Conches-sur-Gondoire
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Conches-sur-Gondoire est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Conches-sur-Gondoire est située entre les villes de Lagny-sur-Marne et Bussy-Saint-Georges. Les vallées de la Gondoire<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de la Brosse constituent un espace vert protégé de quelques centaines d'hectares, aujourd'hui en voie d'aménagement et apprécié de la population et qui, à Conches-sur-Gondoire, forme le poumon vert de la petite commune qui grimpe à partir de son ru paressant entre les deux flancs de sa conche. Cependant il nous faut remiser aux neiges d'antan la vision idyllique du poète qui écrivait sur Conches, à l'époque de Lamartine : "Le territoire des environs de l'église ne consiste qu'en vergers, arbres fruitiers et bocages..." (Michelin 1829).
Communes limitrophes
Hydrographie
Le système hydrographique de la commune se compose d'un seul cours d'eau référencé : la Gondoire, longue de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> qui conflue avec un bras de la Marne.
Sa longueur linéaire globale sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 22 octobre 2018</ref>.
Climat
Conches-sur-Gondoire, comme tout le département, connaît un régime climatique tempéré, de type atlantique.
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Conches-sur-Gondoire est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits et écarts
La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier Fantoir).
Occupation des sols
En 2018<ref>Site Corine Land Cover Mises à jour.</ref>, le territoire de la commune se répartit<ref group="Note">Statistiques 2018 de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.</ref> en 54,4 % de zones agricoles hétérogènes<ref group="Note">Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.</ref>, 40,2 % de zones urbanisées, 5,3 % de terres arables et < 0,5 % de forêts<ref name="siges"/>,<ref name="iau-idf">Modèle:PdfFiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr</ref>.
Logement
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nobr dont 94,4 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 5,6 % d'appartements<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>.
Parmi ces logements, 93,2 % étaient des résidences principales, 1,9 % des résidences secondaires et 4,9 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 88,8 % contre 9,4 % de locataires<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section « Logement » consulté le 2 octobre 2020</ref> dont, 1,5 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)<ref group="Note">Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).</ref> et, 1,8 % logés gratuitement.
Toponymie
Auparavant, la commune était simplement désignée sous le nom de Conches, appellation encore fréquemment utilisée dans le langage courant. La dénomination actuelle a été officialisée en 1993 <ref>https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=DD9DFEC5B1A81502FBAC04F51E6DABE4.tpdila13v_1?cidTexte=JORFTEXT000000360989&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000000006980</ref>.
Le nom de Conches proviendrait de la coquille Saint-Jacques qu'arboraient les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle qui, empruntant l'ancien Chemin Pavé de Meaux à Paris (aujourd'hui la D 217 bis), étaient hébergés sur le passage soit au prieuré de Conches soit à l'auberge ou à la chapelle du Chemin (Guermantes)Modèle:Refnec. Selon une autre étymologie populaire, Conches aurait été, à l'époque des grands bouleversements géologiques, un endroit privilégié où aimaient se rassembler, en concentrations remarquées, de ces petits mollusques des marais appelés buccins aux coquilles en forme de conques, assez communs en Île-de-France, et qui auraient, par la suite, donné leur nom, à ce lieu-ditModèle:Refnec. Pour d'autres, ce nom proviendrait de la forme conchoïdale de la petite vallée de la Gondoire qui traverse le relief de la commune. Quelques autres font l'hypothèse de la traduction d'un ancestral lieu-dit « Conchas » (signifiant « les Sources » en vieux langage poétique vernaculaireModèle:Refnec), illustrant ainsi la présence de très nombreuses sources qui, en raison de la couche argilo-marneuse omniprésente, sourdaient de partout, en ces lieux, bien avant l'habitat, sur les pentes de la conche, les envahissaient et cascadaient vers le ru actuellement dénommé Gondoire, domestiquées par la suite en puits et fontaines presque aussitôt rendus atones par l'installation de l'eau courante dans l'habitat, celles-ci restant cependant toujours présentes dans les circuits souterrains.
La commune était autrefois homonyme exacte de l’actuelle Conches-en-Ouche (Eure) qui a reçu l’appellation composée à une date inconnue, estimée entre 1882 et 1943.
Histoire
Les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle qui, empruntant l'ancien Chemin Pavé de Meaux à Paris (aujourd'hui la D 217 bis), étaient hébergés sur le passage soit au prieuré Son nom proviendrait de la forme conchoïdale évidente de la petite vallée de la Gondoire qui traverse le relief de la commune et lui prête son nom. Quelques autres, en voie de recherche, vous diront que cette appellation ne serait autre que la traduction d'un ancestral lieu-dit les Sources (« Conchas », en vieux langage poétique vernaculaire), illustrant ainsi la présence de très nombreuses sources qui, en raison de la couche argilo-marneuse omniprésente, sourdaient de partout, en ces lieux, bien avant l'habitat, sur les pentes de la conche, les envahissaient et cascadaient vers le ru actuellement dénommé Gondoire, domestiquées par la suite en puits et fontaines presque aussitôt rendus atones par l'installation de l'eau courante dans l'habitat, celles-ci restant cependant toujours présentes dans les circuits souterrains... Enfin, en dernière projection, quelques imaginations non moins fertiles vous lanceront que ce lieu dénommé Conches aurait été, à l'époque des grands bouleversements géologiques, un endroit privilégié où aimaient se rassembler, en concentrations remarquées, ces petits mollusques des marais appelés buccins aux coquilles en forme de conques, assez communs en Île-de-France, qu'on peut encore trouver dans les lacs des environs et qui auraient, par la suite, donné leur nom, à notre lieu-dit.
Le village de Conches dont l'église romane restaurée Sainte-Marie se dresse sur le coteau sud, vit sur ses flancs se construire, fin Modèle:S mini- - début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un prieuré Saint-Jean-Baptiste commandité par l'Abbaye Saint-Pierre de Lagny à la suite d'une faveur de l'évêque de Paris, Geoffroy de Boulogne, oncle de Godefroy de Bouillon et Chancelier de France<ref>manuscrit dom Chaugy, bibliothèque Gérard Billy de Lagny-sur-Marne ; Michelin 1829, réédition Amatteis.</ref>. La paroisse de Conches passa dès lors, avec celle de Chanteloup-en-Brie, (après celles de Gouvernes et Montévrain mais avant la petite nouvelle (1081) Saint-Thibault-des-Vignes), sous la houlette et l'action des moines de Lagny, qui la transformèrent (l'église notamment). Le cloître et l'essentiel des bâtiments annexes du prieuré furent fort endommagés pendant les guerres civiles du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais celui-ci survécut jusqu'à la Révolution (Eberhart, Le Pays de Lagny). Des traces en subsistent encore aujourd'hui aux alentours de l'église et notamment un étang quadrangulaire aux rives maçonnées (ce qui aurait pu être un vivier), des soupçons de chapelle dans ce qui pourrait être le bâti initial du prieuré, des tombes, des souterrains, une crypte-cave médiévale (voûtes d'arêtes s'appuyant sur unique pilier central), comme celle de Blandy-les-Tours, sous la Grange, la salle des fêtes de la commune, et quelques bâtiments de ferme dont l'un appartint à Maurice Boitel qui a peint beaucoup de paysages sur ces pentes pendant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Conches s'embellit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de la construction d'un château et d'un parc à l'anglaise de Modèle:Unité (le parc des Cèdres), avec étang circulaire et glacière prévus pour les fêtes. Après avoir appartenu au professeur Gustave Ribaud, le château a été vendu 700 000 francs (environ 107 000 euros) et a été transformé en résidence seniors. Le parc est accessible aux visiteurs. Le Val Guermantes, l'îlot de verdure proche, a été construit vers cette époque, alors que commençait en face à se piqueter de maisons le flanc droit de la Gondoire lequel de nos jours en est constellé. Deux centres hippiques (et un centre de tennis) dévalent la conche. Pendant les années 1960, la maison de Maurice Boitel fut le point de rencontre de beaucoup de peintres, de musiciens et de scientifiques comme Gabriel Deschamps, Pierre Gaillardot, Georges Claude Chavanne, Pierre Dejean, Maurice Faustino-Lafetat, Louis Vuillermoz, Rodolphe Caillaux, Andrée Bordeaux-Le Pecq, Albert Besson, Gustave Ribaud, Daniel du Janerand, Françoise Ardré, Léonard Ginsbourg, etc.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Les habitants sont appelés les Conchois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au dernier recensement de Modèle:Population de France/dernière année, la commune comptait Modèle:Nombre.
Modèle:Population de France/section
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de Modèle:Nobr, représentant 1 704 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 30 480 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section « Revenus et pauvreté des ménages », consulté le 2 octobre 2020</ref>.
Emploi
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 73,3 % contre un taux de chômage de 5,9 %. Les 20,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,9 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,6 % de retraités ou préretraités et 3,3 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017», consultée le 14 mars 2021</ref>.
Secteurs d'activité
Entreprises et commerces
En 2018, le nombre d'établissements actifs était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, Modèle:Nobr dans l’Information et communication, Modèle:Nobr dans les activités financières et d'assurance, Modèle:Nobr dans les activités immobilières, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, Modèle:Nobr dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et Modèle:Nobr étaient relatifs aux autres activités de services<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 14 mars 2021</ref>.
En 2019, Modèle:Nobr ont été créées sur le territoire de la commune, dont Modèle:Nobr individuelles.
Au Modèle:Date-, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le 14 mars 2021</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église romane Sainte-Marie de début Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec fresques du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, classée monument historique en 1978 Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Prieuré détruit pendant les guerres de Religion au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle dont il reste, entre autres vestiges, la crypte-cave de la Grange et les bâtiments collectifs situés à l'ouest de l'église.
- Château du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec son parc de quatorze hectares à l'anglaise avec une statue d'Alfred Corneau (Les Cèdres).
- Fermes du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Événements
- Brocante en septembre.
- Fête du centre équestre Le Grand Clos le dernier samedi de juin.
Personnalités liées à la commune
- Maurice Boitel, peintre français.
- Gustave Ribaud, membre de l'Académie des Sciences.
- Léonard Ginsburg, paléontologue et géologue français (1927 - 2009) et Françoise Ardré, phycologue (1931 - 2010), tous deux scientifiques au Museum national d'histoire naturelle à Paris, s'y sont mariés en 1965.
- Pierre Albertini (1942-2017), judoka international français, devenu ensuite président de la Fédération française de tennis de table, décédé à Conches-sur-Gondoire.