudre a détruit son clocher arcade qui s'effondre en Modèle:Date- causant d'importants dégâts et fut reconstruit en 2002

Elle a d'abord dépendu de l'abbaye de La Lucerne, puis du doyenné de Genêts. Elle dépend aujourd'hui de la paroisse Saint-Auguste-Chapdeleine du doyenné du Pays de Granville-Villedieu<ref>Site du diocèse.</ref>. Elle abrite les statues de saint Jacques le majeur (Modèle:S mini-) et de saint Fiacre (Modèle:S mini-), une table d'autel (Modèle:S mini-), une verrière (Modèle:S mini-)Modèle:Sfn.
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècles

}}). Pêcherie en « V » qui retenait le poisson à chaque marée. Elle a cessée son activité en 1960Modèle:Sfn.

Activité et manifestations

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Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail