Section de Marat
La section de Marat était, sous la Révolution française, une section révolutionnaire parisienne<ref>Plan avec les sections révolutionnaires de Paris</ref>.
Représentants
Elle était représentée à la Commune de Paris par<ref>Modèle:Article</ref> :
- Denis Étienne Laurent, né à Paris en 1761 ou 1762, demeurant 13 rue Gît-le-Coeur. Officier municipal, il est guillotiné le 10 thermidor an II.
- Antoine Simon (1736-1794), cordonnier et gardien de Louis XVII à la prison du Temple, il demeure 32 rue Marat. Il est guillotiné le 10 thermidor an II.
- Jacques-Louis Warmé, né à Paris en 1765, demeurant 10 rue de l'Hirondelle. Il fut successivement commis aux Domaines, employé à la deuxième division de la Guerre, section des étapes (en mars 1794), employé à la commission du commerce et des approvisionnements. En mars 1794, il était secrétaire de l'Assemblée générale de la section Marat et fut guillotiné le 10 thermidor an II.
Historique
Cette section se nomma « section du Théâtre-Français », puis « section de Marseille » en Modèle:Date-. En Modèle:Date-, elle prit le nom de « section de Marseille et Marat » et à partir de pluviôse an Modèle:II, « section de Marat » tout court. En pluviôse an Modèle:III, elle reprit son nom primitif de « section du Théâtre-Français ».
Territoire
Secteur entre l’École de médecine et le théâtre de l'Odéon.
Limites
Les rues de : rue de Condé, rue des Fossés-Saint-Germain et Dauphine, à droite, depuis la rue de Vaugirard jusqu'au Pont-Neuf ; le quai des Augustins, du Pont-Neuf, à la rue du Hurepoix ; la rue du Hurepoix des deux côtés ; la place du Pont-Saint-Michel à droite, la rue de la Boucherie et la rue de la Harpe, à droite, jusqu'à la place Saint-Michel ; le côté de la place Saint-Michel, à droite, en retour sur la rue des Francs-Bourgeois, aussi à droite : la rue de Vaugirard, à droite, jusqu'à la rue de Condé<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Intérieur
Les rues des Augustins, Christine, de Savoie, Pavée, Gît-le-Cœur, de l'Hirondelle, Saint-André-des-Arts, Cour du Commerce, rues de l'Éperon, du Paon, du Jardinet, Mignon, des Poitevins, du Cimetière-Saint-André, Haute-Feuille, des Cordeliers, de Mâcon, Percée, Poupée, Serpente, des Deux-Portes, Pierre-Sarrasin, de Touraine, de l'Observance, des Fossés-Monsieur-le-Prince, des Francs-Bourgeois, de Condé, du Théâtre-Français ; le Théâtre Français et les rues qui y aboutissent, etc. ; et généralement tous les rues, culs-de-sac, places, etc., enclavés dans cette limite.
Local
La section de Marat se réunissait, en 1792, dans l’Église Saint-André-des-Arts, située sur l'actuelle place du même nom, et qui fut détruite peu de temps après.
Population
14 400 habitants, dont 2 200 ouvriers et 850 économiquement faibles. La section comprenait 1 700 citoyens actifs.
Rapport d’Edme-Bonaventure Courtois : Modèle:Citation bloc
Membres célèbres
- Georges Danton ;
- Camille Desmoulins ;
- Jean-Paul Marat ;
- Antoine-François Momoro ;
- Léonard Bourdon ;
- Pâris dit Fabricius.
9 Thermidor an II
Lors de la chute de Robespierre, le 9 thermidor an II, la section de Marat soutint la Convention nationale ; seuls les trois représentants prêtèrent serment à la Commune de Paris.
Évolution
Après le regroupement par quatre des sections révolutionnaires par la loi du 19 vendémiaire an IV (Modèle:Date) qui porte création de 12 arrondissements, la présente section est maintenue comme subdivision administrative, puis devient, par arrêté préfectoral du Modèle:Date, le quartier de l'École-de-Médecine ([[Ancien 11e arrondissement de Paris|Modèle:11e de Paris]])<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Notes et références
Références
Annexes
Bibliographie
Modèle:Palette Sections révolutionnaires de Paris Modèle:Portail