Claude Seignolle

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Claude Seignolle, né le Modèle:Date de naissance à Périgueux (Dordogne) et mort le Modèle:Date de décès à Versailles<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Nancy Ladde, « Claude Seignolle s'en est allé », Sud Ouest édition Dordogne, 18 juillet 2018, Modèle:P..</ref>,<ref>Lieux de naissance et décès trouvés dans la base MatchId des fichiers de décès en ligne du Ministère de l'Intérieur avec les données INSEE (consultation 19 janvier 2020)</ref>, est un écrivain, folkloriste et éditeur français.

Il a commencé par collecter le patrimoine légendaire des régions françaises avant de développer une œuvre littéraire personnelle.

Il est également connu sous les pseudonymes de Starcante, Claude S. et Jean-Robert Dumoulin.

Biographie

Les jeunes années

Né le Modèle:Date de naissance à Périgueux (Dordogne)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, Claude Seignolle passe son enfance dans la campagne où sa principale occupation est de ramasser et collectionner tout ce qui lui semble digne d’intérêt : pierres et silex, mais surtout fossiles et monnaies anciennes. Il est aussi très attentif aux contes et légendes que sa grand-mère lui raconte, d’où son goût pour les mystères de la nuit et toutes les sortes de diableries. À l’âge de douze ans, sa famille déménage à Châtenay-Malabry. Son père est éditeur d'ouvrages pédagogiques à l'enseigne des Éditions Pédagogiques Modernes (E.P.M.) sises dans le quartier historique des Halles. Il est scolarisé au lycée Lakanal à Sceaux, où son professeur d’histoire l’encourage dans sa vocation archéologique. C'est ainsi qu'en 1934, il dégage au cours de fouilles à Plessis-Robinson, d'énormes blocs de pierre, dans lesquels il voyait des débris de dolmens, l'un d'eux portant d'ailleurs des inscriptions<ref>Alain Valtat, Histoire du Plessis-Robinson, Impr. Marianne, 1972, Modèle:P.</ref>. Il est renvoyé de ce lycée pour absentéisme et dédaigne le travail dans l’entreprise familiale. Par la suite, il fréquente la Société préhistorique française, dont l’un des intervenants est l’abbé Henri Breuil, où il fait la rencontre du folkloriste Arnold Van Gennep. Cette rencontre déterminante va le faire passer du patrimoine minéralogique à celui du folklore et du légendaire. Avec son frère Jacques, il va sillonner le Hurepoix pendant deux années, se faire collecteur des traditions rurales, et s’intéresser aux rites des fêtes, aux superstitions. En 1937, il co-signe avec son frère Le Folklore du Hurepoix, livre bien accueilli, notamment par Pierre Mac Orlan et Blaise Cendrars. Ce premier ouvrage va être suivi de nombreux autres consacrés à la culture populaire, mais aussi d’une œuvre littéraire plus personnelle. En 1945 paraît son premier roman, Le Rond des sorciers.

L'écrivain

Claude Seignolle fait son service militaire à Metz, dans l'artillerie. Un jour qu'il est dans une librairie, il hésite à saluer un colonel, hésitation qui lui vaut du cachot et un sonore « Artilleur ! mes respects ! » ; ce colonel est le futur général de Gaulle. Mobilisé en Lorraine, Seignolle y passe la drôle de guerre et les premiers combats. Fait prisonnier, il est envoyé en Allemagne. Il évoque cette période dans ses mémoires, Un homme nu<ref>Éditions Lucien Souny, préface de Roland Ernould et présentation de Roger Maudhuy)</ref>, et dans La Gueule, édité au Terrain vague, en 1959, et réédité à Zulma, en 1999<ref>Dans la préface de cette dernière édition sont données d'ailleurs pour la première fois des précisions sur le parcours professionnel de Claude Seignolle (Eric Dussert, « Tout pour La Gueule, ou les frappantes vertus de trois proses », préface à La Gueule, Paris, Zulma, 1999) : fils d'éditeur d'ouvrages pédagogiques et éditeur lui-même à l'enseigne des Éditions Pédagogiques Modernes (E.P.M.), sises dans le quartier historique des Halles – lequel lui inspire un recueil de nouvelles fantastiques, La Nuit des Halles.</ref>.

Libéré pour raisons sanitaires, il se réfugie à Presly, entre Berry et Sologne. À la Libération, Il réside à Sainte-Montaine, toujours en Sologne, où il recueille les traditions locales qui lui inspireront plusieurs ouvrages. Car si aujourd'hui Seignolle est considéré comme l'un des meilleurs « fantastiqueurs » français, avec notamment La Malvenue, Marie la louve et Le Rond des sorciers, c'est parce qu'il a su tremper sa plume d'écrivain dans le chaudron des croyances populaires. Un autre pan de son oeuvre, dont les contes sont regroupés dans "La Nuit des Halles", traite des mystères du défunt quartier des Halles à Paris.

Grâce à l'éditeur belge Marabout, Seignolle conquiert un vaste public avec les recueils de nouvelles Contes macabres, Récits cruels, Histoires maléfiques, Histoires vénéneuses et Contes sorciers. Aujourd'hui, le Seignolle écrivain est essentiellement publié par Phébus.

Il reçoit, en novembre 2008, le prix Alfred-Verdaguer de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre<ref>S. Drouet, « Claude Seignolle sous la Coupole », in Le Journal de la Sologne, hiver 2008, Modèle:P..</ref>.

Un prix littéraire portant son nom récompense les œuvres relatives au folklore français. Il est décerné chaque année depuis 2004 à Épinal lors du festival des Imaginales.

Œuvres

Romans

Nouvelles

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Essais

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Recueils

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Folklore

  • 1937 : Le Folklore du Hurepoix (Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne), G.-P. Maisonneuve, 337 p.<ref>Voir catalogue BNF.</ref> (avec Jacques Seignolle)

En 1997, une réédition de contes a vu le jour sous le titre Contes, récits et légendes des pays de France : Modèle:Colonnes

Préfaces

Ces dernières années, Claude Seignolle a essentiellement préfacé l'œuvre en folklore de Roger Maudhuy : La Lorraine des légendes (Éditions France-Empire), Le Limousin des légendes (Éditions Lucien Souny), Contes des pays lorrains (Éditions Lucien Souny) et Contes et légendes d'Alsace (Éditions Place Stanislas).

Adaptation

  • Comme une odeur du diable par Laurent Lefeuvre, Éditions Mosquito, 2017 : adaptation en bande dessinée noir et blanc de certains contes de Claude Seignolle.

Postérité

Dans la littérature

Claude Seignolle apparaît en tant que l'un des protagonistes de l'unique roman de Charles-Gustave Burg<ref>Pseudonyme de Hubert Schneckenburger, selon Modèle:NooSFere auteur.</ref>, Le Pantacle de l'ange déchu, paru en 1974<ref>Charles-Gustave Burg, Le Pantacle de l'ange déchu, Marabout, coll. « Bibliothèque Marabout - Fantastique » Modèle:N°, 1974. On en trouvera la bibliographie ici.</ref>.

Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

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