Le Mouvement de la ruralité
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Le Mouvement de la ruralité (LMR), appelé Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT) jusqu'en 2019, est un parti politique français créé en 1989. Son objectif est de défendre un certain nombre de valeurs traditionnelles de la France rurale, notamment la chasse, ainsi que la préservation des milieux naturels. Ses fondateurs sont André Goustat, Jean Saint-Josse, Jean Seinlary et Pierre Fuziès.
CPNT obtient jusqu'à plus de 4 % des voix lors des élections nationales et des élus dans un certain nombre de scrutins entre 1989 et 2002, avant de baisser dans les votes. Depuis 2010, il est associé à l'UMP, devenue LR.
Éric Doumas en est le président depuis novembre 2022.
Histoire
Fondation et premières années (1989-1999)
Le CPNT est fondé en 1989 afin de combler une déficit de représentation politique des chasseurs<ref>Modèle:Article.</ref>. Candidat aux élections européennes de 1989 et de 1994, le mouvement ne remporte aucun siège. Lors des élections régionales de 1992, le parti parvient à faire élire 29 conseillers régionaux, et deux de plus en 1998<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>.
Succès relatifs (1999-2002)
Il rassemble 6,77 % des suffrages exprimés lors des élections européennes de 1999, et faire élire six députés européens, dont son président Jean Saint-Josse qui est tête de liste<ref name=":0" />.
En 2001, il doit faire face à une scission avec la naissance du parti Droit de chasse, qui est lancé par des dissidents du CPNT dans les Bouches-du-Rhône.
Lors de l'élection présidentielle de 2002, Jean Saint-Josse obtient 4,23 % des suffrages exprimés (1,2 million de voix).
Première période de déclin (2002-2007)
Après le premier tour des élections régionales, le Modèle:Date, CPNT, sous la présidence de Jean Saint-Josse, qui disposait pourtant d'élus dans les précédents conseils régionaux, choisit de ne pas fusionner avec d'autres listes dans les 5 régions (sur 8) où le mouvement a franchi la barre des 5 % qui l'y aurait autorisé, et de ne donner aucune consigne de vote à ses électeurs. Après le scrutin, CPNT n'est plus représenté dans les conseils régionaux, où il possédait 32 élus.
Aux élections européennes de 2004, il n'arrive à atteindre 3 %, taux nécessaire au remboursement des frais de campagne, que dans l'une des cinq circonscriptions dans lesquelles il s'était présenté. Ceci représente un déficit de Modèle:Unité et la perte de ses six députés européens dont seul Jean-Louis Bernié se représenta sous la bannière CPNT, Véronique Mathieu rejoignant la liste UMP de la circonscription Est.
Après ces échecs, plusieurs cadres du parti ont rejoint l'UMP ou le MPF.
Le Modèle:Date, à l’issue d’une élection primaire interne, CPNT désigne Frédéric Nihous comme candidat à l'élection présidentielle de 2007. Il a recueilli 1,15 % des voix au premier tour, soit Modèle:Unité au total<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette perte importante de voix par rapport à 2002, s'explique en partie par les transferts de voix en faveur de Nicolas Sarkozy dans les fiefs du parti<ref>Modèle:Article.</ref>. Au deuxième tour, Frédéric Nihous a appelé au rejet de Modèle:Citation, lesquels se sont ralliés à Ségolène Royal et a rappelé à ses électeurs Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Aux législatives de 2007, auxquelles CPNT présente 253 candidats en parité, CPNT appelle à voter pour l'UMP au deuxième tour<ref name="medoc">Le Journal du Médoc</ref>.
Rapprochement avec l'UMP et LR (depuis 2007)
Au second tour de l'élection présidentielle de 2007, CPNT appelle à voter contre Ségolène Royal. Aux législatives de juin 2007, il appelle à voter pour les candidats de l'UMP au second tour. À la suite des élections européennes de 2009, CPNT répond favorablement au souhait de l’UMP de rejoindre la majorité présidentielle par l’établissement d’un partenariat programmatique et politique. Ce qui est acté par un vote des instances du mouvement dans le courant de cette même année. Dès lors CPNT a fait partie intégrante de la majorité présidentielle durant le mandat de Nicolas Sarkozy.
Président de CPNT depuis 1998, Jean Saint-Josse a décidé de ne pas se représenter à la tête du mouvement en 2008. Frédéric Nihous lui succède le Modèle:Date lors d'une réunion à Orly (Val-de-Marne) où le comité exécutif du mouvement l'a élu<ref>Modèle:Article.</ref>.
À l'occasion des élections européennes de 2009, CPNT a décidé de faire alliance avec le Mouvement pour la France (droite), présidé par Philippe de Villiers, alliance rejetée par le seul comité héraultais de CPNT dont les dirigeants s’étaient unilatéralement et préalablement déjà engagés avec le président du Conseil régional Languedoc-Roussillon Georges Frêche (divers gauche). Ils ne font depuis plus partie de CPNT.
Lors des élections régionales de 2010, un accord de partenariat avec l’UMP est validé par les instances nationales du mouvement pour toutes les régions. Grâce à cet accord, le CPNT obtient six conseillers régionaux et fait son retour dans ces collectivités.
À l'occasion de l'élection présidentielle de 2012, CPNT apporte son soutien à Nicolas Sarkozy, après l'échec de Frédéric Nihous dans sa quête des Modèle:Nombre ; celui-ci devient le Modèle:Citation de Nicolas Sarkozy pendant la campagne électorale. Lors des législatives de 2012, CPNT devient officiellement un mouvement associé à l'UMP<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Frédéric Nihous est reconduit à l'unanimité à la présidence du Mouvement lors du Comité directeur du Modèle:Date- à Rungis. Il y annonce d’ores et déjà préparer la relève en annonçant qu’il démissionnera et passera le relai à mi-mandat. Comme prévu, Eddie Puyjalon est élu président de CPNT en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans le cadre de la primaire de la droite et du centre de 2016, CPNT soutient Nicolas Sarkozy au premier tour, puis François Fillon au second<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, le mouvement change de nom pour devenir Le Mouvement de la ruralité<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Aux élections législatives de juin 2022, le mouvement choisit de présenter dans la [[Neuvième circonscription de Paris|Modèle:9e circonscription de Paris]] une homonyme de Sandrine Rousseau, candidate de la NUPES, dans l'objectif d'Modèle:Citation, affirme dans une interview le président Eddie Puyjalon<ref>. Législatives : « Nous voulons embêter les parlementaires à l’opposé de nos valeurs comme Sandrine Rousseau », Le JDD, 26 mai 2022.</ref>.
Positionnement sur l'échiquier politique
Si Jean Saint-Josse ou Frédéric Nihous sont issus du RPR<ref name="fig">Frédéric Nihous : « On se prend claque sur claque aux élections. Il faut donc savoir dire stop. En ralliant l'UMP, nous ne renions pas nos convictions », « Le parti des chasseurs prêt à rejoindre la majorité », Le Figaro, 12 août 2009</ref>, CPNT se déclare à l'origine comme mouvement indépendant mais en opposition totale au parti Les Verts<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Entre 1999 et 2004, CPNT siège au Parlement européen dans le groupe EDD aux côtés de partis de droite eurosceptiques. En 2004 une alliance avec Philippe de Villiers est envisagée par une partie du mouvement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle se concrétise pour les élections européennes de 2009, par un vote à la quasi-unanimité des instances du mouvement. Mais elle provoque des départs massifs car nombre d'adhérents pensent que leur accord sur la chasse masque nombre de désaccords sur d'autres sujets<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Scores électoraux
Élections présidentielles
Année | Candidat | Modèle:1er | ||
---|---|---|---|---|
Voix | % | Rang | ||
1995 | pas de candidat | |||
2002 | Jean Saint-Josse | 1 204 689 | 4,23 | Modèle:9e |
2007 | Frédéric Nihous | 420 645 | 1,15 | Modèle:11e |
2012 | soutien à Nicolas Sarkozy | |||
2017 | soutien à François Fillon puis à Emmanuel Macron |
Élections législatives
Année | Modèle:1er | Sièges | |
---|---|---|---|
Voix | % | ||
1993 | CPNT a présenté quelques candidats dans le département de la Gironde. | ||
1997 | Aucun candidat | ||
2002 | 422 448 | 1,67 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
2007 | 213 427 | 0,82 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
2012 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | ||
2022<ref>Modèle:Lien web.</ref> | 68 702 | 0,30 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
- Élections législatives de 2012 : aucun élu. Le CPNT présente seulement trois candidats sous l'étiquette UMP/CPNT, éliminés dès le premier tour, sur les 577 circonscriptions.
Élections européennes
Année | % | Sièges | Rang | Tête de liste | Groupe |
---|---|---|---|---|---|
1989 | 4,13 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:7e | André Goustat | - |
1994 | 3,96 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:7e | André Goustat | - |
1999 | 6,77 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:7e | Jean Saint-Josse | EDD |
2004 | 1,73 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:9e | - | - |
2009Modèle:Note label | 4,80 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:8e | - | - |
2014 | - | - | - | - | - |
2019Modèle:Note label | 8,48 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:4e | François-Xavier Bellamy |
Modèle:Note labelAu sein de Libertas avec le MPF, qui a obtenu un siège.
Modèle:Note labelListe commune avec Les Républicains et Les Centristes.
Élections régionales
Année | Modèle:1er | Conseillers | |
---|---|---|---|
Voix | % | ||
1992 | 29 | ||
1998 | 31 | ||
2004 | 397 024 | 1,64 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
2010 | Avec l'UMP | 6 | |
2015 | Avec LR | 5 |
- Élections régionales de 1992 : 29 élus ventilés dans 13 régions (dont 10 élus pour la seule région Aquitaine).
- Élections régionales de 1998 : 32 élus ventilés dans 17 régions.
Élections cantonales
- Élections cantonales de 1992 : pas de candidat.
- Élections cantonales de 1994 : pas de candidat.
- Élections cantonales de 1998 : pas de candidat.
- Élections cantonales de 2001 : 4 élus (Nicolas Lotin Canton de Saint-Valery-sur-Somme et Yves Butel Canton d'Abbeville-Sud en Somme ; Francis Magenties Canton de Lesparre-Médoc en Gironde ; Christophe Morgo canton de Mèze dans l'Hérault ; 52 candidats.
- Élections cantonales de 2004 : aucun élu - Modèle:Unité (0,17 % des suffrages exprimés). 1 candidat passe le Modèle:1er.
- Élections cantonales de 2008 : 2 réélus (Francis Magenties en Gironde (56,06 % des suffrages exprimés au second tour) et Christophe Morgo dans l'Hérault (72,04 % des suffrages exprimés au second tour)).
- Élections cantonales de 2011 : aucun élu. Le CPNT présente quelques candidats dans toute la France.
Élections sénatoriales
- Élections sénatoriales de 1989 : pas de candidat.
- Élections sénatoriales de 1992 : pas de candidat.
- Élections sénatoriales de 1995 : pas de candidat.
- Élections sénatoriales de 1998 : pas de candidat.
- Élections sénatoriales de 2001 : pas de candidat.
- Élections sénatoriales de 2004 : pas de candidat.
- Élections sénatoriales de 2008 : aucun élu. En Gironde liste conduite par Eddie Puyjalon - huit voix. Hérault : liste conduite par Ferdinand Jaoul - Modèle:Nombre.
- Élections sénatoriales de 2011 : aucun élu.
Élus et personnalités
Présidents
- 1989 - 1998 : André Goustat
- 1998 - 2008 : Jean Saint-Josse
- 2008 - 2016 : Frédéric Nihous
- 2016 - 2022 : Eddie Puyjalon<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Depuis 2022 : Éric Doumas
Conseillers régionaux
Conseillers régionaux 2010-2015
- Frédéric Nihous (Aquitaine)
- Thierry Joulin (Poitou-Charente)
- Pascale Guittet (Poitou-Charente)
- Marie-Christine Git (Rhône-Alpes)
- Jean Pilniak (Picardie)
- Didier Vergy (Basse-Normandie)
Conseillers régionaux 2015-2021
- Eddie Puyjalon (Nouvelle-Aquitaine), élu en Gironde
- Monique Huon (Hauts-de-France), élue dans le Nord
- Frédéric Nihous (Hauts-de-France), élu dans le Nord ; a quitté le parti après son élection
- Didier Vergy (Normandie), élu dans le Calvados, maire de Landes-sur-Ajon
- Pascal Marie (Normandie), élu dans la Manche
- Yves d’Amecourt (Nouvelle-Aquitaine), élu en Gironde
- Jordan Grosse-Cruciani (Grand Est), élu dans les Vosges, conseiller municipal de Charmes
Mandature 2021-2028
Région | Élus | Groupe | Sièges |
---|---|---|---|
Auvergne-Rhône-Alpes<ref name=LMR>Liste des élus du Mouvement Rural lors des élections régionales de 2021.</ref> | Marie-France Dabert - Christophe Fournier (apparente) | Les Républicains, Divers droite, société civile et apparentés | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
Paca<ref name=LMR /> | Jean-Paul David | Notre Région d'abord | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
Total | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
Conseillers départementaux
- Martine Aury (Vendée), élue dans le canton de Saint-Jean-de-Monts, conseillère municipale de Notre-Dame-de-Monts. Jusqu’en 2021
- Sonia Colemyn (Gironde), élue dans le canton du Nord-Médoc en binôme avec Grégoire de Fournas (Front national).jusqu’en 2021
- Jean-Francois Nativel (La Reunion), élu dans le canton de Saint Paul. Conseiller Municipal de Saint Paul.
Maires
- Francis Barthes, maire de Saint-Jean-de-Minervois (Hérault) de 2001 à 2020.
- Didier Vergy, maire de Landes-sur-Ajon (Calvados) depuis 2008.
- Pierre Rogé, maire de Latour-Bas-Elne (Pyrénées orientales) de 2001 à 2020.
- Frédéric Hance, maire de Liffol-le-Grand (Vosges) de 2001 à 2014.
- Jean-Luc Hallé, maire d'Hamel (Nord) depuis 1982.
- Guy Lauret, maire de Vendargues (Hérault) depuis 2020.
Identité visuelle
-
Logo de CPNT (jusqu'en 2019).
-
Logo du Mouvement de la ruralité (depuis 2019).
Dans la culture
Dans l'album L'Ordure à l'état pur, du groupe de black metal français Peste noire, la première chanson est intitulée Casse, pêches, fractures et traditions.