Charles-Philippe Ronsin

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonyme Modèle:Infobox Personnalité militaire Charles-Philippe Ronsin, né le Modèle:Date à Soissons, et guillotiné le 4 germinal an II (Modèle:Date) à Paris, est général de division de la Révolution française.

Biographie

Fils d'un maître tonnelier, Ronsin s'engage le Modèle:Date- au régiment d'Aunis. Le Modèle:Date- il quitte l'armée avec le grade de caporal et devient précepteur et dramaturge (Théâtre de M. Ronsin imprimé au profit de sa belle-mère, in-12, 1786). Il se lie alors avec Jacques-Louis David.

Accueillant favorablement la Révolution, il devient capitaine de la garde bourgeoise du district de Saint-Roch en Modèle:Date- et fait représenter plusieurs pièces patriotiques dans les théâtres de la capitale entre 1790 et 1792 (Louis XII, père du peuple, La ligue des fanatiques et des tyrans, Arétaphile, La fête de la liberté).

En Modèle:Date- il s'installe dans la section du Théâtre-Français, où il fréquente le Club des cordeliers. En août et en septembre, le Conseil exécutif lui confie trois missions. Le Modèle:Date- le ministre de la guerre Pache le nomme commissaire-ordonnateur en Belgique auprès de l'armée du Nord de Dumouriez. À ce poste il dénonce les exactions des fournisseurs aux armées protégés par le général. Le Modèle:Date- il est nommé adjoint du ministre de la guerre Bouchotte. En mai il part en Vendée, pour assurer la fourniture aux armées ; il y joue un rôle important, à côté des envoyés en mission de la Convention nationale.

Grâce à ses appuis parmi les Cordeliers et au ministère, il est nommé le Modèle:Date- capitaine au [[Régiment d'Orléans cavalerie|Modèle:13e régiment de cavalerie]], puis chef d'escadron le Modèle:Date-, adjudant-général chef de brigade le Modèle:Date-, et général de brigade employé à l'armée des côtes de La Rochelle le Modèle:Date- suivant. En Modèle:Date- il devient général en chef de l'armée révolutionnaire de Paris. Violent et d'un tempérament emporté, il se révèle cependant un bon administrateur, honnête et intelligent, dans ses différentes fonctions. Son ascension fulgurante et son caractère lui valent toutefois de nombreux ennemis, en particulier Philippeaux.

Le Modèle:Date- il est arrêté à la demande de Fabre d'Églantine, avant d'être libéré un mois et demi après le Modèle:Date-, avec Vincent, grâce à une campagne des Cordeliers en sa faveur. Adversaire du modérantisme, il défend devant les Cordeliers l'appel à l'insurrection des Hébertistes le Modèle:Date-. Toutefois, cinq jours après, il revient sur ses propos et défend un programme d'union des républicains. Ses maladresses favorisent la thèse d'un complot militaire, visant à remplacer le gouvernement révolutionnaire par une dictature militaire, avec l'aide de l'armée révolutionnaire, défendue par Fouquier-Tinville, qui le présente comme un « nouveau Cromwell ». Arrêté le Modèle:Date-, il est guillotiné avec les Hébertistes le Modèle:Date-. Lors de son exécution, il fait preuve d'un remarquable courage. Trois jours après sa mort, l'armée révolutionnaire est licenciée.

Déclaration 2271 du 25 ventose an II

Modèle:Citation<ref name="AT">Alexandre Tuetey, Répertoire général des sources manuscrites de l'histoire de Paris pendant la Révolution française Tome 10 déclaration 2271 page 512</ref>.

Déclaration 2321 du 20 pluviose an II

Modèle:Citation<ref>Alexandre Tuetey, Répertoire général des sources manuscrites de l'histoire de Paris pendant la Révolution française Tome 10 déclaration 2321 page 530</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Sources

  • Modèle:Ouvrage
  • Albert Soboul (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Quadrige/PUF, 1989, article « Ronsin, Charles Philippe » de Raymonde Monnier

Liens externes

Modèle:Portail