D'une superficie de Modèle:Unité, il est le troisième plus petit département bolivien, après ceux de Chuquisaca et de Tarija. Le département est situé au centre-ouest de la Bolivie. Il est limité au sud par le département de Potosí, à l'ouest par le Chili, à l'est par les départements de Potosí et de Cochabamba, et au nord par le département de La Paz.
Le climat est essentiellement froid, et sur la Cordillère occidentale, le thermomètre peut atteindre des températures polaires. La température annuelle moyenne est de Modèle:Unité, atteignant Modèle:Unité en été au milieu de la matinée et une partie de l'après-midi. La différence de températures minimales entre l'hiver et le printemps et l'été dépasse Modèle:Unité. Selon la classification climatique de Köppen, les climats présents dans le département sont semi-aride froid (BSk) et aride froid (BWk)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1585, le prêtre Francisco de Medrano baptise l'endroit où est situé le village d'Ururu (maintenant la ville d'Oruro) sous le nom de San Miguel de Oruro. Celui-ci est réputé pour ses ressources minières<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.
À la suite du remplacement de petits mineurs au bénéfice des plus grands, une Modèle:Lien éclate le Modèle:Date contre la vice-royauté espagnole. Les protestations sont violemment réprimées par le gouvernement.
Le Modèle:Date, l'émancipation de la région à l'égard des autorités coloniales s'est toutefois poursuivie par la déclaration d'Oruro faite par le membre de la Première Junte, Tomás Barrón. Aidé par des combattants venus de Cochabamba, le pouvoir royaliste est évacué d'Oruro, le Modèle:Date. Les milices de Cochabamba et d'Oruro repartent ensemble vers le nord à la rencontre des troupes royalistes envoyées pour réprimer l'insurrection d'Oruro. Le Modèle:Date, les milices peu armées, remportent contre les troupes royalistes, la Modèle:Lien, considérée comme un jalon important de l'indépendance bolivienne<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Quant au département en lui-même, il faut attendre le Modèle:Date, où il est créé par décret suprême, sous la présidence du maréchal d'Ayacucho et deuxième président de la Bolivie, Antonio José de Sucre.
Population
Langues parlées
Les principales langues parlées dans le département sont l'espagnol, l'aymara et le quechua. Aussi, la quasi-totalité des locuteurs boliviens du Chipaya sont situés dans le département, la langue occupe d'ailleurs la quatrième position des langues les plus parlées. Le tableau suivant présente le nombre d'habitants du département âgés de six ans et plus en fonction de leur langue principalement parlée pour l'année 2012<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le tableau suivant présente la population du département selon les recensements boliviens. Il est à noter que les résultats antérieurs à 1882 peuvent avoir une fiabilité variable, considérant les méthodes d'estimation de l'époque qui pouvaient s'appliquer à des territoires plus étendus<ref name=":12">Modèle:Ouvrage</ref>.{{#invoke:Démographie|demographie}}
Le tableau suivant présente les villes ayant une population supérieure à Modèle:Unité habitants en 2012, tel que comptabilisé par le recensement bolivien de cette même année<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
La ville d'Oruro est la première capitale départementale et deuxième ville de Bolivie à être desservie par un chemin de fer. Le Modèle:Date, la ville est reliée par voie ferrée avec la ville d'Uyuni et conséquemment celle d'Antofagasta, ceci contribuant au progrès, à la modernité et à la croissance économique de la ville et du département pour plusieurs décennies. Il faut attendre plusieurs années afin qu'une deuxième grande ville bolivienne soit reliée par chemin de fer, en effet, c'est en 1905 que La Paz obtient sa voie ferrée. Le chemin de fer constitue toujours aujourd'hui un moyen de transport utilisé par la population<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le département d'Oruro est également desservi par plusieurs routes nationales d'importance, telles que les routes 1, 4, 6, 12, 27, 30, 31, 32 et 44. La plupart de celles-ci sont complètement asphaltées.
Le département d'Oruro constitue le noyau historique de l'industrie minière bolivienne, il est notamment à ce titre le premier producteur d'étain de tout le pays. Le département produit également plusieurs produits andins comme le quinoa et la patate et procède à l'élevage de camélidés tels que le lama et l'alpaga<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>.
Outre ses activités minières, agricoles et d'élevage, le département se distingue par sa production de boissons non alcoolisées, de bière, son industrie alimentaire, de textiles, de produits non métalliques et de bois. Toutefois, malgré son importance, le tourisme a une importance limitée dans l'activité économique globale départementale<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Situé à la rencontre de l'altiplano et des hauts sommets andins, le département dispose de plusieurs attraits naturels sur lesquels repose en grande partie son industrie touristique. La région est caractérisée par son relief montagneux, il s'y trouve donc des gisements minéraux, des sources thermales, des volcans actifs, des lacs, des déserts et des salars. La liste qui suit présente des attraits touristiques importants du département d'Oruro.
Le lac Uru Uru, situé au sud de la capitale, est une étendue d'eau peu profonde où il est possible d'y observer plusieurs oiseaux, dont des flamants roses et des faucons, et de pratiquer la pêche ou encore la voile<ref name=":3" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le lac Poopó, situé au centre-est du département est le deuxième plus grand lac de Bolivie après le lac Titicaca ainsi que le plus grand du département. Il est également reconnu pour ses populations d'oiseaux, notamment de flamants roses<ref name=":3" />. Depuis 2015 particulièrement, le lac est aux prises avec d'importants problèmes d'assèchement<ref>Modèle:Lien web</ref>.Fichier:Sajama 04223.jpgLe Nevado Sajama, plus haut sommet bolivien.
Le village de Chipaya, à environ Modèle:Unité de la ville d'Oruro, est un village habité par le peuple chipaya. Contrairement à plusieurs villes, ce peuple a su conserver beaucoup de leurs caractéristiques culturelles ancestrales, dont leur langue, le puquina. La construction en forme de cône de certaines habitations est également singulière<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le salar de Coipasa est le second plus grand salar de Bolivie après celui d'Uyuni, il entoure d'ailleurs le lac du même nom et est situé à l'extrême sud-ouest du département<ref name=":3" />.