Daniel Garrigue
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Daniel Garrigue, né le Modèle:Date à Talence (Gironde), est un homme politique français.
Biographie
Étudiant à l'Institut d'études politiques de Paris, il fait partie des étudiants qui refusent les mouvements de rue de Mai 68 Modèle:Refnec. Modèle:Comment aux réflexions et aux débats qui préparent la loi Faure sur l'Université. Pour contrecarrer les tentatives de boycott des élections universitaires, il participe au groupe d'extrême droite Action nationaliste aux élections de Sciences Po en 1969 et il milite au Cercle ParetoModèle:Sfn, disant avoir alors été Modèle:Citation<ref name="Lamy270"/>. Il fait campagne pour le « oui » au référendum de 1969, puis se reconnaît dans la Nouvelle société de Jacques Chaban-Delmas. Après l'éviction du Premier ministre en juillet 1972, il se rapproche du Front progressiste de Dominique Gallet. Soutien de Chaban-Delmas à l'élection présidentielle de 1974, il participe, après l'échec de ce dernier, à la fondation du Club de l'horloge<ref name="Lamy270">Modèle:Ouvrage.</ref> le Modèle:Date-Modèle:Sfn, et en rédige les premiers statutsModèle:Sfn. Il s'en sépare en janvier 1975Modèle:Sfn, rejoint l'Union des démocrates pour la République, et contribue à la rédaction de L'Enjeu dans l'équipe du secrétaire général Yves Guéna. Il appartient au Rassemblement pour la République<ref name="Lamy270"/> mais s'en sépare en 1978 pour rejoindre la Fédération des républicains de progrès de Jean Charbonnel.
Diplômé de Sciences Po en 1969, il devient administrateur à l'Assemblée nationale en 1973, notamment dans les Commissions des Lois, des Finances, de la Production et des Échanges, de la Défense nationale.
Originaire de Dordogne, il est élu pour la première fois conseiller général RPR de la Dordogne, lors des cantonales de 1992, puis élu député de la [[Deuxième circonscription de la Dordogne|Modèle:2e de la Dordogne]] en 1993. Il est élu maire de Bergerac de 1995 à 2008. Ayant perdu son siège de député aux législatives de 1997, il le retrouve en 2002, et est réélu député de la Dordogne en 2007. Il remporte les cantonales le 28 mars 2011 et devient conseiller général de Bergerac.
Dans le classement de l'activité parlementaire des députés, il a été classé Modèle:17e sur 577 députés en 2009 et Modèle:13e sur 577 députés en 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Positions politiques
Gaullisme
Issu du courant des gaullistes sociaux du RPR, il démissionne, le 5 décembre 2008, de l'UMP et du groupe parlementaire pour protester contre ce qu'il estime être un manque de débat au sein du parti majoritaire, en particulier sur les questions du bouclier fiscal et du retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN, sur lesquels il est opposé à la ligne de l'UMP<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il devient alors député non-inscrit.
Il rejoint en juin 2010 le mouvement de Dominique de Villepin, République solidaire, dont il devient le porte-parole le Modèle:Date, en remplacement de Marie-Anne Montchamp devenue secrétaire d'État dans le troisième gouvernement François Fillon<ref>Garrigue, nouveau porte-parole de Villepin, Sud Ouest édition Périgueux du 25 novembre 2010.</ref>,<ref>https://archive.wikiwix.com/cache/20110328124626/http://www.republiquesolidaire.fr/5906-villepin-designe-le-nouveau-porte-parole-de-republique-solidaire.</ref>. Il adresse sa lettre de démission le 12 avril 2011<ref>Villepin candidat : et si c'était la fin ? sur Marianne.net, consulté le 27 avril 2011.</ref> à la suite de désaccords sur le programme qui sera présenté par Dominique de Villepin deux jours plus tard, le 14 avril<ref>Les proches de Dominique de Villepin s'en vont un à un sur Le Monde.fr, consulté le 27 avril 2011.</ref> en dénonçant le manque de cohérence et de concertation d'un certain nombre de mesures, en particulier le projet de revenu citoyen<ref>Adrien Vergnolle, Il quitte Villepin, Sud Ouest éditions Dordogne du 15 avril 2011.</ref>.
Il choisit de soutenir la candidature du président du MoDem François Bayrou à l'élection présidentielle de 2012. L'UMP investit alors contre lui l'ancien sénateur Dominique Mortemousque en vue des élections législatives de 2012<ref>Mortemousque , le retour, Sud Ouest, 12 décembre 2011</ref>. Le 10 juin 2012, Daniel Garrigue échoue au premier tour, terminant sixième avec 13,89 %<ref>Résultats des élections législatives 2012 - Dordogne - Modèle:2e sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 14 juin 2012.</ref>.
Lors de l'élection présidentielle de 2017, il vote pour le candidat du Parti socialiste, Benoît Hamon, au premier tour et indique qu'il votera Modèle:Citation pour le candidat En marche, Emmanuel Macron, au second tour<ref>Julien Chabrout, « Le maire ex-UMP de Bergerac Daniel Garrigue a voté Benoît Hamon au premier tour de la présidentielle », lelab.europe1.fr, 25 avril 2017.</ref>.
Finance
Daniel Garrigue fut rapporteur spécial sur les engagements financiers de l'État, à la commission des Finances de l'Assemblée nationale, de 2002 à 2007.
Au sein de la commission des Finances, il s'est également impliqué dans les problématiques relatives à la régulation financière internationale. En juin 2008, il est l'auteur d'un rapport sur Les fonds souverains, révélateurs de nos propres faiblesses<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2009, il coécrit avec la députée Élisabeth Guigou le rapport En finir avec les trous noirs de la finance mondiale : Du G20 de Londres au G20 de Pittsburg<ref>Modèle:Lien web.</ref> et traitant de la révision de la directive sur la fiscalité de l'épargne et la lutte contre les paradis fiscaux, les centres offshore et les juridictions financières non coopératives.
Europe
Ancien vice-président de la délégation pour l'Union européenne, à l'Assemblée nationale, il a écrit un rapport sur L'Europe face à la crise financière<ref>Modèle:Lien web.</ref>, présenté en décembre 2008. Daniel Garrigue a également fondé le club « Les Français pour l'Europe ».
Laïcité et intégration
En juillet 2010, il vote contre le projet de loi interdisant la burqa<ref>Analyse du scrutin n° 595 - Séance du : 13/07/2010 sur le site de l'Assemblée nationale, consulté le 25 novembre 2010.</ref>. S'il se déclare Modèle:Citation, il considère que le projet de loi impose une conception uniforme de l’ordre public qui dicte les comportements, la lutte contre un extrémisme risquant, selon lui, de susciter un autre extrémisme. Il dénonce une volonté d'instrumentalisation et calque sa position sur celle du Conseil d’État, et sur la loi de 2004 sur la laïcité. Il défend ainsi une interdiction délimitée, selon les lieux et les circonstances, par exemple dans l’accès aux services publics (écoles, transports, hôpitaux, services administratifs), et notamment lors de la remise des enfants à la sortie des écoles.
Détail des mandats et fonctions
- 30/03/1992 - 08/07/1995 : Conseiller général de la Dordogne.
- 02/04/1993 - 21/04/1997 : Député de la [[deuxième circonscription de la Dordogne|Modèle:2e de la Dordogne]].
- 19/06/1995 - 16/03/2008 : Maire (deux mandats) de Bergerac (Dordogne).
- 19/06/2002 - 11/06/2012 : Député de la [[deuxième circonscription de la Dordogne|Modèle:2e de la Dordogne]].
- 28/03/2011 - 01/04/2015 : Conseiller général de la Dordogne (canton de Bergerac-1)<ref>Sud Ouest édition Dordogne, 28 mars 2011.</ref> : il ne s'est pas représenté lors des élections départementales de mars 2015.
- 05-04-2014 - 04/07/2020 : Maire de Bergerac<ref>Bergerac : Daniel Garrigue a été élu maire sur Sud Ouest du 6 avril 2014.</ref>,<ref>G. M., « Jonathan Prioleaud élu, Fabien Ruet absent », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, 5 juillet 2020, Modèle:P..</ref> : il ne s'est pas représenté lors des élections municipales de 2020.