Coignières
Modèle:Infobox Commune de France
Coignières est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France, à Modèle:Unité au sud-ouest de Paris.
Géographie
Situation
La commune de Coignières se trouve à environ Modèle:Unité au sud-ouest de Versailles. Elle est limitrophe de Maurepas au nord, du Mesnil-Saint-Denis et de Lévis-Saint-Nom à l'est, des Essarts-le-Roi au sud et de Saint-Rémy-l'Honoré à l'ouest.
Le territoire se situe sur un plateau relativement plat sauf dans sa partie ouest où s'amorce la vallée de la Mauldre qui coule vers le nord et dont la source se trouve près du lieudit la Maison Blanche.
La commune est relativement urbanisée, de nouveaux quartiers et zones d'activités contigus à Maurepas et au-delà à l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines ainsi qu'une zone industrielle (ZI du Marais) et une importante zone commerciale étirées le long de la route nationale et de la voie ferrée, étant venus s'ajouter au noyau du village ancien.
La partie ouest du territoire est encore rurale et en partie boisée (bois des Hautes Bruyères).
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Hydrographie
- La Mauldre en limite ouest de la commune.
Transports et voies de communications
- Réseau routier
La commune est desservie sur le plan routier par la route nationale 10 qui traverse la commune selon un axe nord-est - sud-ouest, et qui compte tenu de l'intensité de la circulation crée une véritable coupure.
- Desserte ferroviaire
La commune dispose de la gare de Coignières, sur la ligne de Paris-Montparnasse à Brest, dont le tracé est parallèle à la RN 10, et qui est desservie par les trains de la ligne N du Transilien (branche Paris - Rambouillet).
- Bus
La commune est desservieModèle:Quand par les lignes Express 12 et 89 de l'établissement Transdev de Rambouillet, par la ligne 411 du réseau de bus de Saint-Quentin-en-Yvelines et par la ligne 61 de l'établissement Transdev de HoudanModèle:Référence nécessaire.
- Sentier de randonnée
La commune est traversée d'est en ouest par le sentier de grande randonnée GR 11.
Urbanisme
Typologie
Coignières est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 8,3 % | 67 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 31,4 % | 253 |
Équipements sportifs et de loisirs | 4,8 % | 39 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 25,7 % | 207 |
Forêts de feuillus | 29,7 % | 239 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Cotonariae<ref name="Cocheris">Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>, Cotonarias en 768<ref name="MUL">MULON (Marianne) Noms de lieu d'Île-de-France (1997), p. 167.</ref>, Coigneriae au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Cocheris" />, Cognères<ref name="Cocheris" />, Coignères-le-Chastel<ref name="Cocheris" />.
Le premier élément Coign- reflète le nom du coing, terme issu du latin cotōneum, attesté en français pour la première fois sous la forme codoin au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis cooing vers 1170<ref>[1]</ref>. Le coing est le fruit du cognassier. Le nom actuel de cet arbre est un néologisme du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dérivé de cognasse à l'aide du suffixe -ier (cf. fruitier, pommier, poirier).
En revanche, l'ancien français avait quoingnier mentionné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le toponyme Coignières est issu du gallo-roman COTONARIAS, dont le suffixe -ARIAS a une valeur collective et locative, d'où le sens global de « verger(s) de cognassiers »<ref name="MUL"/>.
Histoire
Le village existait déjà au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puisque c'est en 768 qu'il est cité, sous le nom de Cotonarias, comme étant donné par le roi Pépin le Bref à l'abbaye de Saint-Denis.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village était constitué de deux parties, Coignières-les-Vieils c'est-à-dire les maisons groupées autour de l'église et Coignières-les-Neuves, la première rangée de maisons, le long et au nord de la route nationale<ref>(source : Auguste Moutié)</ref>.
La paroisse date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, époque de construction de l'église, la chapelle seigneuriale de l'église datant, quant à elle de 1553.
Depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Coignières a joué un rôle important comme étape sur la route reliant Paris à Chartres. On peut encore y voir un ancien relais de poste. Cette fonction a rapidement disparu avec l'arrivée du chemin de fer au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Le Modèle:Date- a lieu l'inauguration de la gare de Coignières.
En 1880, Coignières était encore une petite ville de paysans vivant grâce à la culture des champs de maïs.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Rambouillet, après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1988 de la dixième circonscription des Yvelines.
Elle faisait partie de 1801 à 1976 du canton de Chevreuse, année où elle intègre le canton de Maurepas<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune fait toujours partie, est modifié, passant de 4 à 16 communes.
Intercommunalité
Coignières est l'une des communes de la ville nouvelle aménagée par l'établissement public d’aménagement de Saint-Quentin-en-Yvelines (EPASQY) et gérée le syndicat communautaire d’aménagement de l’agglomération nouvelle (SCAAN) créé en 1972.
Coignières, ainsi que Bois-d'Arcy, Maurepas et Plaisir quittent la ville nouvelle fin 1983 et la commune adhère en 2014 à la communauté de communes des Étangs (CCE), mais la quittent le Modèle:Date-.
En effet, dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le préfet de la région d'Île-de-France, après avoir sans succès souhaité la constitution d'une grande intercommunalité de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, approuve le 4 mars 2015 un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment la « fusion de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines et de la communauté de communes de l'Ouest Parisien et extension du périmètre du nouveau groupement aux communes de Maurepas et Coignières<ref>Modèle:Lien web.</ref> ».
Dans ce cadre est ainsi créé le Modèle:Date- une nouvelle communauté d'agglomération qui conserve la dénomination de Saint-Quentin-en-Yvelines, et comprend douze communes, dont Coignières<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique locale
Les maires de Coignières et Maurepas rendent publique en 2018 une réflexion en vue de la création d'un commune nouvelle qui les regrouperait le Modèle:Date- notamment afin d’affronter la « baisse continue des dotations de l’État ». Les deux communes limitrophes ont antérieurement mutualisé leurs archives et leurs polices municipales<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>, et partagent depuis longtemps les mêmes déchetteries, station d’épuration ou réseau d’assainissement<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette initiative fait l'objet d'un refus d'habitants de Coignières<ref>Modèle:Article.</ref> et d'une partie de la majorité siégeant au conseil municipal de Coignières.
La municipalité de Coignières fait part de l'abandon de ce projet controversé en mai 2018<ref>Modèle:Article.</ref>. Le conseil municipal refuse ensuite son soutien au maire<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>, qui démissionne en septembre 2018<ref name="LP1109018"/>.
Des élections municipales sont donc organisées les Modèle:Date- et Modèle:Date-, qui voient le succès de la liste issue de l'opposition et menée par Didier Fischer (SE)<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Celui-ci est donc élu maire lors du conseil municipal du Modèle:Date-<ref name="LP09122018"/>. Modèle:Article détaillé
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
La création de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines est intervenue au milieu des années 1970 et des champs de maïs. Coignières en a fait partie jusqu'à la fin de 1983 et la population de la commune a considérablement augmenté pendant cette dizaine d'années. Le phénomène s'est nettement ralenti depuis.
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 38,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 22,0 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,05 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,68 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Historiquement, l'école primaire jouxtait la mairie, à côté de la place, composée du monument aux morts, de la mairie, de l'église, du cimetière, de l'école, d'un café épicerie et d'une ferme agricole (appartenant à M. Torcheux). En 1962, le directeur de l'école primaire s'appelait M. Hachet.
De nos jours, la ville compte cinq établissements scolaires : les écoles primaire et maternelle Gabriel-Bouvet, les écoles primaire et maternelle Marcel-Pagnol ainsi que le collège de la Mare-aux-Saules<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Santé
La commune s'est dotée en 2014 d'une maison de santé, qui remplace un équipement privé vieillissant et ne respectant pas les règles d'accessibilité<ref>Modèle:Article.</ref>.
Sports
Économie
Les zones « Forum Gibet » et « Les Portes de Chevreuse », ainsi que le secteur Pariwest qui s'étend sur Coignières et Maurepas, constituent ensemble le deuxième pôle commercial de l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, représentant plus de 500 M€ de chiffre d'affaires, Modèle:Unité de surfaces commerciales et plus du tiers des emplois de ces deux communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Germain-d'Auxerre : église en pierre meulière de style roman datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (clocher reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et rénové en 2009). Elle possède un vitrail du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle classé monument historique. Voir aussi : Vitrail de la chaste Suzanne.
- Le cimetière, qui jouxte l'église Saint-Germain-d'Auxerre, abrite sept tombes de soldats du Commonwealth.
- Le relais de poste aux chevaux fut construit en 1706, là où se trouve aujourd'hui le no 99 de la route de Chartres à Paris. Ce relais ne devait être que temporaire, pendant le changement de locaux de celui de Trappes. Mais on avait eu le temps de constater qu'un relais s'imposait à Coignières, entre Trappes et Rambouillet.
- Musée de la locomotion et de l'attelage de l'Île-de-France.
- Étang du Val Favry.
- Le poirier Saint-Martin planté il y a plus de 120 ans dans "l'allée des Pommiers". D’une hauteur d’environ 17 mètres et d’une circonférence de 2,80 mètres, il est reconnu comme arbre remarquable en 2016.
Personnalités liées à la commune
Louis-Édouard Byasson (1870-1911) : officier de marine français, le premier officier à obtenir le brevet de pilote d'avion.
Gabriel Bouvet : catcheur de la World Wide Wrestling Federation, son physique hors-norme (Modèle:Unité - Modèle:Unité) lui valut le surnom de Twentieth Wonder of the World (la vingtième merveille du monde). La plus grande école de la ville porte son nom<ref>Modèle:Lien web.</ref>.