Danger Girl
Modèle:En-tête label Modèle:Autre Modèle:Infobox Bande dessinée
Danger Girl<ref group="Note">Littéralement « Fille dangereuse ».</ref> est une série américaine de Modèle:Lang d'aventure créée en 1997 par le dessinateur J. Scott Campbell assisté du scénariste Andy Hartnell. Elle met en scène un groupe d'espionnes sexy dans des aventures se déroulant à travers le monde et parodiant celles de James Bond et d'Indiana Jones de qui les auteurs puisent leur inspiration. Certains critiques la rapprochent également des séries télévisées Batman et Drôles de dames mais aussi du personnage de jeu vidéo Lara Croft.
Créée en décembre 1997, elle rencontre rapidement un grand succès. Cependant, J. Scott Campbell quitte Danger Girl dès la fin de la première histoire laissant sa place à d'autres dessinateurs qui réalisent plusieurs mini-séries jusqu'à janvier 2016. En anglais, elle est publiée par Image Comics puis DC Comics et enfin Modèle:Langue. En français, elle paraît chez Semic et Éditions USA dans un premier temps ; quelques années plus tard, la publication est reprise par Soleil, suivi de Glénat et enfin de Graph Zeppelin.
La série Danger Girl est globalement appréciée par les critiques qui la voient comme un bon divertissement aux histoires simples qui mélangent de l'action, de l'humour et des héroïnes sexy. La série s'est vue déclinée à travers une gamme de jouets et un jeu vidéo.
Univers
Synopsis
Les Modèle:Langue mettent en scène Abbey Chase, une jeune chasseuse de trésor qui a rejoint une organisation secrète nommée Danger Girl pour effectuer des missions périlleuses pleines d'aventures<ref name="Geek"/>,<ref name="Prime"/>. Toutes les femmes de cette agence sont belles, dotées de formes généreuses et sont généralement court-vêtues ou arborent des vêtements moulants<ref name="Geek"/>,<ref name="Keith"/>. Cependant, elles sont hautement qualifiées en techniques de combat et au maniement des armes<ref name="Geek"/>,<ref name="Maxoe1"/>. Les Danger Girl se lancent régulièrement à la recherche d'objets rares et mystérieux et luttent notamment contre les maléfiques « Empire du Marteau »<ref name="Wadlow"/> et « Empire de la Faucille »<ref group="a">Modèle:Ouvrage.</ref>.
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Logo de l'organisation Danger Girl.
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Drapeau du Marteau<ref group="Note">Le « Modèle:Langue » en anglais.</ref>.
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Drapeau de la Faucille<ref group="Note">Le « Kama » en japonais.</ref>.
Personnages principaux : l'équipe Danger Girl
- Abbey Chase est le personnage principal de la série<ref group="a">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il s'agit d'une archéologue spécialisée dans l'antiquité et les artéfacts<ref group="a" name="Danger Girl 1.19"/>. Abbey maîtrise également plusieurs langues et pratique le tir d'élite<ref group="a" name="Danger Girl 1.19">Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle est l'« Indiana Jones » de l'équipe<ref name="What">Modèle:Lien web.</ref>.
- Sydney Savage<ref name=Sydney-Valerie group="a">Modèle:Ouvrage.</ref> est une ancienne agente du service de renseignement extérieur de l'Australie<ref group="a" name="Danger Girl 1.18"/>,<ref name="Encre2"/>. Sydney a une très grande maîtrise du fouet<ref group="a" name="Danger Girl 1.18">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Encre2"/> et arbore une combinaison en latex<ref name="Planète6">Modèle:Lien web.</ref>. Elle a une apparence qui s'inspire d'Emma Peel de la série télévisée Chapeau melon et bottes de cuir (1961-1969) et de Catwoman<ref name="What"/>.
- Natalia Kassle<ref group="a">Modèle:Ouvrage.</ref> est une ancienne agente du service secret de la Russie<ref group="a" name="Danger Girl 1.18"/>,<ref name="Encre2"/>. Elle s'est spécialisée dans le maniement du couteau et est redoutable au corps à corps<ref group="a" name="Danger Girl 1.18"/>,<ref name="Encre2"/>.
- Valérie Evans dite Silicon Valerie<ref name=Sydney-Valerie group="a"/>,<ref name="Deuce et Val" group="a"/>,<ref group="Note">Son nom est une référence au technopole de « Silicon Valley » en Californie.</ref> est une jeune ingénieure en informatique récemment sortie de l'université d'Oxford<ref group="a" name="Danger Girl 1.19"/>,<ref name="Encre2"/>.
- Deuce<ref name="Deuce et Val" group="a">Modèle:Ouvrage.</ref> était dans les années 1960 un agent du service de renseignements extérieurs du Royaume-Uni mis est à la retraite à la fin de la guerre froide<ref group="a" name="Danger Girl 1.16"/>,<ref name="Encre2"/>. Deuce reprend ensuite du service pour diriger l'opération Danger Girl<ref group="a" name="Danger Girl 1.16">Modèle:Ouvrage.</ref>. Son apparence physique est directement inspirée de celle de Sean Connery<ref name="Encre2"/>,<ref name="TopComics1">Modèle:Lien web.</ref>.
- Sonya Savage est la sœur de Sydney<ref group="a" name="Danger Girl Trinity 2.22">Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle est également une ancienne agente du service de renseignement australien devenue ensuite chasseuse de primes puis membre de Danger Girl<ref group="a" name="Danger Girl Trinity 3.4">Modèle:Ouvrage.</ref>. Sonya a un caractère en acier trempé<ref name="Maxoe3"/>.
Personnages secondaires
- Agent Zéro<ref name="Johnny et Zéro" group="a"/> est un mystérieux agent secret ancien membre de l'Empire du Marteau qui aide ensuite les Danger Girl<ref group="a">Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Anastasia Kilbourne est une amie de Natalia Kassle. Elle arbore un tatouage de dragon qui remonte d'un de ses pieds jusqu’à son visage<ref name="Anastasia" group="a">Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle a été inventée pour le jeu vidéo Danger Girl pour un niveau qui n'a pas été développé mais est ensuite introduite dans l'album Danger Girl - Tric-traque à Shanghaï<ref name="Anastasia" group="a"/>.
- Donavin Conrad<ref group="a">Modèle:Ouvrage.</ref> est un riche collectionneur d'œuvres d'art<ref group="a" name="Danger Girl Revolver 3.21">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il est l'un des antagonistes des Danger Girl et présente plusieurs attributs du méchant de fiction comme la moustache fine, le sourire carnassier ou le cache-œil<ref name="Krinein"/>.
- Duncan est également un riche collectionneur d'art<ref group="a">Modèle:Ouvrage.</ref>. Ami d'Abbey Chase, il la recommande à Deuce pour qu'elle intègre l'opération Danger Girl<ref group="a">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il a pour modèle graphique Scott Dunbier, l'ami et rédacteur en chef de J. Scott Campbell<ref group="a">Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Johnny Barracuda<ref name="Johnny et Zéro" group="a">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref group="Note">Son nom est une référence au barracuda, un grand poisson carnivore.</ref> est l'agent de liaison de la CIA auprès de Danger Girl<ref group="a" name="Danger Girl Revolver 1.20">Modèle:Ouvrage.</ref>. Johnny est un beau jeune homme bagarreur et sûr de lui mais aussi maladroit<ref group="a" name="Danger Girl 2.12">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Bodoi Danger"/>. Son apparence physique est directement inspirée de celle de l'acteur Bruce Campbell<ref name="What"/>.
- Major Maxim est un des dirigeants de l'Empire du Marteau avec notamment Assassin X, le docteur Kharnov Von Kripplor et le Führer de l'empire<ref group="a">Modèle:Ouvrage.</ref>. Son apparence se rapproche de celle de Dark Vador<ref name="What"/>. Son organisation, l'Empire du Marteau, est constituée d'anciens membres du parti nazi qui ont pour objectif de créer Modèle:Citation<ref group="a">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Lieux d'action des aventures
Comme James Bond et Indiana Jones, les Danger Girl parcourent le monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ainsi dans le premier épisode, le lecteur les découvre au Costa Rica<ref name="Encre2">Modèle:Lien web.</ref> ; dans Danger Girl - Kamikaze, elles se rendent à Hong Kong<ref name="Encre3">Modèle:Lien web.</ref> ; dans Modèle:Langue, à Hawaï<ref name="Encre3"/> ; dans Modèle:Langue, à Las Vegas<ref name="Encre3"/> ; dans Danger Girl - Revolver, elles passent notamment à Venise et au Pérou<ref name="Actua1"/>,<ref name="Bodoi Danger"/> ; dans Danger Girl - Trinity, dans le golfe d'Aden<ref name="Planète5">Modèle:Lien web.</ref>, au Caire, à Londres et au Congo<ref name="Prime">Modèle:Lien web.</ref> ; dans Danger Girl - Tric-Traque à Shanghaï à Shanghai<ref name="Loutre">Modèle:Lien web.</ref> et dans Danger Girl - Mayday, en Russie<ref name="Regard3">Modèle:Lien web.</ref>.
Historique
Le dessinateur Jeffery Scott Campbell est découvert au début des Modèle:Nobr par Jim Lee, le dessinateur fondateur de la maison d'édition Wildstorm<ref name="Bodoi">Modèle:Lien web</ref>. Le rédacteur en chef de la société, Scott Dunbier, lui propose en 1993 de travailler sur un épisode de Stormwatch, une des séries phares de la maison d'édition puis lui confie une nouvelle mini-série scénarisée par Jim Lee : Gen¹³<ref name="Bodoi"/>. La série, qui raconte l'histoire d'une équipe de super-héros adolescents, est un succès et revient en février 1994 en série régulière<ref name="Bodoi"/>. Campbell y officie comme dessinateur principal jusqu'au numéro 20 de juin 1997<ref name="Bodoi"/>.
En 1998, Wildstorm décide de créer un nouveau label nommé Cliffhanger dans lequel les dessinateurs de la maison peuvent lancer leurs propres création<ref name="Cliff"/>. Joe Madureira livre Modèle:Langue tandis qu'Humberto Ramos lance Modèle:Langue<ref name="Cliff">Modèle:Lien web.</ref>. Campbell s'associe à son ami Andy Hartnell comme co-scénariste pour créer Danger Girl<ref name="Bodoi"/>.
Campbell, lassé de dessiner des super-héros<ref name="Intro" group="a"/>, décide cette fois de réaliser une parodie de James Bond avec des filles sexy<ref name="Bodoi"/>. Le groupe devait au départ comprendre six filles mais les auteurs finissent par se limiter à quatre pour ne pas faire Modèle:Citation<ref group="a">Modèle:Ouvrage.</ref>. Débutée en décembre 1997, la série est également un succès<ref name="Bodoi"/>,<ref name="Coin Revolver"/>. Elle est l'une des rares séries à atteindre les Modèle:Nombre exemplaires vendus avec Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue ou Modèle:Langue<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Cependant Campbell a du mal à tenir le rythme de publication et le septième et dernier numéro est seulement publié en février 2001<ref name="Bodoi"/>,<ref name="Encre1">Modèle:Lien web.</ref>. Fort de ce succès Campbell arrête de dessiner des comics et se lance dans l'illustration pour divers supports<ref name="Bodoi"/>. La série continue cependant jusqu'en 2007 mais avec d'autres dessinateurs comme Arthur Adams, Joe Chiodo, Phil Noto ou bien Tommy Yune dans un style manga<ref name="Coin Destination">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Encre2"/>.
En 2007, Scott Dunbier quitte Wildstorm et rejoint l'année suivante l'éditeur IDW<ref name="Dunbier">Modèle:Lien web</ref>. Il propose alors à ses nouveaux employeurs de relancer Danger Girl<ref name="IDW"/>. Conquis par l'idée, ceux-ci annoncent en 2009 sur leur site internet qu'ils reprennent l'édition de la série que DC avait laissée à l'abandon<ref name="IDW">Modèle:Lien web : Modèle:Citation bloc</ref>. Après des rééditions de rigueur, Danger Girl revient début 2011 avec une toute nouvelle histoire<ref name="Bodoi"/>. Andy Hartnell est toujours au scénario tandis que les dessins sont signés par Chris Madden dans un style moins sexy et plus Modèle:Langue que celui de Campbell<ref name="Coin Revolver"/>. D'autres dessinateurs officient ensuite sur la série : John Royle, Harvey Tolibao et Stephen Molnar jusqu'en janvier 2016<ref name="Actua3">Modèle:Lien web.</ref>.
Analyse
Inspiration
Les Danger Girl sont un mélange des personnages Indiana Jones, James Bond et des héroïnes de la série télévisée Drôles de dames (1978-1981)<ref name="Wadlow"/>,<ref name="Krinein"/>. Certains critiques y voient également des éléments de L'Agence tous risques (1983-1987)<ref name="Bodoi Danger">Modèle:Lien web.</ref>, de Mission impossible (1966-1973)<ref name="TopComics1"/> ou une similitude avec les aventures de Lara Croft<ref name="Krinein"/>,<ref name="Coin Revolver"/> dans la série de jeux vidéo Modèle:Langue (créée en 1996)<ref name="Coin 1"/>,<ref name="Actua1"/>. Cependant, la série reste essentiellement vue comme étant une parodie de la saga James Bond<ref name="Keith">Modèle:Harvsp : Modèle:Citation bloc</ref>,<ref name="Bodoi"/>. Hartnell et Campbell en copient en effet les visuels des génériques d'ouverture, le côté sexy des Modèle:Langue, les poursuites en voitures, les méchants improbables et surtout l'apparence du premier James Bond : Sean Connery<ref name="Encre2"/>.
Le style graphique de J. Scott Campbell est notamment influencé par ceux de Jim Lee et d'Arthur Adams<ref name="Bodoi"/>. Comme eux, il dessine particulièrement bien l'anatomie masculine et surtout féminine et aime à donner du relief aux scènes d'action<ref name="Intro" group="a"/>. C'est d'ailleurs un album d'Arthur Adams qui l'a décidé à devenir dessinateur de bande dessinée<ref name="Intro" group="a"/>. Campbell s’inspire également du travail de l'illustrateur américain Gil Elvgren qui est principalement connu dans les années 1950 et 1960 pour ses Modèle:Langue sexy et naturels<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
J. Scott Campbell avoue que le film Indiana Jones et les Aventuriers de l'arche perdue (1981) a fortement influencé son travail<ref name="Raider"/>. Il s'agit même de son film préféré durant son enfance<ref name="Intro" group="a">Modèle:Ouvrage.</ref>. Les références à cette œuvre et ses deux suites sont ainsi nombreuses dans la série originale Danger Girl<ref name="Raider"/>. Comme Indiana Jones, l’héroïne Abbey Chase est une archéologue spécialisée dans les civilisations antiques<ref name="Raider"/>. De même, Sydney Savage emprunte au célèbre aventurier son arme fétiche : le fouet<ref name="Raider"/>. Certaines scènes sont également des reprises du film comme la scène où Abbey saute dans un camion, la scène où les Danger Girl retrouvent le casque doré ou la scène de la cérémonie mystique qui se déroule dans une île<ref name="Raider"/>. Une référence directe est même présente dans la bande dessinée quand Sydney surnomme Valerie « Demi-Lune »<ref name="Raider">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Note">Cette référence n'est présente que dans la version originale.</ref>. Indiana Jones et le Temple maudit (1984) est également une source d'inspiration notamment pour Danger Girl - Revolver<ref name="Coin Revolver">Modèle:Lien web.</ref>. Ainsi Abbey Chase se retrouve comme Indiana Jones encerclée par l'ennemi avec son fiancé au milieu d'un pont de singe<ref group="a" name="Danger Girl Revolver 2.1">Modèle:Ouvrage.</ref>. De plus, comme dans ce film, un village perd sa prospérité après le vol d'un artéfact sacré que doivent retrouver les héros<ref name="Coin Revolver"/>. Des références à Indiana Jones et la Dernière Croisade (1989) sont également présentes<ref name="Krinein"/>. L'album Danger Girl - Trinity reprend la seconde partie de l'introduction du film dans laquelle Indiana est menacé d'être jeté hors d'un bateau en pleine mer<ref group="a" name="Danger Girl Trinity 1.2">Modèle:Ouvrage.</ref>. L'album Danger Girl - Revolver s'inspire, lui, de la poursuite en Riva à Venise<ref name="Krinein"/>.
L'histoire Modèle:Langue dessinée par Phil Noto est en revanche un mélange entre Indiana Jones et le Temple maudit et La momie (1999) avec une histoire de pharaon à Las Vegas<ref name="Coin Destination"/>,<ref name="Actua2"/>. L'histoire Modèle:Langue s'inspire plutôt des Aventures de Jack Burton (1986)<ref name="Actua2"/>.
Bien que partageant avec Batman une histoire commune<ref name="Batman"/>, Danger Girl parodie également le héros masqué dans sa version série télévisée des années 1960<ref name="Bodoi Danger"/>,<ref name="Actua2">Modèle:Lien web.</ref>. Ainsi dans l'histoire Danger Girl – Special, les trois Danger Girl deviennent à la nuit tombée les « Soutifs à motifs », des super-héroïnes qui combattent le crime<ref group="a" name="soutif">Modèle:Ouvrage.</ref>. La célèbre Batmobile devient donc la Soutif-Mobile<ref group="a">Modèle:Ouvrage.</ref> et le commissaire Gordon y est nommé commissaire Jordon<ref group="a" name="soutif"/>. La scène d'escalade d'immeuble est également une référence à la série comme l'indique d'ailleurs un des personnages<ref group="a">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les histoires de la période IDW rendent également hommage à la série originale de J. Scott Campbell. Le déroulement des événements des deux premières planches de Revolver #4 de Chris Madden est exactement le même qu'aux deux premières planches de Modèle:Langue<ref group="a" name="Danger Girl Revolver 4.1">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref group="a" name="Danger Girl 0.1">Modèle:Ouvrage.</ref>, la seule différence est que l'antagoniste Donavin Conrad se retrouve à la place d'Abbey Chase et vice versa. La première planche de Trinity #1 de John Royle est également la même que celle de la première planche de Danger Girl Prologue<ref group="a" name="Danger Girl Trinity 1.1">Modèle:Ouvrage.</ref>. De plus dans la septième planche de Revolver #4, Abbey en robe de soirée est dans une position et au même positionnement qu'à la quinzième planche de Danger Girl #2<ref group="a" name="Danger Girl Revolver 4.7">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref group="a" name="Danger Girl 2.15">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Série légère et sexy
La série Danger Girl propose avant tout des aventures légères et improbables mettant en scène des belles espionnes décolletées au physique de Modèle:Langue<ref name="Bodoi Danger"/>,<ref name="Brain"/>,<ref name="Actua1"/>,<ref name="Maxoe3">Modèle:Lien web.</ref>. Ce n'est pas une bande-dessinée intellectuelle mais du divertissement pur<ref name="Bodoi Danger"/> avec des histoires simples<ref name="Planète8">Modèle:Lien web.</ref>, à la façon des films d'action des années 1980 et 1990<ref name="Krinein">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Prime"/>. Certaines histoires comme Trinity ou Tric-traque à Shanghaï vont même jusqu'à laisser le côté sexy pour mettre encore plus en avant l’action et l'aventure<ref name="Actua3"/>,<ref name="TopComics2">Modèle:Lien web.</ref>. Le scénario est avant tout un prétexte pour mettre en scène une succession de scènes d’action<ref name="TopComics2"/>. Le public cible semble être les adolescents et les jeunes adultes masculins<ref name="Brain">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Maxoe1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Maxoe2">Modèle:Lien web.</ref>. La série échappe cependant à un côté misogyne grâce à un second degré humoristique<ref name="Regard2">Modèle:Lien web.</ref>.
Danger Girl mise sur une omniprésence de l'humour notamment à travers le personnage du beau et gaffeur Johnny Barracuda<ref name="Planète1">Modèle:Lien web.</ref>, d'autres personnages faire-valoir masculins crétins et pervers<ref name="Regard1">Modèle:Lien web.</ref> et des rebondissements sentimentaux<ref name="Planète3">Modèle:Lien web.</ref>.
La série originale, mais aussi les nombreuses illustrations intérieures de J. Scott Campbell, affichent des éléments de séduction à travers des poses lascives<ref name="Krinein"/>,<ref name="Emaginarock1">Modèle:Lien web.</ref> ou en montrant les héroïnes sous tous les angles<ref name="Coin 1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Actua1"/>. Les autres histoires de la série continuent dans cette veine en montrant régulièrement les Danger Girl en tenue légère et avec des armes<ref name="Coin Destination"/>. La plupart des personnages féminins sont également dessinés avec des poitrines proéminentes régulièrement mises en valeur<ref name="Brain"/>,<ref name="Actua1">Modèle:Lien web.</ref>.
L'album Danger Girl - Mayday, bien que toujours dans le registre du divertissement, offre cependant une histoire plus profonde en abordant le concept de « rédemption » à travers le parcours et la résurrection du personnage de Natalia Kassle<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Accueil
Les internautes du site bdtheque confèrent à la série Danger Girl une note moyenne de Modèle:Nobr sur une échelle de 5<ref name="BDtheque">Modèle:Lien web</ref> et les internautes de la Bédéthèque une note moyenne de 3 sur 5<ref name="Bedetheque3">Modèle:Lien web</ref>. De manière générale les critiques trouvent la série légère mais divertissante<ref name="Actua1"/>,<ref name="Planète1"/>. Le succès de la série est surtout attribué au talent du dessinateur original J. Scott Campbell qui offre des héroïnes au physique irréprochable mais aussi au dynamisme des scènes d'action<ref name="Planète1"/>,<ref name="Planète2">Modèle:Lien web.</ref>.
Benjamin Roure du site BoDoï indique qu'avec l'album Danger Girl - Destination danger Modèle:Citation<ref name="Bodoi Danger"/>. Roure souligne le travail du dessinateur Phil Noto, notamment son trait à la personnalité Modèle:Langue<ref name="Bodoi Danger"/>. Antoine Boudet du site ActuaBD trouve lui l'album Danger Girl - Destination danger bien écrit, sans prétention et assez soigné<ref name="Actua3"/>. Irokee du site Comics Prime parlant du l'album Danger Girl - Trinity affirme qu'il s'agit d'une lecture très agréable qui apporte une dose de plaisir décomplexé<ref name="Prime"/>. Thomas Riquet du site Emaginarock trouve que le scénario de Danger Girl est Modèle:Citation<ref name="Emaginarock1"/>. Il salue également une dynamique prenante<ref name="Emaginarock3">Modèle:Lien web.</ref> et des couleurs chatoyantes<ref name="Emaginarock2">Modèle:Lien web.</ref>. Stéphane Le Troëdec du site Top Comics trouve l'album Danger Girl - Tric-traque à Shanghaï bourré d’action et de charme<ref name="TopComics2"/>. Tof du site Maxoe pense que l'album Danger Girl - Revolver est un Modèle:Citation<ref name="Maxoe2"/>. Mickaël Gereaume du site PlaneteBD indique que la plupart des albums sont des purs moments de délassement et de divertissement<ref name="Planète1"/>,<ref name="Planète2"/>.
Maixent du site Krinein trouve en revanche que les Danger Girl Modèle:Citation<ref name="Krinein"/>. Il trouve que l'album Danger Girl - Revolver est Modèle:Citation<ref name="Krinein"/>. Il vise notamment le dessinateur Chris Madden qui ne personnalise quasiment pas les visages et le scénario qui se contente de reprendre des éléments trouvés ailleurs<ref name="Krinein"/>. Aurélien Pigeat d'Actua BD rapproche également à Madden un trait Modèle:Citation<ref name="Actua1"/>. Cependant il trouve Revolver amusant, énergique et divertissant<ref name="Actua1"/>. Arnaud Gueury du site Bulle d'encre pense que l'album Danger Girl - Destination danger constitue un Modèle:Citation<ref name="Encre3"/>. Nathanaël Bouton-Drouard du site Regard Critique est déçu par Nick Bradshaw, le dessinateur de Danger Girl - Back in Black et Danger Girl - Tir aux pigeons. Il trouve que Bradshaw Modèle:Citation. Selon lui, le trait du dessinateur n'infuse pas l'énergie nécessaire qui doit rendre attrayante l'action présente dans ses albums<ref name="Regard4">Modèle:Lien web.</ref>.
Publication
Aux États-Unis
D'abord publié chez Wildstorm au sein d'Image Comics, la série déménage à partir du cinquième numéro de juillet 1999 chez DC Comics à la suite de l'achat de Wildstorm par cette maison d'édition<ref>Modèle:Lien archive.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp : Modèle:Citation bloc</ref>. Après le départ du dessinateur J. Scott Campbell, DC continue d'éditer des Danger Girl sous la forme de Modèle:Langue. Sortiront ainsi, Modèle:Langue en février 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Langue en novembre et décembre 2001<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Langue en mai 2003<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Langue en novembre 2003<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Langue en décembre 2004<ref name="Batman">Modèle:Lien web.</ref>. DC revient ensuite au format série et propose ainsi Modèle:Langue de janvier à avril 2006<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Langue de juin à septembre 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement, DC réédite les histoires en albums. La série originale est d'abord publiée en trois albums sous le titre Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref> puis dans une intégrale nommée Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref> bénéficient également d'une sortie en album tandis que certaines des histoires courtes sont regroupées dans l'album Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Danger Girl revient ensuite chez IDW qui réédite d'abord la série originale en album en 2010 puis publie de nouvelles histoires<ref name="IDW"/>. Ils éditent ainsi sept nouvelles séries en fascicules puis en albums : Modèle:Langue d'avril 2011 à août 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Langue de janvier à avril 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Langue de juillet à novembre 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Langue d'avril à juillet 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Langue de septembre à décembre 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Langue d'avril à août 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Langue d'août 2015 à janvier 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Danger Girl a trois incursions dans d'autres séries :
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Batman, ici un Modèle:Langue de 2012.
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L'Armée des Ténèbres (Modèle:Langue), ici un cosplay du héros Ash Williams en 2011.
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Modèle:Langue, ici un cosplay des antagonistes Cobra Commandeur et La Baronne en 2015.
En France
De 1999 à 2010
La série originale est pré-publiée en kiosques par Semic dans les six numéros du magazine Danger Girl de 1999 à 2002<ref name="CVF">Modèle:Lien web</ref>,<ref group="Note">En complément à la série originale sont également édités dans ces numéros Modèle:Langue, Modèle:Langue et Modèle:Langue.</ref> puis partiellement en librairie aux Éditions USA en un album en 2000<ref name="Bedetheque">Modèle:Lien web</ref>. La disparition de Semic en 2005<ref>Modèle:Lien web</ref> puis d'Éditions USA en 2009 laisse ensuite les droits d'adaptation vacants pour la France<ref>Modèle:Lien web</ref>. C'est finalement les Éditions Soleil qui sortent en 2010 l'intégrale de la série originale en deux volumes mais dans un tout petit tirage<ref name="Bedetheque2">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le second volume se retrouve alors très rapidement indisponible<ref name="ComicsPlace0">Thomas Rivière, « Danger Girl Deluxe Edition » sur ComicsPlace.net, 4 avril 2013 (consulté le 15 avril 2013) : Modèle:Citation bloc</ref>.
Depuis 2012
En 2012, l'éditeur Glénat Comics annonce qu'il reprend la publication de Danger Girl en France <ref name="GC1">Modèle:Lien web.</ref>. D'abord prévu pour octobre 2012, le premier album de cette reprise, Danger Girl - Revolver, sort finalement en avril 2013<ref name="GC1"/>. Il est ensuite complété en juillet par un second album nommé Danger Girl - Destination danger qui reprend les Modèle:Langue de DC Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue et Modèle:Langue<ref name="GC2">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="GC4">Modèle:Lien web.</ref>. Un troisième volume sort enfin en février 2014, il s'agit de Danger Girl - Trinity<ref name="GC3">Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, la série ne rencontre pas son public en France et Glénat renonce à sortir d'autres albums<ref name="ComicsPlace1">Thomas Rivière, « Danger Girl Mayday sort aujourd’hui ! » sur ComicsPlace.net, 12 novembre 2014 (consulté le 8 mai 2019) : Modèle:Citation bloc</ref>,<ref group="Note">Selon Thomas Rivière, l'éditeur vend respectivement 1200, 935 et 960 exemplaires.</ref>.
En 2018, les éditions de l'Éveil reprennent la publication de Danger Girl dans leur marque éditoriale Graph Zeppelin. Elles rééditent en premier lieu, avec une nouvelle traduction, la série originale en format intégrale sous le titre Opération Hammer<ref name="ComicsPlace9">Modèle:Lien web.</ref> puis un carnet de croquis de J. Scott Campbell consacré à la série<ref name="ComicsPlace8">Modèle:Lien web.</ref> dans un format franco-belge<ref name="ComicsPlace9" />. L'année suivante sortent quatre autres albums : Danger Girl - Mayday<ref name="ComicsPlace6">Modèle:Lien web.</ref>, Danger Girl - Back in Black<ref name="ComicsPlace10">Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Langue sous le titre Danger Girl - Tir aux pigeons<ref >Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Langue sous le titre Danger Girl - Tric-traque à Shanghaï<ref name="ComicsPlace7"/>. Thomas Rivière du site ComicsPlace s'étonne du choix de couverture de ce dernier album. Il est surpris car elle associe la ville chinoise de Shanghai avec un visuel qui représente plutôt la ville japonaise de Tokyo<ref name="ComicsPlace7">Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, sortent les albums Danger Girl - Renégate<ref name="ComicsPlace2020-1">Modèle:Lien web.</ref> et Danger Girl et G.I. Joe<ref name="ComicsPlace2020-2">Modèle:Lien web.</ref>. Enfin en 2021, sort le dernier album inédit, Danger Girl face à l'Armée des Ténèbres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Bibliographie francophone
Albums classés par année de parution : Modèle:Bibliographie bande dessinée Modèle:Bibliographie bande dessinée Modèle:Bibliographie bande dessinée Modèle:Bibliographie bande dessinée Modèle:Bibliographie bande dessinée Modèle:Bibliographie bande dessinée Modèle:Bibliographie bande dessinée Modèle:Bibliographie bande dessinée Modèle:Bibliographie bande dessinée Modèle:Bibliographie bande dessinée Modèle:Bibliographie bande dessinée Modèle:Bibliographie bande dessinée Modèle:Bibliographie bande dessinée Modèle:Bibliographie bande dessinée Modèle:Bibliographie bande dessinée
Produits dérivés
En août 1999, Todd McFarlane lance une gamme de jouets Danger Girl avec les personnages d'Abbey Chase, de Natalia Kassle, de Sydney Savage et du Major Maxim<ref name="Farlane">Modèle:Lien web.</ref>. J. Scott Campbell s'investit beaucoup dans la réalisation de ces figurines<ref name="3D" group="a">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il crée pour l'occasion des fiches de références présentant les principaux points pour obtenir le rendu en trois dimensions le plus proche possible de ces personnages<ref name="3D" group="a"/>. Il donne ainsi les principales caractéristiques des chevelures, des yeux, des lèvres, des pommettes, du corps, des pieds ainsi que l'aspect des seins<ref name="3D2" group="a">Modèle:Ouvrage.</ref>. Campbell participe également à la création des socles et propose des idées de postures pour les personnages<ref name="3D3" group="a">Modèle:Ouvrage.</ref>. À la fin des années 2000 d'autres figurines sont envisagées dans un format plus grand. Cependant cette série ne voit pas le jour<ref group="a">Modèle:Ouvrage.</ref>. En 2018, pour célébrer les vingt ans de la série, la société Modèle:Langue produit également une statuette à l'effigie d'Abbey Chase<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En décembre 2000, c'est la société THQ qui édite un jeu vidéo Danger Girl pour la console PlayStation<ref name="Hires"/>. Ce jeu d'action en vue à la troisième personne met en scène tour à tour Abbey Chase, Sydney Savage et une Danger Girl inédite dénommée J.C.<ref name="Jeux">Modèle:Lien web.</ref>. Cette dernière est une mécanicienne maniant une énorme clé serre tube<ref group="a">Modèle:Ouvrage.</ref>. J. Scott Campbell invente pour l'occasion de nouveaux méchants, notamment Kane, l'homme à la masse et l'Homme-mystère, tatoué et encapuchonné<ref group="a">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il dessine également le Modèle:Langue du générique du jeu<ref name="TopComics1"/>,<ref group="a">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le jeu reçoit cependant des Modèle:Citation selon le site Metacritic<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Campbell réalise également des couvertures avec ses Danger Girl pour des magazines<ref name="mag" group="a">Modèle:Ouvrage.</ref>. Ainsi en 2000, il dessine la couverture de Comic Box, une revue française ainsi que celle du magazine Wildstorm qui associe Abbey Chase avec le personnage de Grifter de la série de bande dessinée WildCATS de Jim Lee<ref name="mag" group="a"/>.
En avril 2010, Adrian Askarieh producteur du film Hitman (2007) annonce qu'il développe un film basé sur la bande dessinée<ref name="Geek"/>,<ref name="Common">Modèle:Lien web</ref>. Le réalisateur retenu est Todd Lincoln dont ce serait le second long métrage<ref name="Geek"/>,<ref name="Common"/>. Askarieh décrit le film comme un Modèle:Citation<ref name="Geek">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Common"/>. Il souhaite faire un film plus sérieux que la comédie d'aventure Charlie et ses drôles de dames (2000) en réalisant une histoire Modèle:Citation (2005)<ref name="Geek"/>,<ref name="Common"/>. N'ayant pu produire le film seul, Adrian Askarieh s'associe en 2017 avec Jeremy Bolt de Modèle:Langue et Robert Kulzer de Constantin Film, les producteurs de la série de films Résident Evil (2002-2016)<ref name="Anderson">Modèle:Lien web.</ref>. En 2018, les producteurs annoncent avoir engagé le scénariste Umair Aleem, co-scénariste d’Extraction (2015), pour écrire le script du film<ref name="Hires">Modèle:Lien web.</ref>. En 2019, c'est le nom du nouveau réalisateur qui est dévoilé<ref name="Wadlow"/>. Il s'agit de Jeff Wadlow qui a précédemment mis en scène Kick-Ass 2 (2013)<ref name="Wadlow">Modèle:Lien web.</ref>.